Samedi 23 Mars 2024 : Fête de Saint Turibio de Mogrovejo, Archevêque de Lima. Il est le protecteur des Évêques Missionnaires et le patron du Pérou (? 1606).
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/849/Saint-Alphonse-Turibe-de-Mogrovejo.html
Saint Alphonse Turibe de Mogrovejo
Archevêque de Lima (? 1606)
Turibio de Mongrovejo fut un grand bienfaiteur des indiens du Pérou, qui avaient fort à souffrir de la cupidité des Espagnols qui avaient conquis leur pays.
Originaire de Mayorga en Espagne, il fut nommé, par le roi Philippe II, Archevêque de Lima, un diocèse grand comme la moitié de la France. Il visita trois fois ses fidèles Chrétiens d'origine indienne.
Cela durait chaque fois sept ans.
Il lutta contre les autorités royales, ouvrit un séminaire, fit prendre conscience aux chercheurs d'or qu'ils ne devaient pas les traiter comme des esclaves.
Doux, patient, habile, d'un courage indomptable, il transforma l'état des choses au Pérou, rendant à tous leur dignité d'hommes.
Toribio de Mogrovejo est considéré comme un grand bienfaiteur des Indiens du Pérou. D'un courage indomptable, et d'une immense énergie, il tenta d'améliorer l'état misérable des populations péruviennes conquises, afin de leur rendre leur dignité d'hommes.
Il se voulait avant tout serviteur de l’Église, à l'image des apôtres Pierre et Paul, en se mettant au service des plus pauvres.
Imágenes de la Celebración en Zaña, Chiclayo (23 de marzo de 2006) - Célébration des 400 ans de la mort de Saint Alphonse Turibe de Mogrovejo (conférence épiscopale du Pérou) ->
Lire aussi: Une vie donnée pour le Christ - site inxl6.
Mémoire de Saint Turibio de Mogrovejo, Évêque de Lima. Homme de loi, né en Espagne, il était encore laïc quand il fut nommé à ce siège au Pérou.
Il gagna l’Amérique et, brûlant de zèle, il visita plusieurs fois son immense diocèse, souvent à pied, avec une vigilance assidue pour le troupeau qui lui était confié.
Il extirpa dans des synodes les abus et les scandales dans le clergé, défendit fermement l’Église, convertit et catéchisa les peuples indigènes et mourut à Saña en 1606, au cours d’une visite pastorale.
Martyrologe romain.
http://missel.free.fr/Sanctoral/03/23.php
Saint Turibe-Alphonse
Turibe-Alphonse, second fils du seigneur de Mongrovejo, naquit le 18 Novembre 1538 à Mayorga, dans la province espagnole de Léon.
Il fut porté vers la piété et l’horreur du péché dès l'enfance où il éprouvait un très vif bonheur en ornant les autels et en servant les pauvres.
Fort dévot à la Sainte Vierge dont il récitait chaque jour son office et le rosaire, il jeûnait tous les samedis. Lorsqu’il faisait ses études à Valadolid et à Salamanque, il donnait une partie de son dîner aux pauvres.
Bien que laïc, Philippe II le nomma président du tribunal de l'Inquisition à Grenade où il resta cinq ans avant d'être nommé, contre sa volonté, Archevêque de Lima, capitale du Pérou ; Philippe II pensant que Turibe-Alphonse de Mongrovejo était le seul homme capable de faire cesser les scandales des conquistadores qui empêchaient la conversion des Péruviens.
Turibe-Alphonse de Mongrovejo se prépara à recevoir les ordres ; il voulut recevoir les quatre ordres mineurs en quatre dimanches différents pour avoir le temps d’en remplir les fonctions ; il reçut ensuite les ordres majeurs puis il reçut la Consécration épiscopale après laquelle il s'embarqua pour l'Amérique où il arriva en 1581.
Son immense diocèse (cinq cent vingt kilomètres, le long des côtes) était alors un lieu de scandales et de dépravations où il fut d'autant plus mal accueilli que chacun savait que le Roi l'avait nommé pour y mettre de l'ordre.
Les conquistadores s’étaient très mal conduits envers les indigènes qu’ils avaient tyrannisés ; des guerres civiles et des dissensions domestiques s’en étaient suivies, les mœurs étaient dans un état déplorable et le clergé ne donnait guère le bon exemple.
Avec rigueur et patience, Turibe-Alphonse de Mongrovejo, supportant les persécutions de l'administration et des colons espagnols, prit des mesures fermes qui arrêtèrent dans Lima le cours des scandales publics ; aux Espagnols qui, pour excuser leur dureté et leurs abus, invoquaient la coutume, il répondait :
« Jésus-Christ s’appelle la vérité et non la coutume ; à son tribunal, nos actions seront pesées dans la balance du sanctuaire. »
Avec un zèle infatigable qui fut couronné de succès, pendant sept ans, il visita son diocèse, montrant l’exemple de la pénitence et de la piété.
Il réussit à réformer son clergé qu’il réunit tous les deux ans pour des synodes diocésains et tous les sept ans pour des synodes provinciaux ; il fonda des séminaires, des églises, des écoles et des hôpitaux.
Il fit encore deux visites de son diocèse, de cinq ans chacune, et obtint la conversion de très nombreux Indiens.
Turibe-Alphonse de Mongrovejo qui se confessait tous les matins, avant de célébrer la Messe, faisait de sa vie une Prière continuelle.
Il tomba malade, au cours d'une visite pastorale à Santa, à quatre cent quarante kilomètres de Lima ; il distribua ses biens et se fit porter à l’église pour recevoir le viatique ; on le ramena dans la maison où il reçut l’extrême-onction et mourut le 23 Mars 1606.
L’année qui suivit sa mort, on transporta sa dépouille que l’on trouva sans corruption, à Lima où il fit plusieurs miracles.
Béatifié par Innocent XI, en 1679, Turibe-Alphonse de Mongrovejo fut Canonisé par Benoît XIII, en 1726.