Dimanche 03 Novembre 2024 : Fête de Sainte Alpais (+1210).
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/8859/Sainte-Alpais.html
Sainte Alpais
Recluse à Cudot au pays de Sens (? 1211)
Elle naquit près de Sens. Jeune bergère, elle fut atteinte de la lèpre à 20 ans. Si grande était la répulsion des gens de son village, qu'ils lui jetaient la nourriture, de loin, devant la tanière où elle avait été reléguée. Dans cette solitude, plutôt que de se lamenter de la volonté de Dieu, elle s'offrit.
Un véritable miracle la guérit complètement qu'elle attribua à la douceur de la Vierge Marie. Désormais, elle devient la conseillère que l'on consulte et sa vie n'est qu'un long parcours de révélations et de prodiges.
Pendant des années, elle ne se nourrit que de l'Eucharistie.
Après sa mort, un prieuré fut construit sur sa tombe. Il n'en reste que l'église à Cudot. Elle fut Canonisée par le pape Pie IX en 1874.
Quant à l'église, construction ordonnée par Guillaume de Champagne, elle a été érigée du vivant d'Alpais pour qu'elle puisse suivre la messe de son lit et pour accueillir les pèlerins illustres ou anonymes qui venaient la voir.
Pèlerinage le lundi de Pentecôte, au programme: marche, enseignement, Adoration, Messe.
Sur le site du diocèse de Sens-Auxerre: "Sainte Alpais naquit au milieu du XIIe siècle à Cudot, dans une famille pauvre. Atteinte de la lèpre très jeune, sa famille l’isola dans une cabane où elle guérit miraculeusement. A partir de ce jour, elle ne prit plus comme seule nourriture que l’Eucharistie.
Une église fut construite à côté de la pièce où elle vivait et dont elle ne sortait pas, afin qu’elle puisse assister à la Messe chaque jour.
Les pèlerins, y compris des Évêques, des pères Abbés et même une reine, vinrent de très loin pour l’écouter rapporter ses visions et ses conseils.
Elle mourut le 3 Novembre 1211."
Voir aussi 'Qui était Sainte Alpais, Patronne des Cosmonautes (1150 - 1211)'.
Brisée toute jeune par le travail, atteinte d’un mal repoussant, abandonnée par les siens, elle vécut recluse dans une cellule jusqu’à sa vieillesse, dans l’intimité du Christ et de sa mère à Cudot au pays de Sens.
Martyrologe romain
Qui était Sainte Alpais, Patronne des Cosmonautes
Alpais, la petite bergère lépreuse de Cudot, en Bourgogne, qui vécut au XIIème siècle a été Canonisée en 1874 ; elle est devenue au XXIème siècle la sainte patronne des Cosmonautes.
Que savons-nous des Saints, et comment le savons nous ?
Pour Sainte Alpais nous avons d'abord un témoin de pierre ! L'actuelle église de Cudot en effet a été construite du vivant d'Alpais autour de sa logette, transformée en cellule !
Cet édifice roman subsiste, restauré à la fin du XIXe siècle au moment de la Canonisation ; on peut l'apercevoir de l'autoroute A6, entre la sortie de Courtenay et celle de Joigny, vers le sud.
Cette église a été construite par l'Archevêque de Sens, Guillaume de Champagne. Il avait enquêté sur cette mystérieuse lépreuse : elle ne mangeait ni ne buvait, mais recevait l'Eucharistie une fois par semaine.
Le plus ancien témoignage écrit nous est donné par un Moine prémontré d'Auxerre, Robert Abolanz, dans sa chronique de Saint Marien :
" L'an 1180 : il y a actuellement dans le Sénonais au village de Cudot une jeune fille connue et de grand renom.
Rien d'étonnant à cette célébrité : chez elle resplendit une étonnante et admirable merveille !
A cette jeune fille il a été donné par faveur Divine de vivre de vie corporelle sans avoir besoin d'aliment corporel ; et voici dix ans environ qu'elle est privilégiée d'une telle condition par la grâce de Dieu ".
