Jeudi 19 Septembre 2024 : Fête de Saint Janvier (Gennaro), Évêque de Naples et Martyr († 305).
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Saint Janvier
Évêque et Martyr à Naples
(† 305)
Saint Janvier vivait au IIIème siècle. Sa piété et sa science l'avaient fait élever au siège épiscopal de Bénévent, qu'il n'accepta que par ordre du Pape.
Au temps de la persécution de Dioclétien, Saint Janvier se multipliait pour soutenir le courage des Chrétiens et les exhorter au martyre.
Le préfet de la province l'apprit et le fit comparaître à son tribunal : « Offrez de l'encens aux idoles ou renoncez à la vie, lui dit-il.- Je ne puis immoler des victimes au démon, répond le Saint, moi qui ai l'honneur de Sacrifier tous les jours au vrai Dieu. »
Il passa de l'interrogatoire à la fournaise ; mais il en sortit sain et sauf. Puis vint le supplice des ongles de fer, qui mit en lambeaux le corps du martyr.
Jeté ensuite en prison : « Courage, dit-il à ses compagnons ; combattons généreusement contre le démon. Le Seigneur m'a réuni à vous pour que le pasteur ne soit point séparé de son troupeau. »
Le lendemain, Janvier et les autres martyrs sont exposés aux bêtes dans l'amphithéâtre de Pouzzoles, en présence d'une foule de peuple.
Tous ces héros du Christ se munissent du signe de La Croix ; ils chantent des hymnes, en attendant que la dent des lions permette à leur âme de s'envoler vers le Ciel.
Les bêtes sont lâchées. Ô prodige ! Lions et tigres, se couchent comme des agneaux aux pieds de leurs victimes et caressent ceux qu'ils devaient dévorer.
Janvier et ses compagnons sont alors condamnés à avoir la tête tranchée. Le supplice fut accompagné de grands miracles.
À un vieillard Chrétien qui lui demandait un morceau de ses vêtements comme relique, il promit le linge qui devait servir à lui bander les yeux ; et comme, après sa mort, le bourreau piétinait le bandeau sanglant en disant au martyr décapité : « Porte donc ce bandeau à celui à qui tu l'as promis, » la victime obéit, et le bandeau, à l'étonnement de tous, se trouva entre les mains du vieillard Chrétien.
L'histoire des reliques de Saint Janvier est encore plus extraordinaire que celle de sa vie.
Par Saint Janvier, Naples fut délivrée de la peste, l'an 1497 et l'an 1529 ; un enfant fut ressuscité par le contact de l'image du glorieux martyr ; la cité napolitaine fut plusieurs fois préservée de l'éruption du Vésuve.
Mais un miracle qui se renouvelle plusieurs fois chaque année à époques fixes, c'est le miracle célèbre de la liquéfaction et de l'ébullition du sang de Saint Janvier. Ce Saint est la grande célébrité de Naples, qui l'invoque comme son puissant protecteur.
Pour un approfondissement :
>>> Miracle de san Gennaro....
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1881/Saint-Janvier-de-Naples.html.
Il vient en tête de la cinquantaine de patrons que les habitants de Naples se sont donnés. Il leur a tant de fois accordé sa protection en 1497 contre la peste, en 1631, 1698, 1767, 1779 contre les destructions qu'aurait pu causer l'éruption du Vésuve ...
Il est prouvé qu'en 432, les Napolitains vénéraient les reliques de l'Évêque de Bénévent, martyrisé durant la persécution arienne de l'empereur Constance.
Nous connaissons le 'miracle' du sang de Saint Janvier qui, de solide, devient liquide trois fois par an dans la Cathédrale de Naples.
L'explication du phénomène n'a pas encore été trouvée. Les journalistes en écrivent des explications plus ou moins farfelues.
Des fidèles appellent cela miracle. C'est vrai qu'un miracle est un 'signe' donné par Dieu pour aider notre Foi (chose étonnante que rien n'explique scientifiquement). On n’est jamais obligé d'y croire car la Foi reste un acte libre.
Saint Janvier est patron de Rio de Janeiro.
