Vendredi 15 Mars 2024 : Fête de Saint Longin, Centurion romain (1er s.).
Statue par Bernini 1635, Basilique Saint Pierre de Rome
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/8577/Saint-Longin.html.
Saint Longin
Centurion romain (1er s.)
Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, s'écria: «Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu!» (Marc 15.39)
Ce centurion romain, qui aurait transpercé le côté du Christ en Croix et qui confessa sa Foi au pied de la Croix en contemplant la mort du Christ, est fêté dans les Églises d'Orient sous le nom de saint Longin.
Il est fêté le 16 Octobre en Orient et le 15 Mars en Occident.
"En voyant les miracles qui s'opéraient, le soleil obscurci et le tremblement de terre, il crut et surtout depuis l’instant où, selon le dire de certains auteurs, ayant la vue obscurcie par maladie ou par vieillesse, il se frotta les yeux avec du sang de Notre Seigneur coulant le long de sa lance, car il vit plus clair tout aussitôt.
Renonçant donc à l’état militaire, et instruit par les apôtres, il passa vingt-huit ans dans la Vie Monastique à Césarée de Cappadoce, et convertit beaucoup de monde à la Foi par sa parole et ses exemples"...
Ayant été pris par le gouverneur et refusant de sacrifier, le gouverneur lui fit arracher toutes les dents et couper la langue.
Cependant Longin ne perdit pas l’usage de la parole, mais saisissant une hache, il brisa toutes les idoles en disant : « Si ce sont des dieux, nous le verrons. »
Les démons étant sortis des idoles, entrèrent dans le gouverneur et tous ses compagnons. Alors se livrant à toutes sortes de folies, et sautant comme des chiens, ils vinrent se prosterner aux pieds de Longin qui dit aux démons :
« Pourquoi habitez-vous dans les idoles? »
Ils répondirent : « Là où Le Christ n'est pas nommé ni Son Signe placé, là est notre habitation. ».
Or, quand le gouverneur furieux, eut perdu la vue, Longin lui dit : « Sache que tu ne pourras être guéri qu'après m’avoir tué. »
Aussitôt en effet que j'aurai reçu la mort de ta main, je prierai pour toi et t'obtiendrai la santé du corps et de l’âme. »
Et à l’instant le gouverneur lui fit trancher la tête; après quoi, il alla, près de son corps, se prosterna avec larmes et fit pénitence.
Aussitôt il recouvra la vue avec la santé et finit sa vie dans la pratique des bonnes œuvres…
(La légende dorée - Abbaye Saint-Benoît en Suisse)
À Jérusalem, commémoraison de Saint Longin, dont le nom désigne le soldat qui perça de sa lance le côté du Christ cloué à la Croix.
Martyrologe romain.
Saint Longin par Gian Lorenzo Bernini (Basilique Saint-Pierre).
Téléversé par Jean-Pol GRANDMONT
Et que nous disent les Révélations de Jésus à Maria Valtorta :
http://www.maria-valtorta.org/Personnages/Longin.htm
Arrivé récemment en Palestine à l'occasion d'un changement de garnison de la Légion Italique à laquelle il appartient (8.10), Longin est le commandant de la centurie qui amène Jésus au Calvaire.
Il se montre humain, autant que faire se peut, lors de la "voie douloureuse". C'est le sens de sa réquisition de Simon de Cyrène, notamment.
C’est aussi le sens du "coup de grâce" qu'il porte en transperçant Jésus "à la manière des cavaliers" et à l'insu de sa mère.
Il apporte le fer de la lance à Marie, soucieuse de conserver les reliques de la terrible Passion (9.34).
Sa conversion est l'occasion de se guérison. Il s'interroge : “Dois-je Lui demander de guérir ou de croire”’ ?
Mais son cœur a dit : “De croire” et alors la Voix a dit : “Viens à Moi” et il a senti la volonté de croire et en même temps la guérison. (10.13)
Il accompagnera Claudia Procula à Césarée Maritime où elle se réfugie avec le groupe de romaines après la Passion (10.16).
Témoin de la Passion et de la Résurrection. Celui-là fut un héros de la justice et devint ainsi un héros du Christ. (9.23).
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 9, chapitre 29 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé… une fois Jésus mort sur La Croix :
La Crucifixion.
Longin à Joseph et Nicodème :
«…J’ai entendu dire que les juifs veulent aller au Prétoire et obtenir le brisement des jambes. Je ne voudrais pas qu’ils Lui fassent cet affront »…
C’est alors que Longin s’approche de Jean et lui dit un mot que je ne comprends pas, puis il se fait donner une lance par un soldat.
Il regarde les femmes qui s’occupent toutes de Marie qui reprend lentement des forces. Elles tournent toutes le dos à La Croix.
Longin se met en face du Crucifié, étudie bien le coup, et puis le donne. La large Lance pénètre profondément de bas en haut, de droite à gauche.
Jean qui se débat entre le désir de voir et l’horreur de la vision, tourne la tête un instant.
« C’est fait, ami » dit Longin. Et il ajoute : « C’est mieux ainsi. Comme à un cavalier, et sans briser les os…c’était vraiment un Juste !!! ».
De la blessure suinte beaucoup d’eau et à peine un filet de sang qui déjà forme des grumeaux. Suinte, ais-je dit.
Il ne sort qu’en filtrant par la coupure nette qui reste inerte. S’il avait encore respiré, elle se serait ouverte et fermée par le mouvement du thorax et de l’abdomen…