Jeudi 03 Octobre 2024 : Fête de Saint François de Borgia, Duc de Gandie, général de la Compagnie de Jésus (+ 1572).
Il est fêté le 30 Septembre au martyrologe romain, le 03 Octobre chez les Jésuites, ainsi qu’en Espagne.
Quel grand remède pour tous nos maux que de méditer la Croix du Christ!
http://nominis.cef.fr/contenus/saints_8492.html
Saint François de Borgia
Duc de Gandie, général de la Compagnie de Jésus (? 1572)
L'Histoire retient surtout les scandales de son grand-père, le Pape Alexandre VI Borgia. La mère de François est fille illégitime d'un Archevêque de Saragosse lequel d'ailleurs est un bâtard du roi Ferdinand le Catholique.
Dans cette famille va naître une fleur de sainteté. A 19 ans, Charles-Quint en personne le marie à la portugaise Eleonore de Castro.
François est un grand personnage: duc de Gandie, grand-veneur de l'Empereur, écuyer de l'Impératrice, gouverneur de Catalogne.
Père de huit enfants, il perd son épouse alors qu'il a 36 ans. Deux ans plus tard, il change de cap, entre chez les jésuites et devient "maître général de la Compagnie" à 55 ans.
Il s'impose comme "second fondateur", un père indulgent et ferme, profondément aimé de ses frères.
Sous son gouvernement, les Jésuites se répandent dans toute l'Europe et dans les missions lointaines.
Il leur donne un grand dynamisme et fait de son Ordre l'un des grands artisans de la Contre-Réforme.
Fils aîné du duc Jean de Borgia, François naquit en 1510 à Gandie, dans le royaume de Valence. Après une éducation raffinée à la cour de l'empereur Charles-Quint, il épousa en 1529 Éléonore de Castro, dont il eut huit fils.
En 1542, il succéda à son père comme duc de Gandie; mais après la mort de sa femme il renonça à son duché.
Il entra dans la Compagnie de Jésus, et, ses études de théologie achevées, y fut ordonné Prêtre en 1551. il fut élu troisième Général en 1565. Il fit beaucoup pour la formation et la vie spirituelle de ses Religieux, pour les collèges qu'il fit fonder en divers lieux et pour les missions, remarquable par l’austérité de sa vie et son don d’oraison.
Il meurt à Rome le 30 Septembre 1572 et fut canonisé par Clément X en 1671.
Un internaute nous signale:
'Ici, en Espagne, on célèbre la festivité de Saint François Borja / Borgia ("San Francisco de Borja) le 3 Octobre'
Voir aussi sur le site de la province de France des Jésuites où il est fêté le 3 Octobre.
30 Septembre au martyrologe romain: À Rome, en 1572, Saint François de Borja, Prêtre. Après la mort de sa femme, dont il avait eu huit enfants, il quitta les dignités du siècle et refusa celles de l’Église, entrant dans la Compagnie de Jésus, dont il fut élu préposé général, vraiment remarquable par l’austérité de sa vie et son don d’oraison.
Martyrologe romain.
https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/86f35a3d-ea9e-4d52-93c2-7e932abd42b3
Saint François de Borgia
Prêtre de la Compagnie de Jésus
(1510-1572)
Il est fêté le 30 Septembre au martyrologe romain, le 3 Octobre chez les Jésuites et le 10 Octobre dans l'ancien calendrier.
François de Borgia (en espagnol : Francisco de Borja y Trastámara), duc de Gandie, grand d'Espagne, naît à Gandie, dans le royaume de Valence (Espagne), le 28 Octobre 1510. Il était le fils de Juan Borgia, le 3e duc de Gandie, et de Jeanne d'Aragon, fille d'Alphonse d'Aragon (1470-1520) ; François était aussi arrière-petit-fils du Pape Alexandre VI.
À peine put-il articuler quelques mots, que sa pieuse mère lui apprit à prononcer les noms sacrés de Jésus et de Marie.
Âgé de cinq ans, il retenait avec une merveilleuse mémoire les sermons, le ton, les gestes des prédicateurs, et les répétait dans sa famille avec une onction touchante.
Bien que sa jeunesse se passât dans le monde, à la cour de Charles-Quint, et dans le métier des armes, sa vie fut très pure et toute Chrétienne ; il tenait même peu aux honneurs auxquels l'avaient appelé son grand nom et ses mérites.
