Saint Jacques de la Marche, Frère Mineur à Naples (1391-1476). Fête le 28 Novembre.

Mardi 28 Novembre 2023 : Fête de Saint Jacques de la Marche, Frère Mineur à Naples (1391-1476).

Cesare10Réception de Saint Jacques de la Marche dans l'Ordre de
Saint-François.
Cesare Peruzzi di Montelupone. 1926.

http://nominis.cef.fr/contenus/saint/141/Saint-Jacques-de-la-Marche.html.

Saint Jacques de la Marche

Frère mineur à Naples (+ 1476)

Né à Montebrandone dans les Marches italiennes. Franciscain, ami de saint Bernardin de Sienne et de Saint Jean de Capistran, il était un grand orateur et pour cela il parcourut la Dalmatie, la Bosnie, la Hongrie, la Bohème, la Pologne et l'Italie.

À Naples, en 1476, la mise au tombeau de Saint Jacques de la Marche, Prêtre de l’Ordre des Mineurs, célèbre par sa prédication et l’austérité de sa vie.
Martyrologe romain.

San giacomo della marca e 2Saint Jacques de la Marche. Couvent Saint-Jacques apôtre.
La Romita. Italie. XVIe.

https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/ad64ee6c-5b49-405a-aa8b-43f5ff8a3473

Saint Jacques de la Marche
Prêtre o.f.m.

(1391-1476)

Ce grand Religieux était originaire de la Marche d'Ancône. Quand il fut en âge de choisir un état de vie, sa première pensée fut de se faire Chartreux : mais quelques relations qu'il eut avec les Franciscains le décidèrent à entrer dans leur Ordre.
Il fut, dès son noviciat, le modèle des vertus héroïques. Il ne donnait que trois heures au sommeil et passait le reste de la nuit à prier au pied du Crucifix.

Il eut d'immenses succès, en Allemagne, dans une seule ville, un grand nombre de jeunes gens, entraînés par ses exemples embrassèrent la vie religieuse.
Une fois, des hérétiques tentèrent de l'empoisonner ; mais voyant le plat se briser, au seul signe de la Croix fait par le Saint, ils s'écrièrent : « Le doigt de Dieu est là », et ils se convertirent.

En Norvège et au Danemark, il administra le Baptême à un grand nombre. À Prague, des personnes lui promirent de se convertir s'il faisait un miracle.
Après avoir invoqué Dieu et fait le signe de la Croix, il avala un breuvage empoisonné sans n'en ressentir aucun mauvais effet.

De retour en Italie, ayant affaire à un batelier qui refusait de lui faire traverser le Pô, Jacques n'hésita pas, étendit son manteau sur le fleuve et vogua heureusement vers l'autre rive.

James marches 11Saint Jacques de la Marche. Francisco de Zurbaran. XVIIe. (Pour voir en grand format : james-marches.jpg james-marches.jpg).

http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2007/11/28/28-novembre-saint-jacques-de-la-marche-franciscain-1476.html.
Ce grand Religieux était originaire de la Marche d'Ancône ; il naquit à Mont-Brandon en 1391. Son berceau fut entouré d'une vive lumière qui présageait d'une manière évidente son glorieux avenir.
Quand il fut en âge de choisir un état de vie, sa première pensée fut de se faire Chartreux : mais quelques relations qu'il eut avec les Franciscains le décidèrent à entrer dans leur Ordre.
Il fut, dès son noviciat, le modèle des vertus héroïques. Il ne donnait que trois heures au sommeil et passait le reste de la nuit à prier au pied du Crucifix, pendant que des larmes inondaient son visage.
C'est dans la méditation des souffrances de son Sauveur qu'il puisa cette énergie surhumaine dont il montra de si beaux exemples durant ses courses apostoliques.

