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Bienheureuse Dina Bélanger, Religieuse et Mystique québécoise. Fête le 04 Septembre.
Mercredi 04 Septembre 2024 : Fête de la Bienheureuse Dina Bélanger, Religieuse et Mystique québécoise de la Congrégation des Sœurs de Jésus-Marie (1897-1929).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dina_B%C3%A9langer
Dina Bélanger
Bienheureuse Dina Bélanger (30 Avril 1897 – 04 Septembre 1929) est une Religieuse, une musicienne et une canadienne, reconnue « Mystique » par Saint Jean-Paul II en 1993.
Biographie
Née à Québec, dans la paroisse Saint-Roch, elle est remarquée pour son intelligence et on l'envoie étudier la musique à New-York. Les concerts qu'elle donnera entre 1918 et 1921 seront tous au profit des œuvres de charité.
Entrée chez les religieuses de Jésus-Marie de Sillery en 1921, elle prend le nom de Marie Sainte-Cécile de Rome et prononce ses vœux en août 1923.
Lors de sa première mission à Saint-Michel-de-Bellechasse, où elle enseigne le piano, elle contracte la fièvre scarlatine après avoir soigné une élève.
Sa fièvre dégénère assez vite en tuberculose.
Sa maladie lui permet toutefois d'approfondir encore davantage son union Mystique avec Le Christ.
Il existe dans ce parcours, une certaine analogie avec Sainte Thérèse de Lisieux, dont l'importance dans l'Église a été soulignée par sa nomination à titre de Docteur de l'Église en 1997.
Sa vie de solitude est pour elle occasion de méditations, d'une intensité atteignant parfois l'extase.
À la demande de ses supérieures, elle écrit son autobiographie, véritable cantique d'action de grâce.
Elle laissa aussi derrière elle des pièces musicales ainsi que des poèmes.
Elle meurt à l'âge de trente-deux ans le 04 Septembre 1929. Camille Roy écrit sa biographie en 1934.
Le 20 Mars 1993, elle a été proclamée Bienheureuse par Saint Jean-Paul II. La journée du 4 Septembre est dédiée à la Fête de la Bienheureuse Dina Bélanger.
La salle Dina-Bélanger de Québec, le festival musical Dina-Bélanger et le collège Dina-Bélanger de Saint-Michel-de-Bellechasse sont nommés en son honneur.
Une comédie musicale portant sur la vie de la Bienheureuse fut présentée dans le cadre des fêtes du 400e anniversaire de Québec et du 49e Congrès Eucharistique international de Québec en Juin 2008.
Cette production est le fruit du travail de l'auteur-compositeur Louis-Martin Lanthier et la mise en scène fut assurée par Bruno Marquis.
Citation
« Notre Seigneur, Homme-Dieu, me fit voir son Cœur adorable, dans l’Hostie Sainte. Son Cœur et l’Hostie étaient parfaitement unis, tellement l’un dans l’autre que je ne puis pas expliquer comment il m’était possible de les distinguer l’un de l’autre.
De l’Hostie émanait une immensité de rayons de lumière.
De son Cœur jaillissait une immensité de flammes, lesquelles s’échappaient comme en torrents pressés.
La Très Sainte Vierge était là, si près de Notre Seigneur qu’elle était comme absorbée par Lui, et pourtant, je la voyais distinctement de Lui…
Toutes les lumières de l’Hostie et toutes les flammes du Cœur de Jésus passaient par le Cœur Immaculé de la Très Sainte Vierge »
— Marie Sainte-Cécile de Rome (Dina Bélanger), Autobiographie et témoignages.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10112/Bienheureuse-Dina-Belanger.html
Bienheureuse Dina Bélanger
Religieuse de la Congrégation des Sœurs de Jésus-Marie (? 1929)
Dina Belanger (Marie Sainte-Cécile-de-Rome), vierge, Congrégation des Sœurs de Jésus-Marie (1897-1929).
Béatifiée le 20 mars 1993 par Jean-Paul II.
Concertiste canadienne, elle étudie le piano et l'harmonie au conservatoire de New York. Sa vie spirituelle est intense.
"Avant chaque concert, écrit-elle, Jésus me demandait le sacrifice du succès". Mais elle a la conviction intérieure que la musique la prépare à faire du bien d'une autre façon: par ses écrits.
Lorsqu'elle meurt, à trente-trois ans, le 4 Septembre 1929, elle laisse des compositions musicales, des poèmes, une correspondance et une autobiographie spirituelle.
"Dina Bélanger vit la dernière période de son existence terrestre dans une intense participation à la Passion Rédemptrice de Jésus.
