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Père Henri Caffarel (1903-1996). Fête le 18 Septembre.
Mercredi 18 Septembre 2024 : Fête du Père Henri Caffarel, Fondateur du mouvement des équipes Notre-Dame et de la maison de Prière de Troussures (1903-1996).
Ce Prêtre n’est pour le moment, ni Béatifié, ni Canonisé, mais son dossier est en cours depuis 2006.
Je me permets de le mettre ici, car il tient une place tout à fait spéciale dans mon cœur. Le Seigneur m’est tombé dessus (ou plus exactement Marie) en 1970 à la mort de mon grand-père, alors que j’avais 17 ans.
Deux ans plus tard, je découvrais le Renouveau Charismatique qui venait d’arriver en France, en 1972 (voir en fin de ce partage) et je rentrais dans les groupes de Prières, nous réunissant une fois par semaine.
C’est dans un de ses groupes que je rencontrais le Père Caffarel qui faisait parti des personnes ayant amené le Renouveau Charismatique en France avec Pierre Goursat et Martine Laffitte.
C’est avec lui que j’ai découvert la Prière intérieure. Je suis allé très souvent aux semaines de Prières à Troussures (voir ci-dessous) et il est devenu celui qui a formé ma spiritualité naissante. Il est devenu mon guide spirituel. Troussures devenant ma deuxième maison.
Je lui dois donc beaucoup, aussi j’ai trouvé normal de lui laisser une place ici, permettant à chacun de le découvrir.
Par le Renouveau Charismatique, j’ai découvert la Puissance de L’Esprit-Saint agissant dans nos vies, et avec ses retraites de Prière intérieure, j’ai approfondi l’Oraison et l’Adoration…et tout cela, je le dois à cette rencontre que Le Seigneur m’a permis avec le Père Caffarel.
http://www.peintre-icones.fr/PAGES/CALENDRIER/Septembre/18.html
Henri Caffarel (1903-1996)
Né à Lyon dans une famille Chrétienne, Henri Caffarel a fait ses études au collège des Maristes.
Il a vingt ans lorsque se produit la rencontre qui va orienter toute sa vie : "À vingt ans, Jésus-Christ, en un instant, est devenu Quelqu’un pour moi. Oh ! Rien de spectaculaire. En ce lointain jour de mars, j’ai su que j’étais aimé et que j’aimais, et que désormais entre lui et moi ce serait pour la vie. Tout était joué".
Ordonné Prêtre à Paris en 1930, il se consacre alors à la formation spirituelle des chrétiens laïcs, notamment dans le cadre de l’Action Catholique.
Il prêche des retraites et guide beaucoup de jeunes qui le rencontrent. Ce sont ces jeunes qui, une fois mariés, font appel à lui pour obtenir des conseils dans leur vie de couple.
Dès 1939, le Père Henri Caffarel réunit en groupe quelques foyers et les invite à chercher ensemble ce qu’est le chemin de sainteté pour les couples.
Peu à peu, il développe une véritable spiritualité conjugale fondée sur le sacrement de mariage.
En 1947, les groupes de foyers se structurent en un mouvement nommé les "Équipes Notre-Dame", doté d’une charte.
La même année, le Père Caffarel crée un mouvement pour les jeunes veuves de guerre, devenu plus tard "Espérance et Vie".
Afin de répondre à sa préoccupation constante - inviter les laïcs à une authentique vie spirituelle grâce à l’oraison quotidienne pour les conduire à la rencontre personnelle avec le Christ -, il lance en 1957 une nouvelle revue, Cahier sur l’oraison, puis il ouvre en 1966 une école de Prière à Troussures, dans le diocèse de Beauvais, où il anime chaque année des "Semaines de prière" et donne des cours d’oraison.
Dans sa vie débordante d’activités, les longues heures de Prière et d’Adoration silencieuses et quotidiennes sont, pour le Père Caffarel, essentielles :
"Dans la chapelle de Troussures, assis sur son petit banc de prière, le corps et la tête bien droits, les yeux le plus souvent clos, les mains largement ouvertes sur les genoux, parfaitement immobile, tout recueilli, tout présent à Dieu présent au plus intime de lui-même. Plus rien ne comptait.