À vingt-huit ans, la vue du cadavre défiguré de l'impératrice Isabelle le frappa tellement, qu'il se dit à lui-même : « François, voilà ce que tu seras bientôt... À quoi te serviront les grandeurs de la terre ?... »
Toutefois, cédant aux instances de l'empereur, qui le fit son premier conseiller, il ne quitta le monde qu'à la mort de son épouse, Éléonore de Castro.
Il avait trente-six ans ; encore dut-il passer quatre ans dans le siècle, afin de pourvoir aux besoins de ses huit enfants.
François de Borgia fut digne de son maître Saint Ignace ; tout son éloge est dans ce mot. L'humilité fut la vertu dominante de ce prince revêtu de la livrée des pauvres du Christ. À plusieurs reprises, le Pape voulut le nommer Cardinal ; une première fois il se déroba par la fuite ; une autre fois, Saint Ignace conjura le danger.
Plus l'humble Religieux s'abaissait, plus les honneurs le cherchaient. Celui qui signait toutes ses lettres de ces mots : François, pécheur ; celui qui ne lisait qu'à genoux les lettres de ses supérieurs, devint le troisième général de la Compagnie de Jésus.
François de Borgia meurt à Rome, à l’âge de 62 ans, le 30 Septembre 1572 et sera Canonisé en 1671 par le Pape Clément X (Emilio Altieri, 1670-1676).
http://missel.free.fr/Sanctoral/10/10.php.
Fils aîné du troisième duc de Gandie, Francisco de Borja naquit à Gandie (sud de Valence) le 28 octobre 1510.
Il était par son père, Jean de Borja, l'arrière-petit-fils du Pape Alexandre VI et, par sa mère, Jeanne d'Aragon, l'arrière-petit-fils du roi Ferdinand le Catholique.
Orphelin de mère en, 1520, il fut élevé par son oncle maternel, Jean d'Aragon, archevêque de Saragosse, jusqu'à ce qu'on l'appelât à la cour de la reine Jeanne la Folle, à Tordesillas, comme page de la princesse Catherine, soeur de Charles-Quint.
Quand l'infante Catherine épousa le roi Jean III de Portugal, François retourna à Saragosse pour étudier la philosophie (1525).
En 1528, il entra au service de Charles-Quint qui, en 1529, lui fit épouser une dame d'honneur de l'impératrice Isabelle, Eléonore de Castro, dont il aura huit enfants ; marquis de Llombai en 1530, grand veneur de l'Empereur et grand écuyer de l'Impératrice, Charles-Quint, lui confia la surveillance de la cour pendant la victorieuse campagne contre Tunis (1536), lui demanda de l'instruire en cosmographie, puis se l'adjoignit pendant l'expédition de Provence, et mit sous son influence l'infant Philippe.
De nature pieuse, fidèle à ses devoirs, le marquis de Llombai, pendant une convalescence, lut les homélies de S. Jean Chrysostome ; lors de la campagne de Provence il assista le poète Garcilaso de la Vega dans son agonie et, au retour, après une maladie dont il crut mourir, il prit la résolution de la confession et de la communion mensuelles.
Quand l'Impératrice Isabelle mourut (1° mai 1539) il fut chargé de reconnaître et de conduire à Grenade son cadavre décomposé ce qui l'impressionna si profondément qu'il s'écria : Ah ! Je n'aurai jamais d'attachement pour aucun maître que la mort me puisse ravir et Dieu seul sera l'objet de mes pensées, de mes désirs et de mon amour !
Nommé par Charles-Quint vice-roi de Catalogne (26 juin 1539) François Borgia exerça sa charge avec prudence et énergie pendant quatre ans au bout desquels il devint grand majordome de la princesse Marie de Portugal, femme de l'infant Philippe, mais il ne remplit jamais les fonctions car la reine du Portugal ne voulait pas qu'Eléonore de Castro approchât sa fille qui mourut en donnant naissance à l'infant Don Carlos (12 juillet 1545).
Quatrième duc de Gandie, à la mort de son père (17 Décembre 1542), il présidait à plus de trois mille familles vassales, au marquisat de Llombai et à quatorze baronnies.
Eléonore de Castro mourut le 27 Mars 1546. Le duc de Gandie, fort lié avec les premiers Jésuites qu'il protégeait de toute son influence, suivit les exercices de Saint Ignace et résolut de faire vœu de chasteté et d'obéissance, puis d'entrer dans la Compagnie de Jésus (2 juin 1546) ; il fit secrètement sa profession solennelle (1° février 1548) et s’en vint étudier la théologie à l'université de Gandie qu'il avait fondée.
