Jeudi 21 Mars 2024 : Fête de Sainte Benedetta Cambiagio, épouse, Religieuse et Fondatrice des « Sœurs Bénédictines de la Providence » (1791-1858).
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/6216/Sainte-Benedetta-Cambiagio.html
Sainte Benedetta Cambiagio
Fondatrice de l'Institut des Sœurs de Notre-Dame de la Providence (? 1858)
Bénédicte est née près de Gênes en Italie. D'accord avec son époux, ils entrèrent chacun dans la vie Religieuse.
Elle fonda l'Institut des Sœurs de Notre-Dame de la Providence pour servir les pauvres et les abandonnés en un inlassable engagement de Charité.
Elle se lança dans des œuvres d'accueil pour les jeunes filles abandonnées, se servant des moyens les plus simples au service de la Charité: "Quand Dieu veut une chose, disait-elle, il ne manque jamais d'accorder les moyens nécessaires."
Elle fut Béatifiée en Mai 1987 et Canonisée le 19 Mai 2002.
Sur le site du Vatican: "En Bénédicte Cambiagio Frassinello, l'Église nous donne l'exemple d'une Sainte qui fut à la fois épouse, mère, Religieuse et Fondatrice." biographie Benedetta Cambiagio Frassinello (1791-1858), portrait.
À Ronco en Ligurie, l’an 1858, Sainte Bénédicte Cambiagio Frasinello, qui renonça spontanément avec son mari à la vie conjugale et fonda l’Institut des Sœurs Bénédictines de la Providence pour la formation Chrétienne des jeunes filles pauvres et abandonnées.
Martyrologe romain
https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/6cc09194-fc66-4836-b84d-18e8e3c27827
Sainte Bénédicte Cambiagio Frassinello
Épouse, Religieuse et Fondatrice des :
« Sœurs Bénédictines de la Providence »
En Bénédicte Cambiagio Frassinello, l'Église nous donne l'exemple d'une Sainte qui fut à la fois épouse, Religieuse et Fondatrice.
Elle se laissa conduire par l'Esprit à travers ses différentes expériences: celle du mariage, celle d'éducatrice et celle de la Consécration Religieuse jusqu'à créer un Institut qu'elle a dirigé, cas unique dans l'hagiographie Chrétienne, avec la collaboration généreuse et discrète de son mari.
Benedetta est née à Langasco (Gênes) le 2 Octobre 1791 de Giuseppe et Francesca Ghiglione et elle a été Baptisée deux jours plus tard.
Ses parents lui donnent une profonde éducation Chrétienne. Quand elle était encore une petite fille sa famille déménagea à Pavia.
À l'âge de 20 ans elle a une forte expérience intérieure qui fait grandir son amour pour la Prière et la pénitence et son désir de tout abandonner pour se consacrer entièrement à Dieu.
Mais ses parents s'opposent à ce projet et le 7 Février 1816 elle se marie avec Giovanni Battista Frassinello.
Après deux ans de mariage, marqués par un approfondissement spirituel des deux époux, ils décident d'un commun accord de vivre comme frère et sœur.
Ils s'occupent alors d'une des sœurs de Bénédicte atteinte d'un cancer. Et tous les deux se vouent généreusement à l'accueil et à l'éducation humaine et Chrétienne des jeunes filles pauvres et abandonnées.
L'œuvre de Bénédicte s'insère dans la vie sociale de Pavie à un moment où l'institution scolaire est perçue comme véritable source de bien-être.
Bénédicte est la première femme de la ville et de la région qui a compris ce besoin; elle unit à l'enseignement scolaire, la catéchèse et la formation au travail.
Son dévouement perpétuel grandit par sa ferveur Eucharistique, par sa Contemplation du Crucifié et par sa certitude que Dieu seul est son soutien et sa défense.