On aurait dit qu’il était à la fois tout accueil et toute offrande, se tenant devant son Seigneur et son Dieu."
Pour un approfondissement
> > > Père Henri Caffarel, apôtre de la spiritualité conjugale
Aider les couples à suivre un chemin de sainteté
Deux grands desseins ont animé la vie de ce Prêtre parisien : la formation des laïcs à l'Oraison et l'accompagnement des couples Chrétiens pour les aider à vivre la Grâce de leur Sacrement de Mariage.
Que dire d'un homme aussi réservé sans risquer de trahir sa mémoire ? Le P. Caffarel fut d'abord, pour moi, ce Prêtre capable de saisir en un instant et de faire entrer dans le silence de l'Oraison une salle de conférence archi-comble.
Je l'ai revu de plus près à Rome, en 1976, et lors des premiers pas des Équipes Notre-Dame Jeunes qu'il a encouragées.
Un jalon décisif fut une entrevue chez lui, avenue César Caire, à son initiative où, à ma surprise, il m'adressait un appel en 1981 à me rendre libre pour les Équipes Notre-Dame dont il avait passé la responsabilité.
Prêtre, forgé par la fidélité à l'Oraison, tout donné au service du Seigneur et de l'Église, apprenant que l'Archevêque de Paris, Jean-Marie Lustiger, m'appelait à servir comme vicaire général, dans l'instant il retira sa demande avec ce mot : « L'évêque a parlé, vous servirez bien ainsi. » Il m'invitait à répondre sans état d'âme à cet appel.
Mais ce qui a compté le plus dans l'approfondissement de nos échanges, ce furent nos entrevues régulières pendant les deux dernières années de sa longue vie, à partir de l'automne 1994.
J'étais devenu évêque de Beauvais, par le fait même son évêque. Je m'échappais chaque mois dans le silence de la maison de Troussures pour souffler et prier.
Henri Caffarel m'est apparu alors dans la fragilité de l'âge, habité d'une flamme intense, avec l'unique passion d'aimer et de faire aimer le Seigneur.
Cela n'était pas sans souffrance pour lui, sans que cela entame l'espérance. Il observait avec effarement l'évolution de la société, la fragilité des couples y compris dans les familles profondément chrétiennes.
Il était en outre éprouvé, comme sans doute tout fondateur. L'évolution des Équipes Notre-Dame lui semblait en rabattre sur l'ambition du chemin de sainteté qu'il avait ouvert avec les premiers foyers.
Avant de partir rejoindre en Septembre 1996 les jeunes couples qui attendaient Jean Paul II à Sainte-Anne-d'Auray, le Seigneur a permis, dans une ultime rencontre, que je puisse offrir une dernière fois à Henri Caffarel l'assistance d'un Prêtre.
Il était important pour lui que ce fut son évêque. Par grâce, cette rencontre fut un moment aussi décisif pour lui que pour moi. J'ai eu la certitude que Notre Dame veillait sur lui à l'heure où la mort approchait.
Henri Caffarel a été donné à l'Église avec le souffle prophétique qui l'habitait. Dans les turbulences de l'époque, le couple et la famille sont des lieux majeurs pour annoncer l'Évangile.
La sainteté dans le Mariage éclaire le chemin de la seule vocation qui ne déçoive pas en cherchant à aimer comme Jésus nous aime.
Mgr Guy Thomazeau, Archevêque de Montpellier.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Caffarel.
Le Père Henri Caffarel est né en 1903 à Lyon et décédé à Troussures (Oise) le 18 septembre 1996.
Prêtre du Diocèse de Paris, il est le fondateur des équipes Notre-Dame, mouvement de spiritualité conjugale.
En 1965 il s'installe dans la maison de Troussures qu'il transformera en maison de Prière. Il créa entre autres les revues L'Anneau d'or et les Cahiers de l'Oraison.
