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Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face, Vierge, Carmélite, Docteur de l'Église (1873-1897). Fête le 1er Octobre.
Mardi 1er Octobre 2024 : Fête de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face, Vierge, Carmélite, Patronne des Missions, Docteur de l'Église, Co-Patronne secondaire de la France (1873-1897).
La Patronne principale de la France est la Très Sainte Vierge Marie dans son Assomption.
Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face est Patronne secondaire de la France avec Saint Louis, Sainte Radegonde, Sainte Pétronille, Saint Rémi, Saint Denis et Saint Martin, avec pour protecteur de la France l’Archange Saint Michel.
L’Église Célèbre la Fête en Afrique du Nord et fait mémoire (obligatoire) ailleurs, de la Fête de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face.
En Afrique du Nord : fête de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus - lectures propres
Pour voir sa vie au milieu de ses parents (Les Saints Louis Martin et Zélie Guérin) et en découvrir davantage sur eux, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » au 12 Juillet ou sur le lien suivant :
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/juillet/bienheureux-louis-martin-et-zelie-guerin-parents-de-sainte-therese-de-lisieux-19eme-s-fete-le-12-juillet.html
http://www.therese-de-lisieux.fr/biographie_de_Sainte_Therese_de_lisieux.html
Marie-Françoise-Thérèse Martin est née le 2 Janvier 1873. Elle est la benjamine de la famille. Deux jours après, on célèbre son Baptême en l’église Notre-Dame d’Alençon.
Après avoir passé la première année de sa vie chez une nourrice, à Semallé (un petit village à l’Est d’Alençon), elle revient définitivement dans sa famille, à Alençon, en Avril 1874.
De caractère joyeux mais parfois impatient et colérique, elle devient une petite fille épanouie au sein de sa famille.
Mais le 28 Août 1877, sa mère Zélie meurt des suites d’un cancer du sein. Thérèse a quatre ans. Elle souffre énormément de la perte de sa mère et choisit sa sœur Pauline comme « seconde Maman ». Très marquée, son caractère se modifie. D’une profonde sensibilité, elle pleure facilement.
En 1877, Monsieur Martin et ses cinq filles s’installent aux Buissonnets, à Lisieux afin de se rapprocher d’Isidore Guérin et de son épouse, le frère et la belle sœur de Zélie.
En 1882, sa « seconde Maman » Pauline, entre au Carmel de Lisieux. A nouveau ébranlée psychologiquement Thérèse tombe gravement malade quelques mois plus tard. Toute sa famille prie le Ciel pour sa guérison.
Et le 13 Mai 1883, Thérèse’’voit’’ le sourire de la statue de la Vierge Marie. Elle est guérie.
Dés son enfance Thérèse souhaite devenir religieuse. Après l’entrée au Carmel de ses sœurs Pauline en 1882 et Marie en 1886, son père accepte qu’elle y entre à son tour, à l’âge de 15 ans.
Céline y entrera en 1894 tandis que Léonie entre à la Visitation de Caen en1899.
En 1887, elle part en pèlerinage en Italie, accompagnée de son père afin d’obtenir la permission du Pape Léon XIII d’entrer au Carmel, malgré son jeune âge.
Durant ce pèlerinage, Thérèse approfondit sa Foi. Elle réalise qu’elle ne doit pas satisfaire sa volonté personnelle mais la volonté de Dieu. Sa vocation se fortifie et elle développe une certaine réflexion sur la vanité du monde.
Le 9 Avril 1888, Thérèse entre au Carmel. L’année suivante elle porte l’habit de Carmélite et prend le nom de sœur Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face.
En 1894, à la demande de Mère Agnès (Pauline), elle commence à rédiger ses souvenirs d’enfance qu’elle continuera jusqu’en 1897.
« Histoire d’une âme » sera publiée en 1898.
En Avril 1896, Thérèse a une crise d’hémoptysie. Elle meurt d’une tuberculose le 30 Septembre 1897 vers 19h30. Elle a 24 ans.
En grandissant, sa Foi s’est développée. Elle découvre peu à peu qu’elle veut être : " … prêtre, diacre, apôtre, docteur, martyr".
En rentrant au Carmel, elle désire prouver son Amour au Christ qui l’appelle à donner sa vie pour le monde.
Elle choisit de faire une confiance totale à Dieu et de devenir de plus en plus petite pour s’abandonner à lui.
« La petite voie » de Thérèse est une « voie d’enfance spirituelle » qui est au cœur du message qu’elle désire transmettre.
Cette voie représente un chemin spirituel à adopter afin d’accepter sa petitesse et de s’offrir à Dieu malgré l’épreuve de la Foi.
En 1896, elle découvre le véritable sens de sa vocation : « Ma vocation, c’est l’Amour ». Tout au long de sa vie, Thérèse vit une réponse de plus en plus intime à L’Amour de Dieu.
Inconnue de son vivant, Thérèse Martin est devenue « la plus grande Sainte des Temps Modernes » (Pape Pie XI).
Le 29 Avril 1923, Sainte Thérèse est Béatifiée par le Pape Pie XI. Deux ans plus tard, elle est Canonisée.
En 1927, Pie XI la proclame « Sainte Patronne des Missions » et en 1944, Pie XII la déclare « Sainte Patronne secondaire de la France ».
Enfin, le 19 Octobre 1997, au centenaire de sa mort, le Bienheureux Pape Jean Paul II la proclame « Docteur de l’Eglise ».
Ses trois manuscrits autobiographiques, célèbres sous le nom de « Histoire d’une âme », développent sa spiritualité.
Elle exprime la façon dont elle comprend la vie chrétienne et la relation de Dieu.
Ces manuscrits ont un succès important en France et dans le monde entier et laisse parler Thérèse.
Mort de Thérèse, photo prise à l'infirmerie le 1er Octobre 1897
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1949/Sainte-Therese-de-l-Enfant-Jesus.html
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus
Thérèse de Lisieux, Docteur de l'Église (? 1897)
Thérèse Martin est la cinquième et dernière fille d'une famille chrétienne où elle grandit "entourée d'amour." Elle a 4 ans quand la mort de sa mère introduit une brisure dans sa vie. Le père et la quintette de ses filles s'installent alors à Lisieux pour se rapprocher d'une partie de sa famille.
Deuxième drame qui ébranle Thérèse enfant: sa sœur Pauline puis sa sœur Marie, qu'elle avait choisies successivement comme "petite mère" entrent au Carmel.
La nuit de Noël, par une grâce puissante, elle retrouve le joyeux équilibre de son enfance et s'élance, dans "une course de géant", vers le Dieu-Amour qui l'a saisie.
Non sans démarche, allant intrépidement jusqu'à Rome se jeter aux pieds du Pape, elle obtient d'entrer au Carmel à quinze ans, le 9 avril 1888.
Avec une fidélité héroïque, elle y poursuit sa route vers la sainteté. Le Seigneur lui découvre peu à peu sa "petite voie" d'abandon et de confiance audacieuse. Le 9 juin 1895, elle s'offre à l'Amour Miséricordieux de Dieu.
Durant sa longue maladie, la tuberculose, elle s'est conformée au Christ, dans le mystère de son agonie pour le Salut des pécheurs qui n'ont pas la Foi.
Elle meurt à 24 ans, promettant de faire tomber sur la terre "une pluie de roses" et de passer son Ciel à faire du bien sur la terre.
Quelques années plus tard, le récit de sa vie, écrit par obéissance, connaît un succès populaire époustouflant et les témoignages de grâces, obtenues par son intercession, affluent au Monastère, si nombreux que le Pape parle d'un "ouragan de gloire".
