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Bienheureuse Chiara-Luce Badano (1971-1990). Fête le 29 Octobre.
Mardi 29 Octobre 2024 : Fête de la Bienheureuse Chiara-Luce Badano (1971-1990).
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/12248/Bienheureuse-Chiara-Luce-Badano.html
Bienheureuse Chiara Luce Badano
Jeune fille italienne (? 1990)
Chiara Luce Badano Béatifiée le 25 Septembre 2010 - une jeune fille de 18 ans née à Sassello (région de Savone) en 1971 et morte en 1990 d’un ostéosarcome, au terme d’une vie marquée par une Foi lumineuse et par l'adhésion à la spiritualité du mouvement des Focolari.
La cérémonie de béatification, joyeuse et toute en profondeur, a été présidée par le préfet pour les causes des saints, Son Excellence Mgr Angelo Amato, envoyé spécialement par le Pape Benoît XVI.
“Une jeune fille au cœur cristallin”: c’est ainsi que Mgr Amato définit Chiara Luce dans son homélie.
“Une jeune fille moderne, sportive, positive, qui, dans un monde plein de bien-être, mais aussi souvent malade de tristesse et d’absence de bonheur, nous transmet un message d’optimisme et d’espérance", poursuit-il.
"Chers amis, seul l'Amour, avec un A majuscule, apporte le vrai Bonheur! C'est ce que montre une jeune fille qui a été proclamée Bienheureuse hier ici, à Rome.
Je parle de Chiara Badano, une jeune fille italienne née en 1971, qu'une maladie a conduite à la mort à un peu moins de 19 ans, mais qui a été pour tous un rayon de lumière, comme le dit son surnom: «Chiara Luce».
Sa paroisse, le diocèse d'Acqui Terme et le Mouvement des Focolari, auquel elle appartenait, sont aujourd'hui en fête, et c'est une Fête pour tous les jeunes, qui peuvent trouver en elle un exemple de cohérence Chrétienne.
Ses dernières paroles, de pleine adhésion à la volonté de Dieu, ont été: «Maman, au revoir. Sois heureuse parce que moi je le suis».
Élevons notre louange à Dieu parce que son Amour est plus fort que le mal et que la mort; et remercions la Vierge Marie qui conduit les jeunes, même à travers les difficultés, et les souffrances, à aimer toujours plus Jésus et à découvrir la beauté de la vie." (Angelus du 26 septembre 2010 - Benoît XVI)
Présentation de la vie de ChiaraLuce (Vidéo) à partir de Chiara luce sur Vimeo.
Biographie et photo.
Textes (en français) de la Béatification - Chiara Luce, un nouveau visage de sainteté
Mouvement des Focolari
Parmi les événements des JMJ 2011, le spectacle musical “Life, love, light” sur la vie de la Bienheureuse Chiara Luce Badano.
“Life, love, light“ présente, par un adroit mélange de chorégraphies, chansons et textes, les principales étapes de la vie de Chiara Badano: l’enfance avec ses parents, ses relations avec ses amis et avec la Fondatrice du Mouvement des Focolari, Chiara Lubich, les espoirs, les conquêtes et les faiblesses de cette jeune fille, jusqu’au moment crucial de la maladie.
«Pourquoi, Jésus?» se demande-t-elle devant cette immense douleur, puis la réponse: «Si tu le veux, je le veux aussi.»
https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/7746b888-5577-4466-a971-ab3573bb06b7
Bienheureuse Chiara Luce Badano
Gen du Mouvement des Focolari
Contrairement à l’usage courant, le jour de la mémoire n’est pas celui de la naissance au Ciel (dies natalis : 07 Octobre) mais celui de sa naissance sur terre.
Chiara Badano naît à Sassello, village ligure des Appenins, le 29 Octobre 1971, après que ses parents, Ruggero Badano, chauffeur de camions, et Marie-Thérèse Caviglia, l’aient attendu pendant 11 ans.
Elle porte un prénom - Chiara, Claire - qui la décrit parfaitement, avec ses grands yeux limpides et son sourire doux et communicatif ; elle est intelligente et volontaire, pleine de vie, joyeuse et sportive.
Sa maman lui apprend - à travers les paraboles de l’Évangile - à parler avec Jésus et à lui dire « toujours oui ».
Elle respire la santé, aime la nature et les jeux, mais elle se caractérise dès l’enfance par son amour envers les « derniers », qu’elle couvre d’attentions et de services, en renonçant bien souvent à des moments de détente.
Dès le jardin d‘enfants, elle met ses économies dans une petite boîte, pour les « petits Africains » ; plus tard, elle rêvera qu’elle part en Afrique en tant que médecin, pour soigner ces enfants.
Elle est une petite fille normale, mais avec un quelque chose en plus : elle est docile à la grâce et au dessein de Dieu sur elle, qui se dévoilera peu à peu.
Le jour de sa première communion, elle reçoit en cadeau les Évangiles. Ce sera pour elle un « magnifique livre » et « un extraordinaire message ».
Elle dira : « De même qu’il est facile pour moi d'apprendre l’alphabet, je dois aussi apprendre à vivre l’Évangile ! »
À 9 ans, elle devient une Gen (abréviation de Nouvelle Génération), au sein du Mouvement des Focolari.