La Cause de Béatification de ce "Serviteur de Dieu" a été ouverte le 25 Avril 2006 par le Cardinal André Vingt-Trois, Archevêque de Paris (avec l'accord de l'évêque de Beauvais et de la Congrégation pour les causes des saints), en fait un Serviteur de Dieu.
http://www.paperblog.fr/5399497/pere-henri-caffarel/.
Viens et suis-moi !".
Né le 30 Juillet 1903 à Lyon dans une famille chrétienne, Henri Caffarel a fait ses études au collège des Maristes.
Après ses années de formation, il est ordonné Prêtre à Paris par le Cardinal Verdier le 19 Avril 1930.
Il se consacre alors à la formation spirituelle des chrétiens laïcs, notamment dans le cadre de l’Action Catholique. Il prêche des retraites et guide beaucoup de jeunes qui le rencontrent. Ce sont ces jeunes qui, une fois mariés, font appel à lui pour obtenir des conseils dans leur vie de couple.
Dès 1939, le Père Henri Caffarel réunit en groupe quelques foyers et peu à peu, il développe une véritable spiritualité conjugale fondée sur le sacrement de mariage.
Les équipes de foyers se multiplient, et le Père Caffarel lance en 1945 une revue, L’Anneau d’Or, afin de diffuser largement ses enseignements.
En 1947, les groupes de foyers se structurent en un mouvement nommé les "Équipes Notre-Dame", doté d’une charte.
La même année, le Père Caffarel crée un mouvement pour les jeunes veuves de guerre, devenu plus tard "Espérance et Vie".
Afin de répondre à sa préoccupation constante − inviter les laïcs à une authentique vie spirituelle grâce à l’oraison quotidienne pour les conduire à la rencontre personnelle avec le Christ −, il lance en 1957 une nouvelle revue, Cahier sur l’oraison, puis il ouvre en 1966 une école de Prière à Troussures, dans le diocèse de Beauvais, où il anime chaque année des "Semaines de Prière" et donne des cours d’oraison.
Les Équipes Notre-Dame, qui se sont progressivement répandues sur les cinq continents, sont encouragées par l’Église universelle lors d’un pèlerinage international à Rome en 1970, au cours duquel Paul VI prononce un important discours sur la sainteté du couple chrétien.
En 1973, à 70 ans, le Père Caffarel quitte son service auprès de cette organisation après avoir assuré sa succession, mais il continue à initier les chrétiens à l’oraison.
Le Père Caffarel meurt le 18 septembre 1996 à Troussures, où il est enterré. Dans son éloge funèbre, le Cardinal Jean-Marie Lustiger le qualifie de "prophète du 20ème siècle".
La Cause de Béatification de ce "Serviteur de Dieu" a été ouverte le 25 Avril 2006 par le Cardinal André Vingt-Trois, Archevêque de Paris (avec l'accord de l'évêque de Beauvais et de la Congrégation pour les causes des saints).
Association « Les Amis du Père Caffarel »
49, rue de la Glacière (7e étage), 13ème arr. alt="Père Henri Caffarel" title="Père Henri Caffarel" v:shapes="_x0000_i1025">
http://www.henri-caffarel.org/.
Henri Caffarel - La vie en trois périodes.
Le Père Henri Caffarel est né le 30 juillet 1903 à Lyon. Il est baptisé le 2 août 1903 et ordonné prêtre le 19 avril 1930, à Paris. Il meurt le 18 septembre 1996 à Troussures, dans le diocèse de Beauvais, où il est enterré.
"Viens et suis-moi !". Cette parole du Seigneur est inscrite sur sa tombe car en mars 1923, se produit l'événement qui va orienter toute sa vie :"À vingt ans, Jésus-Christ, en un instant, est devenu Quelqu'un pour moi. Oh ! Rien de spectaculaire. En ce lointain jour de mars, j'ai su que j'étais aimé et que j'aimais, et que désormais entre lui et moi ce serait pour la vie. Tout était joué".