Proclamée patronne des missions de l'Église universelle et Docteur de l'Église en 1997.
le site du sanctuaire de Lisieux.
Lettre apostolique pour la proclamation de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face Docteur de l'Église universelle (Jean-Paul II) 19 octobre 1997.
- Sainte Thérèse de la Sainte Face et de l'Enfant Jésus (1873-1897) La petite Thérèse est Docteur de l'Église, patronne des missions et Co-Patronne de la France. Elle a été Canonisée par Pie XI en 1925.
Figures de sainteté - site de l'Église catholique en France
- Voir aussi: Sainte Thérèse de Lisieux et le Patrimoine Religieux de l'Orne en Normandie.
Le 6 Avril 2011, Benoît XVI a tracé un portrait de Sainte Thérèse de Lisieux.
(En voir le texte plus bas dans cette page).
(*) Un internaute nous signale: La maison natale de Sainte Thérèse peut se visiter dans le centre d'Alençon avec la chapelle famille qui jouxte la maison, c'est une magnifique chapelle avec le lit où est née Saint Thérèse - site internet: Alençon, sur les pas de la famille Martin et de Sainte Thérèse.
Mémoire de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, vierge et Docteur de l’Église. Entrée encore adolescente au Monastère des Carmélites de Lisieux, devenue par son innocence et sa simplicité de vie, maîtresse de sainteté dans Le Christ, elle enseigna le chemin de la perfection Chrétienne par l’enfance spirituelle, et mit tout son souci mystique au service du Salut des âmes et du développement de l’Église, achevant sa vie à l’âge de vingt-quatre ans, le 30 Septembre 1897.
Martyrologe romain
Je puis donc, malgré ma petitesse, aspirer à la sainteté. Me grandir, c’est impossible, mais je veux chercher le moyen d’aller au ciel par une petite voie bien droite, bien courte et toute nouvelle.
Et j’ai lu: Si quelqu’un est tout petit, qu’il vienne à moi. Alors, je suis venue.
Sainte Thérèse - Histoire d’une âme.
https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/02efcbdf-6023-4c70-b904-85f831cab446
Sainte Thérèse
de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face
Vierge, Carmélite, Docteur de l'Église
Co-Patronne de la France
Thérèse Martin naquit à Alençon, en France, le 2 Janvier 1873. Elle fut Baptisée deux jours plus tard en l'église Notre-Dame, recevant les noms de Marie Françoise Thérèse.
Ses parents étaient Louis Martin et Zélie Guérin (béatifiés le 19 octobre 2008 à Lisieux). Après la mort de sa mère, le 28 Août 1877, Thérèse s'installa avec toute sa famille à Lisieux. Vers la fin de 1879, elle s'approche pour la première fois du Sacrement de la Pénitence.
Le jour de la Pentecôte 1883, elle reçoit la grâce insigne de la guérison d'une grave maladie, par l'intercession de Notre-Dame des Victoires.
Formée par les Bénédictines de Lisieux, elle fait sa première Communion le 8 Mai 1884, après une préparation intense, couronnée par une expérience très vive de la Grâce de l'union intime avec Le Christ.
Quelques semaines après, le 14 Juin de la même année, elle reçoit le Sacrement de la Confirmation, accueillant en toute conscience le don de L'Esprit Saint dans une participation personnelle à la Grâce de la Pentecôte.
Elle avait le désir d'entrer dans la vie Contemplative, comme ses sœurs Pauline et Marie, au Carmel de Lisieux, mais son jeune âge l'en empêchait.
Pendant un voyage en Italie, après avoir visité la Maison de Lorette et la Ville éternelle, au cours de l'audience accordée par le Pape aux pèlerins du diocèse de Lisieux le 20 novembre 1887, elle demanda à Léon XIII (Vincenzo Pecci, 1878-1903), avec une audace filiale, de pouvoir entrer au Carmel à l'âge de quinze ans.
Le 9 Avril 1888, elle entra au Carmel de Lisieux. Elle prit l'habit le 10 Janvier de l'année suivante et fit sa profession religieuse le 8 Septembre 1890, en la Fête de la Nativité de la Vierge Marie.
Au Carmel, elle s'engage sur le chemin de perfection tracé par la Mère fondatrice, Thérèse de Jésus, avec une ferveur et une fidélité authentiques, par l'accomplissement des divers services communautaires qui lui sont confiés.
Éclairée par la Parole de Dieu, éprouvée très vivement par la maladie de son père bien-aimé, Louis Martin, qui meurt le 29 Juillet 1894, elle avance vers la sainteté, inspirée par la lecture de l'Évangile, plaçant au centre de tout l'amour.
Dans ses manuscrits autobiographiques, Thérèse nous a laissé non seulement les souvenirs de son enfance et de son adolescence, mais aussi le portrait de son âme, la description de ses expériences les plus intimes.
Elle découvre et communique aux novices qui lui sont confiées la petite voie de l'enfance spirituelle ; elle reçoit comme un don spécial la charge d'accompagner par le Sacrifice et la Prière deux «frères missionnaires».
Elle pénètre toujours plus le mystère de l'Église et sent croître en elle sa vocation apostolique et missionnaire, pour attirer tout le monde à sa suite, saisie par l'Amour du Christ, son unique Époux.
Le 9 Juin 1895, en la Fête de la Très Sainte Trinité, elle s'offre en victime d'holocauste à l'Amour Miséricordieux de Dieu.
Elle rédige alors le premier manuscrit autobiographique qu'elle remet à Mère Agnès le jour de la Fête de celle-ci, le 21 Janvier 1896.
Quelques mois après, le 3 avril, dans la nuit entre le jeudi et le vendredi saints, elle souffre d'une hémoptysie, première manifestation de la maladie qui la conduira à sa mort et qu'elle accueille comme une mystérieuse visite de l'Époux divin.
Elle entre alors dans une épreuve de la Foi qui durera jusqu'à sa mort et dont elle donnera un témoignage bouleversant dans ses écrits.
Au mois de septembre, elle achève le manuscrit B qui illustre de manière impressionnante la maturité dans la sainteté à laquelle elle est parvenue, en particulier par la découverte de sa vocation au cœur de l'Église.
Alors que sa santé se dégrade et que le temps de l'épreuve se poursuit, elle commence au mois de juin le manuscrit C dédié à Mère Marie de Gonzague ; de nouvelles Grâces l'amènent à une plus haute perfection et elle découvre de nouvelles Lumières pour la diffusion de son message dans l'Église au profit des âmes qui suivront sa voie.
Le 8 juillet, elle est transférée à l'infirmerie. Ses sœurs et d'autres religieuses recueillent ses paroles, tandis que s'intensifient ses souffrances et ses épreuves, supportées avec patience, jusqu'à sa mort dans l'après-midi du 30 Septembre 1897.
«Je ne meurs pas, j'entre dans la vie», avait-elle écrit à son frère spirituel missionnaire, l'Abbé M. Bellier.
Ses dernières paroles, «Mon Dieu..., je vous aime !», scellent une existence qui s'éteint sur la terre à l'âge de vingt-quatre ans pour entrer, suivant son désir, dans une phase nouvelle de présence apostolique en faveur des âmes, dans la Communion des saints, pour répandre une pluie de roses sur le monde.
Elle fut Canonisée par Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) le 17 Mai 1925 et ce même Pape la proclama "Patronne universelle des missions", ainsi que St François Xavier, le 14 Décembre 1927.