Fille de paysans, Alpais naît vers 1150-1155, à l'époque du roi Louis VII. Elle travaille aux champs avec ses frères après la mort de son père.
Église de Cudot
Sur la gauche de l'église, la cellule de Sainte Alpais.
Mais la maladie fait décliner ses forces, elle garde les moutons. Puis on la découvre lépreuse.
La voici reléguée dans une petite logette où ses proches viennent lui porter à manger.
Un jour ses frères décident de ne plus lui donner à manger pour la laisser mourir, et en persuadent la mère.
Alpais abandonnée de tous crie vers Le Seigneur. Selon un moine du Prieuré Cistercien des Echarlis, tout proche, cette Prière fut faite le Samedi Saint 1169 : " Principe de toute pitié, source de toute Bonté, pardonnez à une malheureuse, Compassion immense, regardez mon malheur… ne m'abandonnez pas à ceux qui demandent ma mort…ressuscitez la vie d'une pauvre abandonné demi-morte… "
" Belle comme une gerbe des plus beaux lys ", Notre Dame apparaît à la lépreuse, elle la soulève de ses bras, la revêt de sa lumière et l'imprègne de son parfum.
Le Dimanche de Pâques ses frères et sa mère pris de remord, reviennent la visiter et lui donner à manger:
Ils sont d'abord saisis par ce parfum et découvrent avec stupéfaction que ses plaies ont disparues.
Elle demeure extrêmement maigre, avec le corps fané, mais son visage est redevenu frais, regard vif.
Alpais cependant paralysée ; elle ne mange plus. Par la suite au cours de trois extases, elle recouvrera l'usage de son bras et de sa main droite.
Durant les quarante années qu'elle vivra désormais, elle ne prit aucune nourriture, sauf la Communion.
Alpais a de fréquentes extases pendant lesquelles elle apparait comme en sommeil, presque morte.
Mais quand elle se réveille, elle peut décrire ses visions. Les paysans des environs puis les Moines viennent la visiter à Cudot.
Une source jaillit, qui donne des guérisons ; elle existe encore près du village actuel.
A une heure de marche se trouve un prieuré de Cisterciens, " les Echarlis ", et les Moines qui fréquentent la recluse la font connaître dans leur ordre : des Abbés viennent par la suite en pèlerinage à Cudot et consultent Alpais.
L'Archevêque de Sens décide une enquête : il envoie des Dames qui surveilleront nuit et jour Alpais pendant un mois. Elles confirment la vérité du jeûne.
Alors l'Archevêque, ce Guillaume de Champagne, beau frère du roi Louis VII, vient lui-même faire visite à la pauvre jeune fille ; c'est alors qu'il décide de la construction d'une cellule à la place de la hutte, et de l'église attenante.
Les visions d'Alpais, une évangélisation
De nombreuses visions d'Alpais qui nous ont été rapportées, spécialement par le Moine des Echarlis, et par Robert d'Auxerre. Elles constituent une évangélisation.
Beaucoup de gens étaient attirés à Cudot par les merveilles qu'on disait de " la petite lépreuse de Dieu " (Jean Larcena).
Ils répandaient ensuite le contenu de ces visions, exhortations et enseignements par oral, et quelques uns par écrit, grâce à quoi nous pouvons encore aujourd'hui les connaître.
La Reine de France, mère de Philippe Auguste et bien d'autres grands s'étaient déplacés à Cudot pour entendre ces récits, demander des conseils.
On imagine que la prédication d'Alpais se répandait dans le monde de son temps : fustigeant les vices de l'époque, notamment la cupidité et l'avarice, les défauts du clergé, corrigeant les Moines…
La petite malade percluse, couchée dans sa cellule au côté de l'église d'un village perdu, était devenue une évangélisatrice dont les paroles portaient très loin, un héraut de Dieu.
" Ces récits, simples comme des images d'Epinal, précis, colorés, frappaient l'esprit du populaire plus que des discours scolastiques " écrit Jean Larcena.
Encore aujourd'hui on peut lire avec charme, et être stimulé dans l'espérance, par ses visions de l'Enfer, du Purgatoire et du Paradis.
