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Saint Joseph, père nourricier de Jésus, époux de la Vierge Marie, patron de l'Église universelle. Fête le 19 Mars.
Mardi 19 Mars 2024 : Fête de Saint Joseph, père nourricier de Jésus, époux de la Vierge Marie, Patron de l'Église universelle et Patron principal du Canada.
Il est également le Saint Patron de la Belgique, de la Chine, du Canada, du Vietnam, des États-Unis, de l'Autriche, du peuple croate, de la Corée du Sud, du Mexique et du Pérou…le Saint Patron des âmes du Purgatoire…
Photo : Statue de St Joseph à Fakarava en Polynésie française. (Cliquer sur chaque photo pour voir en grand format).
(J’ai voulu vous donner à tous un peu du parfum du territoire où je vis, voilà pourquoi j’ai choisi de mettre cette statue de St Joseph à Fakarava en Polynésie Française).
Le Saint Joseph de Fakarava est une représentation de saint Joseph immergée à proximité de la passe Nord de l’atoll de Fakarava en Polynésie française.
Cette statuette installée face à l’océan sur l’un des plus beaux sites de plongée du monde est dédiée à tous ceux qui ont perdu un père, un enfant, ou plus généralement un parent en plongée sous marine.
Les colliers de coquillages déposés autour de la statuette sont traditionnels de la Polynésie. On offre ces colliers à une personne au moment de son départ. On en pare les morts également avant les obsèques.
Les colliers de fleurs, eux, sont offerts aux arrivants.
Les évangélistes ne nous ont conservé aucune parole de ce "juste", le charpentier de Nazareth en Galilée, fiancé de Marie, la Mère de Dieu, époux aussi discret que fidèle et chaste.
Père nourricier et éducateur de Dieu le Fils, devenu homme parmi les hommes de ce village, il le fait tout simplement.
Il est un vrai fils d'Abraham : il croit et fait ce que Dieu lui dit. Lorsque Jésus disparaît pendant trois jours lors du pèlerinage à Jérusalem, Joseph accompagne la quête de Marie :" Ton père et moi nous te cherchions."
Et Jésus, redescend à Nazareth, soumis à celui qui, sur terre, a autorité paternelle sur lui. Dieu savait à qui il confiait son Fils unique et sa Mère, à celui qui était l'homme le plus capable au monde d'être la parfaite image du Père.
La Sainte Écriture ne raconte que peu de choses à son sujet. Elle nous dit seulement qu'il était « juste ».
Pour la Bible, dire que quelqu'un est juste ou qu'il est saint, c'est exactement la même chose. C'est le titre le plus élogieux qui puisse être donné à un homme.
Le juste est celui que sa rectitude, sa droiture, sa soumission et sa fidélité en toutes choses rendent agréable à Dieu.
Joseph s'acquitta fidèlement de son rôle sublime de gardien envers les deux plus grands trésors de Dieu sur la terre, Jésus et Marie.
Les heures les plus amères de sa vie sont, sans doute, celles où il lui fallut douter de la fidélité de sa fiancée.
Mais c'est justement dans le conflit entre ses droits et ses devoirs qu'il se montra grand. Il était nécessaire que cette souffrance, qui fait partie de l'œuvre rédemptrice, fût supportée en vue d'un grand bien : Joseph est le témoin le moins suspect de la naissance virginale du Rédempteur.
Ensuite, dans l'histoire de la Rédemption, Joseph passe modestement au second plan. L'Écriture ne dit même rien de sa mort.
Cependant, certaines indications nous font conclure qu'il était déjà mort au moment où commença la vie publique du Sauveur.
Sa vie fut humble et cachée. Il resta aussi humble et caché, pendant des siècles, dans l'histoire de l'Église.
Ce n'est que dans les temps modernes que l'Église l'a célébré.
Saint Joseph descendait de la race royale de David et naquit à Bethléem (C’est pour cela que lors du recensement ordonné par César, Marie et Joseph durent aller à Bethléem).
