Mardi 10 Septembre 2024 : Fête de Saint Nicolas de Tolentino, Frère de l'Ordre des Ermites de Saint-Augustin (+ 1305).
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Saint Nicolas de Tolentino
Frère de l'Ordre des Ermites de Saint-Augustin (? 1305)
Né en 1245, originaire des Marches d'Ancône en Italie, il avait une grande vénération pour son Saint patron (Son nom vient de ce que ses parents prièrent saint Nicolas de Myre pour avoir un enfant). Il aimait d'ailleurs à se rendre en pèlerinage à Bari, dans le sud de l'Italie où repose l'Évêque de Myre.
Entré dans l'Ordre des Ermites de Saint Augustin, Moine à 18 ans et ordonné Prêtre 7 ans plus tard, il se consacra totalement au service de la Prière et de la Parole.
Canonisé par le Pape Eugène IV en 1446.
Ses reliques ont été redécouvertes en 1926 à Tolentino.
À Tolentino dans les Marches, en 1305, Saint Nicolas, Prêtre de l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin.
D’une austérité très sévère, très strict pour lui-même, indulgent pour les autres, il offrait souvent à ceux qu’il confessait de faire Pénitence à leur place.
Martyrologe romain.
Saint Nicolas de Tolentino par Le Pérugin
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_de_Tolentino.
Saint Nicolas de Tolentino (Sant'Angelo in Pontano 1239 ou 1245 – Tolentino 10 septembre 1305) est un moine de l'Ordre des Ermites de Saint Augustin.
Vie
Nicolas est né près d'Ancône, dans le bourg de Saint-Ange proche de Fermo, de parents très pieux. Son père et sa mère, Compagnonus (Compagnon) de Guarutti et Amata (Aimée) de Guidiani, désespéré de ne pas avoir d'enfant avaient fait un pèlerinage à Bari auprès du sanctuaire dédié à Saint Nicolas en priant d'avoir un fils, d'où l'origine de son prénom.
Âgé d'à peine sept ans, Nicolas, à l'imitation de son saint patron, pratiqua l'abstinence en jeûnant plusieurs jours dans la semaine.
Il était encore bien jeune quand il entendit la prédication d'un moine de l'Ordre des Ermites de Saint Augustin.
Enthousiasmé par ce discours, il entra aussitôt dans cet ordre.
Là, il observa une forme parfaite de vie religieuse, pratiquant le jeûne et les mortifications, mais aussi illuminant ses frères par son humilité et sa charité.
Après avoir visité plusieurs couvents afin de le montrer comme exemple de vertus et avoir reçu la prêtrise à Cingoli des mains de l'évêque d'Osimo, il fut envoyé en 1279 à Tolentino où il passa ses trente dernières années.
Là, il s'employa à prêcher l'Évangile, a catéchiser, à confesser, et sa douceur autant que sa Foi ramenèrent de nombreux impies dans la voie du Salut.
À la fin de sa vie, la légende raconte qu'il entendait tous les soirs le concert des anges.
Miracles
Beaucoup de miracles lui ont été attribués.
- Un jour le diable entra dans sa cellule, sous la forme d'un gros oiseau. D'un mouvement de l'aile, celui-ci renversa la lampe qui s'éteignit et se brisa par terre. Nicolas ramassa les débris et les rejoignit si finement qu'il n'y eut aucune trace de l'accident.
- Il partageait toute son humble nourriture avec les pauvres. Un jour, son supérieur lui demanda ce qu'il portait dans son tablier. Ce sont des fleurs lui répondit-il, et il lui montra le pain changé en roses.
Canonisation
Nicolas de Tolentino fut Canonisé par le Pape Eugène IV en 1446. Fête le 10 Septembre.
https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/bb76187a-d789-4bdc-9e2a-c2ddcf1395d0
Saint Nicolas de Tolentino
Prêtre o.s.a.
(1245-1305)
La mère de ce Saint dut sa naissance à un pèlerinage qu'elle fit à Saint-Nicolas-de-Myre. L'enfant reçut au Baptême, en reconnaissance, le nom de Nicolas.
Son patron continua de le protéger, et bientôt le petit Nicolas devint son émule dans la sainteté, jeûnant, dès l'âge de sept ans, trois fois la semaine, et aimant les pauvres d'une affection incroyable.