Sa doctrine et son exemple de sainteté ont été reçus par toutes les catégories de fidèles de ce siècle avec un grand enthousiasme, et aussi en dehors de l'Église Catholique et du Christianisme.
De nombreuses Conférences épiscopales, à l'occasion du centenaire de sa mort, ont demandé au Pape qu'elle soit proclamée Docteur de l'Église, à cause de la solidité de sa sagesse spirituelle, inspirée par l'Évangile, à cause de l'originalité de ses intuitions théologiques où brille sa doctrine éminente, et à cause de l'universalité de la réception de son message spirituel, accueilli dans le monde entier et diffusé par la traduction de ses œuvres dans une cinquantaine de langues.
Le Pape Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojty?a, 1978-2005) proclama Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face Docteur de l'Église universelle le 19 Octobre 1997.
Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :
>>> Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus
[Allemand, Anglais, Croate, Espagnol, Français, Italien, Portugais]
BENOÎT XVI
AUDIENCE GÉNÉRALE
Place Saint-Pierre
Mercredi 6 Avril 2011
[Vidéo]
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus
Chers frères et sœurs,
Je voudrais vous parler aujourd’hui de sainte Thérèse de Lisieux, Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, qui ne vécut que 24 ans dans ce monde, à la fin du XIXe siècle, conduisant une vie très simple et cachée mais qui, après sa mort et la publication de ses écrits, est devenue l’une des saintes les plus connues et aimées.
La «petite Thérèse» n’a jamais cessé d’aider les âmes les plus simples, les petits, les pauvres, les personnes souffrantes qui la priaient, mais elle a également illuminé toute l’Eglise par sa profonde doctrine spirituelle, au point que le vénérable Pape Jean-Paul II, en 1997, a voulu lui conférer le titre de Docteur de l’Eglise, s’ajoutant à celui de patronne des missions, qui lui avait été attribué par Pie XI en 1927.
Mon bien-aimé prédécesseur la définit «experte en scientia amoris» (Novo Millennio ineunte, n. 42).
Cette science, qui voit resplendir dans l’amour toute la vérité de la Foi, Thérèse l’exprime principalement dans le récit de sa vie, publié un an après sa mort sous le titre Histoire d’une âme.
C’est un livre qui eut immédiatement un immense succès, et qui fut traduit dans de nombreuses langues et diffusé partout dans le monde.
Je voudrais vous inviter à redécouvrir ce petit-grand trésor, ce commentaire lumineux de l’Evangile pleinement vécu!
L’Histoire d’une âme, en effet, est une merveilleuse histoire d’Amour, racontée avec une telle authenticité, simplicité et fraîcheur que le lecteur ne peut qu’en être fasciné!
Mais quel est cet Amour qui a rempli toute la vie de Thérèse, de son enfance à sa mort?
Chers amis, cet Amour possède un Visage, il possède un Nom, c’est Jésus!
La sainte parle continuellement de Jésus. Re-parcourons alors les grandes étapes de sa vie, pour entrer au cœur de sa doctrine.
Thérèse naît le 2 janvier 1873 à Alençon, une ville de Normandie, en France. C’est la dernière fille de Louis et Zélie Martin, époux et parents exemplaires, Béatifiés ensemble le 19 octobre 2008.
Ils eurent neuf enfants; quatre d’entre eux moururent en bas âge. Les cinq filles survécurent, et devinrent toutes religieuses.
A l’âge de 4 ans, Thérèse fut profondément frappée par la mort de sa mère (Ms A, 13r). Son père s’installa alors avec ses filles dans la ville de Lisieux, où se déroulera toute la vie de la sainte.
Plus tard, Thérèse, frappée d’une grave maladie nerveuse, fut guérie par une grâce divine, qu’elle-même définit comme le «sourire de la Vierge» (ibid., 29v-30v). Elle reçut ensuite la Première Communion, intensément vécue (ibid., 35r), et plaça Jésus Eucharistie au centre de son existence.
La «Grâce de Noël» de 1886 marque un tournant important, qu’elle appelle sa «complète conversion» (ibid., 44v-45v).
En effet, elle guérit totalement de son hypersensibilité infantile et commence une «course de géant».
A l’âge de 14 ans, Thérèse s’approche toujours plus, avec une grande Foi, de Jésus Crucifié, et prend à cœur le cas, apparemment désespéré, d’un criminel condamné à mort et impénitent (ibid., 45v-46v).
«Je voulus à tout prix l’empêcher de tomber en enfer» écrit la sainte, dans la certitude que sa Prière le mettrait en contact avec le Sang Rédempteur de Jésus.
C’est sa première expérience fondamentale de maternité spirituelle: «tant j'avais de confiance en la Miséricorde infinie de Jésus», écrit-elle.
Avec la très Sainte Vierge Marie, la jeune Thérèse aime, croit et espère avec «un cœur de mère» (cf. RP 6/10r).
En novembre 1887, Thérèse se rend en pèlerinage à Rome avec son père et sa sœur Céline (ibid. 55v-67r).
Pour elle, le moment culminant est l’audience du Pape Léon XIII, auquel elle demande l’autorisation d’entrer, à l’âge de quinze ans à peine, au carmel de Lisieux.
Un an plus tard, son désir se réalise: elle devient Carmélite «pour sauver les âmes et Prier pour les Prêtres» (ibid., 69v).
Dans le même temps, commence également la douloureuse et humiliante maladie mentale de son père.
C’est une grande souffrance qui conduit Thérèse à la Contemplation du Visage de Jésus dans sa Passion (ibid., 71rv).
Ainsi, son nom de religieuse — sœur Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face — exprime le programme de toute sa vie, dans la communion aux mystères centraux de l’Incarnation et de la Rédemption.
Sa profession religieuse, en la Fête de la Nativité de Marie, le 8 septembre 1890, est pour elle un véritable mariage spirituel dans la «petitesse» évangélique, caractérisée par le symbole de la fleur: «Quelle belle Fête que la Nativité de Marie pour devenir l’épouse de Jésus! — écrit- elle — C’était la petite Sainte Vierge d’un jour qui présentait sa petite fleur au petit Jésus» (ibid., 77r).
Pour Thérèse, être religieuse signifie être l’épouse de Jésus et mère des âmes (cf. Ms B, 2v). Le même jour, la sainte écrit une Prière qui indique toute l’orientation de sa vie: elle demande à Jésus le don de l’Amour infini, d’être la plus petite, et surtout elle demande le Salut de tous les hommes: «Qu’aucune âme ne soit damnée aujourd’hui» (Pri 2).
Son Offrande à l’Amour miséricordieux, faite en la Fête de la Très Sainte Trinité de 1895, est d’une grande importance (Ms A, 83v-84r; Pri 6): une offrande que Thérèse partagea immédiatement avec ses consœurs, étant déjà vice-maîtresse des novices.
Dix ans après la «Grâce de Noël», en 1896, arrive la «Grâce de Pâques», qui ouvre la dernière période de la vie de Thérèse, avec le début de sa Passion en union profonde avec la Passion de Jésus.
Il s’agit de la passion du corps, avec la maladie qui la conduira à la mort à travers de grandes souffrances, mais il s’agit surtout de la passion de l’âme, avec une très douloureuse épreuve de foi (Ms C, 4v-7v).
Avec Marie à côté de la Croix de Jésus, Thérèse vit alors la Foi la plus héroïque, comme une Lumière dans les ténèbres qui envahissent son âme.
La Carmélite a conscience de vivre cette grande épreuve pour le Salut de tous les athées du monde moderne, qu’elle appelle «frères».