Le jeune Henri Caffarel a rencontré "Quelqu'un". Ainsi tout ce qu’il va fonder et organiser se fera peu à peu, comme le Seigneur le lui montrera. Le Cardinal Jean-Marie Lustiger parle du père Henri Caffarel comme "d'un prophète du 20ème siècle". Il avait ainsi conscience de faire "du neuf pour l'Église".
Henri Caffarel est touché par l'amour du Seigneur. Le ministère du père Henri Caffarel sera au service de l'amour, "être aimé, aimer". L'amour du Seigneur est pour lui source de dynamisme et de vie. Il est d’emblée en harmonie avec les couples désireux d'épanouir leur amour à la lumière du Seigneur.
Quelle que soit l’œuvre entreprise, le père Henri Caffarel aura un seul but : mettre chacun devant le Seigneur, à l’origine de toute vocation.
Henri Caffarel conclut : "Tout était joué." Voilà bien une conclusion à sa manière : il n'y a plus à discuter, on obéit, on travaille, on ne s'enfle pas des services rendus, et, quand c'est fini, on s'en va…
Rigueur, exigence, précision dans les détails, volonté d'aller jusqu'au bout, regard concret sur les événements et les êtres, capacité de se délester de tout ce qui ne va pas dans le sens de ce qu'il "voit"… : tel est le père Henri Caffarel
I. Les fondations (1939-1949)
Henri Caffarel répond à l'appel de couples voulant vivre le sacrement de mariage. "L'exigence de sainteté vous concerne. Pour y répondre, vous avez un sacrement à vous, celui du mariage."
Le nombre des Équipes de Foyers augmente. Une orientation spirituelle est donnée, de plus en plus claire à mesure qu’avance la découverte de la grâce du mariage.
Les publications, "Lettre à des jeunes foyers" (1942), "L'Anneau d'or" (1945), ont profondément marqué de très nombreux couples et leur retentissement a largement dépassé les Équipes. Le Père Caffarel voulait être compris de tous pour que la grâce de l'amour de Dieu puisse être active en tous. Il voulait que tous comprennent la grandeur du mariage. L'enjeu est toujours actuel.
Un moment décisif dans l'action du Père Caffarel a été l'écriture et la mise en œuvre, en 1947, de "La Charte des Équipes Notre-Dame". Les moyens donnés par la Charte sont exigeants. "Les points concrets d'efforts", notamment "le devoir de s'asseoir", sont caractéristiques de la vie quotidienne des couples. "Ayant saisi l'esprit des Équipes, vous n'aurez pas de peine à consentir à leur discipline", dit le Père Caffarel. Vivre l'Évangile dans la vie de couple, tel est "le chemin de Sainteté".
En cette même période, deux fondations nouvelles voient le jour : le Mouvement des Veuves "Espérance et Vie" et la "Fraternité Notre-Dame de la Résurrection", Institut séculier de veuves. Comme toujours, il n'a pas "l'idée" de ces fondations: on vient le voir, on lui expose le désir d'une vie sainte; alors il discerne, il encourage, il accompagne.
II. Le temps du mûrissement (1950-1973)
Les Équipes Notre-Dame se développent. Une organisation est mise en place. De grands rassemblements ont lieu : Lourdes en 1954, Rome en 1959, Lourdes en 1965… C'est l'occasion d'un approfondissement de la grâce du mariage et de sa grandeur.
Le Père Caffarel insiste aussi sur l’enrichissement mutuel des sacrements de l’Ordre et du Mariage: deux sacrements "complémentaires" pour répondre à la vocation de l'amour.
Les Équipes connaissent de grands débats:
Sont-elles un mouvement d'initiation ou de perfection ? L'équilibre entre ces deux aspects doit être trouvé.
Des épreuves surviennent dont l'enjeu est l'unité du Mouvement et la liberté des laïcs, son originalité et sa personnalité. Dans ce domaine, le Père Caffarel s'est toujours montré en harmonie avec l'Église, parfois de façon exemplaire et courageuse. Il envoie tous les équipiers vers leur paroisse, leur diocèse, leur apostolat dans leur profession et dans le monde.