Mais aussi, par les descriptions de l'union à Dieu, du don de L'Esprit Saint, des processions de Saints et d'Anges qui viennent nous chercher, elle nous convainc que la Vie éternelle, ce n'est pas seulement pour après la mort : comme le dit Saint Jean, c'est maintenant, quand nous rencontrons Jésus.
Alpais a montré et montre que dès maintenant l'on peut vivre avec Dieu. La sainte Patronne des Cosmonautes La lépreuse couchée de la cellule de Cudot a été adoptée par des cosmonautes comme sainte Patronne ? Pourquoi ?
Parce-que dans ses extases parfois Alpais voyageait en divers lieux, parfois elle était élevée au dessus de la terre qu'elle voyait comme un boule, ou un œuf suspendu au milieu d'une mer d'azur, ou encore un globe au milieu d'une vallée de ténèbres.
Les contemporains qui ont noté fidèlement ces aspects de ses visions y voyaient plus de fantaisie que nous, car ce n'était pas leur cosmologie.
Mais ces visions du monde et de la terre réjouissent les cosmonautes d'aujourd'hui.
Tableau du 19ème siècle représentant Sainte Alpais (église de l'Assomption de Cudot).
Téléversé par Thomon
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Alpais.
Alpais, née à Triguères au hameau de la Mardelle Loiret vers 1155, morte vers 1211, est une sainte de l'Église catholique romaine, fêtée le 3 novembre.
Biographie
À la mort de son père, Alpais s'établit avec sa famille à Cudot, à une vingtaine de kilomètres de Triguères.
Au temps de Philippe Auguste, la vachère tombe gravement malade et est paralysée à l'âge de 20 ans, atteinte de la lèpre.
Elle inspire une telle répulsion qu'on lui jette sa nourriture, de loin, devant l'espèce de tanière où elle a été reléguée.
C'est au tréfonds de cette misère et de cette solitude que la Vierge Marie lui est apparue, l'a guérie et lui a donné le don des miracles.
Alors commence pour Alpais une vie de conseillère et de guide. Comme beaucoup de gens qui viennent de partout, Adèle (Alix de Champagne) vient la consulter en 1180 et lui fait une donation de rente qui sera confirmée par son fils Philippe Auguste en 1184.
Pendant 30 ans, Alpais se nourrit exclusivement de l'hostie. Après sa mort, vers 1211, un prieuré est construit sur sa tombe, dont il ne reste que l'église qui garde ses reliques.
Informations complémentaires
Alpais est Canonisée par Pie IX en 1874.
La Fête de Sainte Alpais est le 3 novembre.
Tous les ans, la Messe dédiée à Sainte Alpais suivie par la procession traditionnelle a lieu le lundi de Pentecôte.
Le 2 juin 2011, jeudi de l'Ascension, une Célébration particulière organisée à Cudot marque le 800e anniversaire de la mort de Sainte Alpais.
Alpais est la patronne des astronautes parce que dans ses visions elle voyait la terre comme une boule "suspendue au milieu d'une mer d'azur".
http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-13537351.html.
Sainte Alpais naquit au milieu du XIIème siècle à Triguères, dans le Gâtinais, et partit à la mort de son père s' installer avec sa famille vingt kilomètres plus loin à Cudot, non loin de Joigny, dans le canton de Saint-Julien-du-Sault ( aujourd'hui département de l' Yonne).
Elle passa toute sa vie dans ce petit village. Elle gardait les moutons de ses parents, lorsqu’elle tomba malade.
On crut qu' il s' agissait de la lèpre ; aussi fut-elle aussitôt isolée, comme les lépreux de l' époque, dans une petite logette de pierre, que l' on fit construire et où elle vécut dans la Prière.
Un jour, ses frères décidèrent de ne plus lui apporter à manger, las d' avoir à nourrir une invalide et surtout avares de leurs biens...Ils persuadèrent leur propre mère de ne plus l' alimenter !
Combien de malades aujourd’hui ou de personnes âgées abandonnées de leur famille dans nos sociétés riches sont ainsi isolées, et surtout isolées spirituellement et affectivement ( ce qui va souvent de pair ).