La spiritualité de cette jeune Religieuse de Jésus-Marie est essentiellement christocentrique et mariale, fortement influencée par les doctrines convergentes de Thérèse de Lisieux et de Louis-Marie Grignion de Montfort.
Sa vie mystique est tout entière orientée vers cette substitution qui correspond à la parole de Saint Paul:
'Ce n’est plus moi qui vis, mais c’est le Christ qui vit en moi' (Ga 2,20)..." (Cristologia tra questioni e prospettive - page 438)
Dina Bélanger (1897-1929), Religieuse de Jésus-Marie, Sillery, Béatifiée le 20 Mars 1993.
Un chant d'amour. Elle nous a été donnée comme un chemin de lumière, un reflet de la bonté divine. (diocèse d'Edmundston)
À Sillery dans le Québec, en 1929, la Bienheureuse Dina Bélanger (Marie de Sainte-Cécile-Romaine), vierge, de la Congrégation de Jésus et Marie, qui supporta de longues années une grave maladie, mettant sa confiance en Dieu seul.
Martyrologe romain.
http://www.biographi.ca/fr/bio/belanger_dina_15F.html
BÉLANGER, DINA (Baptisée Marie-Marguerite-Dina-Adélaïde), dite Marie Sainte-Cécile-de-Rome.
BÉLANGER, DINA (Baptisée Marie-Marguerite-Dina-Adélaïde), dite Marie Sainte-Cécile-de-Rome, Religieuse de Jésus-Marie, musicienne, auteure et Mystique, née le 30 Avril 1897 à Québec, fille unique d’Octave Bélanger, teneur de livres, et de Séraphia Matte ; décédée le 4 Septembre 1929 au Couvent Jésus-Marie de Sillery, Québec.
Depuis Mai 1990, son tombeau se trouve dans la chapelle de la maison provinciale de Jésus-Marie à Sillery.
Dina Bélanger passe sa jeunesse dans la paroisse Notre-Dame-de-Jacques-Cartier, qui fait partie du quartier Saint-Roch, à Québec.
Elle fait ses études primaires et secondaires aux Couvents de Saint-Roch, de Jacques-Cartier et au pensionnat Bellevue tenus par les Dames de la Congrégation de Notre-Dame.
Dès l’âge de huit ans, elle commence des études musicales qu’elle poursuit jusqu’en 1914 avec ses éducatrices Religieuses.
Cette année-là, Joseph-Arthur Bernier, organiste à la paroisse Notre-Dame-de-Jacques-Cartier, devient son professeur.
Il décèle chez Dina un excellent talent musical dont il parle à l’Abbé Omer Cloutier, Curé de la paroisse.
Celui-ci conseille aux parents de Dina de la faire étudier à l’Institute of Musical Art de New York.
C’est ainsi que, de 1916 à 1918, Dina Bélanger fréquente ce conservatoire tout en demeurant chez les Religieuses de Jésus-Marie à l’Our Lady of Peace Residence.
Elle remporte de brillants succès en musique, notamment en harmonie, qui requiert un esprit mathématique dont elle avait hérité de son père.
À son retour à Québec, Dina Bélanger habite chez ses parents, donne de brillants concerts en faveur d’œuvres de charité de Québec et assiste sa mère comme bénévole à la paroisse Notre-Dame-de-Jacques-Cartier.
Toutefois, l’appel du Christ, qu’elle a entendu dès sa jeunesse, l’amène à tout quitter pour entrer au Couvent Jésus-Marie de Sillery le 11 Août 1921.
Elle a 24 ans. Elle fait profession Religieuse le 15 Août 1923, sous le nom de Marie Sainte-Cécile-de-Rome, puis se rend à Saint-Michel (Saint-Michel-de-Bellechasse), non loin de Québec, au Couvent Jésus-Marie, où elle enseigne la musique.
Elle n’y demeure toutefois que cinq semaines : après avoir soigné une élève malade, elle contracte la fièvre scarlatine et doit revenir à Sillery, où la maladie dégénère, vu sa faible constitution, en tuberculose.
À partir de ce temps, Dina Bélanger consume sa vie dans l’amour et la souffrance, en enseignant par intermittence la musique aux jeunes, qui découvrent en elle une amie privilégiée du Seigneur.
Elle meurt le 4 Septembre 1929, à l’âge de 32 ans, après huit ans de Vie Religieuse.
C’est par son autobiographie, écrite à la demande des supérieures de sa Communauté et publiée en 1934 sous le titre Une vie dans Le Christ, que Dina Bélanger se fait connaître après sa mort.