À 70 ans, il quitte de lui-même son service des Équipes après s’être assuré de sa succession.
III. L’approfondissement (1973-1996)
La fécondité du Père Caffarel est inscrite dans les cœurs, dans la relation unique de chacun avec Dieu. Innombrables sont ceux qui ont trouvé le Seigneur à la Maison de Prière de Troussures, à laquelle il se consacre entièrement jusqu’à sa mort. Son immense désir était de partager la révélation qu’il avait eue à l'âge de vingt ans. Ses dernières années à Troussures montrent la source d'où jaillissait toute chose en lui.
Henri Caffarel - Des œuvres pleines de vie
- Les Équipes Notre-Dame : nées en 1939, elles comptent actuellement plus de 120 000 adhérents répartis en 70 pays (en 2010).
- La Fraternité Notre-Dame de la Résurrection : mouvement de veuves consacrées, né en 1943, fort de 200 membres.
- Espérance et Vie : mouvement pour les premiers temps du veuvage.
- Les Intercesseurs : qui prient, jeûnent et offrent leur vie quotidienne.
- Les Fraternités Joseph et Marie : mouvement d’approfondissement de la spiritualité conjugale.
Le Père Henri Caffarel est aussi à l'origine, avec l'aide du Père Pierre Joly et du père Alphonse d’Heilly des Centres de Préparation au Mariage.
La Maison de Prière de Troussures. Ce Centre eut un rayonnement immense pour ceux qui souhaitaient apprendre à prier. Cette œuvre se poursuit à travers les propositions faites par les Équipes Notre-Dame à la Maison du couple, Massabielle (à Saint-Prix, Val d’Oise), et surtout par l'importance donnée à la prière intérieure dans les Équipes et les écoles de prières.
À noter l’actualité des écrits publiés par le Père Caffarel: dans les revues: "L’Anneau d’Or", "Offertoire", "Cahiers sur l'Oraison", "La Lettre Mensuelle" … et ses nombreux livres: Présence à Dieu, Aux carrefours de l’amour, etc.
Père Caffarel et Oraison
L'oraison : le lieu privilégié de la rencontre avec Le Christ
«Toute la question est de savoir si c'est vital de manger,
toute la question est de savoir si c'est vital de prier.»
Pour le Père Caffarel, la Prière est le lieu privilégié de la rencontre avec Dieu, particulièrement sous la forme de l’oraison. Non seulement sa vie quotidienne fut remplie de cette présence à Dieu, mais il n’a eu de cesse de former à la prière. Sa pédagogie passe par l’exigence fondamentale de mettre la prière au cœur de la vie de chacun. Elle passe par de nombreux écrits dans la « Lettre des équipes » et « L’Anneau d’Or », par la création des « Cahiers sur l’Oraison ». C’est surtout dans la deuxième partie de sa vie que s’épanouit sa pédagogie en particulier à destination des laïcs actifs dans le monde. A partir de la maison de Troussures, dont il fait un Centre international de Prière, il anime et fait animer des semaines de prière, des cours par correspondance sur la prière, des soirées de formation. Il crée le mouvement des Intercesseurs. Il ne néglige pas une recherche sur les nouveaux courants charismatiques qui émergent dans l’Église. Différents livres bâtis au fil de son expérience d’accompagnateur spirituel sont les témoins de cette période. Le Père Caffarel vivait avec exigence sa vie de prière : il souhaitait avec insistance qu’il en soit ainsi pour chacun.
Matthieu Chapitre 6, 5-6 :
Et quand vous priez, ne soyez pas comme ceux qui se donnent en spectacle : quand ils font leurs prières, ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et les carrefours pour bien se montrer aux hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense.
Mais toi, quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra.