Mémoire de Saint Janvier, Évêque de Bénévent et martyr. Au IVe siècle, durant la persécution de l’empereur Dioclétien, il subit le martyre à Pouzzoles près de Naples, qui se glorifie de posséder son corps et son sang versé pour Le Christ.
Martyrologe romain.
http://missel.free.fr/Sanctoral/09/19.php.
Saint Janvier, Évêque de Bénévent et ses compagnons, Martyrs.
Biographie.
Dans la liste épiscopale de Bénévent, Saint Janvier est mentionné comme Martyr en 305 ; selon une lettre d'Uranius, Saint Janvier serait apparu avec saint Martin de Tours pour réconforter saint Paulin de Nole agonisant (431) ; dans la catacombe de Naples, une peinture du V° siècle représente Saint Janvier nimbé, entre deux cierges ; Saint Janvier est inscrit au calendrier de Carthage, au V° siècle ; on trouve une passion de Saint Janvier dans les Acta Bononiensia qui ne sont pas antérieurs au VI° siècle, et dans les Acta Vaticana qui sont probablement du IX° siècle.
Encore que plusieurs villes italiennes s'en disputent l'honneur, Saint Janvier est sans doute né à Naples vers 270.
Son père, haut magistrat napolitain qui le destinait à sa succession, cédant, dit-on, aux demandes instantes de l'évêque, lui permit d'embrasser la cléricature.
Le jeune homme aurait été ordonné Prêtre en 302 et, la même année, élu Évêque de Bénévent. Au début de la persécution de Dioclétien, le proconsul Draconce fit arrêter deux diacres, Sosius et Procule, et deux gentilshommes, Eutyche et Acuce, mais il fut rappelé à Rome avant que de les avoir livrés au bourreau.
Timothée, le nouveau proconsul, réussit à faire arrêter Saint Janvier et le fit comparaître devant son tribunal, à Nole : Offre de l'encens aux idoles ou renonce à la vie. - Je ne puis immoler des victimes au démon, moi qui ai l'honneur de sacrifier tous les jours au vrai Dieu.
Condamné à mort, Saint Janvier sortit indemne de la fournaise où on l'avait précipité ; sa chair fut labourée avec des ongles de fer et il fut jeté en prison où le rejoignirent le diacre Festus et le lecteur Desiderus.
Les sept condamnés furent conduits à Pouzzoles pour être donnés aux bêtes. Courage, mes frères, dit l'Évêque à ses compagnons, combattons généreusement contre le démon et contre son ministre Timothée.
Notre Seigneur m'a envoyé ici afin que le pasteur ne soit pas séparé de son troupeau, ni le troupeau de son pasteur.
Que les promesses et les menaces ne fassent aucune impression sur vos coeurs. Gardons une fidélité inviolable à notre divin Maître. En plaçant toute notre confiance en Dieu, nous triompherons de la malice de nos adversaires.
Finalement Saint Janvier fut décapité (19 Septembre 305).
Une pieuse femme d'Antignano recueillit avec une éponge du sang de l'Évêque martyr et le conserva chez elle jusqu'à ce que le corps passât devant chez elle pour être déposé à Naples ; lorsqu'elle mit l'ampoule près du corps, le sang desséché se liquéfia et, depuis, le miracle se reproduit régulièrement.
Au commencement du IX° siècle, Sicon, prince de Bénévent, assiégea Naples et, victorieux, laissa la vie sauve aux habitants que parce qu'ils acceptèrent de lui donner le corps de Saint Janvier.
Sans quitter Bénévent, le corps de Saint Janvier changea d'église en 1129 puis fut secrètement déposé sous le maître-autel de l'Abbaye de Monte-Vergine où on ne le découvrit qu'en 1480. Le roi Ferdinand de Naples obtint du Pape Alexandre VI la permission de ramener Saint Janvier dans la Cathédrale de Naples où il rentra solennellement le 13 Janvier 1497.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Janvier_de_B%C3%A9n%C3%A9vent.
Saint Janvier, évêque de Bénévent, est un saint martyr reconnu par les traditions catholique et orthodoxe.