Le récit de son expérience humaine et de son cheminement spirituel fait découvrir en Dina Bélanger une Mystique, c’est-à-dire une personne qui perçoit à un degré élevé la présence de Dieu en elle et dans le monde.
Selon le Pape Saint Jean-Paul II, « elle avait des dons de musicienne qui l’ont sans doute préparée à l’accueil de la présence Divine et à la louange qui va au-delà des mots ».
D’un point de vue théologique, la Vie Mystique de Dina Bélanger, vécue en compagnie de Marie, est centrée sur le mystère de l’Amour, et la symbolique du cœur sert de fil conducteur pour traduire cette expérience.
D’une manière originale, elle entre dans le mystère du Cœur de Jésus : le Cœur sensible ou le Sacré-Cœur où elle se « cache » dans un premier mouvement.
Puis, après des épreuves intérieures, elle est introduite dans le Cœur de la Trinité où elle expérimente une union intime à la Trinité.
Dans un troisième mouvement, elle perçoit le mystère du Cœur Eucharistique de Jésus et son Cœur agonisant tandis qu’une mission pour les Prêtres et les personnes Consacrées lui est confiée par L’Esprit-Saint.
Enfin, elle consume sa vie dans « l’Essence du Cœur de Dieu » dans un quatrième et dernier mouvement.
Ainsi, elle vit une spiritualité christocentrique : Dina est identifiée au Christ, son « Divin Substitué » qu’elle offre sans cesse au Père pour actualiser le mystère rédempteur sur la terre. Dina enrichit l’Église d’une compréhension élargie du mystère de l’Amour, dans la perspective doctrinale du Corps Mystique et de l’union du Baptisé à la Très Sainte Trinité.
Par son témoignage prophétique, écrit à la demande de ses supérieures, elle touche les jeunes, les parents, les Prêtres, les personnes Consacrées, les artistes, les malades, enfin tous ceux qui, en la regardant, s’ouvrent à l’Amour.
De 1934 à 1953, 43 000 exemplaires, français et anglais, d’Une vie dans Le Christ seront vendus ainsi qu’un demi-million d’extraits de l’autobiographie.
Au cours de ces années, l’ouvrage sera aussi traduit en allemand, en italien, en espagnol, en tamoul et des extraits, notamment en hollandais et en chinois.
La période du Deuxième Concile du Vatican marquera un certain arrêt, mais depuis 1970 l’ouvrage soulève un intérêt constant.
Ainsi se réalise la promesse du Christ faite à Dina peu avant son entrée au Couvent : « tu feras du bien surtout par tes écrits ».
Après la mort de Dina Bélanger, de nombreuses faveurs ont été obtenues par son intercession et le procès diocésain pour sa Béatification a commencé à Québec en 1939.
Elle a été Béatifiée à Rome le 20 Mars 1993.
Première « Sainte » née à Québec, berceau de la civilisation Chrétienne et française en Amérique, Dina Bélanger arrive au terme d’une longue lignée de spirituels et de Mystiques qui ont illustré le pays pendant 350 ans d’histoire et qui pour la plupart étaient originaires de France.
Même si toute sa vie a été intérieure et cachée, elle mérite de figurer à côté des grandes Mystiques des origines du pays, notamment Marie de l’Incarnation [Guyart*], Marie-Catherine de Saint-Augustin [Simon*] et Marguerite Bourgeoys*. En elle, c’est le « printemps spirituel » du pays qui revit.
Ghislaine Boucher
Les archives sur Dina Bélanger ont malheureusement été détruites dans l’incendie du Couvent Jésus-Marie de Sillery, Québec, en 1983.
Après la mort de Dina Bélanger, les autorités de la Communauté ont fait dactylographier les manuscrits de son journal et en ont confié la publication à dom Léonce Crenier.
Le texte est paru sous le titre Une vie dans le Christ : Marie Sainte-Cécile de Rome (Dina Bélanger), Religieuse de Jésus-Marie (1897–1929) ; autobiographie et témoignages (2 vol., Sillery, 1934).
Depuis, l’ouvrage a connu cinq éditions en français et autant en anglais, sans compter les traductions dans plusieurs autres langues.
https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/945eb607-4240-4c50-a1c3-e4ee29278a1a
Bse Dina Bélanger
Religieuse québécoise
(1897-1929)
Dina Bélanger (Marie Sainte-Cécile-de-Rome) naît à Québec le 30 Avril 1897. Enfant unique adorée des ses parents, elle a eu une enfance heureuse. Le succès l'accompagne tout au long de ses années d'études.
