Dimanche 06 Octobre 2024 : Fête de la Bienheureuse Marie-Rose Durocher, Fondatrice des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (1811-? 1849).
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10115/Bienheureuse-Marie-Rose-Durocher.html
Bienheureuse Marie-Rose Durocher
Fondatrice des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (? 1849)
"Marie-Rose Durocher a agi avec simplicité, avec prudence, avec humilité, avec sérénité. Elle ne s’est pas laissée arrêter à ses problèmes personnels de santé ni aux premières difficultés de l’œuvre naissante.
Son secret résidait dans la prière et l’oubli de soi-même qui atteignait, selon l’estimation de son Évêque, une véritable sainteté."
Eulalie Durocher Béatifiée le 23 Mai 1982 par Saint Jean-Paul II (homélie en italien).
Elle a fondé une Congrégation pour répondre aux besoins de l’instruction et de l’éducation religieuse des jeunes filles, notamment dans les milieux pauvres des campagnes auprès de Montréal: les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie.
"Par sa Foi, son jugement et sa créativité apostolique, cette femme a marqué la société et l'Église du Québec.
Éducatrice née, elle a su développer les dons des personnes et ouvrir sa Congrégation sur l'avenir."
(source: Congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie)
Mère Marie-Rose (Eulalie Durocher) (1811-1849), Fondatrice des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie, Béatifiée le 23 Mai 1982.
...À Saint-Antoine, à Beloeil et à Longueuil, Marie-Rose Durocher n'a pas voulu autre chose que de libérer les personnes.
Pourquoi leur apprendre à lire et à écrire? Pour qu'elles puissent se prendre en main. Pourquoi donne-t-elle une formation complète aux femmes? Pour qu'elles puissent être de bonnes épouses et de bonnes mères de famille. Pourquoi enseigne-t-elle le catéchisme? Parce que c'est, selon elle, la voie pour être heureuse...
Aujourd'hui cette libération passe par l'enseignement, bien sûr, mais aussi par la participation à des activités orientées vers plus de reconnaissance de la dignité de la personne humaine: maisons d'accueil pour siddéens, pour itinérants; participation à des « cuisines collectives »; classes d'alphabétisation pour émigrés. (diocèse d'Edmundston)
À Longueil au Canada, en 1849, la Bienheureuse Marie-Rose (Eulalie Durocher), vierge, Fondatrice de la Congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie, pour la formation humaine et Chrétienne des jeunes filles.
Martyrologe romain.
Notre vocation, c’est Jésus-Christ.
Bienheureuse Marie-Rose Durocher
Dernière d’une famille de dix enfants, Eulalie Durocher est née à Saint-Antoine-sur-Richelieu, le 6 Octobre 1811.
À l’âge requis, elle fréquente le pensionnat de Saint-Denis-sur-Richelieu, tenu par les Religieuses de la Congrégation de Notre-Dame.
Mais des problèmes de santé l’empêchent de poursuivre ses études et son rêve discret de vie Religieuse s’en trouve compromis.
À 20 ans, elle devient gouvernante au presbytère de Beloeil où son frère Théophile est Curé. Elle sera l’hôtesse des lieux pendant 12 ans, jusqu’en 1843.
Elle accueille les Prêtres en repos, s’engage dans la paroisse, visite les démunis, soutient les familles en difficulté, enseigne le catéchisme aux enfants et organise les Célébrations liturgiques, comme une agente de pastorale avant la lettre.
Ce séjour à Beloeil lui ouvre cependant les yeux sur la pauvreté de l’instruction religieuse et le manque d’écoles, en particulier, pour les filles des campagnes.
Un vaste projet d’éducation.
Répondant à l’appel de Dieu par la voix de son Évêque, Mgr Ignace Bourget de Montréal, elle se rend fonder à Longueuil une nouvelle Communauté Religieuse enseignante avec deux compagnes.
La Communauté s'appelle les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie.
S’initier à la Vie Religieuse et instaurer un nouveau projet d’éducation dans les paroisses suscitent de nombreux défis.
Les pionnières font face à des oppositions, des critiques, des incompréhensions. Mais leur amour des jeunes, une Foi profonde et un sens de la justice leur donnent force et courage pour mener à bien la Fondation de la Communauté.
Il faut recruter des candidates à la Vie Religieuse qui iront ensuite implanter des écoles dans les campagnes.
Sous le nom de Mère Marie-Rose, Eulalie recrute des femmes de talent et voit à leur assurer une bonne préparation pédagogique avec la collaboration des Frères des écoles Chrétiennes.
Les Oblats de Marie-Immaculée apportent également leur concours pour les aider à favoriser le développement des dons de chaque personne.
Du vivant de la Fondatrice, les Couvents de Longueuil, Beloeil, Saint-Lin et Saint-Timothée verront le jour.
Spiritualité et mission.
La spiritualité de la nouvelle Communauté s’inspire de la devise des Oblats : évangéliser les pauvres.
La fidélité à l’Évangile, soutenue par la méthode d’Oraison de Saint Ignace de Loyola et la dévotion au Saint-Sacrement, découle de l’héritage spirituel laissé par Mère Marie-Rose qui avait pour devise :
« Jésus et Marie, ma force et ma gloire ».
Elle décède le 6 Octobre 1849, jour de son anniversaire. Elle avait 38 ans.
Les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie poursuivent encore aujourd’hui cette œuvre indispensable d’éducation en ne perdant pas de vue d’abord les personnes démunies.