Elle fait sienne cet idéal et peu à peu y entraîne aussi ses parents.
Dès ce moment, sa vie sera une ascension constante, dans sa tension à « mettre Dieu à la première place ».
Elle poursuit ses études au Lycée classique, offrant à Jésus chaque difficulté et souffrance.
Mais à 17 ans, à l’improviste, une douleur lancinante à l’épaule gauche révèle, après des examens et des interventions inutiles, un ostéosarcome (la plus courante des tumeurs malignes osseuses primaires) ; un calvaire d’environ deux ans commence.
En apprenant le diagnostic, Chiara ne pleure pas, elle ne se rebelle pas : elle reste en silence, et après 25 minutes affleure sur ses lèvres le « oui » à la volonté de Dieu. Elle répétera souvent : « Si tu le veux, Jésus, je le veux moi aussi ».
Elle ne perd pas son sourire lumineux. Elle subit des cures très douloureuses et entraîne ceux qui la côtoient dans ce même Amour.
Elle refuse la morphine, car celle-ci lui enlève sa lucidité ; elle offre tout pour l’Église, pour les jeunes, les non-croyants, le Mouvement, les missions…, en restant sereine et forte.
Elle répète : « Je n’ai plus rien, mais j’ai encore le cœur et avec lui je peux toujours aimer ».
Sa petite chambre, à l’hôpital de Turin et chez elle, est un lieu de rencontre, d’apostolat, d’unité : c’est son église.
Les médecins aussi, certains non pratiquants, sont bouleversés par la paix qui émane d’elle, et plusieurs redécouvrent Dieu.
Ils se sentaient « attirés comme par un aimant » et s’en souviennent encore aujourd’hui ; ils parlent d’elle et l’invoquent.
À sa maman, qui lui demande si elle souffre, elle répond : « Jésus m’enlève, avec du chlore, mes points noirs, et le chlore ça brûle. Ainsi, quand j’arriverai au Paradis, je serai blanche comme la neige ».
Elle est convaincue que Dieu l’aime. Elle affirme en effet : « Dieu m’aime immensément » et, après une nuit particulièrement dure, elle arrive à dire : « J’ai beaucoup souffert, mais mon âme chantait… »
Peu avant de partir pour le Ciel, elle confiera à ses amis qui viennent lui rendre visite pour la consoler, mais qui repartent consolés eux-mêmes : « ... Vous ne pouvez pas imaginer la relation que j’ai maintenant avec Jésus…
Je me rends compte que Dieu me demande quelque chose de plus, de plus grand. Peut-être pourrai-je rester sur ce lit pendant des années, je n’en sais rien.
La seule chose qui m’intéresse, c’est la volonté de Dieu, bien faire celle de l’instant présent : jouer la partition de Dieu.
Si on me demandait si je veux marcher (l’avancement de la maladie lui paralyse les jambes, avec des contractions très douloureuses), je dirais que je ne le veux pas, car ainsi je suis plus proche de Jésus ».
Sur l’insistance de beaucoup, Chiara écrit ce billet à la Sainte Vierge : « Maman du Ciel, je te demande le miracle de ma guérison. Mais si cela n’est pas la volonté de Dieu, je te demande la force de ne jamais céder ! » Elle restera fidèle à cet engagement.
Depuis toute petite, elle souhaite « ne pas donner Jésus [à ses amis] avec des mots, mais avec [son] comportement ».
Ce n’est pas toujours facile ; en effet, elle répétera à plusieurs reprises : « Comme c’est dur d’aller à contre-courant ! »
Et pour parvenir à surmonter chaque obstacle, elle répète : « C’est pour toi, Jésus ! »
Pour bien vivre le christianisme, Chiara participe le plus souvent possible à la Messe quotidienne : elle y reçoit le Jésus qu’elle aime tant.
Elle lit la Parole de Dieu et la médite. Elle réfléchit souvent à l’affirmation de Chiara Lubich : « Je serai sainte si je suis sainte tout de suite ».
À sa maman, qui est préoccupée à l’idée qu’elle la perdra bientôt, elle répète sans cesse : « Aie confiance en Dieu, ainsi tout est fait ». Et : « Quand je ne serai plus là, suis Dieu et tu trouveras la force d’aller de l’avant ».
Elle accueille avec gentillesse ceux qui viennent lui rendre visite. Elle écoute et offre sa propre douleur, car, dit-elle, « j’ai de quoi faire ! » Durant ses dernières rencontres avec son Évêque, elle démontre un grand amour pour l’Église. Entre-temps, le mal progresse et les douleurs augmentent.
Pas une plainte ; sur ses lèvres : « Avec toi, Jésus ; pour toi, Jésus ! » Chiara se prépare à la rencontre : « C’est l’Époux qui vient me trouver », et elle choisit son habit de noces, les chants et les prières pour « sa » Messe ; la liturgie devra être une « fête », et « personne ne devra pleurer ».
En recevant pour la dernière fois Jésus Eucharistie, elle paraît immergée en Lui et supplie qu’on lui récite « la prière : Viens, Esprit Saint, envoie-nous, du Ciel, un rayon de ta Lumière ».