Un mouvement coordonne et encourage les différentes écoles d’Oraison qui se créent dans tous les pays francophones. Certaines écoles s’appuient sur l’enseignement dispensé autrefois par le Père Caffarel à la maison de prière de Troussures (Oise) ou sur son livre « Les 5 soirées sur la Prière Intérieure ». D’autres se basent sur l’enseignement du Père Marie Eugène de l’Enfant Jésus de ND de vie à Vénasque (Vaucluse).D’autres écoles bénéficient de l’enseignement de Pères Carmes, ou sont disciples de St François de Salles et Jeanne de Chantal. Nous vous invitons à vous connecter sur leur site pour vous informer, profiter de ces formations à l’Oraison ou voire même pour monter une école d’ oraison.
Le Mariage, Sacrement de l’alliance
«Un vrai foyer Chrétien, c'est une grande œuvre de Dieu, l'éclat du Sacrement de Mariage est le reflet de l'immense Tendresse qui unit Le Christ à l'Église»
A la suite de sa rencontre avec les couples, le Père Caffarel a entrepris d’approfondir le mystère du sacrement de mariage et d’apporter sa réflexion théologique à l’Église. Celle-ci s’est toujours appuyée sur la méditation de la Parole de Dieu, mais aussi sur l’observation, l’écoute, la participation des couples et l’apport de théologiens confirmés.
A partir d’enquêtes détaillées, il a élaboré une vision renouvelée du mariage chrétien et de la sexualité.
Le Père Caffarel a participé concrètement au renouveau de la pensée de l’Église sur le Mariage. Il en a été un acteur primordial par sa participation à une commission préparatoire au Concile et par son souci de recherche et d’information.
Le rapport sur « Le Mariage Chrétien dans l’Église du XXe siècle », les numéros spéciaux de l’Anneau d’Or « Mariage et Concile », « Le Mariage, ce grand Sacrement », « Le Mariage, route vers Dieu » en sont la mémoire.
La pertinence de sa pensée a été confirmée par Saint Jean XXIII, puis par Paul VI lors des rassemblements des Équipes Notre-Dame à Rome en 1959 et en 1970.
Prière pour la Canonisation du serviteur de Dieu Henri Caffarel
Dieu, notre Père,
tu as mis au fond du coeur de ton serviteur, Henri Caffarel,
un élan d’amour qui l’attachait sans réserve à ton Fils
et l’inspirait pour parler de lui.
Prophète pour notre temps,
il a montré la dignité et la beauté de la vocation de chacun
selon la parole que Jésus adresse à tous : « Viens et suis-moi ».
Il a enthousiasmé les époux pour la grandeur du sacrement de mariage
qui signifie le mystère d’unité et d’amour fécond entre le Christ et l’Eglise.
Il a montré que prêtres et couples
sont appelés à vivre la vocation de l’amour.
Il a guidé les veuves : l’amour est plus fort que la mort.
Poussé par l’Esprit,
il a conduit beaucoup de croyants sur le chemin de la prière.
Saisi par un feu dévorant, il était habité par toi, Seigneur.
Dieu, notre père
par l’intercession de Notre-Dame,
nous te prions de hâter le jour
où l’Eglise proclamera la sainteté de sa vie,
pour que tous trouvent la joie de suivre ton Fils,
chacun selon sa vocation dans l’Esprit.
Dieu notre Père, nous invoquons le père Caffarel pour …
(Préciser la grâce à demander)
Prière approuvée par Mgr André VINGT-TROIS – Archevêque de Paris.. « Nihil obstat » : 4 janvier 2006 – « Imprimatur » : 5 janvier 2006. Dans le cas d’obtention de grâces par l’intercession du Père Caffarel, prendre contact : Le Postulateur Association « Les Amis du Père Caffarel » 49, rue de la Glacière – F 75013 PARIS
http://www.ndcana.com/histoire-du-chateau,30,s.html
Historique de Troussures
Cette maison est confiée au Père Caffarel qui en prend possession le 28 Avril 1966 jusqu’à sa mort en 1996.