Elle vit alors encore plus intensément l’Amour fraternel (8r-33v): envers les sœurs de sa communauté, envers ses deux frères spirituels missionnaires, envers les Prêtres et tous les hommes, en particulier les plus lointains.
Elle devient véritablement une «sœur universelle»! Sa Charité aimable et souriante est l’expression de la joie profonde dont elle nous révèle le secret: «Jésus, ma joie est de T’aimer» (PN 45/7).
Dans ce contexte de souffrance, en vivant le plus grand amour dans les petites choses de la vie quotidienne, la sainte conduit à son accomplissement sa vocation d’être l’Amour au cœur de l’Eglise (cf. Ms B, 3v).
Thérèse meurt le soir du 30 septembre 1897, en prononçant les simples paroles «Mon Dieu, je vous aime!», en regardant le Crucifix qu’elle serrait entre ses mains.
Ces dernières paroles de la sainte sont la clé de toute sa doctrine, de son interprétation de l’Evangile.
L’acte d’amour, exprimé dans son dernier souffle, était comme la respiration continuelle de son âme, comme le battement de son cœur.
Les simples paroles «Jésus je T’aime» sont au centre de tous ses écrits. L’acte d’amour à Jésus la plonge dans la Très Sainte Trinité.
Elle écrit: «Ah tu le sais, Divin Jésus je T’aime, / L’Esprit d’Amour m’embrase de son Feu, / C’est en T’aimant que j’attire le Père» (PN 17/2).
Chers amis, nous aussi, avec sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, nous devrions pouvoir répéter chaque jour au Seigneur que nous voulons vivre d’Amour pour Lui et pour les autres, apprendre à l’école des saints à aimer de manière authentique et totale.
Thérèse est l’un des «petits» de l’Evangile qui se laissent conduire par Dieu dans les profondeurs de son Mystère.
Un guide pour tous, surtout pour ceux qui, dans le Peuple de Dieu, accomplissent le ministère de théologiens.
Avec l’Humilité et la Charité, la Foi et l’Espérance, Thérèse entre continuellement dans le cœur de la Sainte Ecriture qui renferme le Mystère du Christ.
Et cette lecture de la Bible, nourrie par la science de l’Amour, ne s’oppose pas à la science académique.
La science des saints, en effet, dont elle parle elle-même dans la dernière page de l’Histoire d’une âme, est la science la plus élevée.
«Tous les saints l’ont compris et plus particulièrement peut-être ceux qui remplirent l’univers de l’illumination de la doctrine évangélique.
N’est-ce point dans l’oraison que les saints Paul, Augustin, Jean de la Croix, Thomas d’Aquin, François, Dominique et tant d’autres illustres Amis de Dieu ont puisé cette science divine qui ravit les plus grands génies?» (Ms C, 36r).
Inséparable de l’Evangile, l’Eucharistie est pour Thérèse le Sacrement de l’Amour Divin qui s’abaisse à l’extrême pour s’élever jusqu’à Lui.
Dans sa dernière Lettre, sur une image qui représente l’Enfant Jésus dans l’Hostie Consacrée, la sainte écrit ces simples mots: «Je ne puis craindre un Dieu qui s’est fait pour moi si petit! (...) Je l’aime car Il n’est qu’Amour et Miséricorde!» (LT 266).
Dans l’Evangile, Thérèse découvre surtout la Miséricorde de Jésus, au point d’affirmer: «A moi il a donné sa Miséricorde infinie, et c’est à travers elle que je Contemple et Adore les autres perfections divines! (…)
Alors toutes m’apparaissent rayonnantes d’Amour, la Justice même (et peut-être encore plus que toute autre) me semble revêtue d’Amour» (Ms A, 84r).
Ainsi s’exprime-t-elle dans les dernières lignes de l’Histoire d’une âme: «Je n'ai qu'à jeter les yeux dans le Saint Evangile, aussitôt je respire les parfums de la vie de Jésus et je sais de quel côté courir...
Ce n’est pas à la première place, mais à la dernière que je m’élance... Oui je le sens, quand même j'aurais sur la conscience tous les péchés qui se peuvent commettre, j'irais, le cœur brisé de repentir, me jeter dans les bras de Jésus, car je sais combien Il chérit l'enfant prodigue qui revient à Lui» (Ms C, 36v-37r).
«Confiance et Amour» sont donc le point final du récit de sa vie, deux mots qui comme des phares ont éclairé tout son chemin de sainteté, pour pouvoir guider les autres sur sa propre «petite voie de confiance et d’amour», de l’enfance spirituelle (cf. Ms C, 2v-3r; LT 226). Confiance comme celle de l’enfant qui s’abandonne entre les mains de Dieu, inséparable de l’engagement fort, radical du véritable Amour, qui est un don total de soi, pour toujours, comme le dit la sainte en Contemplant Marie: «Aimer c’est tout donner, et se donner soi-même» (Pourquoi je t’aime, ô Marie, PN 54/22).
Ainsi Thérèse nous indique à tous que la vie chrétienne consiste à vivre pleinement la grâce du Baptême dans le don total de soi à l’Amour du Père, pour vivre comme Le Christ, dans le Feu de L’Esprit Saint, Son propre Amour pour tous les autres.
* * *
Je salue cordialement les pèlerins de langue française, particulièrement les Frères du Sacré-Cœur, ainsi que les lycéens et les collégiens! N’ayez pas peur d’imiter sainte Thérèse de l’Enfant Jésus!
La vie Chrétienne consiste vraiment à vivre pleinement la grâce du Baptême dans le don total de soi à l’Amour du Père, pour manifester comme Le Christ, dans le Feu de l’Esprit Saint, son Amour pour les autres. Ma Prière vous accompagne!
http://missel.free.fr/Sanctoral/10/01.php.
Dernière lettre de Sainte Thérèse à l'abbé Bellière [1]
J.M.J.T.
Carmel de Lisieux 10 Août 1897
Jésus +
Mon cher petit Frère,
Je suis maintenant toute prête à partir, j'ai reçu mon passeport pour le Ciel et c'est mon père chéri qui m'a obtenu cette grâce, le 29 il m'a donné la garantie que j'irais bientôt le rejoindre [2]; le lendemain, le médecin étonné des progrès que la maladie avait faits en deux jours, dit à notre bonne Mère qu'il était temps de combler mes désirs en me faisant recevoir l'Extrême-Onction.
J'ai donc eu ce bonheur le 30, et aussi celui de voir quitter pour moi le Tabernacle, Jésus-Hostie que j'ai reçu comme Viatique de mon long voyage !...
Ce Pain du Ciel m'a fortifiée, voyez, mon pèlerinage semble ne pouvoir s'achever. Bien loin de m'en plaindre je me réjouis que le bon Dieu me permette de souffrir encore pour son Amour, ah ! Qu’il est doux de s'abandonner entre ses bras, sans craintes ni désirs.
Je vous avoue, mon petit frère, que nous ne comprenons pas le Ciel de la même manière [3]. Il vous semble que participant à la Justice, à la Sainteté de Dieu, je ne pourrai comme sur la Terre excuser vos fautes. Oubliez-vous donc que je participerai aussi à la Miséricorde infinie du Seigneur ?
Je crois que les Bienheureux ont une grande Compassion de nos misères, ils se souviennent qu'étant comme nous fragiles et mortels, ils ont commis les mêmes fautes, soutenu les mêmes combats et leur tendresse fraternelle devient plus grande encore qu'elle ne l'était sur la Terre, c'est pour cela qu'ils ne cessent de nous protéger et de Prier pour nous.