Le nom de « Lumière » (Luce) lui sera donné par Chiara Lubich, avec qui elle a une relation épistolaire intense et filiale depuis son enfance.
Elle n’a pas peur de mourir. Elle dit à sa maman : « Je ne demande plus à Jésus de venir me chercher pour m’emmener au Paradis, parce que je veux encore lui offrir ma douleur, partager encore un peu la croix avec lui ».
Et une pensée spéciale pour les jeunes : « ... Les jeunes sont l’avenir. Moi, je ne peux plus courir, mais j’aimerais leur transmettre le flambeau, comme aux Jeux olympiques. Les jeunes ont une seule vie, et il vaut la peine de bien la vivre ! »
Et l’« Époux » vient la chercher à l’aube du 7 Octobre 1990, après une nuit de grande souffrance.
C’est le jour de la Vierge du Rosaire. Ses derniers mots sont : « Maman, sois heureuse, car je le suis. Ciao ».
Encore un cadeau : ses cornées.
À la Messe d’enterrement, célébrée par l’Évêque, accourent des centaines de jeunes et de nombreux Prêtres.
Les membres du Gen Rosso et du Gen Verde font s’élever les chants qu’elle a choisis.
L’exemple lumineux de Chiara touche de nombreux cœurs de jeunes et de moins jeunes, il les transforme et les oriente vers Dieu.
Sa « réputation de sainteté » se répand tout de suite dans le monde entier, produisant de nombreux « fruits ».
Chiara Luce Badano a été Béatifiée à Rome - Sanctuaire Madone du Divin Amour - le 25 Septembre 2010, en présence d’environ 25.000 personnes, surtout des jeunes venus de 57 pays différents.
La Cérémonie, joyeuse et toute en profondeur, était présidée par le Cardinal Angelo Amato s.d.b., Préfet de la Congrégation pour la cause des Saints, qui représentait le Pape Benoît XVI.
Son éminence, dans son homélie, a défini Chiara Luce « Une jeune fille au cœur cristallin » et « Une jeune fille moderne, sportive, positive, qui, dans un monde plein de bien-être, mais aussi souvent malade de tristesse et d’absence de bonheur, nous transmet un message d’optimisme et d’espérance ».
Pour un approfondissement biographique :
è Présentation de la vie de Chiara Luce (Vidéo)
èMouvement des Focolari
èChiara Luce, un nouveau visage de sainteté
http://www.peintre-icones.fr/PAGES/CALENDRIER/Octobre/29.html
Bse Chiara-Luce Badano (1971-1990)
Chiara Badano voit le jour à Sassello, après 11 ans d’attente de ses parents. Elle vit une enfance et une adolescence sereines, dans une famille unie dont elle reçoit une solide éducation chrétienne.
Elle est d’un caractère généreux, exubérant : dès l’âge de 4 ans elle choisit avec soin les jouets qu’elle veut offrir aux enfants démunis.
Sa vie est constellée d’actes d’amours tout simples. À 9 ans, elle découvre le mouvement des Focolari et adhère à cent pour cent à « l’idéal de l’unité » de ce mouvement.
Elle est également active dans sa paroisse et son diocèse. Dans son village, elle se lance avec enthousiasme pour aimer ses camarades de classe et tous ceux qu’elle côtoie, décidée à vivre à fond l’Évangile qui l’a fascinée.
Chiara est une fille comme les autres : joyeuse et vive, elle aime la musique, la natation, le tennis, les randonnées en montagne.
Elle a beaucoup d’amis, et lorsqu’on lui demande si elle leur parle de Dieu, elle répond : « Je ne dois pas parler de Jésus, mais je dois le donner aux autres par ma manière de me comporter. »
Elle a 17 ans lorsqu’on lui découvre un cancer des os. Les amis des Focolari s’alternent à l’hôpital pour la soutenir, elle et sa famille.
Les périodes d’hospitalisation à Turin sont de plus en plus fréquentes, et avec elles les thérapies lourdes auxquelles Chiara fait face avec beaucoup de courage.
À chaque nouvelle « surprise », son offrande est décidée : « Pour Toi Jésus, si tu le veux, je le veux moi aussi. »
« C’est seulement la volonté de Dieu qui m’intéresse, dit-elle, bien la faire, dans l’instant présent. »
Et encore : « À présent, je n’ai plus rien, mais j’ai encore mon coeur et avec lui je peux aimer. » La certitude d’être « aimée immensément de Dieu » la soutient.
Sa confiance est inébranlable. Avec l’aggravation de la maladie, il faudrait augmenter les doses de morphine, mais Chiara Luce refuse : « Cela m’enlève ma lucidité et la souffrance est la seule chose que je peux offrir à Jésus. »
Elle rend son dernier soupir le 7 Octobre 1990. Elle a pensé à tout : aux chants pour son enterrement, aux fleurs, à sa coiffure, à sa robe qu’elle a voulue blanche, de mariée…
Avec une recommandation : « Maman, quand tu me prépareras, tu devras toujours te répéter : ‘’À présent, Chiara Luce voit Jésus.‘’ »
Et à son père qui lui demande si elle est toujours décidée à donner la cornée de ses yeux, elle répond par l’affirmative avec un sourire lumineux.