À onze ans, il fut reçu dans l'Ordre des Ermites de Saint-Augustin, où il se fit admirer de tous par la modestie de son maintien, sa parfaite obéissance, son humeur douce et toujours égale, surtout sa chasteté, gardée par d'effrayantes mortifications.
À quinze ans, il usait des chaînes, des ceintures de fer et des cilices ; il jeûnait quatre fois la semaine, mangeait peu et des mets les plus grossiers, ne couchait que par terre ou sur une paillasse.
On raconte plusieurs visions d'âmes du Purgatoire qui lui devaient leur délivrance. Après avoir édifié successivement plusieurs couvents, le fervent Religieux est envoyé à Tolentino, où il passe les trente dernières années de sa vie.
Là il s'occupe à catéchiser les ignorants, à prêcher la Parole de Dieu, à confesser les pécheurs; les cœurs les plus rebelles se rendent à ses exhortations, il embrase les plus indifférents du feu de l'Amour Divin, il ébranle les plus obstinés, sa douceur ramène les plus désespérés dans la voie du Salut.
Le Salut des autres ne lui fait pas négliger le sien. On ne saurait dire quand il terminait son Oraison; on le trouvait toujours absorbé en Dieu ; il aimait surtout à méditer les souffrances de Jésus-Christ.
Nicolas était la terreur du démon, qui venait souvent troubler son Oraison en imitant devant lui le cri de tous les animaux, en ébranlant la charpente de la maison, en faisant trembler sa cellule.
Un jour l'esprit de ténèbres entra près de lui sous la forme d'un oiseau énorme, qui éteignit, renversa et brisa la lampe par un mouvement de ses ailes ; Nicolas ramassa les morceaux et les rejoignit si merveilleusement, qu'il ne parut pas trace de l'accident.
Le démon alla jusqu'à le frapper et à le laisser pour mort ; le Saint demeura boiteux toute sa vie des coups qu'il avait reçus.
Il partageait avec les pauvres le pain qu'on lui donnait à ses repas, et, un jour, son supérieur lui demandant ce qu'il portait : « Ce sont des fleurs, » dit-il, et il montra le pain changé en roses.
Pendant les six derniers mois de sa vie, les anges descendaient toutes les nuits dans sa chambre et le réjouissaient de leurs chants.
Le 10 Septembre 1305, dans le Couvent de Saint-Augustin de Tolentino, Nicolas quitte sa demeure terrestre pour la rencontre avec Dieu.
Retable en céramique de Saint Nicolas de Tolentino (Museo de Bellas Artes de Sevilla).
Pour un approfondissement biographique (pdf)
> > > Saint Nicolas de Tolentino
http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2007/09/10/10-septembre-saint-nicolas-de-tolentino-de-l-ordre-des-ermit.html
Malgré les embûches de Satan qui cherchait à le troubler en diverses manières, il ne relâchait rien de son zèle pour l'oraison. Enfin, durant les six mois qui précédèrent sa mort, il entendit chaque nuit les concerts des Anges ; c'était l'avant-goût des joies du paradis, et pénétré de leur douceur, il redisait souvent le mot de l'Apôtre : " Je désire de mourir et d'être avec le Christ."
Son désir s'accomplit le 10 de septembre 1310, ainsi qu'il l'avait annoncé à ses frères.
Récitant le psaume In te Domine speravi (Seigneur j'ai espéré en vous), il rendit son âme à Notre Père des Cieux en disant le verset : " In manus tuas, Domine, commendo spiritum meum ".
Il fut, après comme avant son trépas, illustré beaucoup de miracles : un grand nombre ayant été reconnus canoniquement, le Pape Eugène IV, comme on l'a vu, le mit au nombre des Saints.
ACTIONS DE GRACE DES ÂMES DU PURGATOIRE ENVERS LEUR LIBERATEUR
" Salvasti nos de affigentibus nos, et odientes nos confudisti."
" Vous nous avez délivrés de nos persécuteurs, et vous avez confondu ceux qui nous haissaient."
Ps. XIII, 8.
Des âmes que l'illustre Saint Nicolas de Tolentino avait délivrées par ses Prières lui adressèrent les paroles du psaume que je viens de prendre pour épigraphe.
Une des plus grandes vertus de cet admirable serviteur de Dieu fut sa charité son dévouement pour l'Église Souffrante.
Pour elle il jeûnait souvent au pain et à l'eau, il se donnait des disciplines cruelles, il se mettait autour des reins une chaîne de fer étroitement serrée.