Avec une confiance illimitée dans la Bonté du Seigneur, elle s'abandonne à sa Providence aimante et elle dit: « Lorsque Dieu veut une chose, il ne manque jamais d'accorder les moyens opportuns. »
Durant sa vie les expériences mystiques vont se multiplier particulièrement pendant les Fêtes liturgiques sans néanmoins la détourner de ses engagements quotidiens.
À Ronco Scrivia elle fonde l'école pour les jeunes filles du peuple et l'Institut des « Sœurs Bénédictines de la Providence », elle en écrit les Règlement et Constitution.
Tout ceci révèle le développement de son charisme en étendant à toutes les jeunes filles l'éducation, l'instruction et la formation Chrétienne; l'institut se développe rapidement.
Le 21 Mars 1858, Bénédicte meurt à Ronco Scrivia exactement au jour et à l'heure qu'elle avait prévue.
Notons comment sa montée au Ciel se fait sous les auspices de Saint Benoît, car elle s'appelait Bénédicte, elle avait fondé des Bénédictines et elle meurt le jour de la Fête de Saint Benoît, plus exactement de son passage glorieux au Ciel (transitus).
Benedetta Cambiagio Frassinello a été Béatifiée le 10 Mai 1987 et Canonisé le 19 Mai 2002, Place Saint-Pierre, par le même Pape : le Pape Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojty?a, 1978-2005).
Pour un approfondissement biographique :
&>>> Bénédicte Cambiagio Frassinello
BENEDETTA CAMBIAGIO FRASSINELLO
(1791 – 1858)
photo
Sa jeunesse.
Ses parents lui donnent une profonde éducation Chrétienne qui enracine dans son âme les principes de la Foi et fonde son caractère à la volonté et à la persévérance.
À l'âge de 20 ans elle a une forte expérience intérieure qui fait grandir son amour pour la Prière et la pénitence et tout particulièrement, son désir de tout abandonner pour se consacrer entièrement à Dieu.
Pourtant le 7 Février 1816 elle se marie avec Jean Baptiste Frassinello, un jeune homme de sa région qui avait lui aussi déménagé avec sa famille à Vigevano.
Épouse et sœur exemplaire.
Le chemin de Bénédicte à la recherche de la volonté de Dieu fut assez difficile, poussée par cet élan intérieur à la vie virginale qu'elle avait cultivée depuis son adolescence.
Elle vit dans le mariage deux ans, après lesquels elle eut la joie de connaître, l'aspect le plus sublime et le plus profond de la virginité spirituelle.
Et ce d'un commun accord avec son mari qui attiré par la sainteté de Bénédicte, décida de vivre à ses côtés en la considérant désormais comme sa sœur. Ils s'occupèrent ensemble, d'un seul amour, d'une des sœurs de Bénédicte, Marie, atteinte d'un cancer à l'estomac et qui vivait chez eux.
Bénédicte et Jean Baptiste Frassinello firent ainsi l'expérience d'une maternité et d'une paternité spirituelle dans la fidélité et dans l'amour conjugal sublimé.
En 1825 à la mort de Marie, Jean Baptiste entre dans la Communauté de Somaschi et Bénédicte dans la Communauté des Ursulines à Capriolo.
L'amour conjugal exclusivement consacré à Dieu.
En 1826, en raison de sa santé, Bénédicte revient à Pavia. Guérie miraculeusement par Saint Jérôme Emiliani, elle décide de s'occuper des jeunes filles avec l'approbation de l'Évêque Mgr Louis Tosi.
Ayant besoin d'aide, que son père refuse de lui donner, l'Évêque appelle de nouveau Jean Baptiste, qui quitte le noviciat et retourne chez son épouse-sœur, en renouvelant avec elle le vœu de parfaite chasteté devant l'Évêque.
Tous les deux se dédient généreusement à l'accueil et à l'éducation humaine et Chrétienne des jeunes filles pauvres et abandonnées.
Éducatrice.
L'œuvre de Bénédicte s'insère dans la vie sociale de Pavia à un moment où l'institution scolaire est perçue comme véritable source de bien-être.