À 19 ans, son talent musical la conduit au Conservatoire de New York pour y poursuivre, pendant deux ans, ses études en piano.
À 24 ans, élégante pianiste de concert, jeune fille dévouée auprès des démunis, elle entre chez les Religieuses de Jésus-Marie, à Sillery.
En Communauté elle porte le nom de Marie Sainte-Cécile-de-Rome et enseigne la musique. Elle meurt le 4 Septembre 1929, à l'âge de 32 ans.
La vie de Dina s'est déroulée heureuse, mais sans éclat, éloignée de ce qu'applaudit spontanément notre monde.
Très jeune encore, Dina disait : « Je serai Sainte ». Éprise de Jésus dès son plus jeune âge, initiée très tôt à la Prière par ses parents, la vie de Dina est un cantique d'action de grâce, un chant d'Amour.
Jésus et Marie ne se séparent pas dans l'histoire des Grâces Divines que j'ai constamment reçues, dit-elle.
Son seul Maître intérieur, c'est Jésus. Elle n'avait que onze ans lorsque, pour la première fois, elle entend sa voix douce et mélodieuse qui l'accompagna jusqu'à sa mort.
Elle est alors remplie d'un Bonheur si intense que sa vie fut transfigurée. Amoureusement et fidèlement, elle s'ouvre à l'Amour de Jésus un peu plus chaque jour.
Il y est tellement à l'aise qu'il communique avec elle comme avec l'amie la plus intime, n'hésitant pas à l'appeler ma petite moi-même.
« Oui, je t'ai choisie pour me reproduire en toi (...), lui avait-il dit, nul ne te ravira mon Cœur ».
Ces paroles laissent percevoir la vocation privilégiée de Dina Bélanger.
Née de l'Amour des Cœurs de Jésus et de Marie, la Congrégation qui l'accueille vit d'une spiritualité centrée sur l'Eucharistie.
Dans sa famille Religieuse, Dina trouve réponse à ses aspirations profondes. Pour Dina, l'expression de l'Amour de Jésus atteint son sommet dans l'Eucharistie, effusion de tendresse, déversement de l'Infini dans le fini.
L'Eucharistie est le foyer qui consume tout. C'est le soleil de chacun de ses jours. Sa Prière est apostolique, confiante parce qu'avant tout Eucharistique. Dina n'a de désir que celui de rassasier l'Infini avec les richesses mêmes de l'Infini : offrir Jésus au Père. Peut-elle utiliser Offrande plus parfaite ?
La première Bienheureuse née à Québec a-t-elle encore quelque chose à dire à notre monde souvent blessé ?
À l'âge de l'électronique, son langage peut-il être entendu ?
Oui, car son langage est universel, c'est celui de l'Amour. Un langage sans frontières, sans couleurs et sans âge. Qui ne comprend le langage de l'Amour ?
Chez Dina, l'Amour est un feu qui donne relief et beauté, ardeur et fécondité à sa vie. Elle a vécu sa vie ordinaire dans un Amour extraordinaire.
La vie est riche, qu'on la vive dans le succès, la maladie, la joie ou la lourdeur du quotidien. Dina tisse ses jours de l'intense Amour qu'elle veut chanter sur la Terre comme au Ciel : « Au Ciel, je serai une petite mendiante d'amour : la voilà ma mission! Et je la commence immédiatement ».
Le langage de Dina est celui de l'Amour, Amour d'abandon confiant. Aimer et laisser faire l'Amour ! De Dina, c'est le mot de passe ! Aimer et laisser faire Jésus et Marie, comme l'exprime sa devise. Dans l'abandon, ce Bonheur parfait sur la Terre, Dina s'exerce à rayonner l'Amour en souriant.
Dina aurait-elle rêvé d'un Amour facile, cherché un Christ sans Croix ? Au contraire, celle qui aspirait à l'identification la plus parfaite avec Jésus, son unique Amour, pour lui ressembler davantage, voulait vivre et mourir apôtre d'Amour, victime d'Amour, martyre d'Amour.
Elle a aimé dans la joie et dans la maladie, dans l'intimité avec son Dieu ou le silence du Bien-Aimé, dans l'angoisse de certaines nuits de douleurs, toujours dans le courage et la fidélité. À travers ombres et lumières, Dina sent que la terre n'existe plus pour elle, tellement sont intenses sa vie dans le Cœur de Dieu et son intimité avec Lui.