Le 31 août 1550, sous prétexte de gagner l'indulgence jubilaire de l'Année Sainte, François Borgia se rendit à Rome où il fut ordonné Prêtre (23 mai 1551) et Célébra sa première Messe (1° août).
Il fut envoyé prêcher au Pays Basque, puis au Portugal. En avril 1555, il était commissaire général de la Compagnie de Jésus en Espagne et au Portugal. Charles-Quint le choisit, conjointement avec l'infant Philippe, comme son exécuteur testamentaire.
Appelé à Rome, il y arriva le 7 Décembre 1561 et fut élu général de la Compagnie de Jésus le 2 Juillet 1565.
Il mourut à Rome, le 30 Septembre 1572, à minuit. Béatifié par Urbain VIII le 21 Novembre 1624, il fut Canonisé par Clément X le 12 avril 1671.
http://www.jesuites.com/saint-francois-de-borgia-sj/
Saint FRANÇOIS DE BORGIA
Fête le 3 Octobre
François, fils aîné du duc Jean de Borgia, naquit en 1510 à Gandie, dans le royaume de Valence.
Après une éducation raffinée à la cour de l'empereur Charles-Quint, il épousa en 1529 Éléonore de Castro, dont il eut huit fils.
En 1542, il succéda à son père comme duc de Gandie ; mais après la mort de sa femme il renonça à son duché et, ses études de théologie achevées, fut ordonné Prêtre en 1551.
Entré dans la Compagnie, il fut élu troisième Général en 1565.
Il fit beaucoup pour la formation et la vie spirituelle de ses religieux, pour les collèges qu'il fit fonder en divers lieux et pour les missions. Il mourut à Rome le 30 septembre 1572 et fut Canonisé par Clément X en 1671.
Lettre de Saint François de Borgia.
Quel grand remède pour tous nos maux
que de méditer la Croix du Christ !
Nous sommes tous en marche vers le Seigneur ; en prononçant nos vœux, nous avons revêtu l'équipement nécessaire à ce voyage ; notre profession religieuse est donc vaine si nous ne marchons pas allégrement sur cette route et si nous ne courons pas dans la voie de la perfection jusqu'à ce que nous arrivions à « la divine montagne de l'Horeb ».
Le premier avis que j'ai à vous donner, je le trouve formulé comme il suit au commencement de la dixième partie des Constitutions, où il est question des moyens de conserver et d'accroître la Compagnie : « Les moyens qui unissent un instrument à Dieu, qui le disposent à être manié régulièrement par sa main divine, sont bien plus efficaces que ceux qui le disposent à servir les hommes. Ces moyens sont la justice et la générosité, la charité surtout, la pureté d'intention dans le service divin, l'union familière avec Dieu dans les exercices spirituels, un zèle très pur pour le salut des âmes, sans autre recherche que la gloire de celui qui les a créées et rachetées ».
Paroles bien dignes d'être l'objet de notre plus sérieuse attention, puisque notre bienheureux Père les a écrites avec tant de soin et d'amour pour ses enfants.
En effet, si nous voulons y réfléchir sérieusement, nous reconnaîtrons que la négligence à employer les moyens qui unissent l'instrument à Dieu suscite et aggrave les dissensions et les misères qui déchirent les sociétés religieuses.
Car comme la sécheresse d'un terrain fait dépérir les fleurs et les fruits des arbres, ainsi l'aridité habituelle dans les méditations et autres exercices de piété dévore dans l'âme religieuse les fleurs et les fruits spirituels.
Donc le religieux qui ne s'exerce pas à la méditation et à l'imitation de Jésus Crucifié, celui-là travaillera sans ardeur à la Gloire de ce Divin Maître ; bien plus, il n'y apportera que lâcheté, et, cependant, il ne laissera pas d'être satisfait de lui-même et de mépriser les autres.
Quel grand remède pour tous nos maux que de méditer la Croix du Christ !
(Lettre 717 du mois d'avril 1569 adressée à toute la Compagnie. Texte espagnol dans MHSI : S. Franciscus Borgia, t. 5, Madrid, 1911, pp. 78-79 ; tr. fr. : Lettres choisies des Généraux, t. I, Lyon, 1878, pp. 32-33).