Dimanche 03 Mars 2024 : Fête de Sainte Thérèse Eustochium, Fondatrice de l'Institut des Filles du Sacré-Cœur (? 1852).
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/6033/Sainte-Therese-Eustochium.html
Sainte Thérèse Eustochium
Fondatrice de l'Institut des Filles du Sacré-Cœur (? 1852)
Née à Bergame en Italie, dans la noble famille des Verzeri, elle essaya par trois fois d'entrer chez les Bénédictines.
Devant leur refus, elle se consacra à l'enseignement et fonda l'Institut des Filles du Sacré-Cœur tant pour l'éducation que pour les œuvres charitables.
Elle rencontra bien des oppositions de la part de son Évêque qui lui avait d'abord été favorable.
Thérèse-Eustochium Verzeri (1801-1852, Béatifiée en 1946 et Canonisée le 10 Juin 2001)
"Sa joie était de se considérer sous la constante protection divine, en se sentant entre les mains du Père Céleste, en qui elle apprit à avoir toujours confiance."
Homélie du pape Jean-Paul II - Biographie en italien
Un "exemple éloquent de sainteté pour notre époque est Teresa Eustochio Verzeri, femme à la forte personnalité, née à Bergame au début du XIXe siècle... formée à une piété ardente et profonde, après une recherche longue et tourmentée, donna naissance, avec le chanoine Giuseppe Benaglio, son directeur spirituel et figure prestigieuse du clergé de Bergame, à l'institut des "Filles du Sacré-Cœur de Jésus" pour l'éducation et l'assistance des filles pauvres.
Après le transfert de son œuvre à Brescia, elle se prodigua dans une activité fiévreuse, qui l'amena à conclure son existence à l'âge de 51 ans seulement."
Jean-Paul II le 11 juin 2001 aux pèlerins venus pour la Canonisation.
À Brescia en Lombardie, l’an 1852, Sainte Thérèse-Eustochium (Ignazia Verzeri), vierge, Fondatrice de l’Institut des Filles du Sacré-Cœur de Jésus.
Martyrologe romain.
https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/d97b39fa-185f-4a6b-ad72-8a1d8847332f
Sainte Teresa Eustochio Verzeri
Religieuse et Fondatrice des
« Filles du Sacré-Cœur de Jésus »
Teresa Eustochio (au Baptême Ignazia) Verzeri naît le 31 Juillet 1801 à Bergame, première des sept enfants de Antonio Verzeri et de la Comtesse Elena Pedrocca-Grumelli. Son frère, Jérôme, sera Évêque de Brescia.
Toute petite, elle apprend de sa mère, qui est profondément chrétienne, à connaître et aimer Dieu de façon ardente.
Le Chanoine Giuseppe Benaglio, vicaire général du diocèse de Bergame, qui était déjà le directeur spirituel de la famille, devient particulièrement celui de la petite Ignazia.
Celle-ci reçoit sa formation scolaire à la maison. Elle est intelligente, elle a l'esprit ouvert, attentif, droit ; elle apprend le discernement, toujours à la recherche de valeurs éternelles et fidèle à l'intervention de la grâce divine.
Son chemin spirituel est tout dans le dépouillement de soi-même, la pureté de l'intention, la droiture et la simplicité. Elle recherche « Dieu seul ».
En son for interne, Ignazia ressent l'expérience mystique de l'absence de Dieu, un peu ce qu'éprouve l'homme de notre époque : le poids de la solitude humaine devant l'impression inquiétante de l'éloignement de Dieu.
Mais Ignazia vit cet éloignement dans une Foi inaltérable, sans perdre un instant la confiance et l'abandon dans Le Dieu vivant, Père miséricordieux et Providence, à qui elle offre sa vie dans un acte total d'obéissance, comme Jésus qui s'est offert totalement par Amour.
Voulant plaire à Dieu et ne faire que Sa volonté, elle réfléchit sur sa vocation et s'oriente d'abord vers les Bénédictines de sainte Grata, qu'elle quitte pour fonder à Bergame les Filles du Sacré-Cœur de Jésus, aidée en cela par le Chanoine Benaglio.
La Fondation est du 8 Février 1831. Ignazia s'appellera désormais Teresa Eustochio.
Il faut rappeler ici que, durant cette première moitié du XIXe siècle, l'Italie passe par de grandes transformations ; à Bergame en particulier Teresa vit les changements politiques, les révoltes et les révolutions, et même les persécutions qui n'épargnent pas l'Église, sans parler du Jansénisme et de la crise des valeurs, héritée de la Révolution Française.
Au moment où la dévotion au Sacré-Cœur trouve bien des résistances, elle laisse aux premières Filles du Sacré-Cœur cet écrit qui aura valeur de testament spirituel :
« A vous et à votre Institut, Jésus Christ a fait le don précieux de son Cœur, pour que vous appreniez de Lui et de personne d'autre, la Sainteté, car c'est Lui la source inépuisable de la vraie Sainteté. »
Teresa se rend bien compte des urgences de son temps. Avec une parfaite disponibilité devant toute situation où l'appelle la charité, affrontant même les dangers de toute sorte, elle s'adonne avec ses premières compagnes à diverses occupations apostoliques.
Dans sa mission se révèlent ses dons particuliers de maîtresse spirituelle, d'apôtre et de pédagogue.
L'éducation de la jeunesse doit s'appuyer sur la liberté et l'esprit de persuasion, dans le respect de l'individualité, c'est pourquoi elle recommande de laisser aux jeunes une sainte liberté qui les laisse faire volontiers ce qu'elles feraient au contraire de mauvaise grâce si on le leur imposait de façon autoritaire.
