Vendredi 1er Novembre 2024 : Fête de Saint Austremoine, 1er Évêque de Clermont-Ferrand († v. 300).
Statue de Saint Austremoine, Apôtre de l'Auvergne et premier Évêque de Clermont-Ferrand. Église Saint-Austremoine d'Issoire, Auvergne, France.
(Pour voir la statue en grand format : statue-st-austremonius-issoire.jpg).
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/64/Saint-Austremoine.html
Saint Austremoine
Premier Évêque de Clermont (? v. 300)
Selon l'historiographe saint Grégoire de Tours, il serait l'un des sept Évêques envoyés par l'Église de Rome, à l'époque apostolique, pour évangéliser les Gaules.
L'Église franque avait besoin de cette origine apostolique.
Quoiqu'il en soit, l'Auvergne peut célébrer son premier évangélisateur, qu'il ait vécu au 1er siècle, ou qu'il soit venu au IIIe siècle de la métropole lyonnaise, qu'il s'appelle ou non Austremoine, car il y eut bien un premier pionnier de l'Évangile. Il est également fêté le 8 novembre.
"...Un texte célèbre de St Grégoire, Évêque de Tours au VIe siècle, relate l’envoi dans les Gaules, depuis Rome, de sept Évêques missionnaires, dont, pour l’Auvergne, Stremonius, saint Austremoine.
Une date précise est même donnée: 250-251..." (diocèse de Saint-Flour)
A Mozac, un des faubourg de Riom, "une châsse en bois peint renferme les reliques de saint Austremoine." (Mozac - diocèse de Clermont)
L’Abbatiale Saint Austremoine d’Issoire: "La Pierre et la Foi" (images et audio - diocèse de Clermont)
Des origines à 1317 le diocèse de Clermont fut l’un des plus grands de France. Ses limites étaient celles de la Civitas arvenorum ...
Très vaste territoire dont le diocèse actuel n’a conservé qu’un peu plus du tiers. Le premier Évêque fut Stremonius (Saint Austremoine), fin du IIIe siècle, début du IVe siècle.
L’évangélisation, partit d’un faubourg d’Arvern - on ne disait pas encore Clermont - que Grégoire de Tours appelle Vicus christianorum.
De là elle parvint aux vici (gros bourgs ruraux), tel Issoire qui, au VIe siècle, gardait le tombeau de Saint Austremoine, et Riom où la mémoire du Prêtre Amabilis (Saint Amable) est restée en grande vénération. (site internet du diocèse de Clermont)
'S. Austremonii episcopi et martyris, patroni principalis Diocesis Claromontensis', figure au Propre des Offices du Diocèse de Clermont à la date du 3 novembre (octave le 10 novembre).
Voir aussi sur le site du diocèse de Saint-Flour:
"Selon l’historiographe Saint Grégoire de Tours, il serait l’un des sept Évêques envoyés par l’Église de Rome, à l’époque apostolique, pour évangéliser les Gaules...
Ce schéma est vrai pour l’essentiel car il met l’accent sur la grande poussée évangélisatrice du IIIe siècle que consacra l’établissement de nouveaux sièges épiscopaux.
Mais il ne faut pas s’arrêter à la date de 250; la cité des Arvernes ne reçut en fait son premier Évêque, Austremoine, qu’aux environs de l’an 300, puisque le troisième titulaire, saint Alyre, mourut en 384 ou 385. Ce qui ne veut pas dire, bien au contraire, qu’auparavant il n’y ait pas eu de Chrétiens et peut-être nombreux en Auvergne. C’est même parce qu’il y en avait, qu’un Évêque fut donné.
Austremoine fut-il martyr? C’est ce que tendent à faire croire trois Vies écrites du VIIe au XIe siècle, à Mozat et Issoire.
Ces récits n’ont pas de consistance historique. Grégoire de Tours dit expressément le contraire.
Il mourut "en confesseur", c’est-à-dire, de mort naturelle. St Austremoine est enterré à Mozat."