A l'heure où l'on discute d'euthanasier les vieillards, n'est-il pas bon de se rappeler cette modeste Sainte que le Bienheureux Pie IX Canonisa en 1874 ?
Le Samedi Saint 1169, la jeune fille pria " le principe de toute pitié, la source de toute bonté " pour ne pas être abandonnée.
Elle s'unit ainsi à l'agonie du Seigneur, selon ce qu'écrivit un témoin de l'époque, Moine Cistercien.
Le miracle eut lieu en effet. Elle eut une apparition de la Vierge dans une vision de fleurs. Elle retrouva l'usage de son bras droit qu'elle avait perdu. Ses trois plaies cicatrisèrent...Pris de remords ses frères et sa mère constatèrent la guérison. S'agissait-il d'une dermatose miraculeusement guérie ?
La jeune fille décida de poursuivre sa vie de recluse, malgré sa guérison. Elle avait trouvé la quiétude pour être toute à son Seigneur.
Elle ne se nourrissait, comme tant d'autres visionnaires de l'Église, que du pain de l'Eucharistie...
Et passa plus de soixante ans quasiment alitée dans son reclusoir...
Au fur et à mesure des années, on accourut pour demander à la sainte fille de Prier pour telle ou telle intention.
Elle a de fréquentes extases, lors de ses visions. Les Cisterciens du Prieuré des Echarlis, établis non loin, la font connaître dans leur Ordre et retranscrivent ses visions.
On vient en pèlerinage.
L'archevêque de Sens, beau-frère du roi Louis VII le Gros, la fait surveiller. Le roi demeurait souvent en sa bonne ville de Villeneuve-le-Roi tout proche, à quelques lieues. La reine Adélaïde, sœur de l'Archevêque, vint la consulter
L' archevêque de Sens, Guillaume de Champagne, qui était un grand bâtisseur, fit donc construire un prieuré ( disparu aujourd'hui ) et une église dédiée à Notre-Dame avec une cellule attenante où pouvait se tenir la recluse pour vivre et suivre les cérémonies liturgiques. L'archevêque attendait de voir quel profit tirer pour l'Eglise et pour le royaume de ces événements.
La région, limite du Gâtinais et de la Bourgogne royale, appelée aussi autrefois Champagne bourguignonne (à ne pas confondre avec le cœur de la Bourgogne, plus au Sud) était domaine royal.
Des édits royaux avaient fait venir de nombreux colons et paysans libres pour construire de nouveaux villages et peupler la Ville Neuve qui reliait Sens.
Il fallait repeupler ce " pays " qui se situait à la lisière du duché de Bourgogne. Le duché de Bourgogne plus au sud, était immense et riche et appartenait au cousin du roi.
Celui-ci bien que vassal et capétien lui-même, se considérait comme plus glorieux que son royal suzerain.
L'autre moitié de la Bourgogne (vers la Saône) faisait partie du Saint-Empire. La Bourgogne ne sera rattachée au royaume de France qu'en 1477.
Au XIIème siècle, on pouvait partir libérer le Tombeau du Christ de ceux qui en barraient le libre accès, sans avoir en plus à défendre la liberté de sa Foi dans son pays.
Pour le peuple, il y eut certes des " prophètes " et des illuminés qui venaient l'aiguillonner ; mais il y eut aussi des Saints, et parmi eux notre modeste Sainte Alpais. Elle avait reçu des dons d'espérance particuliers.
Elle mourut en 1211, quinze ans avant Saint François d' Assise qui avait l'âge d'être son fils. Une autre époque s'ouvrait déjà.
Elle fut guérie par Notre-Dame. Elle parlait d'union personnelle à Jésus. Ces deux traits la relient aux miracles quotidiens, spirituels et physiques qui ont lieu à Lourdes.
Un pélerinage a lieu le premier Dimanche de Juin tous les ans en l' église ND de Cudot, où se trouvent les reliques de Sainte Alpais.
Autrefois jusque vers 1960 une belle procession allait de Triguères à Cudot en Juillet.