Le chemin de grâce qui, de fidélité en fidélité, conduit Dina dans le sanctuaire de la Trinité Sainte, s'ouvre dans le Cœur des Trois, son éternel chez-nous. Là, dans la joie Céleste, elle chante son cantique d'action de grâce, son chant d'Amour, attentive et sensible aux besoins d'ici-bas :
« Au Ciel, je donnerai de la Joie ».
Dina Bélanger a été Béatifiée par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojty?a, 1978-2005), à Rome, le 20 Mars 1993. La Célébration liturgique de la Bienheureuse Dina Bélanger a lieu le 4 Septembre.
Pour un approfondissement :
>>> Dina Bélanger, notre petite Sainte de Québec
Bienheureuse Dina Bélanger,
notre petite Sainte de Québec
Une histoire d'Amour, de grand Amour
«L’autobiographie de la Bienheureuse Dina Bélanger est un des plus purs joyaux de la littérature spirituelle du XXe siècle. ... » C’est le trésor ou la perle précieuse dont parle Jésus dans l’Évangile.»
(Cardinal Rouleau, Archevêque de Québec)
« Je voudrais consumer le monde entier dans l’Amour. Selon les desseins de Jésus, je le consumerai.»
Dina, 1er Mai 1926
La Bienheureuse Dina Bélanger, dont le nom en Religion est Sœur Marie Sainte-Cécile de Rome, appartenait à la Communauté des Religieuses de Jésus-Marie, de Québec, fondée à Lyon en 1818 par Sainte Claudine Thévenet.
Dina Bélanger a été Béatifiée par le Pape Saint Jean-Paul II, à Rome, le 20 mars 1993. Elle est issue d’une famille canadienne-française de la ville de Québec, une âme Mystique privilégiée de notre siècle.
Pendant ses années de noviciat et de Vie Religieuse, ses Supérieures, découvrant la grandeur de son âme et sachant que la maladie la conduirait tôt au tombeau, lui ont demandé d’écrire l’histoire de sa vie et de son cheminement spirituel.
Elle le fit par obéissance malgré les immenses sacrifices que lui demandait le dévoilement de son cœur.
Vous trouverez donc dans le présent article de Vers Demain de larges extraits tirés du livre «Autobiographie de Dina Bélanger», sa vie racontée par elle-même.
Les paroles citées sont entre guillemets.
Puissions-nous suivre la Bienheureuse Dina dans la voie de la sanctification qui conduit à la Céleste Patrie.
http://www.michaeljournal.org/dinabelanger.htm
http://www.rjmgeneral.org/fete-dina-belanger/
AUJOURD’HUI LA FÊTE DE DINA BÉLANGER !
Une vie brève mais dense que celle de Dina Bélanger, une vie sans histoire, pourrait-on dire : oui aux yeux humains, mais féconde si on la considère avec les veux de la Foi.
Baptisée le jour même de sa naissance, le 30 Avril 1897, elle a porté à ses ultimes conséquences la grâce du Sacrement de l’initiation chrétienne jusqu’à pouvoir dire comme Saint Paul : «Ce n’est plus moi, c’est Le Christ qui vit en moi »
Son enfance et sa jeunesse se déroulent normalement au sein d’une famille chrétienne, dans sa ville natale de Québec, Canada.
Très douée pour la musique, elle deviendra une pianiste remarquable et donnera des concerts fort applaudis.
Mais en même temps qu’elle cultivait son intelligence et développait ses talents, elle croissait aussi dans l’intimité avec Le Seigneur dont les appels se faisaient toujours plus pressants.
Le 11 Août 1923, elle entre au noviciat des Religieuses de Jésus-Marie à Sillery, Québec, et y fait profession le 15 Août 1923.
C’est à travers son Autobiographie, écrite à la demande de ses supérieures, que l’on pénètre dans le secret de la prière de Dina Bélanger.
Son âme d’artiste et de musicienne s’exprime dans une prière qui est un chant d’Amour et de Louange et qui embrasse tout l’univers, «toutes les âmes » comme elle le dit elle-même.
Ses trois passions : l’Amour, la Souffrance, les âmes, deviennent une ardente supplication pour rendre Gloire à la Trinité Sainte dont l’Amour l’envahit toujours de plus en plus.
Prier avec Dina Bélanger c’est entrer dans la Prière du Christ qui s’offre continuellement à son Père pour la Rédemption du genre humain ; c’est se confier à Marie qui est le plus sûr chemin pour aller à Jésus.
Dina meurt le 4 Septembre 1929 et est Béatifiée par le Pape Saint Jean Paul II le 20 Mars 1993.
Date de dernière mise à jour : 04/09/2024
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