Samedi 28 Septembre 2024 : Fête de Saint Simón de Rojas, Prêtre Trinitaire (1552-1624).
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Saint Simon de Roxas
Prêtre de l’Ordre de la Sainte Trinité pour le rachat des captifs (? 1624)
Né à Valladolid, il entra jeune dans l'Ordre de la Trinité pour la Rédemption des captifs où il reçut progressivement toutes les charges de son Ordre.
Il ne se rendit jamais en pays infidèle, mais visitait les hôpitaux et les prisons de l'Espagne tout en étant chargé par le roi Philippe II de l'éducation des infants royaux.
"J'aime mieux le service des pauvres que celui de la cour", disait-il souvent.
À Madrid, en 1624, Saint Simon de Rojas, Prêtre de l’Ordre de la Sainte Trinité pour le rachat des captifs.
Confesseur de la reine d’Espagne et attaché à la cour, il ne voulut jamais de carrosse ni de rétribution, mais, dans les splendeurs royales, se montra toujours humble, pauvre, miséricordieux envers les pauvres et d’une ardente piété.
Martyrologe romain.
Une existence consacrée aux plus démunis, conformément à l'idéal Trinitaire
https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/23f24291-d02a-4d83-95a7-c9980301c1b9
Saint Simón de Rojas
Prêtre o.ss.t. et Fondateur des :
« Esclaves de Marie »
Le P. Simón de Rojas, de l'Ordre Trinitaire, est né à Valladolid, en Castille (Espagne), le 28 Octobre 1552.
À l'âge de 12 ans, il entra dans le Couvent des Trinitaires de sa ville natale, où il fit sa profession Religieuse le 28 Octobre 1572 ; il étudia à l'université de Salamanque de 1573 à 1579 ; il fut ordonné Prêtre en 1577 ; il enseigna la philosophie et la théologie à Tolède de 1581 à 1587 ; de 1588 jusqu'à sa mort, il a été supérieur de plusieurs couvents de sa province et fut envoyé comme visiteur apostolique, deux fois dans sa province et une fois en Andalousie : il exerça ces charges avec grande prudence.
Le 14 Avril 1612, il fonda la Congrégation des Esclaves du Très Doux Nom de Marie : en 1619, il fut nommé précepteur des Infants d'Espagne ; le 12 Mai 1621, il fut élu Provincial de Castille ; le 01 Janvier 1622, il fut choisi comme confesseur de la Reine Isabelle de Bourbon ; il mourut le 29 Septembre 1624.
Ce fut sa maman, la vertueuse Constance, qui fit germer dans son âme l'Amour de Marie. Le culte qu'elle rendait continuellement à Notre-Dame avec son mari Grégoire, nous fait comprendre pourquoi Simon, quand il prononça à l'âge de 14 mois ses premières paroles s'écria : « Ave Maria ». Il ne faisait que répéter la Prière que ses parents récitaient si fréquemment.
Il était très heureux quand il pouvait visiter les sanctuaires consacrés à Marie ; il la priait instamment, imitait ses vertus, chantait ses louanges et mettait en relief son importance dans le mystère de Dieu et de l'Église.
À travers ses études théologiques, il comprit toujours davantage la mission de Marie et sa coopération avec la Trinité au salut du genre humain et à la sanctification de l'Église.
Il vécut ses vœux religieux à l'exemple de Marie.
Il croyait que pour être à Dieu comme Marie, il fallait être son esclave, ou mieux, esclave de Dieu en Marie ; c'est pourquoi, il institua la Congrégation des Esclaves de Marie, à la plus grande Gloire de la Trinité, à la louange de Notre-Dame, au service des pauvres.
Pour lui, être esclave de Marie signifiait une appartenance totale à elle : « Totus tuus », pour être uni plus intimement au Christ et, en Lui, par l'Esprit, au Père.
La Congrégation qu'il a fondée avait un caractère laïc : elle était ouverte à toutes les catégories sociales.
Les inscrits, parmi lesquels figuraient même le roi et ses enfants, s'engageaient à glorifier Marie, en aidant les pauvres, ses fils de prédilection.
Son œuvre vit encore en Espagne. Celui qu'on considère comme un des plus grands Contemplatifs de son époque, prouve dans son ouvrage : « La Prière et ses grandeurs » que la dimension Contemplative doit aller de pair avec la vie active et se réaliser par les œuvres de Miséricorde.