Son père l'éleva dans l'état modeste de charpentier (cf : Matthieu 13, 55). Il pouvait avoir sans doute entre 30 et 40 ans, et il avait gardé une chasteté parfaite, lorsque que Dieu lui confia la Très Sainte Vierge.
Cette union, belle devant les anges, dit Saint Jérôme, devait sauvegarder l'honneur de Marie devant les hommes.
Dieu voulut que le mystère de l'Annonciation demeurât quelques temps caché à Saint Joseph, afin de nous donner, dans le trouble qui plus tard s'empara de lui, lorsqu'il s'aperçut de la grossesse de Marie, une preuve de la Virginité Perpétuelle de la Mère de Dieu.
Plus tard, l'avertissement d'un ange de Dieu dissipa toutes ses craintes.
Qui dira ce que Joseph, depuis lors, montra de respect, de vénération, de tendresse pour Celle qui bientôt allait donner au monde le Sauveur ?
Combien Joseph fut utile à Marie dans le voyage de Bethléem ! Combien plus encore il Lui fut utile dans la fuite en Égypte !
Joseph se montra pour la Mère de Dieu l'ami fidèle, le gardien vigilant, le protecteur dévoué. Imaginons-nous les progrès en vertu que dut faire Saint Joseph, vivant dans la compagnie de Jésus et de Marie.
Quel délicieux intérieur ! Quelle sainte maison que cette modeste demeure ! Que de mystères dans cette vie cachée où un Dieu travaille sous la direction d'un homme, où un homme se sanctifie sous l'influence d'un Dieu visible à ses yeux et devenu son Fils adoptif !
Après la plus heureuse des vies, Joseph eut la plus heureuse des morts, car il rendit son dernier soupir entre les bras de Jésus et de Marie.
L'Église catholique reprend une tradition orale, liée à Jérôme qui relate que Joseph s'était consacré à Dieu avant de connaître la Vierge Marie, et explique donc que les termes de « frères et sœurs » de Jésus cités dans les Évangiles doivent être compris comme étant des cousins proches par le sang, l'affection et les relations, selon l'usage sémitique de ces mots.
Daniel-Rops dans "Jésus en son temps" (p. 141) rappelle que le mot "aha" en araméen ou "ah" en hébreu, désigne aussi bien le frère, le demi-frère, le cousin, voir même le proche parent. Plusieurs langues utilisent d’ailleurs cette globalisation.
Cette consécration préalable de Joseph est en outre conforme à l'usage juif de l'époque en ce qui concerne l'union des vierges consacrées au Seigneur.
Saint Joseph était le patron de la Sainte Famille. Il s'est occupé de tout ce qui était nécessaire pour le bien de la Sainte Vierge et de Jésus, le Verbe incarné.
Il est par tradition le saint patron des familles, des pères de famille, des artisans, des travailleurs, des mourants, des âmes du Purgatoire et de l'Eglise universelle.
En raison de sa qualité d'homme Juste, beaucoup de Catholiques demandent son intercession pour discerner leur vocation, rencontrer le bon époux ou la bonne épouse.
Il est également le Saint Patron de la Belgique, de la Chine, du Canada, du Vietnam, des États-Unis, de l'Autriche, du peuple croate, de la Corée du Sud, du Mexique et du Pérou.
Saint Joseph est à la fois le Patron de l’Église universelle et le Patron principal du Canada.
Saint Joseph dans la crypte de l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal à Montréal (Québec). (Cliquer sur la photo pour la voir en grand format).
http://maranathajesus.net/2012/03/18/st-joseph-patron-du-canada-prieres-et-litanies-fete-le-19-mars/
Saint Joseph, modèle d’humilité et de fidélité, occupe une grande place dans l’Église au Canada.
Il est le Patron du Canada. Le plus grand Sanctuaire du pays, l’Oratoire Saint-Joseph, lui est consacré.
Honoré sous divers titres, notamment ceux de protecteur de l’Église et espérance des malades, Saint-Joseph est un guide pour ceux et celles qui désirent suivre la voie de l’Évangile.