Au 1er Novembre sur le martyrologe romain: Chez les Arvernes, vers 300, Saint Austremoine, Évêque, qui fut, croit-on, le premier à annoncer dans la cité la parole du Salut.
Martyrologe romain.
Scènes de la vie de Saint Austremoine : le martyre. Panneau supérieur d'un vitrail d'une chapelle rayonnante de l'église Saint-Austremoine d'Issoire, Auvergne, France.
(Pour voir le vitrail en grand format : martyrdom-saint-austremoine-issoire-top.jpg).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Austremoine_de_Clermont
Austremoine ou Saint Austremoine ou Austremonius ou Stremonius est le premier Évêque de Clermont et l'évangélisateur de l'Auvergne (France) au 3ème siècle ou au début du 4ème siècle.
Il serait mort en 286 ou au 4ème siècle. Il est fêté le 08 Novembre dans le diocèse de Clermont-Ferrand.
Parcours
Il serait Juif de naissance, fils d'un nommé Judas et d'une juive appelée Anne. Il serait né à Emmaüs.
Il partirait de Rome en 250 ou 253, voire au début du 4ème siècle, accompagné des diacres Marius, Anthemius, Mametus, Nectarius (Nectaire en français, qui a donné le nom de la commune de Saint-Nectaire dans le Puy-de-Dôme) et Seronatus pour évangéliser l'Auvergne, c'est-à-dire apporter la religion Chrétienne dans ce territoire.
Saint Privat, évangélisateur du Gévaudan aurait également été au nombre de ses disciples.
Il convertit notamment le Prêtre païen Victorin.
Austremoine devient le premier Évêque de Clermont-Ferrand, évêché, qui, sous le nom d'Arverne, est l'un des plus anciens de la Gaule.
Sources
Grégoire de Tours évoque Saint Austremoine en quelques phrases dans deux de ses ouvrages :
- l'Histoire des Francs (livre I, XXX) : « Sous l'empereur Dèce il s'éleva contre le nom chrétien un grand nombre de persécutions, et on fit un si grand carnage des fidèles qu'on ne pourrait les compter. [...] Valentinien et Novatien, alors les principaux chefs des hérétiques, à l'insinuation de l'ennemi de Dieu, attaquèrent notre Foi. Dans ce temps sept hommes, nommés Évêques, furent envoyés pour prêcher dans les Gaules, comme le rapporte l'histoire de la passion du saint martyr Saturnin. Sous le consulat de Décius et de Gratus, comme le rappelle un souvenir fidèle, la ville de Toulouse eut pour premier et plus grand Évêque, saint Saturnin. Voici ceux qui furent envoyés : Gatien, Évêque à Tours ; Trophime à Arles ; Paul à Narbonne ; Saturnin à Toulouse ; Denis à Paris, Strémon [Austremoine] en Auvergne et Martial à Limoges ».
- À la Gloire des Confesseurs (chapitre 30) : « Saint Stremonius [Austremoine], compagnon de Saint Gatianus et apôtre de Clermont. Son tombeau est au bourg d'Iciodorus [Issoire] où Cautinus alors diacre (et depuis Évêque), chargé de gouverner l'Église du lieu, s'aperçut que ce tombeau était sanctifié par des miracles ».
La translation de ses reliques
À sa mort, le corps de Saint Austremoine a été transféré dans un premier temps à Volvic, avant que le roi Pépin le Bref en 764 ou Pépin II d'Aquitaine en 848 ne fasse transporter ses reliques en l'abbaye de Mozac, bien que l'abbaye d'Issoire et l'évêché de Clermont les réclamaient.
Ses reliques sont aujourd'hui conservées dans la chapelle centrale du collatéral sud de l'abbatiale de Mozac, dans une châsse en bois peint du XVIe siècle.
Au milieu du IXe siècle, la tête du Saint a été déposée à Saint-Yvoine avant qu'elle ne retourne à Issoire vers l'année 900, lieu d'origine de son inhumation.