Maintenant, mon cher petit frère, il faut que je vous parle de l'héritage que vous recueillerez après ma mort.
Voici la part que notre Mère vous donnera : - 1° Le reliquaire que j'ai reçu le jour de ma prise d'habit et qui depuis ne m'a jamais quittée - 2° Un petit Crucifix qui m'est incomparablement plus cher que le grand car ce n'est plus le premier qui m'avait été donné que j'ai maintenant. Au Carmel, on change quelquefois les objets de piété, c'est un bon moyen pour empêcher que l'on s'y attache.
Je reviens au petit Crucifix. Il n'est pas beau, la figure du Christ a presque disparu, vous n'en serez pas surpris quand vous saurez que depuis l'âge de 13 ans ce souvenir d'une de mes sœurs [4] m'a suivie partout.
C'est surtout pendant mon voyage en Italie que ce Crucifix m'est devenu précieux, je l'ai fait toucher à toutes les reliques insignes que j'avais le bonheur de vénérer, dire le nombre me serait impossible ; de plus il a été Béni par le Saint Père.
Depuis que je suis malade je tiens presque toujours dans mes mains notre cher petit Crucifix ; en le regardant je pense avec joie qu'après avoir reçu mes baisers, il ira réclamer ceux de mon petit frère.
Voici donc en quoi consiste votre héritage ; de plus, notre Mère vous donnera la dernière image que j'ai peinte.[5] - Je vais finir, mon cher petit frère, par où j'aurais dû commencer en vous remerciant du grand plaisir que vous m'avez fait en m'envoyant votre photographie.
A Dieu, cher petit frère, qu'Il nous fasse la Grâce de l'Aimer et de lui sauver des âmes. C'est le vœu que forme
Votre indigne petite Sœur, Thérèse de l'Enfant Jésus de la Ste Face. (C'est par choix que je suis devenue votre Sœur)
Je vous félicite de votre nouvelle dignité ; le 25, jour où je fête mon cher petit père, j'aurai le bonheur de fêter aussi mon frère Louis de France [6].
http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9r%C3%A8se_de_Lisieux.
Aggravation de la maladie
Janvier 1897, Thérèse vient d'avoir vingt-quatre ans et elle écrit : « je crois que ma course ne sera pas longue ».
Pourtant, malgré l'aggravation de la maladie pendant l'hiver, Thérèse parvient encore à donner le change aux Carmélites et à tenir sa place dans la communauté.
Mais au printemps, les vomissements, les fortes douleurs à la poitrine, les crachements de sang deviennent quotidiens et Thérèse s'affaiblit.
Le 17 août, le docteur La Néele examine Thérèse. Son diagnostic est sans appel : c'est une tuberculose au stade le plus avancé, un poumon est perdu et l'autre atteint, les intestins sont touchés.
Ses souffrances sont alors extrêmes : « C'est à en perdre la raison. » Puis elles s'apaisent dans une dernière phase de rémission ; Thérèse reprend quelques forces, elle retrouve même son humour.
Ses sœurs consignent ses paroles. Elles lui demandent comment l'invoquer quand elles prieront plus tard ; elle répond qu'il faudra l'appeler « petite Thérèse ».
À partir du 29 septembre 1897, son agonie commence. Elle passe une dernière nuit difficile, veillée par ses sœurs.
Au matin, elle leur dit : « C'est l'agonie toute pure, sans aucun mélange de consolation. » Elle demande à être préparée spirituellement à mourir.
Mère Marie de Gonzague la rassure, lui disant qu'ayant toujours pratiqué l'humilité, sa préparation était faite.
Thérèse réfléchit un instant puis répond : « Oui, il me semble que je n'ai jamais cherché que la vérité ; oui, j'ai compris l'humilité du cœur... »
Sa respiration est de plus en plus courte, elle étouffe. Après plus de deux jours d'agonie, elle est épuisée par la douleur : « Jamais je n'aurais cru qu'il était possible de tant souffrir ! Jamais ! Jamais ! Je ne puis m'expliquer cela que par le désir ardent que j'ai eu de sauver des âmes. »
Vers sept heures du soir, elle prononce ses dernières paroles « Oh ! Je l'aime ! ... Mon Dieu ... Je vous aime ... »
Elle s'affaisse, puis rouvre une dernière fois les yeux. D'après les Carmélites présentes, elle a alors une extase, qui dure l'espace d'un « credo », avant de rendre le dernier soupir.
Elle meurt le 30 Septembre 1897 à 19 h 20, à l'âge de vingt-quatre ans.
« Je ne meurs pas, j'entre dans la vie », écrivait-elle dans l'une de ses dernières lettres.
Elle est inhumée le 4 Octobre au cimetière de Lisieux, dans une nouvelle concession acquise pour le Carmel.
Les Carmélites ne peuvent quitter le Couvent, et c'est un « fort petit » cortège qui suit le corbillard.
Acte d'offrande.
Afin de vivre dans un acte de parfait Amour, je m'offre comme victime d'holocauste à votre Amour Miséricordieux, vous suppliant de me consumer sans cesse, laissant déborder en mon âme les flots de tendresse infinie qui sont renfermés en vous, et qu'ainsi je devienne martyre de votre Amour, ô Mon Dieu !
Que ce martyre, après m'avoir préparée à paraître devant vous, me fasse enfin mourir, et que mon âme s'élance sans retard dans l'éternel embrassement de votre Miséricordieux Amour !
Je veux, ô Mon Bien-Aimé, à chaque battement de mon coeur, vous renouveler cette offrande un nombre infini de fois, jusqu'à ce que, les ombres s'étant évanouies, je puisse vous redire mon Amour dans un face à face éternel.
O Jésus ! Les œuvres éclatantes me sont interdites, je ne puis prêcher l’Evangile, verser mon sang ...
Qu’importe ? Mes frères travaillent à ma place, et moi, petit enfant, je me tiens tout près du trône royal, j’aime pour ceux qui combattent.
Mais comment témoignerai-je mon Amour puisque l’Amour se prouve par les œuvres ?
Eh bien ! Le petit enfant jettera des fleurs ... il embaumera de ses parfums le trône divin, il chantera de sa voix argentine le cantique de l’Amour !
Oui, Mon Bien-Aimé, c’est ainsi que ma vie se consumera devant vous. Je n’ai pas d’autres moyens pour vous prouver mon Amour que de jeter des fleurs : c’est-à-dire de ne laisser échapper aucun sacrifice, aucun regard, aucune parole ; de profiter des moindres actions et de les faire par Amour.
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face.
http://prieresetdevotions.blogspot.com/2008/01/la-sainte-face-de-jsus-christ-daprs-le.html
Prière à la Sainte Face
O Jésus, qui au cours de votre cruelle Passion êtes devenu "l'opprobre des hommes et l'homme de douleurs", je vénère votre divin visage, sur lequel ont brillé la beauté et la douceur de la Divinité, mais qui est maintenant devenu pour moi comme le visage d'un "lépreux"!
Sous ces traits défigurés je reconnais pourtant votre Amour infini, et je me consume du désir de vous aimer et de vous faire aimer de tous les hommes.
Les larmes qui vous avez versées si abondamment me paraissent comme autant de perles précieuses que j'aime à recueillir pour acheter, grâce à leur valeur infinie, l'âme des pauvres pécheurs.