Puis un dernier salut à sa maman : « Au revoir ! Sois heureuse car je le suis », et un sourire à son père.
Bienheureuse Chiara Luce Badano
Jeune laïque italienne du diocèse d’Acqui
Fête le 29 Octobre.
Savona 29 octobre 1971 – † Sassello, Savona, 7 Octobre 1990
Déclarée Vénérable le 3 Juillet 2008 par le Pape Benoît XVI
Béatifiée le 25 Septembre 2010 par le Pape Benoît XVI
Chiara Badano, laïque italienne de dix-huit ans (1971-1990), du Mouvement des Focolari, morte d’un cancer des os qu’elle a vécu de façon « héroïque ».
https://fr.zenit.org/articles/beatification-de-chiara-luce-badano-19-ans-en-septembre-2010/
Béatification de Chiara Luce Badano, 19 ans, en Septembre 2010
Un membre du mouvement des Focolari
ROME, Lundi 12 Avril 2010 (ZENIT.org) - Chiara Luce Badano, (1971-1990) sera le premier membre du mouvement des Focolari à être Béatifiée, le samedi 25 Septembre 2010 près de Rome.
Elle est décédée à l'âge de 19 ans, d'un cancer des os qu'elle a vécu de façon héroïque.
La Messe de Béatification sera présidée le samedi 25 Septembre 2010 à Castel di Leva, près de Rome, par Mgr Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints.
La messe d'action de grâce sera présidée par le Cardinal Bertone, secrétaire d'État, le dimanche 26 Septembre, en la Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs.
Le samedi soir, un rassemblement festif et priant de jeunes se tiendra dans la salle Paul VI au Vatican.
Chiara Luce née à Sassello (près de Savone) le 29 Octobre 1971, a manifesté très tôt sa générosité.
À 4 ans, elle choisissait avec soin les jouets qu'elle voulait offrir aux enfants pauvres.
A 9 ans, elle rencontre les jeunes du mouvement des Focolari. Elle fait sien immédiatement leur idéal d'unité et d'amour, et s'engage dans sa paroisse.
À 17 ans, un cancer des os est diagnostiqué. L'adolescente débordante d'énergie sera immobilisée par la maladie et se réalisera pleinement. « Si tu le veux, Jésus, je le veux aussi » aimait-elle répéter.
Son rayonnement est immédiat, tant et si bien qu'à peine 10 ans après sa mort en 1990, son procès en Béatification est engagé.
En décembre 2009, la publication par Benoît XVI du décret reconnaissant un miracle attribué à Chiara Luce la faisait passer de « Vénérable » à « Bienheureuse ».
C'est Mgr Maritano, qui l'a connue personnellement alors qu'il était son évêque (diocèse d'Acqui) qui a pris l'initiative du procès de Béatification :
« Il m'a semblé que son témoignage était important, en particulier pour les jeunes. Nous avons besoin de sainteté aujourd'hui aussi.
Il faut aider les jeunes à trouver une orientation, un but, à dépasser les incertitudes et la solitude pour trouver des réponses aux questions suscitées par les difficultés, la souffrance, la mort, toutes leurs inquiétudes. »
Chiara Lubich (1920-2008), la Fondatrice des Focolari, à qui Chiara Luce Badano était très liée par une riche correspondance, avait commenté en Mars 2000 à la fin de la phase diocésaine du procès en Béatification :
« Nous pouvons nous ressourcer à sa vie. Elle est un modèle et un témoin pour les jeunes et pour les personnes plus âgées car elle a su transformer sa ‘passion' en un chant nuptial ».
La présidente actuelle du mouvement des Focolari, Maria Voce, propose de « saisir cette occasion pour faire connaître le plus largement possible le message que Chiara Luce nous a laissé : Dieu est Amour ».
D'autres procès de Béatification de membres du mouvement des Focolari sont en cours, dont des jeunes et Igino Giordani (1894-1980), écrivain, journaliste, homme politique, père de famille et cofondateur du mouvement des Focolari, dont la clôture de la phase diocésaine du procès en Béatification a eu lieu le 27 Septembre 2009.
Pour mieux connaître Chiara Luce Badano :
Biographie détaillée et photos sur le site www.focolari.fr « Un sourire de paradis », Éditions Nouvelle Cité (96 p. 10 euros).
Ses parents l'avaient attendue pendant onze ans, elle voit enfin le jour le 29 Octobre 1971 à Sassello, ce village riant de la Ligurie, appartenant au diocèse d'Acqui.
Ils reçoivent son arrivée comme la manifestation d'une grâce de la Vierge Marie: le papa –se rendant au sanctuaire «des Rochers»- lui adressait des prières pleines de confiance.
Chiara (Claire) porte bien son nom: le visage éclairé de grands yeux limpides et un doux sourire communicatif, intelligente et volontaire, boute-en-train, gaie et sportive, elle apprend de sa maman– à travers les paraboles de l'évangile– à parler à Jésus et lui dire «toujours oui».