Jamais il ne mangeait de viande ; un peu de pain et quelques herbes étaient sa nourriture. Tous les jours il se donnait la discipline jusqu'au sang, et, pendant dix-huit ans, il porta sur sa chair nue un cilice avec une cotte de mailles armée de pointes de fer aiguës. Telle fut la préparation de l'apôtre.
Ces austérités lui ruinèrent tellement la santé qu'il se vit atteint de quatorze maladies différentes, toutes très douloureuse, comme la pierre, la goutte, le mal d'estomac, etc. Mais il endurait tous ces maux avec une patience héroïque, sans s'exempter pour cela de dire la messe, ni d'assister au chœur, ni de réciter la couronne de Notre-Dame, ni de faire ses autres exercices de dévotion et même de pratiquer les pénitences qui les lui avaient causés.

La seule peine qu'il ressentait, c'était de ne pouvoir s'appliquer à la prédication, qui était l'unique emploi qu'il désirait dans son Ordre. Il alla pour cela à Notre-Dame de Lorette, y Célébra les saints mystères, et, après la Consécration, cette puissante avocate lui apparut et l'assura que sa Prière avait été exaucée.
En effet, il prêcha depuis avec tant de ferveur et d'onction, qu'il ne montait jamais en chaire sans toucher les cœurs les plus endurcis et sans faire des conversions insignes et toutes miraculeuses ?
Prêchant un jour à Milan sur saint Marie-Magdeleine, il parla si fortement contre le vice de l'impureté, qu'à la fin de son sermon trente-six courtisanes renoncèrent à leur infâme commerce et résolurent de mener une vie pénitente.

Son ardeur et le poids décisif de ses paroles firent qu'il fut associé à saint Jean de Capistran pour prêcher la croisade contre les Turcs, qui, étant devenus les maîtres de Constantinople, remplissaient de terreur toute la chrétienté.
Il eut d'immenses succès, en Allemagne, contre les hérétiques ; dans une seule ville, deux cents jeunes gens, entraînés par ses exemples embrassèrent la vie religieuse.
Une fois, les hérétiques tentèrent de l'empoisonner ; mais voyant le plat se briser, au seul signe de la Croix fait par le Saint, ils s'écrièrent : " Le doigt de Dieu est là !", et ils se convertirent.

Il consacra près de treize ans à parcourir les provinces du Nord, en trois différents voyages qu'il fit par les ordres d'Eugène IV, de Nicolas V et de Calixte III. Il alla entre autres en Allemagne, en Dalmatie, en Pologne, en Norvège et en Danemark. Dans ce pays, il administra le Baptême à deux cent mille personnes.
La Bohème était la proie de l'hérésie. A Prague, les hérétiques, pleins d'admiration pour l'éloquence de l'apôtre, lui promirent de se convertir s'il faisait un miracle.

Après avoir invoqué Dieu et fait le signe de la Croix, il avala un breuvage empoisonné sans en ressentir aucun mauvais effet.
Callixte III le rappela un temps pour en faire l'inquisiteur général contre les hérésies qui nâvraient une partie de l'Italie, et en particulier celle de ceux que l'on appelaient les Frérots, qui, sous le masque de la piété, enseignaient une doctrine très perverse et proche du manichéïsme.
Il s'acquitta avec succès de cette fonction et une foule de personnes, touchées par ses paroles, convaincues par les miracles que Notre Seigneur faisait par son intercession, détestèrent leurs erreurs et rentrèrent dans le sein de l'Eglise.
Un jour, ayant affaire à un batelier qui refusait de lui faire traverser le Pô, Jacques n'hésita pas, étendit son manteau sur le fleuve et vogua heureusement vers l'autre rive.

Un autre jour qu'il avait combattu avec véhémence le vice de l'impureté, un auditeur, qui s'était cru visé personnellement, alla se poster sur son passage, dans un sanctuaire dédié à Marie, pour l'assassiner ; mais il entendit une voix irritée qui lui cria :
" Malheureux ! Que fais-tu en Ma présence ? Tu veux faire mourir Mon serviteur et le serviteur de Mon Fils !"
Le coupable, demi-mort de peur, renonça à son criminel dessein.

L'un des prodiges les plus étonnants de l'illustre apôtre fut la découverte et la résurrection d'un enfant assassiné par un juif et coupé en morceaux.