Fidèle au charisme Trinitaire, il promut la Rédemption des esclaves, assista tous les pauvres qu'il rencontrait, réconforta infirmes, prisonniers et marginaux de tous genres.
Quand on lui proposa des fonctions à la Cour, il n'accepta qu'à la condition de pouvoir continuer à se consacrer à « ses » pauvres, qu'il secourait à n'importe quelle heure du jour et de la nuit.
Multiples ont été les manifestations de son Amour envers la Vierge Marie. Tous les peintres qui ont fixé son image sur la toile mettent sur ses lèvres la salutation : « Ave, Maria », qu'il prononçait si fréquemment qu'on l'appelait : « Le Père Ave Maria ».
Il fit imprimer par milliers des images de Notre-Dame avec l'inscription « Ave, Maria », les envoyant partout, même à l'étranger.
Il fit confectionner des chapelets très simples avec 72 grains azur unis par une cordelette blanche - les symboles de l'Assomption et de l'Immaculée - en souvenir des 72 ans de la vie de Marie, selon la croyance de son époque, et les envoya même en Angleterre.
Profitant de son influence à la Cour, il fit écrire en lettres d'or sur la façade du palais royal de Madrid la salutation angélique : « Ave, Maria ».
Le 5 Juin 1622, il obtint du Saint Siège l'approbation de l'office et de la messe qu'il avait composés en l'honneur du Nom de Marie, et que, plus tard, Innocent XI étendit à l'Église universelle.
À sa mort, les honneurs funèbres qu'on lui rendit eurent l'aspect d'une canonisation anticipée. Pendant 12 jours, les plus célèbres orateurs de Madrid exaltèrent ses vertus et sa sainteté.
Le Nonce du Pape, impressionné par tous les signes de vénération qu'on lui rendait, ordonna quelques jours après sa mort qu'on commence les procès en vue de sa glorification par l'Église.
Le 25 Mars 1735, Clément XII reconnut l'héroïcité de ses vertus ; Clément XIII le proclama Bienheureux le 19 Mai 1766 ; et le 3 Juillet 1988, avant de conclure l'année mariale, le Pape Jean-Paul II inscrivit ce grand serviteur de Marie et père des pauvres dans le catalogue des Saints.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Simon_de_Rojas.
Saint Simón de Rojas est un Saint espagnol né le 28 octobre 1552 et mort le 29 septembre 1624.
Il fut Religieux de l'Ordre des Trinitaires et fut Canonisé en 1988. Il est connu comme Apôtre de l' "Ave Maria" par son dévouement à la Vierge Marie.
Doué de nombreuses capacités, Simon fut un théologien et un auteur spirituel ainsi qu'un bienfaiteur des pauvres.
Biographie
Né le 28 Octobre 1552, à Valladolid, Espagne, il vit une enfance imprégnée de piété. Sa maman, Constance, priait continuellement Sainte Marie avec son mari Grégoire et on dit que les premiers mots que prononça Simon à l'âge de 14 mois furent: "Ave Maria"; il ne faisait que répéter la Prière que ses parents récitaient si fréquemment.
À l'âge de douze ans, il entra au Couvent Trinitaire de Valladolid et il y fit sa profession Religieuse le 28 Octobre 1572, le jour de ses 20 ans.
Il a ensuite fait des études à l'Université de Salamanque de 1573 à 1579, période durant laquelle il a été ordonné Prêtre en 1577.
Vie religieuse
Le Père Simon a enseigné la philosophie et la théologie à Tolède de 1581 à 1587. À partir de 1588 jusqu'à sa mort, il s'est acquitté de la charge de supérieur dans divers monastères de sa province et fut envoyé comme visiteur apostolique à deux reprises pour sa propre province de Castille, et une fois à celle d'Andalousie. En 1621, il est élu Provincial de Castille de l'Ordre des Trinitaires.
Sa plus grande joie était de visiter les Sanctuaires Mariaux, pour prier Marie et imiter ses vertus, chanter ses louanges, reconnaître son importance dans le mystère de Dieu et de l'Église. Il vécut ses vœux Religieux dans l'imitation de Marie.