Elle est débordante de vie, aime la nature et les jeux en plein air, mais toute petite encore, elle manifeste aussi un grand amour pour «les exclus»: les couvrant d'attentions, leur rendant service et renonçant souvent jusqu'à ses propres loisirs. Déjà à la maternelle, elle met ses économies dans une petite boîte pour «ses petits noirs».
Bientôt elle commence à rêver de partir pour l'Afrique comme médecin afin de les soigner. Chiara est une jeune fille normale mais avec ce petit quelque chose en plus: elle aime avec passion et désire connaître le dessein de Dieu sur sa vie. Petit à petit, avançant pas à pas, il lui sera révélé.
Dans ses cahiers du primaire transparaît sa joie et son émerveillement en découvrant la vie: elle est une petite fille heureuse.
Le jour de sa première Communion, elle reçoit en cadeau un évangile. Ce sera pour elle le «plus beau livre» et «un messager extraordinaire».
Elle affirmera: «S'il m'est facile d'apprendre l'alphabet, il doit en être de même pour apprendre à vivre l'Evangile».
A 9 ans, elle entre comme «Gen» dans le Mouvement des «Focolari» et son enthousiasme y entraîne aussi ses parents.
A partir de ce jour, sa vie sera une continuelle montée dans la recherche «de mettre Dieu à la première place».
Elle poursuit ses études au Lycée. Un jour, lorsqu'elle a 17 ans, elle ressent une douleur lancinante à l'épaule gauche.
Après de nombreux examens et interventions inutiles, le diagnostic est posé: ostéosarcome, une forme très douloureuse du cancer.
Commence une période qui durera environ trois ans où Chiara va continuer son chemin portant cette terrible maladie.
Lorsqu'elle apprend le diagnostic, elle ne pleure pas, ne se révolte pas. Elle reste silencieuse, comme perdue dans ses pensées.
Après 25 minutes de réflexion, c'est le oui à la volonté de Dieu qui sort de ses lèvres. Souvent elle répètera: «Si tu le veux, Jésus, je le veux aussi».
Elle ne se départit pas de son lumineux sourire. Accompagnée, main dans la main, par ses parents elle fait face aux soins les plus douloureux avec la force de l'Amour et entraîne dans ce même Amour tous ceux qui l'approchent.
Elle refuse la morphine qui soulagerait la douleur mais lui enlèverait sa lucidité. Elle veut tout offrir en pleine conscience pour l'Eglise, les jeunes, les non-croyants, le Mouvement, les Missions...
Elle demeure sereine et forte, convaincue qu' «embrasser la douleur rend libre».
Elle répète: «Je n'ai plus rien, mais il me reste le cœur, ainsi je peux toujours aimer».
A l' Hôpital de Turin comme chez elle, sa chambre est un lieu de rencontre, d'apostolat, d'unité: c'est son église.
Les médecins, souvent non pratiquants, sont bouleversés par la paix qui plane autour d'elle. Ils se sentent “attirés comme par un aimant”, et certains se rapprochent de Dieu.
Encore aujourd'hui, ils se souviennent, parlent d'elle, et l'invoquent.
A sa maman qui lui demande si elle souffre beaucoup, elle répond: «Jésus me blanchit à l'eau de Javel et enlève même les petits points noirs, et l'eau de Javel brûle. Ainsi lorsque j'arriverai au Paradis je serai blanche comme la neige».
Et convaincue de l'Amour que Dieu a pour elle affirme: «Dieu m'aime immensément», et elle le confirme continuellement avec force malgré les douleurs insupportables: «Et pourtant, c'est vrai: Dieu m'aime!».
Après une nuit particulièrement douloureuse elle ajoutera: «Je souffrais énormément, mais mon âme exultait …». Ses amis qui viennent la voir pour la consoler, s'en vont eux mêmes réconfortés.
Quelques temps avant son départ pour le Ciel, elle confiera: «...Vous ne pouvez imaginer les liens que j'entretiens avec Jésus... J'ai l'impression que Dieu me demande quelque chose de plus, de plus grand.
Peut-être je pourrai rester dans ce lit durant des années, je ne sais pas. Seule la volonté de Dieu m'intéresse, faire bien dans l'instant présent: jouer le jeu de Dieu».
Et encore: «J'étais trop absorbée par des ambitions, projets et je ne sais quoi. Actuellement cela me semble sans importance, futile et passager...
Maintenant je me sens enveloppée d'un splendide dessein qui se dévoile petit à petit. Si aujourd'hui on me demandait si je voulais marcher (l'intervention l'avait rendue paralysée), je dirai non, car ainsi je suis plus près de Jésus».
Elle n'attend aucun miracle pour une guérison, même si elle avait écrit un petit mot à la Vierge: «Maman du Ciel, je te demande un miracle pour ma guérison: mais si cela ne rentre pas dans le cadre de la volonté de Dieu, je te prie de me donner la force de ne jamais faiblir!» et elle restera fidèle à cette promesse.
Chiara trouve un soutien et une aide pour bien vivre sa Foi dans la messe quotidienne, où elle reçoit Jésus qu'elle aime tant.
Elle lit aussi la Parole de Dieu et elle la médite en son cœur. Elle retient particulièrement cette parole de Chiara Lubich [fondatrice des Focolari]: “Je serai sainte si je suis sainte tout de suite”.