O Jésus, dont l'adorable visage ravit mon cœur, je vous implore d'imprimer en moi votre divine image, de m'embraser au feu de votre Amour, afin qu'il me consume rapidement, et de me rendre digne de contempler au Ciel votre visage glorieux. Amen.
Prière de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face.
Promesses de Notre-Seigneur à tous les dévots de sa Sainte Face
- Ils obtiendront intérieurement, grâce à mon humanité imprimée en eux, un vivant reflet de ma divinité; ils en seront irradiés jusqu'au fond de l'âme, de telle sorte que, grâce à la ressemblance avec ma Face, ils seront plus éclatants dans la vie éternelle que beaucoup d'autres âmes.
- Je rétablirai en eux, au moment de la mort, l'image de Dieu défigurée par le péché.
- En vénérant ma Sainte Face en esprit d'expiation, ils me seront aussi agréables que sainte Véronique; ils me rendront un service égal au sien et je graverai mes traits divins dans leur âme.
- Cette Face adorable est comme le sceau de la divinité, qui a le pouvoir d'imprimer dans les âmes, qui se tournent vers Elle, l'image de Dieu.
- Plus ils se se soucieront de rétablir ma Face défigurée par les insultes, l'impiété, plus je me soucierai de la leur, défigurée par le péché.
J'y imprimerai à nouveau mon image et je la rendrai aussi belle qu'elle était à l'instant du baptême. - En offrant ma Sainte Face à mon Père, ils apaiseront le courroux divin et obtiendront la conversion des pécheurs (comme avec une monnaie céleste).
- Il ne leur sera rien refusé lorsqu'ils offriront ma Sainte Face. Je parlerai moi-même à mon Père pour Lui présenter toutes leurs préoccupations.
- Ils opéreront des prodiges par ma Sainte Face. Je les éclairerai de ma lumière; je les envelopperai de mon amour; je leur accorderai la persévérance dans le bien.
- Je ne les abandonnerai jamais.
- Je serai auprès de mon Père le défenseur de tous ceux qui, par la parole, la prière ou la plume, soutiendront ma cause dans cette oeuvre de réparation. A l'heure de la mort, je purifierai la face de leur âme de toutes les souillures du péché et je leur rendrai leur beauté originelle.
Extraits des révélations privées de Sainte Gertrude (1256-1302), de Sainte Mechtilde (1241-1299), de Sœur Marie de Saint-Pierre (1816-1848).
Si, comme l’a dit le Pape Pie XI, « sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus a été faite une Parole de Dieu », il nous faut recevoir sa doctrine avec un grand respect et une entière docilité, puisque Dieu nous parle par sa bouche.
Elle nous apprend que Dieu est notre Père, que nous sommes ses enfants, et que, par conséquent, nous devons agir avec lui comme un petit enfant avec son père.
C'est là son enseignement fondamental, la petite voie que Dieu l'a chargée d'apprendre au monde.
Or quelles sont les dispositions du petit enfant envers son Père ? On peut les résumer en deux propositions : l’abandon et la confiance.
D'un mot sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face nous dit son étendue et son influence sur sa vie spirituelle : « Le total abandon, voilà ma seule loi. »
C'est une remise sans réserve, sans limites au divin Maître. « Thérèse avait disparu, Jésus restait seul, il était le Maître, le Roi. »
Thérèse est totalement livrée à sa Sagesse et à son Amour, à lui de la conduire comme il l'entend.
Que dit-elle encore ? « Il n'y a que 1'Amour qui puisse nous rendre agréables à Dieu...
Or l'unique chemin qui conduit à cette fournaise, c'est l'abandon du petit enfant qui s'endort sans crainte dans les bras de son père. »
Et encore : « Je ne crains qu'une chose, c'est de garder ma volonté, prenez-là car je choisis tout ce que vous voulez. »
Et aussi : « Avec quelle douceur je lui ai remis ma liberté. » Et plus loin : « Je n'avais qu'un seul désir, celui de me rendre au sommet de la montagne de l'Amour.
Aussitôt des routes nombreuses s'offraient à mes regards, mais je me vis incapable d'en choisir aucune de mon plein gré.
Je dis alors à mon divin Guide, menez-moi par les sentiers de votre choix. » Une fois remise à la conduite de Jésus, Thérèse le Bénit de tout, des ténèbres aussi bien que de la Lumière.
Car, dit-elle, « tout est Grâce … Je remercie mon Jésus de me faire marcher dans les ténèbres, j'y suis dans une Paix profonde … Mon cœur est plein de sa Volonté. »
Et, en effet, le point de départ de tout service de Dieu, de tout Amour de toute sainteté, c'est l'Humilité : « J'ai compris l'Humilité du cœur. » Et l'Humilité rappelle à notre pensée la parole du Seigneur : « Sans moi vous ne pouvez rien. »
De nous-mêmes nous sommes faibles et ignorants : nous ignorons les desseins de Dieu sur nous, nous sommes incapables de nous conduire.
C'est à Dieu de prendre l’initiative, la direction de notre âme, car la sainteté est bien plus son œuvre que la nôtre.
Mais une fois remise en ses divines mains, notre âme n'a plus rien à craindre ; le Maître la dirigera, la portera en quelque sorte, et la conduira au but.
« Ouvrez à Dieu les avenues de votre âme, et c'est lui qui agira », dit le psaume XXXVI ; « Le Seigneur est ma Lumière et mon Salut, je n'ai plus rien à craindre », dit le psaume XXVI.
Il semble que le but principal de « l’acte d'offrande » est de livrer entièrement l'âme à Dieu. Rien de plus salutaire. Quand le petit enfant veut marcher seul, se conduire lui-même, il est exposé à bien des chutes. Mais, s'il prend la main de son père, s'il se place entre ses bras, il est en sécurité.
Mais pourrons-nous pratiquer ce total abandon ? De nous-mêmes, évidemment non, car nous ne recherchons que notre égoïsme et notre propre volonté.
Il nous faut, pour cela, faire confiance à Dieu, nous appuyer sur sa force Divine. La liturgie nous le dit : « O mon Dieu, nous sommes conscients de notre faiblesse, mais nous nous appuyons sur votre force, et ainsi nous triomphons de nos ennemis. »
Et le psaume CXX de dire : « J'ai levé les yeux vers les montagnes d'où me viendra le secours. Mon secours il est dans le Seigneur qui a fait le Ciel et la Terre. » Sainte Thérèse l'avait compris qui disait : « Thérèse se sentait si faible, si fragile que pour jamais elle voulait s'unir à la force Divine. »
Etre humble, reconnaître sa faiblesse, ne jamais s'appuyer sur soi, mais s'unir à la force Divine et s'appuyer sur elle avec une absolue confiance.
« Je sens toujours la même confiance audacieuse de devenir une grande sainte. Je ne compte pas sur mes mérites, n'en ayant aucun, mais j'espère en celui qui est la vertu, la sainteté même. C'est lui seul, qui se contentant de mes faibles efforts m'élèvera jusqu'à Lui, me couvrira de ses mérites, et me fera sainte …
Je suis trop petite pour gravir le rude escalier de la perfection ... l’ascenseur qui doit m'élever jusqu'au Ciel, ce sont vos bras, ô Jésus. »
Voilà bien ce que nous devons faire : « Reconnaître notre néant, mais tout attendre du bon Dieu. »
Sainte Thérèse s'est appuyée sur la force Divine, c’est-à-dire sur la Grâce. Avec saint Paul, elle pense : « C'est à la Grâce que je dois ce que je suis. » L'Apôtre ajoute : « mais la Grâce n'a pas été vaine en moi. »
Elle n'a pas été vaine, non plus, en sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face. Elle y a correspondu avec une grande générosité. « Mais à la vérité, dit-elle, comme cela est peu de chose (auprès de l'action de Dieu) il est urgent de mettre sa confiance en celui qui, seul, sanctifie les œuvres. »
S'appuyer sur la force Divine, c'est encore et surtout se livrer à l'action de l'Esprit-Saint, car « les enfants de Dieu sont mus par l'Esprit de Dieu. ».