Le Père Caffarel à Troussures (de 1966 à 1996)
- Homme d’action, le père Caffarel n’en est pas moins resté contemplatif, et ce retrait à Troussures est significatif. Impressionné de constater que si peu de chrétiens étaient entrés dans la prière de l’oraison, il voulut proposer à tous l’expérience d’une intimité avec Dieu dans la prière silencieuse. La maison de Troussures lui en fournissait l’opportunité et l’école de prière qu’il fonda, fut peut-être l’expression la plus profonde de ce qu’il porta dans son cœur toute sa vie ! D’une maison familiale du temps du Père Doncoeur, Troussures devint une petite oasis de prière et de silence. L’ouverture au village et à la région souffrit de ce changement d’esprit, mais en même temps la maison s’ouvrit à un accueil international.
- L’intuition des « semaines de prière » consista à vivre six jours de prière et de formation à la vie intérieure, corps et âme, dans un silence complet. Y participeront quelques vingt-cinq mille personnes- laïcs, jeunes et adultes, prêtres, religieuses, venues du monde entier. Les membres des Equipes Notre Dame en bénéficieront en premier lieu mais très vite tous se sentiront concernés et marqués à vie. De nombreux témoignages relatent que dans leur vie spirituelle « il y a ‘avant’ Troussures et ‘après’ Troussures ». Le bien connu André Sève, Assomptionniste et journaliste fut saisi par cette expérience de la semaine de prière et il en écrira son livre fameux « Trente Minutes pour Dieu » qui aidera par la suite tant de chrétiens sur le chemin de la prière.
- Pour accueillir chaque semaine de l’année trente à quarante retraitants, il rénova toute la maison dans sa structure et son confort en sorte que chaque participant puisse être seul avec Dieu dans le grand silence. En arrivant à Troussures à 63 ans, il reçut, de l’association des amis du Père Doncoeur, la propriété de huit hectares et se lança très vite dans des travaux importants en s’appuyant sur la Providence pour financer toutes ces transformations dont nous bénéficions aujourd’hui. Il refit toutes les toitures, installa le chauffage central, segmenta les grandes chambres en petites cellules avec lavabo, transforma l’école de Montjoie en chambres, réaménagea le parc etc.
- Maître en oraison, il trouvera également le temps d’écrire une quinzaine d’ouvrages sur la prière et le mariage. Ils seront publiés aux Editions du Feu Nouveau (qu’il a créées en 1946) et traduits en plusieurs langues (anglais, allemand, portugais, italiens, espagnol, néerlandais, polonais, russe, tchèque, japonais, arabe…
Parmi les plus connus :
- Présence à Dieu : cent lettres sur la Prière
- Nouvelles lettres sur la Prière
- Cinq soirées sur la Prière intérieure
- Dieu ce nom le plus trahis
- Prends chez toi Marie, ton épouse
Portrait du Père Caffarel : Petit de taille, frêle d’apparence, le regard perçant, il bénéficie d’une perspicacité psychologique et d’une grande acuité spirituelle qui lui assure un bon équilibre pour s’occuper toute sa vie aussi bien de la vie conjugale que d’aider les personnes à entrer dans un chemin vers l’oraison. Il n’est pas d’abord un théoricien, il se veut surtout un praticien tant dans les conseils spirituels et pratiques pour les questions de la vie conjugale, que dans le domaine de la vie mystique. Anxieux de nature et très rigoureux pour lui-même et les autres, il mettra toute son ardeur à rester très exigeant sur les mouvements qu’il a fondés, quitte à se retirer quand il estimera que cela ne correspond plus vraiment à ce qu’il a voulu faire.
Sa succession : On comprendra dès lors qu’il a eu beaucoup de difficulté à trouver un successeur pour son école de prière. Après avoir recherché en vain pendant dix ans un prêtre qui pourrait continuer son œuvre, il se vit obliger d’abandonner son projet, d’arrêter les semaines de prière en janvier 1996 et de confier à la Providence l’avenir de Troussures. C’est ainsi qu’il proposa sa maison à qui serait intéressé à condition qu'elle reste un lieu d’Eglise.
