Sainte Agnès (Agnese) d'Assise, sœur de Sainte Claire d'Assise († 1253). Fête le 16 Novembre.

Samedi 16 Novembre 2024 : Fête de Sainte Agnès (Agnese) d'Assise, sœur de Sainte Claire d'Assise († 1253).

Agnes assise 01 2http://nominis.cef.fr/contenus/saint/149/Sainte-Agnes-d-Assise.html.

Sainte Agnès d'Assise

Sœur de Sainte Claire d'Assise (+ 1253)

Sœur cadette de sainte Claire, elle dut vaincre les oppositions violentes de sa famille pour embrasser cette vie de Pauvreté à la suite du "Petit Pauvre".
Après quelques années à Assise, elle ira gouverner à Florence l'un des Monastères des "Pauvres Dames" de saint François.

Elle le fit avec Bonté pour sa Communauté et Charité pour les pauvres. Elle fonda également des Monastères à Venise et à Mantoue. Elle revint mourir à Assise, à Saint Damien, selon son plus cher désir.

À Assise en Ombrie, au Monastère de Saint-Damien, en 1253, Sainte Agnès, vierge. Sœur cadette de Sainte Claire, elle la suivit dans la fleur de sa jeunesse et, sous la conduite de Saint François, embrassa de tout son cœur la Pauvreté.
Martyrologe romain.

28096 105156456199449 100001152848859 41612 1400591 n 2Agnès d’Assise, de son nom d’origine Catherine Offreduccio di Favaronne, est la sœur de Sainte Claire.

Lorsque celle-ci quitta sa famille et rejoignit François d'Assise, en 1212, Catherine n'avait que 14 ans. Mais elle résolut de suivre l'exemple de son aînée.
Moins de 3 semaines après le départ de Claire, Catherine s'en alla la visiter et la supplia de la prendre avec elle pour se consacrer à Dieu.
Elle prit alors le nom d'Agnès.
Ce départ provoqua la colère de sa famille.
Son père et son oncle Monaldo, acompagnés de quelques amis vinrent au monastère saint-Ange de Panso où résidaient les deux sœurs pour ramener à la maison la jeune fugitive.
Mais elle se réfugia auprès de l'autel en clamant sa détermination à suivre Le Christ.

Selon le récit de l'auteur de la vie de Sainte Claire (probablement Thomas de Celano), l'oncle Monaldo voulant porter la main sur sa nièce se vit paralysé, tandis que le jeune fille pesait subitement tellement lourd que personne ne put la faire bouger (Vie de Claire, ch. 15 n°26).
Agnès suivit sa sœur au Monastère de Saint-Damien.
Agnès sera un temps abbesse du Monastère de Pérouse (Italie).
Vers 1228, elle fut envoyée au Monastère des Bénédictines de Monticelli, près de Florence, qui voulaient mener la vie des Damianites.
Elle remplit le même service en deux autres Monastères : Mantoue et Venise.
Puis elle revint à Assise où elle assista Claire dans sa maladie et son trépas.
Elle mourut peu après sa sœur, le 16 Novembre 1253.
Inhumé à Saint-Damien, son corps fut transféré ensuite dans la Basilique Sainte-Claire, en 1260.
Le Pape Benoît XIV autorisa son culte, en 1751.

Sœur cadette de Sainte Claire, à la suite de cette dernière, elle dut vaincre les oppositions violentes de sa famille pour embrasser cette vie de Pauvreté à la suite du "Petit Pauvre".
Après quelques années à Assise, elle ira gouverner à Florence l'un des Monastères des "Pauvres Dames" de Saint François.
Elle le fit avec Bonté pour sa Communauté et Charité pour les pauvres.
Elle fonda également des Monastères à Venise et à Mantoue.
Elle revint mourir à Assise, à Saint Damien, selon son plus cher désir.

Agnes dassise 01 2

http://nouvl.evangelisation.free.fr/agnes_dassise.htm.
Agnès d’Assise, née en 1197, était la deuxième fille de la famille de Favarone (le père) di Offreduccio (le grand-père), qui habitait tout près de la Cathédrale Saint-Rufin.
On a sur un acte notarié le nom du grand-père, parmi une dizaine d’autres, qui s’étaient engagés à ne pas bâtir plus haut que la Cathédrale.