Sa maman ne peut pas cacher sa tristesse à la pensée de la perdre. Chiara lui répète sans cesse: «Aie confiance en Dieu, alors tu auras tout fait», et «Lorsque je ne serai plus là, suit Dieu et tu trouveras la force d'aller de l'avant».
Déjà adolescente, elle avait pris la résolution de ne «pas faire connaître Jésus à ses amis par des paroles, mais avec le comportement».
Ceci n'est pas toujours facile; en effet, elle répètera quelquefois: «Qu'il est dur d'aller à contre courant!». Et pour parvenir à surmonter chaque obstacle elle répète: «C'est pour toi Jésus!».
A ceux qui viennent la voir, elle exprime ses idéaux, mais faisant bien attention à les mettre en avant, leur laissant la première place.
Elle montre une affection particulière à “son” Evêque, Mgr. Livio Maritano. Lors de leurs dernières, brèves mais intenses rencontres, une atmosphère surnaturelle les enveloppe; dans l'Amour ils deviennent “un”: ils sont l'Eglise!
Mais la maladie progresse et les douleurs augmentent. Aucune plainte ne sort de ses lèvres, seulement: «Si tu le veux Jésus, je le veux aussi».
Chiara se prépare à le rencontrer: «C'est l'Epoux qui vient à ma rencontre». Elle choisit la robe qu'elle veut revêtir pour ce moment attendu: une robe de mariée, puis les chants et les Prières pour “sa” Messe; la Célébration devra être une “Fête”, où «personne ne devra pleurer!».
Recevant pour la dernière fois Jésus Eucharistie elle paraît transfigurée et supplie que soit récitée cette Prière: «Viens Sain Esprit, envoie nous du Ciel un rayon de ta Lumière».
Surnommée “LUMIERE” par Chiara Lubich, avec laquelle elle entretenait un intense et filial rapport épistolaire depuis son enfance, maintenant elle est vraiment lumière pour tous et bientôt elle sera dans la Lumière.
Elle se tourne une dernière fois vers les jeunes: « ... Les jeunes sont le futur, moi je ne peux plus courir, pourtant je voudrai leur passer le flambeau comme aux Olympiades. Ils n'ont qu'une vie et elle vaut la peine d'être vécue, il ne faut pas la gaspiller!».
Elle n'a pas peur de mourir. Elle avait dit à sa maman: «Je ne demande plus à Jésus de venir me chercher pour aller au Paradis, parce que je veux encore lui offrir ma douleur pour porter encore un peu la Croix avec lui».
Et «l'Epoux» vient la chercher à l'aube du 7 Octobre 1990, après une nuit d'atroces souffrances.
C'est la fête de la Vierge du Rosaire. Ses derniers mots: «Maman sois heureuse, car moi je le suis. Ciao.»
Elle avait prévu encore un don, seule partie de son corps non touchée par la maladie: ses cornées.
A son enterrement, célébré par l'Evêque, se pressent des centaines et des centaines de jeunes, et beaucoup de Prêtres.
Les membres du Gen Rosso et Gen Verde sont là pour chanter les cantiques qu'elle avait choisi.
Depuis ce jour, sa tombe est un lieu de pèlerinage: fleurs, peluches, dons pour les enfants d'Afrique, lettres, demandes de grâces.
D'année en année le dimanche précédant le 7 Octobre, le nombre des jeunes et des moins jeunes qui viennent à Sassello pour participer à sa Messe anniversaire ne fait qu'augmenter. Ils viennent spontanément, comme en répondant au souhait de Chiara qui voulait en faire une journée de grande joie et de «Fête» pour tous.
Il y a des témoignages, des chants, des Prières et même des spectacles et des jeux.
Sa “renommée de sainteté” s'est répandue dans diverses parties du monde: Chiara continue de “porter fruits” !
http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2010/09/12/19044523.html.
L'histoire de Chiara Badano est simple et extraordinaire à la fois. Sa naissance le 29 Octobre 1971 à Sassano (Italie du Nord-Ouest) comble de joie ses parents qui, depuis onze années espéraient un tel événement.
Bien que la famille ne dispose que de modestes revenus, le papa est camionneur , la maman quitte son poste d'ouvrière dans une entreprise de pâtisserie pour « suivre sa fille ». Chiara, enfant joyeuse et vive, sait se réjouir des petites choses et se montrer généreuse.
Dans un devoir d'école, elle demande à Jésus pour Noël non pas des jouets mais « la santé pour mamie Gilda et toutes les personnes qui ne vont pas bien ».
A neuf ans, elle fait une rencontre fondamentale pour le reste de sa vie avec "l'idéal de l'unité", lors d'un rassemblement d'enfants du Mouvement des Focolari.
Son enthousiasme est tel qu'elle va entraîner ses parents à participer au Familyfest en 1981, un festival mondial de familles organisé par les Focolari. Ce sera le début de leur conversion…
La souffrance embrassée rend libre
En parcourant les cahiers d'école de Chiara, on note son émerveillement devant la vie. Adolescente, elle aime retrouver ses copains et copines dans un café les soirs de week-end. Elle adore chanter et danser, ne supporte pas de rester immobile et aimerait bien être hôtesse. Très sportive, elle pratique la natation, le tennis et les balades en montagne.
