Mercredi 11 Septembre 2024 : Fête de Sainte Théodora d'Alexandrie (+ 491).
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/8188/Sainte-Theodora.html
Sainte Théodora
(? 491)
Elle était mariée à Alexandrie en Égypte.
Mais, un jour, elle commit l'adultère. Prise de remords, elle se fit pénitente, s'habilla en homme pour entrer au Monastère dont elle devint d'ailleurs plus tard le Père Abbé.
Elle fut accusée de relations coupables par une femme qui venait d'avoir un enfant. Plutôt que de révéler son identité, elle accepta de quitter le Monastère, gardant l'enfant avec elle, l'élevant avec patience.
Ce n'est qu'à sa mort qu'on découvrit que le Moine Théodore, injustement accusé, était Théodora, une sainte femme.
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsseptembre/sept11.html.
Le 11 Septembre, mémoire de notre Sainte Mère THÉODORA d'Alexandrie.
Le Seigneur a dit que le Royaume de Cieux est semblable à dix vierges. Et cela est bien vrai des dix saintes femmes célébrées par l'Eglise, qui revêtirent des habits masculins et pratiquèrent l'ascèse dans des Monastères d'hommes.
L'une d'elles est Sainte Théodora, qui vécut à Alexandrie sous le règne de l'empereur Zénon (vers 472). Elle était mariée à un homme pieux et de bonne renommée, nommé Paphnuce. Mais un jour, sous l'instigation du diable, Théodora commit l'adultère.
A peine venait-elle de pécher que l'aiguillon de sa conscience la fit cruellement souffrir. Elle n'osa pas rentrer chez elle. Abandonnant tout et brûlant de faire pénitence au plus vite, elle changea ses vêtements, s'habilla en homme et demanda à être reçue comme novice dans un Monastère masculin des environs, sous le nom de Théodore. L'Higoumène du Monastère, pensant qu'il s'agissait d'un eunuque et voyant son ardeur à embrasser la voie du repentir, l'accepta sans tarder et la revêtit du saint habit angélique.
Pendant deux ans, la bienheureuse Théodora montra un zèle exemplaire pour toutes les oeuvres de l'ascèse, accomplissant les tâches les plus viles et passant toutes ses nuits dans les larmes et les prières ardentes, afin que le Seigneur lui pardonne son péché et lui fasse retrouver la grâce de la chasteté.
Sa conduite était si exemplaire, qu'elle faisait l'admiration de tous et faisait trembler de rage le démon, qui voyait ainsi s'échapper sa proie. Cet insatiable ennemi du bien ne s'avoua pourtant pas vaincu et suggéra à certains moines jaloux de répandre la rumeur selon laquelle le jeune Théodore serait tombé dans la fornication avec une femme d'un village voisin. Ils ammenèrent même le nourrisson à la porte du Monastère.
Comme Théodora ne répondait rien à ces accusations, ne voulant pas dévoiler sa véritable identité et estimant que c'était un châtiment voulu par Dieu, elle fut expulsée du monastère pendant sept années. Elle prit alors l'enfant avec elle, comme si c'était le sien, s'installa dans une petite cabane à proximité et lutta, dans un extrême dénuement, contre le froid l'hiver, contre la chaleur l'été et contre les tentations sans nombre que lui infligèrent les démons. Au bout de sept ans, l'Higoumène du Monastère permit à Théodore de rejoindre la Communauté.
Mais une fois de retour, loin de se reposer de ses labeurs, Théodora redoubla ses veilles, ses jeûnes, ses prières et montra une obéissance et une patience encore plus grandes qu'auparavant. Elle avait pris avec elle l'enfant et lui enseignait comment acquérir les vertus évangéliques et la prière perpétuelle. Quelque temps après, ayant une dernière fois exhorté celui qui était en vérité devenu son fils selon l'Esprit, elle s'endormit en paix.
Au moment de sa mort, l'Higoumène eut une vision. Il vit une femme revêtue de vêtements lumineux, s'élever dans les airs et rejoindre le Choeur des Justes et des Saints. Tous reconnurent alors en pleurant leur méprise et rendirent gloire à Dieu d'avoir accompli une si grande merveille.
En effet, fortifiée par la grâce, Théodora avait vaincu la faiblesse de sa nature. Pour guérir la passion de la chair, elle avait lutté de front contre les tentations de la chair, en vivant secrètement au milieu des hommes, en dépassant ses compagnons par l'ascèse et les labeurs. Bien que revêtue d'un corps, elle avait ainsi atteint l'impassibilité et la pureté des Anges.