Il mourut en martyr en 305 près de Pouzzoles pendant la grande persécution de Dioclétien.
Saint Janvier est célébré le 19 septembre et est l’un des saints patrons de la ville de Naples.
La vie de Saint Janvier
Saint Janvier serait né vers 270 à Naples et serait le descendant d’une ancienne famille romaine patricienne, la Gens Januari. Il aurait été ordonné prêtre puis élu évêque de Bénévent en 302.
Vers 303-304, au début de la grande persécution de Dioclétien, deux de ses diacres, Sosius diacre de Misène et Proculus, diacre de Pouzzoles, furent arrêtés avec deux gentilshommes, Eutyche et Acuce et jetés dans les prisons de Cumes par Dragonce (Dragontius), proconsul de Campanie.
En 305, lorsque Constance et Galère succédèrent à Dioclétien et Maximilien, Dragonce fut rappelé à Rome et remplacé par Timothée et les Chrétiens emprisonnés à Cumes furent relâchés.
Apprenant cette libération, Saint Janvier, qui avait partagé la douleur des prisonniers, quitta son diocèse accompagné du diacre Festus et du lecteur Desiderius pour venir partager leur joie. Ils se rejoignirent dans une église aux environs de Pouzzoles et l’Évêque, assisté de Sosius et Proculus y célébrait la messe quand il se fit au-dehors un grand bruit, suivi d’un long silence : une voix lisait le décret de persécution de Dioclétien que Timothée avait remis en vigueur.
À la sortie de l’église, Janvier guérit une de ses parentes paralytique et lui confia les deux burettes qui lui servaient à célébrer la Messe ; alors, avec ses compagnons et la foule, il se rendit à Nola lors d’une marche qui parut un triomphe.
Mais Timothée l’attendait sur la place de Nola et l’interrogea. Condamné à mort à l’issue de cet interrogatoire, Saint Janvier sortit indemne du bûcher où on l’avait précipité ; il fut alors fouetté au sang et jeté en prison avec Sosius, Proculus, Eutyche, Acuce, Festus et Desiderius.
Puis les sept condamnés furent menés à l’amphithéâtre de Pouzzoles (voir vue aérienne Maps.Google : Amphithéâtre de Pouzzoles) pour être donnés en pâture aux fauves mais les lions, les tigres et les hyènes, bien qu’affamés, se couchèrent à leurs pieds…
Timothée, pris d’un coup de sang, en perdit la vue mais Janvier la lui rendit…
Devant ce miracle, cinq mille des trente mille spectateurs présents demandèrent à être Baptisés par le Saint ; Timothée, quelque peu agacé, ordonna alors qu’on coupe la tête de Janvier, Proculus et Sosius et rentra dans son palais à Nola.
Les deux diacres furent ainsi décapités le 19 septembre 305 dans le forum proche du volcan Vulcano de Pouzzoles (voir vue aérienne Maps.Google : Forum de Solfatara), puis il en fut de même pour Janvier après que le Saint eut demandé, ordonné et prié le bourreau, car ce dernier ne trouvait plus de forces pour faire sa funeste besogne ; ainsi revigoré, le bourreau coupa non seulement la tête du Saint mais également un de ses doigts.
Le bourreau et les hommes de troupe, partis faire leur rapport à Timothée, l’auraient trouvé dans son palais pillé et déserté : le proconsul n’était plus qu’un cadavre informe et pourri… et le bourreau et ses comparses auraient péri asphyxiés par les émanations pestilentielles qu’exhalait le corps de Timothée.
La nuit qui suivit le martyre, la parente paralytique que Janvier avait soignée recueillit du sang de l’Évêque martyr avec une éponge, comme il était d’usage à l’époque, et en remplit les deux fioles qui avaient servi à Janvier à célébrer sa dernière Messe puis elle emmena les ampoules chez elle, à Antignano à Naples.
Un aveugle de Pouzzoles à qui Saint Janvier avait rendu la vue à l’issue de son martyre récupéra la tête, le corps et le doigt du martyr et les plaça dans un coffre qu’il emmena à l’Agro Marciano (Fuorigrotta) à Naples ; puis, le corps fut ultérieurement transféré dans la catacombe dite de Saint Janvier, toujours à Naples.
