Saint Sophrone, Évêque de Jérusalem († 639). Fête le 11 Mars.

Lundi 11 Mars 2024 : Fête de Saint Sophrone, Évêque de Jérusalem († 639).

San sofronio di gerusalemmehttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/787/Saint-Sophrone-de-Jerusalem.html

Saint Sophrone de Jérusalem

Patriarche (? 639)

Originaire de Damas, rhéteur distingué, Sophrone ne tarde pas à abandonner le monde pour vivre le monachisme.
Il eut tout de même la passion du voyage notamment en Égypte et en Palestine. C’est en Palestine, en 634, qu’il fut élu, tout laïc qu’il était, patriarche de Jérusalem, siège qu’il occupa peu de temps, obligé de céder devant l’envahisseur et livrer sa ville sainte au calife Omar en 637.
Dès son intronisation comme patriarche, ce juge de la Foi rassemble autour de lui un Concile appelé à se pencher sur l’unité de la personne dans Le Christ.
Au cours de sa longue carrière, Sophrone écrit des vies de Saints, des poèmes et prononce quelques homélies.
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À Jérusalem, en 639, saint Sophrone, Évêque, qui eut Jean Moschus pour maître et pour ami, avec qui il visita les lieux où vivaient les Moines.
Élu Évêque de ce siège, après saint Modeste, lorsque la ville sainte tomba aux mains des Sarrasins, il défendit vigoureusement la Foi et la sécurité de son peuple.

Martyrologe romain

O mon peuple, que t’ai-je fait ou en quoi t’ai-je contristé? J’ai rendu la lumière aux aveugles, j’ai purifié les lépreux, j’ai relevé l’homme qui était sur sa couche.
O mon peuple, en quoi t’ai-je attristé et que m’as-tu accordé en retour? Pour la manne, tu m’as donné du fiel, pour l’eau, du vinaigre. Pour mon amour, tu m’as cloué à la Croix.
Saint Sophrone - Tropaire des heures du Vendredi Saint.

Sophrone de syrie 45 01http://nouvl.evangelisation.free.fr/sophrone_de_jerusalem.htm

SOPHRONE DE JÉRUSALEM
Évêque, Saint
† 639

Saint Sophrone naquit à Damas et se rendit recommandable plus par sa piété que par ses connaissances. On ne dit rien de son enfance et de sa famille.
On sait qu’il voyagea énormément, pour rencontrer d’autres Moines, pour en recueillir les exemples.
Il rejoignit cependant un saint Moine de Jérusalem, Moschus, avec lequel il se lia profondément d’amitié et voyagea beaucoup : Syrie, Arabie, Monts Sinaï et Raïthe…

À Alexandrie, le patriarche Jean l’Aumônier (fêté maintenant le 11 Novembre) les retint quelque temps, apprécia beaucoup les dons de Sophrone et le chargea, plutôt que de voyager de par le monde, de combattre l’erreur acéphale ou jacobite.
C’est sur ces entrefaites que la Palestine fut envahie par les Perses, qui emportèrent le saint Bois de la Croix avec le patriarche Zacharie, et l’on craignit beaucoup de les voir déferler aussi en Égypte. Il n’en fut rien.

Mais à la mort de Jean l’Aumônier, Sophrone et son ami se remirent en marche : Chypre, Samos, Rome, et auraient bien pu continuer encore longtemps, visitant tous les grands Monastères de l’Occident, mais Moschus mourut à Rome, et Sophrone revint sur ses pas.
Il portait avec lui la dépouille de son ami, ainsi que l’ouvrage que ce dernier avait rédigé à Rome, le Pré spirituel, où il consignait les exemples extraordinaires de Pénitence, de Pauvreté, d’Humilité qu’ils remarquèrent chez les Moines.
Ayant donc d’abord reporté les restes de son ami au Monastère Saint-Théodose de Jérusalem, Sophrone s’en vint à Alexandrie. Là, il se dépensa beaucoup pour combattre l’hérésie du monothélisme.

Les Perses ayant fait la paix, Sophrone put revenir à Jérusalem, où il fut choisi trois ans après pour être patriarche.
Comme tel, il réunit un synode de tous les Évêques de sa province où il maintint la doctrine Orthodoxe et dont il envoya les actes au Pape Honorius et au patriarche Sergius de Constantinople, qui avait toutefois déjà prévenu le Pape contre Sophrone.

Ce dernier prépara alors un ouvrage complet recueillant tous les témoignages de l’Écriture et des Pères pour établir l’existence des deux volontés en Notre-Seigneur.
Bien que cet ouvrage fondamental soit aujourd’hui perdu, il servit grandement à la condamnation définitive du monothélisme, lors du Concile de Latran en 649.

Mais Sophrone ne devait pas voir ce Concile. Comme pasteur il poursuivit l’œuvre de son prédécesseur et veilla à rétablir la discipline et la liturgie ancienne, à réformer les mœurs, à veiller au maintien de la sainte doctrine.
En 636, il eut la douleur de voir Jérusalem retomber aux mains des Sarrasins et assista à de nouvelles calamités.
Il s’exposa parfois jusqu’à la mort pour sauver son troupeau. Omar lui accordait la liberté de pratiquer la Religion Chrétienne, mais ne respecta pas vraiment ses engagements, poussant même le sacrilège à vouloir pénétrer dans le Temple des Juifs soi-disant pour y adorer le vrai Dieu, en réalité pour y proférer d’abominables blasphèmes. Sophrone déclara que c’était vraiment là l’abomination de la désolation.

