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Saint Pierre d'Alcantara, Franciscain déchaussé espagnol ou
Vendredi 18 Octobre 2024 : Fête de Saint Pierre d'Alcantara, Franciscain déchaussé espagnol ou "Alcantarin" (1499-1562).
Sainte Thérèse d’Avila (Fête le 15 Octobre), dont il avait approuvé l'esprit, fut aidée par lui dans son œuvre de la réforme du Carmel.
Elle avait appris de Dieu que toute demande faite au nom de Pierre d’Alcantara était sûre d'être aussitôt exaucée ; aussi prit-elle la coutume de se recommander à ses Prières, et de l'appeler Saint de son vivant.
Statue de Saint Pierre d'Alcantara. Basilique St Pierre de Rome.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/2042/Saint_Pierre_d_Alcantara.html.
Saint Pierre d'Alcantara
Franciscain espagnol (+ 1562)
Sans aucun doute parmi les nombreux Mystiques espagnols, il est l'un des plus grands. Franciscain à 16 ans, il crée une nouvelle branche de l'Ordre, plus austère et plus pauvre: "les Franciscains déchaussés."
Il sera de ceux qui aidèrent sainte Thérèse d'Avila à réformer le Carmel et même obtint pour elle l'autorisation de fonder à Avila son premier couvent des "Carmélites déchaussées".
Il connaissait de merveilleuses extases, au point que certains l'accusaient de folie. "Bienheureuses folies mes Sœurs, disait Saint Thérèse d'Avila à propos de Saint Pierre d'Alcantara.
Plût à Dieu que nous en fussions toutes atteintes." Sa vie ascétique était inimitable: ne manger que tous les trois jours - dormir assis contre une muraille et seulement une heure et demie afin d'avoir le temps de la méditation - ne parler que si on l'interrogeait.
À Arenas en Castille, l’an 1562, Saint Pierre d’Alcantara, Prêtre Franciscain. Remarquable par son don de conseil, sa pratique de la pénitence et l’austérité de sa vie, il réforma la discipline régulière dans les couvents de son Ordre en Espagne et fut le conseiller de Sainte Thérèse de Jésus pour sa réforme de l’Ordre du Carmel.
Martyrologe romain.
Saint Pierre d'Alcantara. Luis Tristan. Palais archi-épiscopal. Toléde. XVIe.
http://www.magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_pierre_d_alcantara.html
Saint Pierre d'Alcantara
de l'Ordre de Saint-François
(1499-1562)
Ce Saint, issu d'une famille illustre, fut un prodige d'austérités. Entré dans l'Ordre de Saint-François, après de brillantes études où avait éclaté surtout son Amour pour les Livres Saints, il montra, pendant son noviciat, une modestie surprenante.
Sa vertu extraordinaire l'éleva aux charges de l'Ordre dès ses premières années de vie religieuse ; mais l'humble supérieur se faisait, à toute occasion, le serviteur de ses frères et le dernier de tous.
Dans un pays de montagnes, couvert de neige, en plein hiver, il avait trouvé un singulier secret contre le froid : il ôtait son manteau, ouvrait la porte et la fenêtre de sa cellule ; puis, après un certain temps, reprenait son manteau et refermait porte et fenêtre.
Sa prédication produisit les plus merveilleux effets ; sa vue seule faisait couler les larmes et convertissait les pécheurs : c'était, selon la parole de sainte Thérèse, la mortification personnifiée qui prêchait par sa bouche.
Dieu lui inspira de travailler à la réforme de son Ordre, et il y établit une branche nouvelle qui se fit remarquer par sa ferveur. Dans ses voyages, Pierre ne marchait que pieds nus et la tête découverte : la tête découverte, pour vénérer la présence de Dieu ; pieds nus, afin de ne jamais manquer l'occasion de se mortifier.
Pierre d'Alcantara fut un des conseillers de sainte Thérèse d'Avila qui l'avait en grande considération.
Sa mortification s'accroissait chaque jour au point qu'il ne se servait plus de ses sens et de ses facultés que pour se faire souffrir ; il ne mangeait qu'une fois tous les trois jours, se contentant de mauvais pain et d'eau ; parfois il demeurait huit jours sans manger.
Il passa quarante ans sans donner au sommeil chaque nuit plus d'une heure et demie, encore prenait-il ce sommeil assis dans une position incommode ; il avoua que cette mortification avait été plus terrible pour lui que les cilices de métal, les disciplines et les chaînes de fer.
La seule pensée du Saint-Sacrement et des mystères d'Amour du Sauveur le faisait entrer en extase.
Saint Pierre d'Alcantara fit de nombreux miracles. Apparaissant à Sainte Thérèse après sa mort, il lui dit : « Ô bienheureuse pénitence, qui m'a valu tant de Gloire ! »
Saint Jean de Capistran apparaissant à Saint Pierre d'Alcantara. Luca Giordano. XVIIe.
http://missel.free.fr/Sanctoral/10/19.php.