Avec quelle confiance sainte Thérèse s'est livrée à l'Esprit d'amour. Avec quelle générosité elle a suivi toutes ses inspirations : « Je veux que Notre-Seigneur s'empare de mes facultés, de sorte que je ne fasse plus d'actions humaines et personnelles, mais des actions toutes divines, inspirées et dirigées par l'Esprit d'Amour. »
Comme il est nécessaire de s'appuyer toujours sur la force divine ! Thérèse fait remarquer que saint Pierre a faibli pendant la Passion parce qu'il comptait sur lui ; s'il s'était appuyé sur Notre-Seigneur il ne serait pas tombé.
Sainte Thérèse a passé par beaucoup d'épreuves, de souffrances, de tentations. Elle a triomphé de tout parce que elle s'est toujours appuyée sur le bras de Dieu. « Seigneur vous êtes ma force » (Psaume XLII).
Sa petite voie est très sure, parce que elle repose sur le solide fondement de la Foi et de l'Humilité.
Le petit enfant ne se confie pas seulement en la bonté de son père mais aussi en la tendresse de sa mère.
Aussi la petite Thérèse ne s'appuie pas seulement sur l'Amour Miséricordieux de son Père des Cieux, mais aussi sur les Prières toutes puissantes de la Très Sainte Vierge.
« La Vierge Marie, je l'aime tant ! … Quelle grande place elle tient dans mon cœur ... La Vierge Marie, elle n'est jamais cachée pour moi. »
Thérèse recourt à elle pour sa vie de piété, pour son ministère. Elle compte sur elle pour l'assister dans les derniers combats ; « je l'ai priée avec une ferveur!... »
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus souffre, si l’on peut dire, d’une iconographie mièvre, propre à l’époque où son culte se développa, et beaucoup, s’arrêtant là, se refusent à faire plus ample connaissance avec elle et, ce faisant, abusés par un vocabulaire obsolète, d’en obtenir des lumières bien nécessaires à leur vie spirituelle.
Or, la vie toute entière de cette Carmélite que Le Seigneur dispensa de vieillesse, conjugue la ravissante image de l’Enfant Jésus et la douloureuse figure de la Sainte Face.
Devant ces représentations affectées, sous des flots de couleurs doucereuses et des torrents de roses, beaucoup oublieront qu’elle gagna la sainteté par la souffrance, une souffrance insoupçonnée, une souffrance héroïque, telle que le Seigneur la réclame : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa Croix et qu’il me suive. »
Certes, la piété populaire ne se trompe pas qui voit en Thérèse de l’Enfant Jésus une sainte aimable, sympathique et attirante, toute de grâce et de paix.
Nul ne doute qu’elle a pris le bon Dieu par ses caresses et qu’elle a conquis les âmes par le rayonnement de sa simplicité.
Dans sa mission singulière qui entend convaincre nos consciences que la véritable paix et le bonheur durable ne sont que dans la fidélité à Dieu, pour nous monter que la sainteté n’est ni impossible ni renfrognée, elle nous présente assurément le visage de la joie douce.
Recourant au patronage de saint François de Sales, elle écrivit souvent, sur ses cahiers d’écolière : « Un saint triste et un triste saint » ; elle se refusait d’imiter les saints qui « étaient sérieux même en récréation » et, dans cet exercice, elle ne manquait jamais de réjouir le cloître de sa jeunesse, de ses réparties et de sa gaîté au point que, lorsque c’était son tour de vaisselle, les autres carmélites disaient à regret :
« Alors, nous n’allons pas rire aujourd’hui. »
Or, cette joie, loin d’être une antithèse de la souffrance, se conjuguait avec elle, selon l’exemple qu’elle avait trouvé dans la vie du futur martyr Théophane Vénard [7] dont elle écrivit : « C’est une âme qui me plaît, parce qu’il a beaucoup souffert et qu’il était gai toujours. »
Derrière la clôture du Carmel, elle est sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, par la joie, le sourire, l’épanouissement de Paix et de Bonheur parce qu’elle est sainte Thérèse de la Sainte Face, par sa souffrance, ses épreuves, son acceptation et son offertoire.
Son doux sourire épanoui et sa joyeuse vie ensoleillant, n’est pas seulement l’effet d’un bon naturel ou d’un heureux caractère, voire d’un optimisme à toute épreuve, comme si son tempérament l’avait insensibilisée à toutes les souffrances de la vie et à tous les renoncements de la vie religieuse.
Si vive et si expansive que nous apparaisse l’enfant des Buissonnets, nous savons que, jeune fille, elle était devenue timide et sensible à l’excès au point de devoir se cramponner à la rampe de l’escalier avant d’aborder sa supérieure.
Cette sainteté souriante ne s’est pas épanouie sur sa nature mais, au contraire, a dû contrecarrer cette nature, ce qui lui fit dire : Quelle paix inonde l’âme, lorsqu’elle s’élève au-dessus des sentiments de la nature!
Outre la froideur de sa Supérieure et les déconvenues, Thérèse de l’Enfant Jésus eut à souffrir de la sensation de l’abandon de Dieu [8] ; elle connut de terribles tentations contre la Foi, traversant un tunnel « noir à en étouffer et, cependant, elle chantait : Mon Ciel c’est de sourire à ce Dieu que j’Adore, lorsqu’il veut se cacher pour éprouver ma Foi, sourire en attendant qu’il me regarde encore. »
Pendant sa dernière maladie, à une religieuse qui lui dit qu’elle n’a jamais beaucoup souffert, elle répond en lui montrant un verre plein d’une potion rouge : « Voyez ce verre, on le croirait plein d’une liqueur délicieuse ; en réalité je ne prends rien de plus amer. Eh bien, c’est l’image de ma vie ; aux yeux des autres elle a revêtu toujours les plus riantes couleurs ; il leur a semblé que je buvais une liqueur exquise et c’était l’amertume. »
Au récit des mortifications héroïques, comme nous nous décourageons d’atteindre de telles hauteurs et que la sainteté nous semble un royaume réservé à quelques privilégiés [9], il faut nous tourner vers sainte Thérèse, la laissant nous instruire que la sainteté est possible à tous pour peu qu’elle reste l’enjeu de l’effort soutenu par la Grâce Divine.
C’est la « Petite voie. »
Pour la suivre, il nous faut d’abord considérer ce que nous sommes vraiment, sans nous satisfaire de notre médiocrité et sans abaisser la hauteur du but ; ce faisant, regardant de si bas un but si haut, concevoir que, comme « le Bon Dieu ne saurait inspirer des désirs irréalisables, je puis donc malgré ma petitesse aspirer à la sainteté. »
Incapable d’arriver par soi-même à la sainteté, l’âme se remet entièrement aux « bras de Jésus » et, soucieuse de bien faire ce qu’elle doit faire dans l’ordre spirituel comme dans l’ordre temporel, elle accepte de passer là où Jésus l’entraîne : aimables grâces ou terribles tentations, sécheresse du cœur ou pieuse exaltation.