Ailleurs elle fait observer que le choix des moyens pour convaincre cette jeunesse, doit tenir compte du tempérament, du caractère, des inclinations, de l'entourage de chacune d'elles, et que la façon de la traiter doit s'appuyer sur la connaissance profonde qu'on doit avoir de chacune (cf. Libro dei Doveri – Livre des Devoirs, vol.1, pp. 447 et 349).
Après une vie de donation intense d'elle-même, Teresa meurt à 51 ans, à Brescia, le 3 mars 1852, laissant à l'Institut et à l'Église un patrimoine spirituel fondé sur la spiritualité du Cœur de Jésus.
La Congrégation est approuvée par les autorités civiles et par l'Église ; on dispose d’une immense documentation, dont les Constitutions contenues dans le Livre des Devoirs et plus de 3500 lettres, qui nous font découvrir toute la richesse de l'expérience spirituelle et humaine de Teresa ; elle repose dans la chapelle de la Congrégation des Filles du Sacré Cœur de Jésus, à Bergame.
Teresa Eustochio Verzeri a été Béatifiée, le 27 Octobre 1946, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958), et Canonisée, le 10 Juin 2001, par le Bx Jean Paul II (Karol Józef Wojty?a, 1978-2005).
Actuellement, les Filles du Sacré Cœur de Jésus sont présentes en Italie et en Albanie, en Amérique du Sud (Brésil, Argentine, Bolivie), en Afrique (République Centrafricaine, Cameroun), en Asie (Inde).
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0081.htm
Sainte Thérèse Eustochium VERZERI
Nom: VERZERI
Prénom: Ignatia
Nom de religion: Thérèse Eustochium (Teresa)
Pays: Italie
Naissance: 31.07.1801 à Casal di Cologno (Bergame - Lombardie)
Mort: 03.03.1852 à Brescia (Lombardie)
Etat: Religieuse – Fondatrice
Note: Elle fonde en 1831 les Filles du Sacré-Cœur pour l'éducation et l'assistance des filles pauvres, Congrégation approuvée par Grégoire XVI (1841) Elle subit l'épreuve mystique de "l'absence de Dieu".
Béatification: 27.10.1946 à Rome par Pie XII
Canonisation: 10.06.2001 à Rome par Jean Paul II
Fête: 3 Mars
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2001 n.24 p.1.4 - n.25 p.4
Réf. dans la Documentation Catholique: 1946 col.1439
Notice
Teresa Verzeri naît à Bergame en Lombardie (Italie) le 31 juillet 1801 d'Antoine Verzeri et d'Elena Pedrocca-Grumelli.
Sa mère avait hésité jadis entre mariage et vie Monastique. Une tante Franciscaine lui avait dit: "Dieu t'a destinée à l'état de mariage pour devenir la mère de saints enfants".
Ignatia est l'aînée de sept enfants. Elle a un frère, Girolamo, qui deviendra Évêque de Brescia.
Dès sa plus tendre enfance, sa mère lui inculque un ardent amour de Dieu. Le chanoine Giuseppe Benaglio, Vicaire général et figure prestigieuse du diocèse de Bergame, suit déjà spirituellement la famille Verzeri.
Il deviendra le directeur spirituel d'Ignatia. Sa vocation religieuse mûrit à la maison où elle reçoit toute son instruction et au Monastère Bénédictin de Saint Grat.
Après une recherche longue et tourmentée, elle quitte le Monastère et fonde avec le chanoine Benaglio la Congrégation des Filles du Sacré-Cœur de Jésus pour l'éducation et l'assistance des filles pauvres (8 février 1831).
Son nom de Religieuse est Teresa Eustochium.
S'abandonnant à l'action de L'Esprit, Teresa vit l'expérience mystique de "l'absence de Dieu".
Seule une Foi inébranlable l'empêche de perdre confiance en ce Père providentiel et miséricordieux qui la met à l'épreuve.
"Il est juste - écrit-elle - que l'épouse, après avoir suivi l'époux dans toutes les peines qui accompagnèrent sa vie, prenne encore part avec lui à la plus terrible."
Dans une époque où le Jansénisme fait obstacle à la dévotion au Sacré-Cœur, elle propose à ses Sœurs le Sacré-Cœur comme "source inépuisable de vraie Sainteté".
Elle les exhorte à une vie religieuse faite d'obéissance, d'humilité et de générosité. Elle aime à répéter que l'âme qui veut suivre Jésus doit l'imiter en tout, spécialement en participant à sa Passion Rédemptrice, à l'exemple de la Vierge Marie.
Après le transfert de son œuvre à Brescia, elle se prodigue avec une activité fiévreuse en faveur des petites filles en difficultés, des orphelines, etc., car il est plus facile - dit-elle - d'éduquer les jeunes au bien que de les relever une fois qu'ils sont tombés.
Mais elle recommande de laisser dans l'éducation une saine liberté.
Elle vit à une époque troublée au point de vue social et politique et elle rencontre beaucoup d'obstacles de la part des autorités civiles et même ecclésiastiques.
Elle s'abandonne à la volonté de Dieu qui la soutient.
Son Amour pour le Sacré-Cœur se traduit en Amour pour l'homme par le service et la coopération à l'action évangélisatrice de l'Église: c'est le message toujours actuel qu'elle nous laisse.
Elle meurt à l'âge de 51 ans seulement. Son corps repose à Bergame.