Saint Pierre d'Alcantara: Sa vie.
Pierre Garavito né en 1499 à Alcantara, petite ville de la province espagnole d'Estramadure, où son père était gouverneur.
A quatorze ans, il perdit son père, sa mère se remaria et il partit étudier les arts libéraux, la philosophie et le droit canon à l'université de Salamanque où il décida d'entrer chez les Frères Mineurs dont il reçut l'habit, en 1515, au couvent de Los Majaretes.
En 1519 il est choisi comme gardien du couvent de Badajoz ; ordonné Prêtre en 1524, il commença une si brillante carrière de prédicateur qu'on l'appelât à la cour du Portugal.
Elu provincial de son Ordre (province Saint-Gabriel) en 1538, instaure un régime très austère et, son mandat terminé, il se retire dans un désert, à l'embouchure du Tage, où il fonde un couvent d'ermites (1542).
Rappelé dans sa province (1544), il y fonde, près de Lisbonne, un couvent qui sera le germe d'une province nouvelle (1550).
Lors d'un voyage à Rome, il reçoit l'approbation de Jules III pour expérimenter une réforme radicale, sous la juridiction des mineurs observants dont le commissaire général le nomme commissaire général des mineurs réformés d'Espagne (1556) ; Paul IV lui donne tous pouvoirs pour ériger de nouveaux couvents (1559).
Pierre d'Alcantara mourut au couvent d'Arenas (province d'Avila) le 18 octobre 1562.
Mes fils, dit-il, ne pleurez pas. Le temps est venu pour le Seigneur d'avoir pitié de moi. Il ne vous oubliera point. Pour moi, je ne suis plus nécessaire ; au frère qui voulait remonter sa couverture, il dit : Laisse-moi, mon fils, il y a encore du danger. Si les cèdres du Liban tremblent, que fera le roseau ?
Il se mit à genoux pour recevoir le viatique ; le lendemain, à quatre heures du matin, il reçut l'extrême-onction, embrassa et Bénit tous ses frères, puis, immobile, se recueillit longuement ; Ne voyez-vous point, mes frères, la Très Sainte Trinité, avec la sainte Vierge et le glorieux évangéliste ?
Il expira doucement en murmurant des psaumes. Il fut inhumé près de l'autel de l'église des franciscains d'Arénas.
Pierre d'Alcantara, calme et prudent, pauvre et généreux, obéissant et humble, pénitent et accueillant, disponible et magnanime fut un des grands orateurs sacrés du Siècle d'Or espagnol.
Grégoire XV qui l'appelait docteur et maître éclairé en théologie mystique, Béatifia Pierre d'Alcantara par la bulle In sede Principis Apostolorum (18 avril 1622) ; le décret de Canonisation fut rendu sous Clément IX (28 avril 1669) et Clément X donna la bulle de Canonisation le 11 mai 1670 (Romanorum gesta pontificum) et Clément X étendit sa Fête à l'Eglise universelle en 1670.
Saint Pierre d'Alcantara s'entretenant avec Sainte Thérèse d'Avila.
Saint Pierre d'Alcantara vu par Ste Thérèse d'Avila
Et quel bon modèle de vertu Dieu vient de nous enlever en la personne du Béni Frère Pierre d'Alcantara !
Le monde aujourd'hui n'est plus capable d'une telle perfection. On dit que les santés sont plus faibles et que nous ne sommes plus au temps passé.
Ce Saint homme était de notre temps, mais sa ferveur était robuste comme celle d'autrefois : aussi tenait-il le monde sous ses pieds.
Sans aller déchaussé comme lui, sans pratiquer une pénitence aussi âpre, il y a bien des moyens de fouler le monde aux pieds, et le Seigneur nous les enseigne, quand il voit qu'on a du coeur.
Mais quel courage Sa Majesté a donné à ce saint pour faire quarante-sept ans si âpre pénitence, comme chacun sait !
Je veux en dire quelque chose : c’est la pure vérité, je le sais. Il me l’a dit à moi et à une autre personne dont il se gardait peu ... Pendant quarante ans, je crois, m’a-t-il dit, il avait dormi seulement une heure et demie par jour.
Le plus dur, dans les débuts, avait été de vaincre le sommeil ; pour cela, il était toujours à genoux ou debout. Le temps qu’il dormait, il était assis, et la tête appuyée sur un morceau de bois fixé au mur.
Se coucher, s’il l’avait voulu, il n’eût pu le faire, car sa cellule, comme on sait, n’avait que quatre pieds et demi de long.
Pendant toutes ces années, jamais il ne mit le capuchon, en dépit du soleil ou de la pluie ; il n’avait rien sur les pieds ; comme vêtement, un habit de bure, sans rien d’autre sur la chair, et aussi étroit que possible ; et un petit manteau de même étoffe.