C'est précisément lors d'un match de tennis qu'elle éprouve une douleur subite et lancinante à l'épaule. Les médecins, qui au début avaient diagnostiqué un simple cal osseux, doivent se rendre à l'évidence.
Il s'agit en fait d'une forme de cancer des os parmi les plus graves et les plus douloureuses. Chiara accueille la nouvelle avec courage.
Après un long silence, sans pleurs ni rébellion, elle dit: « Je suis jeune, je m'en sortirai! ». Pour elle, commence en fait une rapide ascension vers la sainteté. Examens médicaux, opérations chirurgicales, chimiothérapie…
Rien n'y fait et le mal galope, atteignant la moelle épinière. Ses jambes sont désormais paralysées. Les soins s'avèrent très douloureux. Chiara refuse cependant la morphine parce cela lui enlèverait toute lucidité.
Elle se dit convaincue que la souffrance embrassée rend libre. Sa force, elle la puise dans sa foi, dans sa découverte à travers la spiritualité des Focolari de Jésus, de « Jésus abandonné » qui a pris sur lui toutes les souffrances lors de son cri d'abandon sur la Croix. « L'important, c'est de faire la volonté de Dieu. J'avais des projets personnels, mais Dieu avait les siens pour me garder avec lui. Jésus m'a envoyé cette maladie au moment juste.
Vous ne pouvez imaginer quelle est ma relation avec Jésus maintenant! Il me semble qu'il m'appelle à quelque chose de plus, de plus grand… raconte Chiara à ses amis. Peut-être vais-je rester sur un lit pendant des années. Je n'en sais rien. Pour moi, il n'y a que la volonté de Dieu qui importe: la faire bien, vivre l'instant présent, entrer dans le « jeu » de Dieu […] Un autre monde m'attend et je n'ai qu'à m'abandonner. Je sens que je fais partie d'un projet splendide qu'on me dévoile peu à peu ». Ces paroles fortes accompagnent son témoignage de vie.
Sa chambre, lieu de rencontres et d'unité
Chiara offre tout ce qu'elle vit pour les jeunes, pour son diocèse, pour ceux qui sont loin de la foi, pour les missions, pour les Focolari. Le jour de ses 18 ans, elle reçoit une importante somme d'argent… qu'elle s'empresse de donner à un ami qui travaille en Afrique auprès d'enfants pauvres et malades.
Sa chambre, d'abord à l'hôpital, puis à la maison, devient lieu de rencontres, d'apostolat et d'unité. C'est son « église ». Les médecins sont touchés par son attitude. L'un d'eux, Antonio Delogu, commente: « Son sourire et ses grands yeux lumineux nous prouvaient que la mort n'existe pas, il n'y a que la vie ».
La chimiothérapie lui fait perdre ses cheveux auxquels elle tenait tant. A chaque mèche qui se détache, elle prononce un simple et intense « Pour toi, Jésus ».
Un dialogue lumineux de foi et d'amour surnaturel s'établit avec sa maman qui passe d'interminables journées auprès d'elle. « Maman, est-ce juste de mourir à 18 ans? », « Je ne sais pas si c'est juste. Mais si Dieu a ce dessein sur toi, nous devons faire sa volonté »; « Maman, cela me plairait tellement de faire de la bicyclette, et Dieu m'a pris mes jambes », « Jésus t'a pris tes jambes, mais il t'a donné des ailes! », « Tu as raison. Si on me demandait si je voulais me promener, je dirai non parce que, telle que je suis, je suis plus proche de Jésus »… Chiara Lubich, la fondatrice des Focolari, la suit au long de sa maladie et entretient avec elle une correspondance vitale. « Je lui dois tout » affirme l'adolescente, au point de lui demander un « nom nouveau » pour marquer son adhésion particulière à l'idéal de l'unité.
Ce sera: Chiara Luce (Claire Lumière) telle une lumière qui illumine tant de personnes. Nombre de personnes viennent lui rendre visite. « Si au début, nous venions la voir pour la soutenir, bien vite nous avons compris qu'elle nous attirait comme un aimant » commente un jeune.
Tous ceux qui viennent la voir expérimentent près d'elle une « atmosphère de paradis ». Assis sur un tabouret au pied du lit de Chiara, l'évêque du diocèse (Aqui) Mgr Martino, est frappé par la profondeur spirituelle de Chiara: « Son apprentissage de la sainteté est soutenu par son idéal de vie, par sa générosité, par sa disponibilité à l'amour si caractéristique des adolescents […] Je sentais aussi en elle la présence de l'Esprit Saint qui la rendait capable de transmettre à ceux qui l'approchaient sa façon d'aimer Dieu et tous les hommes ».
Emu, le Cardinal Saldarini lui demande un jour: « Tu as des yeux merveilleux, une lumière merveilleuse. D'où te vient-elle? ». Et Chiara Luce de répondre simplement: « Je m'efforce d'aimer beaucoup Jésus ».