Agnès a suivi sa sœur Claire, quinze jours après elle. Pour ses qualités exceptionnelles, elle a été envoyée par François lui-même pour être Abbesse dans un ex-Monastère Bénédictin, à Monticelli, en 1219 (précisément le Monastère Sainte-Marie-près-du-Sépulcre), proche de Florence.
Qui sait si le nom de ce Monastère n’a pas joué un rôle dans la lettre éplorée qu’Agnès adressa à sa sœur Claire ? Ce serait, en ce cas, une précieuse évocation de Marie de Magdala, éplorée d’avoir perdu son Rabbouni.


Agnès, nouvelle Abbesse, n’avait alors que 22 ans. Certains historiens portent cette date à 1221, (d’autres à 1228) à partir d’une lettre du Cardinal Hugolin qui salue Agnès présente à Saint-Damien en 1220 et d’après les chroniques du Monastère de Monticelli compilées en 1649.

On y apprend que c’est François lui-même, suite à une promesse, qui l’a envoyée là à cause de sa sainteté de vie, de sa grande douceur et de sa capacité de convaincre, tout comme sa sœur Claire.
À cause de son ascendance naturelle et de son autorité morale! Elle a aussi établi des Couvents à Mantoue, Venise et Padoue, dans le nord de l’Italie où elle a été Abbesse.

Le nom d’Agnès est mentionné comme compagne de Sœur Jacqueline, à Monticelli, qui a été envoyée fonder en 1222 le Monastère de Saint-Apollinaire de Milan.
L’envoi d’Agnès n’était pas pour une mission ordinaire d’Abbesse : c’était pour y instaurer la stricte Pauvreté, comme à Saint-Damien. C’était un défi encore plus grand qu’à Assise, car il y avait sûrement moins de volontaires qu’à Saint-Damien.

En plus de vivre avec sa sœur Claire, Agnès a vécu à Saint-Damien avec son autre sœur Béatrice et avec sa mère Ortolana, avec une cinquantaine de femmes, dont on a recensé les noms dans un acte notarié, peu après la mort de Claire.

Comme dévotions, elle avait les mêmes que sa sœur aînée : la Passion du Christ, l’Eucharistie, la Vierge Marie.
Un texte dit qu’elle a aussi été témoin à distance, comme Claire, de la nuit de Noël où elle a été transportée en esprit à la Basilique Saint-François.

Elle aurait joué un rôle aussi dans l’obtention du Privilège de la Pauvreté. Claire mentionne sa sœur dans sa quatrième lettre à Agnès de Prague.
Celano la mentionne aussi, pour souligner sa mort et les miracles qui ont commencé tout de suite sur son tombeau (Vie de Claire, nn. 43 et 48). Celui-ci est à la Basilique Sainte-Claire, près de celui de Claire.

Peu après sa séparation d’avec ses sœurs Claire et Béatrice, et de sa mère à Saint-Damien, elle a écrit une lettre remarquable à Claire, qui témoigne de son désarroi (un sommet dans le genre), mais surtout d’une affection et d’une admiration maximum de celle qui l’avait entraînée à la suite du Christ et sauvée des violences de leur famille.

On peut y deviner ce qu’on savait déjà de l’amour maternel de Claire, mais le texte d’Agnès est l’un des plus percutants.
Il célèbre, au positif, l’indicible capacité de présence et d’Amour de cette Mère Abbesse de Saint-Damien, qui a donné à toute l’Église l’exemple d’une Mère au service de ses sœurs et qui les dirige avec un conseil. Un précieux rappel de la Cène de Jésus.

Agnès est morte en 1253, à 56 ans, un 16 Novembre, donc trois mois après sa chère Claire, qui avait prophétisé ceci : Tu me suivras de près.
Roland Bonenfant, ofm

Date de dernière mise à jour : 16/11/2024

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