Bénédicte est la première femme de la ville et de la région qui a compris ce besoin et le gouvernement de l'époque lui reconnaît le titre de “Promotrice de l'instruction de base” de l'empire autrichien.
Aidée par de jeunes filles bénévoles, auxquelles elle enseigne un Règlement aussi approuvé par l'autorité Ecclésiastique, Bénédicte uni à l'enseignement scolaire, la catéchèse et la formation au travail.
Ceux-ci sont l'ensemble des domaines dont elle se sert pour transformer les jeunes filles en “modèles de vie Chrétienne” et assurer ainsi la vraie formation des familles.
Contemplative en action.
Son dévouement perpétuel jaillit et grandit par sa ferveur Eucharistique, par sa Contemplation du Crucifié et par sa certitude que Dieu seul est son soutien et sa défense.
Durant sa vie les expériences mystiques vont se multiplier particulièrement pendant les Fêtes liturgiques sans néanmoins la détoner de ses engagements quotidiens.
Par amour des jeunes filles elle est disposée à toute sorte de sacrifice: de sa propre personne, de ses biens, de sa renommée en prouvant ainsi l'incomparable grandeur de la “pédagogie de l'Évangile”.
Capacité de se détacher.
La singularité de l'œuvre et du programme éducatif de Bénédicte rencontrera l'opposition de quelques puissants qui se voient frustré leurs projets et ainsi que l'incompréhension de certains membres du clergé.
En juillet 1838 Bénédicte cède son institution à l'Évêque Tosi et avec son mari et cinq fidèles consœurs, quitte Pavia pour repartir dans sa région d'origine, la Liguria.
Fondatrice.
À Ronco Scrivia elle fonde l'école pour les jeunes filles du peuple et l'Institut des “Sœurs Bénédictines de la Providence”, elle en écrit les Règlement et Constitution.
Tout ceci révèle le développement de son charisme en étendant à toutes les jeunes filles l'éducation, l'instruction et la formation Chrétienne; tout cela marqué par sa confiance illimitée et son abandon à la Divine Providence, par Amour pour Dieu à travers la Pauvreté et la Charité.
Développement de l'œuvre.
L'institut des Sœurs Bénédictines de la Providence se développe rapidement. En 1847 il s'étend à Voghera. Ce siège, après 40 ans de la mort de Bénédicte, suite à l'intervention de l'Évêque diocésain, deviendra un Institut indépendante.
À cette occasion, les Sœurs obtiennent le nom de “Bénédictines de la Divine Providence” en mémoire pour leur très pieuse Fondatrice.
En 1851 Bénédicte retourne à Pavia dans un lieu-différent de la première Fondation et en 1857 elle ouvre une école dans un village appelé San Quirico.
Dans la joie de Dieu.
Le 21 Mars 1858, Bénédicte meurt à Ronco Scrivia, exactement au jour et à l'heure qu'elle avait prévu.
Autour de sa dépouille, beaucoup de gens se réunirent pour rendre un dernier hommage, plein d'estime et de regret, à celle que chacun a considéré “comme une sainte”.
Bénédicte se propose comme un modèle et une aide:
– pour les personnes consacrées: se conformer au Christ et s'abandonner à la douce Providence Divine;
– aux époux: partage totale pour une maternité et une paternité plus profonde;
– aux jeunes: Le Christ source de Joie et idéal de vie;
– aux éducateurs: prévenir, comprendre, ouvrir des nouveaux horizons;
– aux familles qui vivent des moments difficiles: accepter les difficultés, quand on est obligé de quitter son pays natal et d'accueillir dans sa maison les familiers éprouvées par la maladie et les aider à mourir dans la sérénité et dans paix.