Il me conta que pendant les grands froids il le quittait, laissait ouvertes la porte et la petite fenêtre de la cellule ; puis il mettait le manteau et fermait la porte, pour contenter le corps et l’apaiser par un meilleur abri.
Manger tous les trois jours était très ordinaire. Il me dit qu’il n’y avait là rien d’étonnant : c’était très possible à qui s’accoutumait à cela.
Un sien compagnon me dit qu’il lui arrivait de rester huit jours sans manger. Ce devait être lorsqu’il se tenait en oraison, car il avait de grands ravissements et transports d’amour de Dieu. De quoi une fois je fus témoin.
Sainte Thérèse d'Avila
18 Octobre. Saint Pierre d'Alcantara, de l'Ordre des Frères Mineurs, confesseur. 1562.
" Marchant dès son jeune âge dans l'innocence, évitant la sensualité et les plaisirs dangereux, fuyant le commerce des hommes, il s'adonnait à la Contemplation des choses Divines, et déjà embrasé de l'Amour Céleste, il croissait en Sagesse et en Grâce et, par la maturité de sa conduite, devançait le cours des années."
Bulle de sa Canonisation.
Pierre naquit à Alcantara, en Espagne, de nobles parents. Il fit présager dès ses plus tendres années sa sainteté future.
Entré à seize ans dans l'Ordre des Mineurs, il s'y montra un modèle de toutes les vertus. Chargé par l'obéissance de l'office de prédicateur, innombrables furent les pécheurs qu'il amena à sincère Pénitence.
Mais son désir était de ramener la vie Franciscaine à la rigueur primitive ; soutenu donc par Dieu et l'autorité apostolique, il fonda heureusement le très étroit et très pauvre Couvent du Pedroso, premier de la très stricte observance qui se répandit merveilleusement par la suite dans les diverses provinces de l'Espagne et jusqu'aux Indes.
Sainte Thérèse, dont il avait approuvé l'esprit, fut aidée par lui dans son œuvre de la réforme du Carmel. Elle avait appris de Dieu que toute demande faite au nom de Pierre était sûre d'être aussitôt exaucée ; aussi prit-elle la coutume de se recommander à ses Prières, et de l'appeler Saint de son vivant.
Les princes le consultaient comme un oracle ; mais sa grande Humilité lui faisait décliner leurs hommages, et il refusa d'être le Confesseur de l'empereur Charles-Quint.
Rigide observateur de la Pauvreté, il ne portait qu'une tunique, et la plus mauvaise qui se pût trouver.
Tel était son délicat Amour de la Pureté, qu'il ne souffrit pas même d'être touché légèrement dans sa dernière maladie par le Frère qui le servait.
Convenu avec son corps de ne lui accorder aucun repos dans cette vie, il l'avait réduit en servitude, n'ayant pour lui que veilles, jeûnes, flagellations, froid, nudité, duretés de toutes sortes.
L'Amour de Dieu et du prochain qui remplissait son cœur, y allumait parfois un tel incendie, qu'on le voyait contraint de s'élancer de sa pauvre cellule en plein air, pour tempérer ainsi les ardeurs qui le consumaient.
Son Don de Contemplation était admirable ; l'esprit sans cesse rassasié du céleste aliment, il lui arrivait de passer plusieurs jours sans boire ni manger.
Souvent élevé au-dessus du sol, il rayonnait de merveilleuses splendeurs. Il passa à pied sec des fleuves impétueux.
Dans une disette extrême, il nourrit ses Frères d'aliments procurés par le Ciel. Enfonçant son bâton en terre, il en fit soudain un figuier verdoyant. Une nuit que, voyageant sous une neige épaisse, il était entré dans une masure où le toit n'existait plus, la neige, suspendue en l'air, fit l'office de toit pour éviter qu'il n'en fût étouffé.
Saint Pierre d'Alcantara donnant la Sainte Communion à Sainte Thérèse d'Avila. Livio Mehus. XVIIe.
Sainte Thérèse rend témoignage au Don de Prophétie et de Discernement des esprits qui brillait en lui.
Enfin, dans sa soixante-troisième année, à l'heure qu'il avait prédite, il passa au Seigneur, conforté par une vision merveilleuse et la présence des Saints.
Sainte Thérèse, qui était loin de là, le vit au même moment porté au Ciel ; et, dans une apparition qui suivit, elle l'entendit lui dire : " Ô heureuse Pénitence, qui m'a valu si grande Gloire !" Beaucoup de miracles suivirent sa mort, et Clément IX le mit au nombre des Saints.
" Le voilà donc le terme de cette Vie si austère, une éternité de Gloire !" (Ste Thérèse, Vie, XXVII.)