Plusieurs services nouveaux se sont développés dans les domaines de la pastorale en paroisse, l’éducation à la Foi, l’accompagnement des personnes, l’accueil des diverses cultures, les soins de santé et les services communautaires.
Elles s’engagent également pour la justice et la paix en collaborant à divers organismes dont Développement et Paix.
Mère Marie-Rose a été Béatifiée par le pape Saint Jean-Paul II, le 23 Mai 1982. L’Église l’a reconnue comme une femme apostolique, annonciatrice des temps nouveaux.
Liens intéressants:
Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie
Bienheureuse Marie-Rose Durocher
En 1843, à la suggestion de Monseigneur Ignace Bourget, Évêque du diocèse de Montréal, quatre éducatrices, Eulalie Durocher, Mélodie Dufresne, Henriette et Émélie Céré, œuvrant à Longueuil décident de fonder une Communauté: Les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM).
Marie-Rose Durocher est femme de chez nous. Une femme de la terre, née à St-Antoine-sur-Richelieu, province de Québec, Canada, le 6 Octobre 1811.
Elle a été femme de Foi, femme bien incarnée, femme de tendresse et femme d’action. Elle a beaucoup œuvré auprès des familles de son temps en vue de donner une éducation complète, surtout aux femmes et aux enfants.
Comme laïque, Chrétienne engagée, elle participe à la vie de sa paroisse et visite les pauvres. Sa vie est simple.
Elle fonde la Congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie qui, au XXIe siècle existe toujours.
Eulalie Durocher en est la première supérieure sous le nom de Mère Marie-Rose. Elle se consacre à l’éducation, surtout religieuse, des enfants.
Mère Marie-Rose s’éteint le 6 Octobre 1849. Elle est Béatifiée par le Pape Saint Jean-Paul II le 23 Mai 1982 et devient alors la Bienheureuse Marie-Rose.
Nous fêtons la Bienheureuse Marie-Rose le 6 Octobre. Et le 23 Mai, nous nous rappelons sa Béatification qui a eu lieu en 1982.
La Fondation de la Communauté par la Bienheureuse Marie-Rose a eu lieu dans la maison de la Fabrique de Saint-Antoine-de-Padoue, à l'angle nord-ouest de la rue Saint-Charles et du chemin de Chambly.
L'année suivante, en 1844, les Religieuses emménagent dans la maison de Louis Briquet, construite en 1740; ce bâtiment est la partie centrale de l'actuel Couvent.
Cette maison est plusieurs fois agrandie. Elle est d'abord haussée d'un étage l'année même, en 1844; elle est ensuite dotée d'une chapelle à l'ouest, en 1846; enfin, en 1851, l'aile des dortoirs est construite, selon les plans du célèbre architecte Victor Bourgeau.
Depuis lors, le Couvent a conservé cette allure générale qu'on lui connaît encore aujourd'hui.
La Communauté des Saints Noms de Jésus et de Marie, que l'on a longtemps appelée les « Sœurs de Longueuil », a largement contribué au renom de la ville, car le nombre des Couvents et des écoles qu'elle dirigeait a crû très rapidement.
En 1885, à peine 40 ans après sa Fondation, la Communauté dirigeait déjà 37 institutions, dont certaines en Floride et en Californie.
Pour un complément biographique
> > > Bienheureuse Marie-Rose Durocher
Monument érigé à la mémoire de la Bienheureuse Marie-Rose Durocher
http://rivesudexpress.ca/nouveau-monument-a-la-cocathedrale-saint-antoine-de-padoue/
Nouveau monument à la Cocathédrale Saint-Antoine-de-Padoue
Le Samedi 23 Mai 2015 était jour de renouveau à la Cocathédrale Saint-Antoine-de-Padoue. Un tout nouveau monument y a été inauguré.
Ce monument érigé à la mémoire de la Bienheureuse Marie-Rose Durocher a, par le fait même, été Béni alors que c’était le jour anniversaire de sa Béatification.
Il est installé aux abords ouest de la Cocathédrale à Longueuil.
Cet instant était attendu par les fidèles, car on se souvient que la statue avait été vandalisée en 2011 et son piédestal est resté vide depuis. « L’arrivée de ce nouveau monument est une excellente nouvelle pour tous ceux et celles qui demeurent fidèles à la mémoire de notre Fondatrice », explique Sœur Catherine Ferguson, supérieure générale de la Congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM).
Les autorités ont finalement remplacé cette statue qui au départ avait été érigée en 2004.
Son remplacement et son inauguration ce Samedi après-midi a été orchestrée conjointement par la Congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM) et par la fabrique de la paroisse Saint-Antoine-de-Padoue.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du plan triennal de mise en valeur de la Cocathédrale.
« Nous sommes très heureux de cet ajout artistique dans l’environnement immédiat de notre Sanctuaire.
Il témoigne de la vitalité de la rue Saint-Charles et du dynamisme de ses partenaires locaux », souligne le Curé de la paroisse Saint-Antoine-de-Padoue, le Père Christian Rodembourg.
Les gens de la Cocathédrale maintiennent le cap sur le projet de mise en valeur de la Cocathédrale Saint-Antoine-de-Padoue.
Le projet vise l’exploitation optimale de ce patrimoine religieux et propose de situer ce monument historique dans un circuit touristique tout en respectant les activités pastorales.
Il s’agit d’intégrer le site dans le cadre d’un projet de revitalisation de la rue Saint-Charles pour en faire un des points de repère emblématiques du Vieux-Longueuil.