Quoi qu’il lui arrive, l’âme voit en toute choses la manifestation de la Volonté Divine qui l’emmène vers les sommets de la sainteté et s’efforce de recevoir les dispositions de l’Amour fait d’acquiescement, de docilité, de confiance et d’Humilité.
Lecture.
Enfin j’avais trouvé le repos… Considérant le Corps Mystique de l’Église, je ne m’étais reconnue dans aucun des membres décrits par saint Paul, ou plutôt je voulais me reconnaître en tous…
La Charité me donna la clef de ma vocation. Je compris que si l’Église avait un Corps, composé de différents membres, le plus nécessaire, le plus noble de tous ne lui manquait pas, je compris que l’Église avait un Cœur, et que ce Cœur était brûlant d’Amour.
Je compris que l’Amour seul faisait agir les membres de l’Église, que si l’Amour venait à s’éteindre, les Apôtres n’annonceraient plus l’Évangile, les Martyrs refuseraient de verser leur sang…
Je compris que l’Amour renfermait toutes les vocations, que l’Amour était tout, qu’il embrassait tous les temps et tous les lieux… en un mot, qu’il est éternel !…
Alors, dans l’excès de ma joie délirante, je me suis écriée : Ô Jésus, mon Amour… ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’Amour !…
Oui, j’ai trouvé ma place dans l’Église, et cette place, ô mon Dieu, c’est vous qui me l’avez donnée…dans le Cœur de l’Église, ma Mère, je serai l’Amour…ainsi je serai tout… ainsi mon rêve sera réalisé !!!…
(Thérèse de Lisieux, Manuscrits autobiographiques).
Prière.
Dieu qui ouvres ton Royaume aux petits et aux humbles, donne-nous de marcher avec confiance sur les pas de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, pour obtenir ainsi la révélation de ta Gloire. Par Jésus Christ.
MA VIE N'EST QU'UN INSTANT...
Mon chant d'aujourd'hui.
Ma vie n'est qu'un instant, une heure passagère
Ma vie n'est qu'un seul jour qui m'échappe et qui fuit
Tu le sais, O mon Dieu ! Pour t'Aimer sur la terre Je n'ai rien qu'aujourd'hui !...
Oh ! Je t'aime, Jésus ! Vers toi mon âme aspire
Pour un jour seulement reste mon doux appui
Viens régner dans mon cœur, donne-moi ton sourire
Rien que pour aujourd'hui !
Que m’importe, Seigneur, si l’avenir est sombre ?
Te prier pour demain, oh non, je ne le puis !…
Conserve mon cœur pur, couvre-moi de ton ombre
Rien que pour aujourd’hui.
Si je songe à demain, je crains mon inconstance
Je sens naître en mon cœur la tristesse et l’ennui.
Mais je veux bien, mon Dieu, l’épreuve, la souffrance
Rien que pour aujourd’hui.
Je dois te voir bientôt sur la rive éternelle
O Pilote Divin ! dont la main me conduit.
Sur les flots orageux guide en paix ma nacelle
Rien que pour aujourd’hui.
Ah ! laisse-moi, Seigneur, me cacher en ta Face.
Là je n’entendrai plus du monde le vain bruit
Donne-moi ton amour, conserve-moi ta grâce
Rien que pour aujourd’hui.
Près de ton Cœur divin, j’oublie tout ce qui passe
Je ne redoute plus les craintes de la nuit
Ah ! donne-moi, Jésus, dans ce Cœur une place
Rien que pour aujourd’hui.
Pain vivant, Pain du Ciel, divine Eucharistie
O Mystère sacré ! que l’Amour a produit…
Viens habiter mon cœur, Jésus, ma blanche Hostie
Rien que pour aujourd’hui.
Daigne m’unir à toi, Vigne Sainte et sacrée
Et mon faible rameau te donnera son fruit
Et je pourrai t’offrir une grappe dorée
Seigneur, dès aujourd’hui.
Cette grappe d’amour, dont les grains sont des âmes
Je n’ai pour la former que ce jour qui s’enfuit
Ah ! donne-moi, Jésus, d’un Apôtre les flammes
Rien que pour aujourd’hui.
O Vierge Immaculée ! C’est toi ma Douce Etoile
Qui me donnes Jésus et qui m’unis à Lui.
O Mère ! laisse-moi reposer sous ton voile
Rien que pour aujourd’hui.
Mon Saint Ange gardien, couvre-moi de ton aile
Eclaire de tes feux la route que je suis
Viens diriger mes pas… aide-moi, je t’appelle
Rien que pour aujourd’hui.
Seigneur, je veux te voir, sans voile, sans nuage,
Mais encore exilée, loin de toi, je languis
Qu’il ne me soit caché, ton aimable visage
Rien que pour aujourd’hui.
Je volerai bientôt, pour dire tes louanges
Quand le jour sans couchant sur mon âme aura lui
Alors je chanterai sur la lyre des Anges
L’Eternel Aujourd’hui !…
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus
Le 1er Juin 1894
Pour recevoir votre parole du jour de Sainte Thérèse :
http://www.mariereine.com/page-du-jour-rien-que-pour-aujourdhui/
Date de dernière mise à jour : 01/10/2024
Commentaires
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1 catteau Thérèse Le 01/10/2012
Merci ma SAINTE PATRONNE qui m'a donné tant de grâces.
Sainte-Thérèse de l'Enfant Jésus veilles au PARADIS sur ma mémé qui m'a donné mon prénom, veilles sur PAPA auprès de TOI, et sur tous ceux et toutes celles qui sont près de toi. -
2 catteau Thérèse Le 01/10/2012
Merci ma Sainte patronne Sainte-Thérèse de l'Enfant Jesus qui m'a donné tant de grâces.
Veilles au Paradis sur ma mémée qui m'a donné mon prénom, sur PAPA, et tous ceux et celles qui sont auprès de toi -
3 BHIKI Le 19/09/2013
Bonjour à tous!
serait il possible d'avoir les textes de la liturgie ainsi que les prières de la messe du premier octobre fête de Sainte Thérèse de l'enfant Jésus ceci pour une célébration au centre de vie spirituelle Sainte Thérèse basé en Guyane Française;
Merci à l'avance;
Sr Monique;parrot pierre Le 20/09/2013
Bonjour ma sœur, Pour avoir la liturgie ainsi que les Prières propre aux saints, il faut s’adresser directement à leurs Congrégations et dans le cas présent au Carmel de Lisieux (dans le lien « contact » du site). http://www.therese-de-lisieux.catholique.fr/Le-Carmel-de-Lisieux.html Pour ma part, je trouve souvent les textes de la liturgie propres aux Saints sur le site de la Paroisse de la vallée de l’Aisne, mais ils ne donnent aucune Prières liturgiques http://vallee-aisne60.cef.fr/Sainte-Therese-de-l-Enfant-Jesus-et-de-la-Sainte-Face.html Et pour eux ce sont les textes suivants (à confirmer avec le Carmel de Lisieux) : Rm. 8 14-17… Ps. 130… Mt. 18, 1-4 Mais en approfondissant, le site EAQ donne les lectures propres à Ste Thérèse pour l’Afrique du Nord qui en célèbre la Fête, la 1ère lecture est différente : Livre d’Isaïe 66,10-14c… Psaume 130,1-3… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 18,1-5 http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20131001&id=246&fd=1 Je renouvelle donc mon conseil de vous adresser au Carmel de Lisieux où vous aurez textes et Prières liturgiques officiels. Bonne Célébration et que Dieu vous Bénisse. Pierre
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