Dimanche 17 Mars 2024 : Fête de Saint Patrick, Évêque « Apôtre de l'Irlande », Co-Patron de l’Irlande (385-461).
(Co-Patron de l’Irlande avec Sainte Brigitte de Kildare).
Saint Patrick prêchant devant les rois (cathédrale de Carlow, vitrail de Franz Mayer). Auteur de la photo : Andreas F. Borchert.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/825/Saint-Patrick.html
Saint Patrick
Confesseur, Évêque Missionnaire en Irlande (? 461)
A 16 ans, Patrick, jeune gallois d'une famille Chrétienne, est enlevé par des pirates et vendu comme esclave en Irlande.
Il y passe six ans puis s'enfuit et retrouve ses parents.
Après un séjour en France où il est consacré Évêque, il se sent appelé à revenir dans cette Irlande de sa servitude pour l'évangéliser.
Il y débarque en 432 et multiplie prédications et conversions dans une population dont, par force, il connaît bien les coutumes et la langue.
Au Rock de Cashel, lors d'un sermon demeuré célèbre, il montra une feuille de trèfle: voilà la figure de la Sainte Trinité.
Les figures de triades étaient familières à la religion celtique: le trèfle deviendra la symbole de l'Irlande.
On pense que la plupart des druides devinrent Moines, adoptant la Religion Chrétienne présentée avec tant de finesse et de conviction.
Lorsque meurt Patrick, à Armagh, l'Irlande est Chrétienne sans avoir compté un seul martyr et les Monastères y sont très nombreux.
« Saint Patrick fut le premier Primat d'Irlande. Mais il fut surtout celui qui sut mettre dans l'âme irlandaise une tradition religieuse si profonde que chaque chrétien en Irlande peut à juste titre se dire l'héritier de saint Patrick.
C'était un Irlandais authentique, c'était un chrétien authentique: le peuple irlandais a su garder intact cet héritage à travers des siècles de défis, de souffrances et de bouleversements sociaux et politiques, devenant ainsi un exemple pour tous ceux qui croient que le Message du Christ développe et renforce les aspirations les plus profondes des peuples à la dignité, à l'union fraternelle et à la vérité. »
(Discours au Corps diplomatique - Jean-Paul II - 29 septembre 1979)
"Saint Patrick fut le premier Primat d'Irlande. Mais il fut surtout celui qui sut mettre dans l'âme irlandaise une tradition religieuse si profonde que chaque Chrétien en Irlande peut à juste titre se dire l'héritier de Saint Patrick.
C'était un Irlandais authentique, c'était un Chrétien authentique: le peuple irlandais a su garder intact cet héritage à travers des siècles de défis, de souffrances et de bouleversements sociaux et politiques, devenant ainsi un exemple pour tous ceux qui croient que le Message du Christ développe et renforce les aspirations les plus profondes des peuples à la dignité, à l'union fraternelle et à la vérité."
(discours au Corps diplomatique - Jean-Paul II - 29 septembre 1979)
Mémoire de Saint Patrice (Patrick), Évêque. Né en Grande Bretagne, il fut capturé par des pirates irlandais.
Ayant retrouvé sa liberté, il voulut entrer dans le clergé et retourna en Irlande, décidé à consacrer sa vie à l’évangélisation de l’île.
Ordonné Évêque, il s’employa avec adresse et succès à faire connaître Le Christ, en s’adaptant aux conditions sociales et politiques du pays et il organisa solidement l’Église, jusqu’à sa mort à Dunum (Down), en 461.
Martyrologe romain.
Saint Patrick. Vitrail de la Cathédrale de “Christ the Light”, Oakland, CA. Auteur de la photo : Sicarr.
Téléversé par Thomas Gun
http://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_d%27Irlande
Patrick d'Irlande
Saint Patrick (ou Saint-Patrice en français ; Patrick étant la forme anglophone du prénom Patrice) (vers 385–461) est un Saint Chrétien fêté le 17 Mars.
Il est considéré comme l'évangélisateur de l'Irlande et comme le Fondateur du Christianisme irlandais.
Légende de Saint Patrick
D'origine britto-romaine, Patrick (dont le prénom de naissance était Maewyn Succat) serait né aux environs de 387 en Grande-Bretagne, à Bannaven Taberniae (ou Banna Venta Berniae), localité située probablement près de Carlisle en Cumbrie.
Son père, Calpurnius, était diacre et employé de l'administration, mais n'était pas considéré comme un homme très religieux, sa situation aisée provenant de la collecte de taxes.
Tandis que son grand-père était Prêtre (à l’époque, le clergé occidental n’était pas encore soumis à l’obligation de célibat), sa grand-mère était originaire de Touraine, en France.
Selon la légende, en 405, à l'âge de seize ans, Maewyn Succat est enlevé par des pirates irlandais, dont Niall « aux neuf otages », qui le vendent comme esclave. Durant ses six années de captivité (dans une cage), près du bois de Fochoill, en Mayo, il est berger pour le compte d'un chef de clan irlandais. Peu religieux avant sa capture, il rencontre Dieu et devient un Chrétien dévot.