Combien furent suaves ces derniers mots de vos lèvres expirantes : " Je me suis réjoui de ce qui m'a été dit : Nous irons dans la maison du Seigneur "(Psalm. CXXI, 1.).
L'heure de la rétribution n'était pas venue pour ce corps auquel vous étiez convenu de ne donner nulle trêve en cette vie, lui réservant l'autre ; mais déjà la Lumière et les parfums d'outre-tombe, dont l'âme en le quittant le laissait investi, signifiaient à tous que le contrat, fidèlement tenu dans sa première partie, le serait aussi dans la seconde.
Tandis que, vouée pour de fausses délices à d'effroyables tourments, la chair du pécheur rugira sans fin contre l'âme qui l'aura perdue ; vos membres, entrés dans la félicité de l'âme Bienheureuse et complétant sa Gloire de leur splendeur, rediront dans les siècles éternels à quel point votre apparente dureté d'un moment fut pour eux Sagesse et Amour.
Et faut-il donc attendre la Résurrection pour reconnaître que, dès ce monde, la part de votre choix fut sans conteste la meilleure ?
Qui oserait comparer, non seulement les plaisirs illicites, mais les jouissances permises de la terre, aux délices saintes que la Divine Contemplation tient en réserve dès ce monde pour quiconque se met en mesure de les goûter ?
Si elles demeurent au prix de la mortification de la chair, c'est qu'en ce monde la chair et l'esprit sont en lutte pour l'empire (Gal. V, 17.) ; mais la lutte a ses attraits pour une âme généreuse, et la chair même, honorée par elle, échappe aussi par elle à mille dangers.
http://www.cite-catholique.org/viewtopic.php?p=194649.
Frère Mineur Observant, Fondateur de la branche Alcantarine, directeur spirituel et conseiller de Sainte Thérèse d'Avila, réputé pour son ascèse et son Mysticisme.
Pierre Garavito dit Pierre d’Alcantara, né en 1499 à Alcantara (Estramadure) où son père était gouverneur.
A quatorze ans, il perdit son père, sa mère se remaria et il partit étudier les arts libéraux, la philosophie et le droit canon à Salamanque où il décida d'entrer chez les Frères Mineurs observants de la Custodie Saint-Gabriel, comme Frère lai.
Il reçut l’habit, en 1515, au Couvent San Francisco de Los Majaretes. On lui confia les charges de réfectorier, sacristain et portier.
En 1519, la custodie devint la Province Saint-Gabriel et il est choisi comme gardien du couvent de Badajoz.
Ses supérieurs le poussent au presbytérat. Il est ordonné Prêtre en 1524, et commence une si brillante carrière de prédicateur qu'on l'appelât à la cour du Portugal.
Élu ministre provincial de la province Saint-Gabriel, en 1538, il instaure un régime très austère et, son mandat terminé, il se retire dans un désert, à l’embouchure du Tage, où il fonde un couvent d’ermites (1542).
Rappelé dans sa province (1544), il y fonde, près de Lisbonne, un couvent qui sera le germe d’une province nouvelle (1550) et ouvre de nouvelles maisons en Espagne et au Portugal. Lors d’un voyage à Rome, il reçoit l’approbation de Jules III pour expérimenter une réforme radicale, et passe sous la juridiction des mineurs Conventuels qui l’autorisent à lancer une réforme encore plus radicale : petites communautés où l’on observe une très stricte Pauvreté, de longues heures d’Oraison quotidienne et un silence quasi permanent.
En 1556, il est nommé commissaire général des mineurs réformés « Déchaussés d'Espagne » ( appelés encore les « Soccolans » , ou « Alcantarins ».
En 1559, Paul IV lui donne tous pouvoirs pour ériger de nouveaux couvents, qui constitueront la province Saint-Joseph.
Outre ses activités de Fondateur et de réformateur, il continue le Ministère de la prédication et de la direction Spirituelle, en particulier auprès de sainte Thérèse d’Avila (à partir de 1558) qu’il conseille dans la réforme du Carmel et qui le considère comme un grand mystique.
Il écrit quelques ouvrages de Spiritualité, en particulier son célèbre « Traité d’oraison mentale » qui sera constamment réédité.
Épuisé par les travaux et aussi par la rigueur de son ascèse : privation de nourriture et de sommeil, il meurt à Arenas, près d’Avila, le 18 octobre 1562. Il sera Canonisé le 28 avril 1669 par le Pape Clément IX.
Œuvres spirituelles de Saint Pierre d'Alcantara :
- Traité de l'Oraison et de la Méditation
- Traité de la Dévotion
Œuvres Spirituelles de Saint Pierre d’Alcantara Traduites en français par le P. Marcel Bouix - Table des matières - Introduction Traité de l’oraison et de la méditation : 1ère série de méditations pour chaque jour de la semaine
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Date de dernière mise à jour : 18/10/2024
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