FÊTE DE SAINT JOSEPH le 19 Mars
Patron de l’Église universelle et
Patron principal du Canada
Temps de la Neuvaine
CELUI DONT ON N’A RIEN DIT
Un homme dont on n’a rien dit/
si ce n’est que Marie sa fiancée était enceinte/
et qu’il veut la répudier en secret./
Un homme dont on n’a rien dit/
si ce n’est qu’un Ange lui annonce
que l’enfant vient de l’Esprit/
et qu’il se voit confier le nom qu’il portera./
Un homme dont on n’a rien dit/
si ce n’est qu’il est là pour prendre soin de Marie/
et de Jésus qui vient de naître./
Un homme dont on n’a rien dit/
si ce n’est qu’avec Marie,
il présente l’enfant au temple/
et l’inscrit dans sa descendance./
Un homme dont on n’a rien dit/
si ce n’est qu’il les conduit en exil
et veille sur eux/
pour qu’ils aient la vie sauve./
Un homme dont on n’a rien dit/
si ce n’est qu’il était charpentier/
et qu’en sa maison,
il accueille l’enfant et sa mère./
Un homme dont on n’a rien dit/
si ce n’est qu’avec Marie/, il a connu
l’angoisse d’avoir perdu son fils./
Un homme dont on n’a rien dit/
si ce n’est que Jésus grandit/ et se remplit
de sagesse en sa présence./
Et pourtant, noble Joseph, comme Marie/,
les nations te proclament bienheureux./
Avec elle, tu as porté le grand rêve de Dieu./
Avec elle, tu lui as donné de prendre racine
en notre humanité./ Bénis sois-tu à jamais ! /
[Texte tiré du « Recueil de prières »
de l’Oratoire Saint-Joseph du
Mont Royal (Montréal, Canada)]
Saint Joseph dans la crypte de l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal à Montréal (Québec). (Pour la voir en grand format, cliquer sur la photo ou ouvrir ce lien: Statuesj crypteosj nd 1 (1.26 Mo)).
Publiée le 19 Mars 2013
Prions en Église
Saint Joseph, époux de la Vierge Marie, patron principal du Canada
Humble et grande figure de Joseph, que l'Église nous propose en exemple au milieu de notre préparation pascale.
Sans tout comprendre, il a accepté dans la Foi le plan mystérieux de Dieu et y a consacré toute sa vie.
Messe 19 Mars 2013 (Saint Joseph)
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/833/Saint-Joseph.html.
Saint Joseph
Époux de la Vierge Marie (1er s.)
"C'était un juste" selon l'Évangile de Saint Matthieu, chapitre 1, verset 19.
Les Évangélistes ne nous ont conservé aucune parole de ce "juste", le charpentier de Nazareth en Galilée, fiancé de Marie, la Mère de Dieu, époux aussi discret que fidèle et chaste.
Père nourricier et éducateur de Dieu le Fils, devenu homme parmi les hommes de ce village, il le fait tout simplement.
L'ange lui avait dit: "Ne crains pas de prendre chez toi, Marie, ton épouse." et Joseph prit chez lui Marie son épouse.
L'ange lui avait dit : "Lève-toi, prends l'enfant et sa mère" et Joseph se leva, prit l'enfant et sa mère et s'enfuit en Égypte.
Il est un vrai fils d'Abraham: il croit et fait ce que Dieu lui dit. Lorsque Jésus disparaît pendant trois jours lors du pèlerinage à Jérusalem, Joseph accompagne la quête de Marie: "Ton père et moi nous te cherchions."
Et Jésus, redescend à Nazareth, soumis à celui qui, sur Terre, a autorité paternelle sur lui. Dieu savait à qui il confiait son Fils unique et sa Mère, à celui qui était l'homme le plus capable au monde d'être la parfaite image du Père.
Les Orientaux honorent Saint Joseph depuis toujours. Les Latins l'ont méconnu longtemps.
Voir aussi saint Joseph artisan, fêté le 1er Mai.
Le 18 Mars 2009, lors de son voyage en Afrique, Benoît XVI a présidé les premières vêpres de la solennité de saint Joseph.