Connaissant le Père Philippe de longue date, quand il était encore vicaire à Paris où ils aimaient échanger sur la théologie de la sacramentalité du mariage, leur rencontre en janvier 1996 incita le Père Caffarel à s’orienter vers la communauté Saint Jean pour reprendre Troussures. En lien avec Monseigneur Thomazeau, alors évêque de Beauvais, la Congrégation Saint Jean préféra que la donation se fasse au diocèse et que la communauté saint Jean ait seulement l’usage du domaine pour préserver son vœu de pauvreté.
- Août 1996 la signature de la donation fut effectuée et trois semaines plus tard, le 18 septembre, le Père Caffarel décéda à 94 ans ! Célébrées selon son vœu dans la plus stricte intimité, ses obsèques ont eu lieu dès le lendemain à Troussures, avant son inhumation dans le petit cimetière du village.
Fondateur de mouvement, Maître d’oraison, Prophète du Renouveau de l’Eglise, le père Caffarel a su surtout nous témoigner de l’unité profonde entre vie contemplative et vie active ; entre une vie intérieure centrée sur Dieu seul et une vie apostolique audacieuse, inventive et rénovatrice. Aumônier à Paris ou prédicateur à Troussures, c’est le même secret qui l’habite depuis l’âge de 20 ans quand il fut saisi par le Christ pour le suivre : prière, oraison, silence pour n’être qu’un avec Dieu. De là découla toute sa fécondité apostolique et ecclésiale, qui devint manifeste à Troussures pendant les trente années où il y demeura.
Son procès de Béatification fut ouvert le 25 avril 2006 par l’archidiocèse de Paris. Il a reçu le titre de « serviteur de Dieu ».
Communauté de l’Emmanuel : Naissance et Développement.
Naissance du Renouveau charismatique Catholique
Le Renouveau charismatique catholique apparaît aux Etats-Unis dans l’Eglise catholique en 1967. Pierre Goursat en entend parler par un Père Trinitaire du Canada, le P. Regimbald en décembre 1971.
Il dit son enthousiasme à un ami, le P. Caffarel au moment où celui-ci reçoit le récit d’un couple de Français, X. et B. Le Pichon qui ont fait aux Etats-Unis l’expérience du Renouveau Charismatique Catholique.
Le 11 février 1972, quarante personnes sont réunies pour entendre ce témoignage et les explications.
La plupart demandent alors la grâce de l’Effusion de l’Esprit : Grâce qui donne de retrouver un Dieu proche, aimant et agissant qui transforme leur vie : De cette expérience naît un désir de lire la Parole de Dieu, de recevoir les sacrements, de changer sa vie et d'annoncer l'Evangile.
Naissance de la Communauté de l'Emmanuel
Parmi eux, Pierre Goursat, âgé de 57 ans, et une jeune interne en médecine, Martine Laffitte (aujourd’hui Catta).
A partir de ce soir là ils se reconnaissent comme frère et sœur, appelés à commencer quelque chose dont ils ne savent pas ce que ce sera…
L’Emmanuel est né, mais il n’a pas encore de nom. Ils commencent à prier ensemble tous les jours.
Plus tard, ils invitent quelques personnes à venir prier avec eux à Paris dans la grâce du Renouveau. Au départ, ils sont 5. Un an plus tard, ils seront 500 !
Le petit groupe de prière initial est bientôt dédoublé, puis donne place à 4 grandes « assemblées de Prière ».
Dans ces assemblées de prière, la vie de nombreuses personnes est transformée. Parmi elles, certaines manifestent le désir d'aller plus loin dans leur engagement. Elles commencent à se retrouver régulièrement.
Pierre et Martine choisissent le nom d’ « Emmanuel » pour désigner cette communauté naissante.
Pierre et Martine choisissent le nom d’ « Emmanuel » pour garder l’unité et désigner la communauté naissante.
Date de dernière mise à jour : 18/09/2024
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