En 411, il parvient à s'échapper après que Dieu lui a dit, dans un de ses rêves, de rejoindre le rivage et de s'embarquer sur un bateau, supposé à 200 km de Waterford ou Wexford.
Après trois jours de mer, il débarque sur les côtes de Grande-Bretagne, et peu après les côtes gauloises, où il devient Prêtre.
À l’âge de trente et un ou trente deux ans, Maewyn Succat retrouve donc sa famille. Elle l’accueille chaleureusement et le supplie de ne plus la quitter.
Mais un peu plus tard, pendant la nuit, il a des visions et entend « les voix » de ceux qui habitent à côté du bois de Focult à proximité de la mer occidentale, qui crient d’une seule voix : « Nous t’implorons saint jeune homme, de venir parmi nous. »
« Rendons grâce à Dieu », ajouta-t-il, « qu’après plusieurs années le Seigneur a répondu à leur appel ».
Il gagne ensuite les îles de Lérins, près de Cannes en Gaule, et s'installe au Monastère de Saint-Honorat où il se consacre à des études théologiques pendant deux années. Puis, auprès de saint Germain d'Auxerre, il devient diacre puis Évêque.
En 432, il se rend en Irlande qu'il commence à évangéliser à la demande du pape Célestin. Il sillonne toute l'Irlande prêchant, enseignant, construisant églises, Monastères et écoles. Il est réputé pour son courage héroïque, son humilité et sa bonté.
Au Rock de Cashel, lors d'un sermon, il montre une feuille de trèfle : " Voilà la figure de la Trinité Sainte".
Les figures de triades étaient familières à la religion celtique : le trèfle deviendra ainsi le symbole de l'Irlande, grâce à Maewyn Succat ».
Selon certaine sources (les Moines de Lérins en particulier), Patrick aurait représenté la chapelle de la Sainte-Trinité de l'île Saint-Honorat, qui présentait une forme architecturale proche du trèfle (une nef et trois chapelles circulaires), afin de représenter la Trinité.
Il est ordonné Évêque et prend le nom de Patricius en latin (qui désignait à l'époque un membre de l'aristocratie : « patricien », « patrice » ou « noble »). En langue gaélique, Patrick s’écrit : Pãdraig.
La légende raconte que c'est à ce moment-là qu'il chasse tous les serpents du pays, action qui symbolise la conversion du peuple irlandais : les serpents représentent l'« antique ennemi », c'est-à-dire Satan, rendu responsable de l'ignorance du Dieu véritable.
Après de longues années d'évangélisation, durant lesquelles il fonde notamment le diocèse d'Armagh en 445 (ce qui en fait le plus ancien des diocèses constitués dans les îles Britanniques), il se retire à Downpatrick où il meurt le 17 Mars 461.
Il y est enterré aux côtés de sainte Brigitte et de saint Columcille (Colomba), tous deux également patrons de l'Irlande.
Lorsque meurt Saint Patrick en 461, l'Irlande est majoritairement Chrétienne sans avoir compté un seul martyr, et les Monastères y sont très nombreux.
Saint Patrick a laissé deux textes écrits en latin, l'un intitulé Confession et une Lettre à Coroticus, dont l'authenticité n'est pas mise en doute.
La Confession est reproduite dans le Livre d'Armagh (un manuscrit enluminé du IXe siècle), et un colophon précise qu'elle a été recopiée de l'autographe de Patrick lui-même.
La Lettre à Coroticus (un riche personnage dont les hommes de main se livraient à des exactions sur de nouveaux convertis Chrétiens) est conservée dans cinq manuscrits. Une Prière lui est attribuée, Faed Fiada (Le Cri du daim), ou Canon de Saint Patrick.
Pour un approfondissement
> > > Saint Patrick, Évêque « Apôtre de l'Irlande »
Saint Patrick, Évêque et évangélisateur de l’Irlande
Lecture
Cependant je ne dois pas cacher le don que Dieu nous a accordé « dans la terre de ma captivité », car alors je l’ai cherché ardemment et, à ce moment-là, je l’ai trouvé, et il m’a gardé de toute injustice – à ce que je crois – « à cause de » son « Esprit demeurant en moi » et qui « a agi » en moi jusqu’à ce jour. (Je le dis) de nouveau « hardiment ».
Mais Dieu sait que si un homme m’avait déclaré cela, je me serais peut-être tu à cause de l’amour du Christ ».
Par conséquent je rends d’inlassables actions de grâces à mon Dieu qui m’a gardé fidèle « au jour de ma tentation », de sorte que je lui offre aujourd’hui comme « une hostie vivante » mon âme en sacrifice, à lui Le Christ Mon Seigneur, qui « m’a gardé de toutes mes angoisses » ; et c’est pourquoi je dis : « Qui suis-je ? » ou « Quelle est ma vocation ? » « Seigneur », toi qui as œuvré avec moi d’une manière si divine qu’aujourd’hui j’exalte et magnifie constamment ton nom parmi les païens, en quelque lieu que je sois, non seulement dans le bonheur, mais aussi dans les tribulations (...) ; nous en sommes témoins : voici que l’Évangile a été prêché jusqu’aux lieux au-delà desquels il n’y a plus personne ».
Patrick, Confession 33-34.