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0284.htm
Sainte Bénédicte CAMBIAGIO FRASSINELLO
Nom: CAMBIAGIO FRASSINELLO
Prénom: Bénédicte (Benedetta)
Pays: Italie
Naissance: 02.10.1791 à Langasco (Gênes)
Mort: 21.03.1858 à Ronco Scrivia
Etat: Laïque - Mariée – Fondatrice
Note: En 1816 elle épouse Giovanni Battista Frassinello. En 1825, tous deux décident d'entrer dans la Vie Religieuse. A Pavie, ils créent ensemble une œuvre pour les jeunes filles abandonnées, œuvre qu'ils remettent à l'Évêque de Pavie. Ils reviennent dans la région de Gênes. Elle fonde l'Institut des Bénédictines de la Providence pour l'éducation.
Béatification: 10.05.1987 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 19.05.2002 à Rome par Jean Paul II
Fête: 21 Mars
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1987 n.22 - 2002 n.21 p.1-2.7 - n.25 p.8
Réf. dans la Documentation Catholique: 1987 p.690
Notice.
En Bénédicte Cambiagio Frassinello, l'Église nous donne l'exemple d'une Sainte qui fut à la fois épouse, Religieuse et Fondatrice.
Elle se laissa conduire par l'Esprit à travers ses différentes expériences: celle du mariage, celle d'éducatrice et celle de la Consécration Religieuse jusqu'à créer un Institut qu'elle a dirigé, cas unique dans l'hagiographie Chrétienne, avec la collaboration généreuse et discrète de son mari.
Bénédicte Cambiagio est née dans la région de Gênes en 1791. Ses parents lui donnent une profonde éducation Chrétienne.
À l'âge de 20 ans elle a une forte expérience intérieure qui fait grandir son amour pour la Prière et la pénitence et son désir de tout abandonner pour se consacrer entièrement à Dieu.
Mais ses parents s'opposent à ce projet et le 7 Février 1816 elle se marie avec Jean Baptiste Frassinello.
Après deux ans de mariage marqués par un approfondissement spirituel des deux époux, ils décident d'un commun accord de vivre comme frère et sœur.
Ils s'occupent alors d'une des sœurs de Bénédicte atteinte d'un cancer. Et tous les deux se vouent généreusement à l'accueil et à l'éducation humaine et Chrétienne des jeunes filles pauvres et abandonnées.
L'œuvre de Bénédicte s'insère dans la vie sociale de Pavie à un moment où l'institution scolaire est perçue comme véritable source de bien-être. Bénédicte est la première femme de la ville et de la région qui a compris ce besoin; elle unit à l'enseignement scolaire, la catéchèse et la formation au travail.
Son dévouement perpétuel grandit par sa ferveur Eucharistique, par sa Contemplation du Crucifié et par sa certitude que Dieu seul est son soutien et sa défense.
Avec une confiance illimitée dans la Bonté du Seigneur, elle s'abandonne à sa 'Providence aimante' et elle dit: "Lorsque Dieu veut une chose, il ne manque jamais d'accorder les moyens opportuns."
Durant sa vie les expériences mystiques vont se multiplier particulièrement pendant les Fêtes liturgiques sans néanmoins la détourner de ses engagements quotidiens.
À Ronco Scrivia elle fonde l'école pour les jeunes filles du peuple et l'Institut des “Sœurs Bénédictines de la Providence”, elle en écrit les Règlement et Constitution.
Tout ceci révèle le développement de son charisme en étendant à toutes les jeunes filles l'éducation, l'instruction et la formation Chrétienne;
L'institut se développe rapidement.
Le 21 mars 1858, Bénédicte meurt à Ronco Scrivia exactement au jour et à l'heure qu'elle avait prévu.
Notons comment sa montée au Ciel se fait sous les auspices de Saint Benoît, car elle s'appelait Bénédicte, elle avait fondé des Bénédictines et elle meurt le jour de la Fête de Saint Benoît, plus exactement de son 'passage' glorieux au Ciel (transitus).
Jean Paul II l'a Béatifiée en 1987 et Canonisée en 2002.