« Si tu le veux, toi, Jésus, moi aussi je le veux »
« Si tu le veux, toi, Jésus, moi aussi je le veux » ne cesse de répéter Chiara Luce alors que le mal progresse inexorablement et que la souffrance la tenaille. « Je me sens si petite et le chemin à parcourir est si ardu! Mais c'est l'Epoux qui vient à ma rencontre… » reprend-elle, rappelant en cela ce qu'a vécu la « Petite » Thérèse de Lisieux. Jésus abandonné est tellement son Epoux que Chiara Luce désire se préparer particulièrement à sa rencontre. Elle choisit une robe blanche avec une petite ceinture rose et la fait essayer à une amie pour voir l'effet produit. Ce sera sa robe pour « les noces », ses funérailles. C'est elle qui choisit les fleurs, les chants, les lectures et donne pour consigne à sa mère: « Quand tu me prépareras sur mon lit de mort, maman, tu ne devras pas pleurer, mais répéter « Maintenant Chiara Luce voit Jésus ». » Ainsi, le dimanche 7 octobre 1990, le jour de Notre-Dame du Rosaire, à quatre heures du matin, elle adresse ses dernières paroles à sa mère: « Sois heureuse car je le suis! » Son dernier don sera celui de ses yeux qui, greffés, permettront à deux garçons de retrouver la vue. 2000 personnes, au moins, de tous âges et de tous milieux sociaux, croyants ou non, assistent à ses obsèques. Il y règne une atmosphère de joie simple.
Mgr Martino qualifie dans son homélie Chiara Luce de « fruit de la famille chrétienne, d'une communauté de chrétiens, d'un mouvement qui vit l'amour réciproque et rayonne de la présence de Jésus ».
Tout ne s'arrête pas là. Bien au contraire. Des personnes qui apprennent l'histoire de Chiara Luce se sentent poussées à vivre plus radicalement l'Evangile, à mettre Dieu à la première place dans leur vie.
Sa tombe est même devenue un lieu de pèlerinage accueillant fleurs, offrandes pour « ses » petits amis d'Afrique, lettres et demandes de grâces. Sa sainteté est devenue contagieuse… A tel point que, le 7 décembre 1998, la Congrégation pour la cause des saints a fait savoir à l'évêque du diocèse d'Aqui qu'aucun obstacle ne s'opposait à l'enquête diocésaine en vue de la béatification de la « servante de Dieu », Chiara Badano.
Dans quelques mois, son dossier sera soumis au Vatican. « Soyez une génération de saints! » répète toujours Chiara Lubich aux jeunes Focolari. Chiara Luce, par sa vie, ses vertus prouvées, sa charité sans limite et sa confiance totale en Dieu, est un reflet de l'unique sainteté, celle de Dieu. Ainsi, est-il tout à fait possible d'être sainte à 18 ans!
Texte extrait du site www.servir.freesurf.fr
Présentation de la vie de ChiaraLuce (Vidéo) à partir de Chiara luce sur Vimeo.
http://vimeo.com/12728638
http://vimeo.com/user4095736
Biographie et photo.
http://chiaraluce.free.fr/wp-content/uploads/Chiara-Luce-biographie+photo.pdf
Textes (en français) de la béatification - Chiara Luce, un nouveau visage de sainteté
http://chiaraluce.free.fr/?p=201
Mouvement des Focolari
http://www.focolare.org/home.php?lingua=FR
Laure Bagros. Photo de classe à l’âge de 14 ans.
En complément de ce témoignage extraordinaire, le témoignage d’une autre vie similaire à celle de Chiara-Luce Badano, celle de Laure décédée à 15 ans d’une leucémie, dont parle le commentaire ci-dessous (bas de page).
http://www.temoignageslaure.sitew.fr/Revues_chretiennes_1997.E.htm#Revues_chretiennes_1997.E
Témoignage sur Laure (1981-1996)
(Ouvrir aussi le lien PDF joint en bas, à droite de l’article : « J’entre dans la Vie »)
Laure Bagros. Première Communion à 12 ans en Mai 1993.
http://www.temoignageslaure.sitew.fr/#_Mon_homelie_pour_toi_.A
Témoignage sur Laure (1981-1996)
Homélie du Père Maxime d'Arbaumont, lors des obsèques de Laure Bagros le 29 Mars 1996.
Écrits de Laure.
Ses parents.
Date de dernière mise à jour : 29/10/2024
Commentaires
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1 ChantalKunz-Bagros Le 29/10/2012
L'histoire de Chiara m'a beaucoup impressionnée. Je vous suggère de voir le site ci-dessus qui raconte le chemin de sanctification d'une fillette décédée à 15 ans d'une leucémie. Une internaute m' avait demandé sur mon blog catholique, étant sa tante, de réunir les témoignages la concernant. "Laure 1981-1996" -
2 Aliénor Le 26/02/2015
Je réagis au premier commentaire : je suis justement l'internaute qui vous avais demandé cela concernant Laure, car j'ai tout de suite senti sa sainteté, et il m'arrive de penser à elle et même de la prier...
Laure me fait penser à Guy de Fontgalland, serviteur de Dieu qui voulait être inconnu, discret, simple, humble et saint.
Quant à Chiara, elle est la joie personnifiée et je prie aussi Dieu de me donner le don d'une telle Joie !
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