Ce fut surtout lorsque l'obéissance l'eut forcé à se laisser ordonner Prêtre qu'il témoigna cet empressement et ce zèle en offrant l'auguste Sacrifice.
Aussi les âmes qu'il soulageait par tant de suffrages lui apparurent-elles plusieurs fois pour en réclamer de lui la continuation.
Il demeurait à Vallimanèse près de Pise tout occupé de ses excercices spirituels lorsqu'un samedi pendant la nuit comme il s'était retiré pour prendre un peu de repos, il vit en songe une personne toute dolente qui le supplia de monter pour elle au Saint autel la matinée suivante et aussi pour quelques autres âmes qui souffraient d'une manière affreuse dans le Purgatoire.
Nicolas reconnaissait la voix mais ne pouvait se rappeler distinctement celui qui l'interpellait. Il lui demanda donc qui il était :
" Je suis, répondit l'apparition, l'âme de votre défunt ami le Frère Pellegrino d'Osima, qui ai pu éviter, par la Divine Miséricorde, les châtiments éternels dus à mes fautes, mais non pas l'expiation douloureuse qui leur est réservée pour un temps.
Je viens, au nom de beaucoup d'âmes aussi malheureuses que moi, vous supplier de dire pour nous demain la sainte Messe, et nous espérons de là ou notre délivrance entière ou du moins un grand soulagement."
Le Saint lui répondit avec sa bonté accoutumée :
" Que le Seigneur daigne vous secourir par les mérites de son Sang, par lequel il vous a rachetées ! Mais pour cette Messe de Requiem, je ne puis la dire demain : c'est moi qui dois chanter au coeur la Messe du Couvent, et le Dimanche il ne nous est pas permis de faire l'office des morts."
Alors l'âme soupirant et gémissant ajouta :
" Ah ! Venez avec moi, je vous en conjure pour l'amour de Dieu ; venez contempler nos souffrances, et vous ne me refuserez plus : vous êtes trop bon pour nous laisser dans de pareilles angoisses."
Il lui sembla qu'il était transporté dans une plaine immense ou il aperçut une grande multitude d'âmes de tout état de tout âge et de toute condition livrées à des tortures diverses et épouvantables du geste et de la voix elles imploraient tristement son assistance.
" Voilà, lui dit le Frère Pellegrino, la malheureuse situation de ceux qui m'ont député auprès de vous.
Nous avons la confiance que Le Seigneur ne refuserait rien à vos sacrifices, et que sa Divine Miséricorde nous délivrerait."
Le serviteur de Dieu à ce spectacle trois fois lamentable ne pouvait contenir son émotion. Il se mit aussitôt à genoux et pria avec grande ferveur pour tant d'infortunés. Il eût voulu que ses larmes éteignissent le feu qui les consumait.
Le matin venu, dès qu'il fut réveillé, il courut chez le Prieur lui raconter en détail toute sa vision et lui exposer la demande que le Frère Pellegrino lui avait faite d'une Messe de Requiem ce jour-là même.
Le Père ne put l'entendre sans partager sa vive émotion et, cédant à ce sentiment, il le dispensa non seulement pour ce jour-là mais pour toute la semaine suivante de la Messe conventuelle afin qu'il pût vaquer au soulagement des âmes qui paraissaient l'avoir imploré.
Heureux de cette permission Nicolas se rendit incontinent à la sacristie et Célébra avec une extraordinaire ardeur.
De plus, il passa le jour et même la nuit à toutes sortes de bonnes oeuvres dans la même intention.
Macérations, jeûnes, disciplines, oraisons prolongées, l'auteur de sa vie assure que le démon le troubla plusieurs fois visiblement dans ce saint exercice, mais en vain.
Il continua ainsi toute la semaine alors il revit l'âme du Frère Pellegrino, mais non plus dans son état de douleur, dans ses flammes, dans sa tristesse.
Une robe blanche le recouvrait il était environné d'une splendeur toute Céleste dans laquelle se jouaient une quantité d'autres âmes aussi heureuses toutes ensemble lui rendaient grâce et l'appelaient leur libérateur puis elles s'élevèrent au Ciel en chantant : " Salvasti nos de affligentibus nos, et odientes nos confudisti !"
Statue de Saint Nicolas Tolentino à Prague. Photo de Diligent.