Il tomba malade peu après et mourut le 11 Mars 639.
On a de lui des discours et des sermons sur les Fêtes, entre autre pour l’Éxaltation de la Sainte Croix ; un Pénitentiel, les Actes de saint Cyr et saint Jean (31 Janvier), une vie de Sainte Marie l’Égyptienne.
D’autres traités aussi, dont une partie n’existe qu’en traduction latine.

Sophronius of jerusalemhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Sophrone_de_J%C3%A9rusalem

Sophrone de Jérusalem

Sophrone de Jérusalem (ou en grec Σωφρονιος / Sophronios) est né à Damas vers 550 et était le patriarche de Jérusalem de 634 jusqu'à sa mort le 11 Mars 638 à Jérusalem (ou 639 à Alexandrie, les historiens sont partagés).
Avant d'être consacré patriarche, il était un Moine et un théologien, ardent défenseur de l'orthodoxie telle qu'elle avait été définie au concile de Chalcédoine lors de la controverse dogmatique sur la nature essentielle de Jésus et de ses actes délibérés.
Peu de temps avant sa mort, il avait obtenu du calife Omar qu'il rentre dans la cité sainte en pèlerin et non en conquérant.
Sophrone a laissé de nombreux textes liturgiques, des homélies des textes théologiques, hagiographiques et poétiques.
Il est fêté le 11 Mars chez les Catholiques comme chez les Orthodoxes.

Biographie

Doué de talents poétiques, il fait de brillantes études et devient sophiste (professeur de rhétorique).
Il accomplit le pèlerinage en Terre Sainte dans le but de vénérer les Lieux saints et de s'entretenir avec des ascètes vivant dans les Monastères et dans les déserts.
Il se rend en Judée dans le Monastère de saint Théodose où il rencontre son Père spirituel et aîné Jean Moschus, un Moine syrien comme lui qui lui dédicaça le Pré spirituel (en grec : Leimõn ho Leimõnon).
Ils s'opposèrent à la doctrine du monothélisme défendue par l’empereur Héraclius, et prirent le parti des apôtres de Chalcédoine. Sophrone écrivit une anthologie des écrits des Pères du Désert, aujourd'hui disparue.

En 578, les deux hommes décident de se rendre à Alexandrie pour y compléter leur formation philosophique et pour y rencontrer de saints ascètes.
Ils visitent de nombreux Monastères : entre 578 et 584 ils arrivent en Égypte.

Sophrone devient le disciple d'Étienne d'Alexandrie et l’ami de Théodore le Philosophe. C'est à cette époque que Sophrone est touché par une maladie des yeux dont il est guéri par l'intercession des saints anargyres Cyr et Jean (fêtés le 31 Janvier).
Parmi les pieux vieillards rencontrés en Égypte, l'un d'entre eux leur dit un jour :
« Fuyez, mes enfants, parce que le temps approche !
Habitez dans une cellule, où vous voudrez, vivez dans la sobriété et dans l’hésychia, en priant sans cesse ; et j'ai l'espoir que Dieu vous enverra sa connaissance pour illuminer vos esprits… »
Sophrone décide alors de renoncer au monde, il rentre et prend l'habit Monastique au Monastère de saint Théodose. Au même moment, Jean Moschus visitait les Monastères du Sinaï, de Cilicie et de Syrie.

Plus tard, accompagné de son ami chroniqueur, Sophrone voyage à travers l’Asie Mineure, l’Égypte et l’Afrique du Nord, cherchant à évangéliser les différentes communautés monophysites qui y vivaient.
Il se rend également en pèlerinage à Rome en 620, où son compagnon Moschus meurt. À ce moment Sophrone craint que le Pape Honorius ne soit tenté de prendre une position neutre et dangereuse pour la doctrine Catholique.
Il lui envoie Étienne de Dora alors qu'au même moment, en 634, il succède à Modeste en qualité de nouveau patriarche de Jérusalem, quelques années après les destructions et les massacres perpétrés par les Perses.

Peu de temps après, il doit faire face à l'invasion des Musulmans qui détruisent de nombreuses édifices religieux et profitent des divisions entre Chrétiens.
Témoin de la prise de Jérusalem par les troupes du calife Omar en 637, il tient un rôle important dans l’établissement du traité de paix avec les vainqueurs notamment en négociant un statut de dhimmitude pour les populations Chrétiennes, juives et zoroastriennes.
Selon les versions, il serait mort à Jérusalem en 638, ou aurait été obligé de fuir de la ville à Alexandrie où il meurt en 639.
Sophrone a laissé de nombreux textes liturgiques, des homélies des textes théologiques, hagiographiques et poétiques.
Dans les Poèmes anacréontiques, notamment les no 19 et 20, il traduit les sentiments que lui inspirait Jérusalem lors de l’un de ses nombreux périples.
À travers ses poésies, on peut suivre en filigrane les circuits des lieux les plus sacrés de Jérusalem à la fin du VIème siècle, âge d’or de la Chrétienté en Terre Sainte.

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Sophrone de Jérusalem

Date de dernière mise à jour : 11/03/2024

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