Après avoir parcouru une partie de l'Italie, il arriva enfin à Rome, où il fut honorablement reçu par le pape Paul II, qui avait succéder à Calixte III et à Pie II.
Dans une visite qu'il fit au Cardinal de Savone, qui avait été général de son Ordre, comme il parlait d'un traité qu'il avait fait sur la Conception de Jésus-Christ, une image de la sainte Vierge Marie baissa la tête à la vue de tous les assistants, pour témoignage de la vérité de tout ce qu'il avait écrit sur le sujet.
Ayant le don de prophétie, il prédit au Cardinal de Savone qu'il serait élevé au souverain Pontificat ; ce qui arriva bientôt après, car François de Savone succéda à Paul II sous le nom de Sixte IV.

La réputation d'un si saint homme fit que Ferdinand, roi de Naples, souhaita de le posséder dans ses états.
Il le fit donc prier par le duc de Calabre, son fils, de s'y transporter ; et, sur ce qu'il s'en excusa, à cause de son âge et de ses infirmités, il eut recours au Pape, à qui il savait bien que notre saint ne manquerait pas d'obéir.
Lorsqu'il fut à Naples, il eut la révélation qu'il y finirait ses jours. Il ne se retira pas au couvent de l'Observance de la ville, appelé Notre-Dame la Neuve, de peur d'y être accablé de visites, mais à celui qui est hors de la ville, où il espérait trouver un peu plus de solitude.
Il n'en sortait que pour aller travailler au salut des âmes par la prédication et par les autres fonctions évangéliques.
Il fit plusieurs miracles dans ce royaume. On dit même qu'il délivra le roi de la mort et qu'il guérit le duc de Calabre d'une maladie dangereuse.

Enfin, étant âgé de 85 ans, dont il avait passé 70 dans l'observance inviolable de sa Règle, il fut violemment attaqué d'une maladie à laquelle il était sujet, et, après en avoir souffert quelques jours les douleurs aigües avec une patience invincible et s'être muni des Sacrements de l'Eglise, il perdit tout à coup ses forces dans des transports d'Amour par lesquels tout son corps semblait se vouloir élancer vers le Ciel.
Ce fut au milieu de ces efforts dignes d'une âme déjà toute céleste qu'il rendit son esprit à Dieu le 28 novembre 1476.

Saint Jacques de la Marche est représenté :
1. en tenant un calice où se voit un serpent ou dragon, pour indiquer qu'il fut préservé des atteintes d'un breuvage empoisonné ;
2. discutant avec un le Cardinal de Savone sur le mystère de l'Incarnation.

CULTE ET RELIQUES
Son corps, qui était demeuré plusieurs jours aussi beau, aussi éclatant et aussi vermeil que s'il avait été peint, fut enfin enterré à Naples, dans l'église Sainte-Marie la Neuve ; mais quelque temps après, il fut levé de terre et exposé à la vénération des fidèles par la permission du Pape Sixte IV.
La ville de Naples l'a mis au nombre de ses saints patrons, et Urbain VIII a accordé à tout l'Ordre de saint François d'en faire l'office comme d'un Bienheureux confesseur.

Il s'est fait beaucoup de miracles, non seulement à son tombeau, mais aussi en divers lieux, par le mérite de son intercession.
Des possédés ont été délivrés, des malades guéris, des aveugles illuminés, et même des morts ressuscités.
L'an 1631, le mont Vésuve ayant jeté des flammes qui menaçaient la ville de Naples d'un incendie général, des foules considérables virent en l'air, par deux fois, ce bienheureux vieillard repousser ce feu dévorant et protéger la ville d'un si grand danger [nous rappelons au(x) sceptique(s) qu'à l'occasion des apparitions de Notre Dame à Fatima, une foule considérable de plus de dix milles personnes vit le soleil danser dans le Ciel].

Il fut Canonisé en 1726 par Benoît XIII, qui avait été témoin oculaire d'un miracle opéré par son intercession.

Date de dernière mise à jour : 28/11/2023

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