Pour certains, cela se serait passé le samedi précédant un premier jour de mai au début du IVe siècle.
Ce jour-là, sur le chemin de Capodimonte, lorsque la relique passa à Antignano, la femme plaça les ampoules près du corps et le sang desséché du Saint se liquéfia.
Pour d’autres, c’est le Pape Jean Ier qui fit placer les restes du Saint dans cette catacombe au début du Ve siècle.
Alexandre Dumas a raconté cette histoire, avec de nombreux autres détails, dans le Chapitre XIX de son ouvrage Le Corricolo.
Le reliquaire
En 1492, le roi Ferdinand Ier de Naples obtint du Pape Alexandre VI la permission de ramener saint Janvier dans le Duomo San Gennaro à Naples ; les reliques y entrèrent solennellement le 13 janvier 1497 ; de nos jours, elles sont toujours dans ce lieu, dans la chapelle San Gennaro dont la construction fut décidée le 13 janvier 1527 par les notables napolitains dans le but d’épargner leur ville de la peste.
Les reliques de Saint Janvier sont conservées dans une niche qui se trouve derrière le maître-autel de la chapelle séparée en deux par une cloison de marbre : une demi-niche contient les ossements du saint, l’autre les deux ampoules.
Cette niche est close par deux portes d’argent massif sculptées aux armes du roi Charles II d'Espagne et fermées par deux clefs dont l’une est gardée par le cardinal archevêque de Naples et l’autre par une compagnie tirée au sort qu’on appelle les députés du Trésor.
Le miracle de Saint Janvier
La légende du Saint (voir plus haut) raconte qu’à Antignano, le samedi précédent le 1er jour de mai du début du IVe siècle, lors du transfert de son corps vers sa catacombe, le sang se liquéfia lorsque les deux ampoules contenant le sang desséché furent approchées de sa dépouille par sa parente.
Ce phénomène a ensuite été attesté pour la première fois à Naples le 17 août 1389.
À noter que la liquéfaction ne nécessita pas ce jour-là que les fioles soient approchées de la dépouille puisque, de 1156 jusqu’en 1480, celle-ci était secrètement dissimulée sous le maître autel de l’abbaye de Montevergine à Avellino.
Depuis, le phénomène se produit régulièrement lors de cérémonies organisées spécifiquement à Naples.
Néanmoins, à ce jour, l’Église ne s’est pas prononcée officiellement sur le caractère miraculeux du phénomène.
Le « miracle » de la liquéfaction du sang de saint Janvier est célébré habituellement trois fois par an :
- le samedi précédant le premier dimanche de mai, date anniversaire du transfert de la dépouille du saint de Fuorigrotta dans sa catacombe à Capodimonte, au début du IVe siècle, où le phénomène se produisit pour la première fois ;
- le 19 septembre, date anniversaire de son martyre en 305 ;
- le 16 décembre, date anniversaire de l’éruption du Vésuve de 1631 qui fit 4 000 morts mais en épargnant la ville de Naples.
Le cérémonial
La liquéfaction du sang de Saint Janvier fait l’objet d’une cérémonie au Duomo San Gennaro : le sang, contenu dans les deux ampoules hermétiques disposées dans une châsse fait l’objet d’ostensions, face à la foule. La cérémonie se déroule en présence de l’Archevêque de Naples, de personnalités de la région et de milliers de fidèles massés dans la Cathédrale et sur son parvis.
Généralement au cours des ostensions, le sang se liquéfie - ou même parfois entre en ébullition - en changeant de couleur et de volume (du simple au double), puis les reliques sont précieusement remises sous clefs. En septembre et en mai, la cérémonie se répète huit jours durant.
Si le sang se liquéfie rapidement, c’est le signe que Naples bénéficiera de toutes sortes de Bénédictions et c’est la liesse générale dans la ville.
Par contre, si le sang tarde à se liquéfier ou ne se liquéfie pas, c’est signe de malheurs à venir pour la ville et le moral des Napolitains s'en ressent, ce qui se comprend.