Il a conclu que, pour être entièrement à Dieu, comme Marie l'avait été, il a été nécessaire de devenir ses esclaves, ou mieux, les esclaves de Dieu en Marie, et c'est pour cette raison qu'il a créé la Congrégation des Esclaves de Marie pour la plus grande gloire de la Trinité, à la louange de la Vierge, au service des pauvres. Pour lui, être esclave de Marie signifiait appartenant totalement à elle: «Totus tuus» afin de s'unir plus intimement au Christ et en Lui par L'Esprit, au Père.
Fidèle au charisme trinitaire, il promut la rédemption des esclaves, assista tous les pauvres qu'il rencontrait, réconforta infirmes, prisonniers et marginaux de tous genres.
Quand on lui proposa des fonctions à la Cour, il n'accepta qu'à la condition de pouvoir continuer à se consacrer à "ses" pauvres, qu'il secourait à n'importe quelle heure du jour et de la nuit.
Pendant cette période, le père Simon a commencé à servir la reine d'Espagne, Marguerite d'Autriche, comme confesseur.
Le 14 avril 1612, il fonde donc la Congrégation des Esclaves du Doux Nom de Marie; cette congrégation était laïque et ouverte à toutes les catégories sociales. Les inscrits, parmi lesquels figuraient même le roi et ses enfants, s'engageaient à glorifier Marie, en aidant les pauvres, ses fils de prédilection. Cette congrégation existe encore en Espagne.
En 1619, il est nommé précepteur des infants d’Espagne ; mais la charité envers les pauvres reste sa priorité. Un jour, une épidémie se déclare dans une ville où réside la cour. Simon vole au secours des malheureux ; alors le roi, craignant qu’il n’attrape la contagion, lui défend d’aller aux hôpitaux, mais le saint lui fait dire qu’il préfère les malades à la cour. Et tout le monde de l’approuver. De même, quand il est nommé confesseur de la reine Isabelle en 1622, il tient à ce que sa place ne lui procure aucun profit matériel : « Je ne veux absolument ni carrosse, ni rétribution ».
Tout en travaillant à la cour le père Simon avait fait imprimer des milliers d'images de la Sainte Vierge avec l'inscription: "Ave Maria", qu'il a également envoyé à l'étranger. Il avait fait faire des chapelets avec soixante-douze perles bleues sur un cordon blanc, symboles de l'Assomption et l'Immaculée Conception, et aussi un rappel que Marie, selon la croyance de l'époque, a vécu jusqu'à l'âge de 72 ans. Il a envoyé ces chapelets partout, même à Angleterre. Grâce à son influence à la cour, il fit graver "Ave Maria" en lettres d'or sur la façade du palais royal de Madrid.
Plus tard, le 1er janvier 1622, il a été choisi comme confesseur par la reine Isabelle de Bourbon.
Le 5 Juin 1622, il demande au Saint-Siège l'approbation de son texte liturgique composé en l'honneur du Doux Nom de Marie, que, plus tard, le Pape Innocent XI a étendu à l'Église universelle. Il est mort à Madrid, le 29 Septembre 1624.
Après sa mort
À sa mort, le 29 Septembre 1624, les honneurs qu'on lui donna à ses funérailles ont pris l'aspect d'une canonisation anticipée. Pendant douze jours, des prédicateurs parmi les plus reconnus de Madrid ont exalté ses vertus et sa sainteté. Impressionné par cette vénération unanime, le 8 octobre 1624 le nonce apostolique a ordonné le début du processus menant à sa béatification par l'Église.
Ses vertus héroïques ont été reconnus par le Pape Clément XII, le 25 Mars 1735. Le père Simon a été béatifié par le Pape Clément XIII le 19 Mars 1766. Le 3 Juillet 1988, juste avant la clôture de l'Année mariale, il a finalement été canonisé par Jean-Paul II.
Saint Simon est souvent représenté par les peintres, avec le salut "Ave Maria" sur ses lèvres. Il est comparé par Lope de Vega à Saint Bernard de Clairvaux et à Saint Ildephonse de Tolède.
Considéré comme un des plus grands contemplatifs de son époque, Saint Simon de Rojas soutient dans son ouvrage "La prière et ses grandeurs" que la dimension contemplative doit aller de pair avec la vie active et se réaliser par les œuvres de miséricorde.