"A la foule et à ses disciples, Jésus déclare: Vous n'avez qu'un seul Père. Il n'est en effet de paternité que celle de Dieu le Père, l'unique Créateur du monde visible et invisible.
Il a cependant été donné à l'homme, créé à l'image de Dieu, de participer à l'unique paternité de Dieu.
Saint Joseph illustre cela d'une façon saisissante, lui qui est père sans avoir exercé une paternité charnelle.
Il n'est pas le père biologique de Jésus dont Dieu seul est le Père, et pourtant il va exercer une paternité pleine et entière.
Être père, c'est avant tout être serviteur de la vie et de la croissance. Saint Joseph a fait preuve, en ce sens, d'un grand dévouement. Pour le Christ, il a connu la persécution, l'exil et la pauvreté qui en découle...".
... A tout moment, mais d'une façon particulière lorsque la fidélité est éprouvée, Saint Joseph rappelle à chacun le sens et la valeur de ses engagements"...
La vie de Saint Joseph, vécue dans l'obéissance à la Parole, est un signe éloquent pour tous les disciples de Jésus qui aspirent à l'unité de l'Église.
Son exemple nous incite à comprendre que c'est en se livrant pleinement à la volonté de Dieu que l'homme devient un ouvrier efficace du dessein de Dieu qui désire réunir les hommes en une seule famille, une seule assemblée, une seule Ecclesia". (source: VIS 090319)
Solennité de Saint Joseph, époux de la Bienheureuse Vierge Marie. Il fut l’homme juste, issu de la famille de David, qui a servi de père au Fils de Dieu, Le Christ Jésus, qui a voulu être appelé fils de Joseph et lui a été soumis comme un fils à son père.
L’Église vénère d’une manière toute spéciale le patron que Le Seigneur a établi sur toute sa famille.
Martyrologe romain
Il "est, dans l'histoire, l'homme qui a donné à Dieu la plus grande preuve de confiance".
(Benoît XVI à Yaoundé le 19 Mars 2009).
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20180319&id=95&fd=1
Solennité de la Saint-Joseph, Époux de Marie
Patron de l'Église universelle
(Solennité)
Audience Générale du Pape Saint Jean-Paul II
Mercredi 19 Mars 2003
1. Nous célébrons aujourd'hui la Solennité de la Saint Joseph, Époux de Marie (Mt 1, 24; Lc 1, 27). La liturgie nous l'indique comme le « père » de Jésus (Lc 2, 27.33.41.43.48), prêt à réaliser les desseins divins, même lorsque ceux-ci échappent à la compréhension humaine. A travers lui, « fils de David » (Mt 1, 20; Lc 1, 27), les Écritures se sont accomplies et le Verbe Eternel s'est fait homme, par l'œuvre de L'Esprit Saint, dans le sein de la Vierge Marie. Saint Joseph est défini dans l'Évangile comme un « homme juste » (Mt 1, 19), et il est pour tous les croyants un modèle de vie dans la Foi.
2. Le mot « juste » évoque sa rectitude morale, son attachement sincère à la pratique de la loi et l'attitude de totale ouverture à la volonté du Père Céleste.
Même dans les moments difficiles et parfois dramatiques, l'humble charpentier de Nazareth ne s'arroge jamais le droit de mettre en discussion le projet de Dieu.
Il attend l'appel d'En-Haut et, en silence, il respecte le mystère, se laissant guider par le Seigneur.
Une fois sa tâche reçue, il l'exécute avec une responsabilité docile: il écoute l'ange avec attention lorsqu'il s'agit de prendre la Vierge de Nazareth comme épouse (cf. Mt 1, 18-25), lors de la fuite en Égypte (cf. Mt 2, 13-15) et du retour en Israël (cf. Ibid. 2, 19-23).
Les Évangélistes le décrivent en quelques lignes, mais de façon significative, comme le gardien plein de sollicitude de Jésus, époux attentif et fidèle, qui exerce l'autorité familiale dans une attitude constante de service.
Les Écritures Saintes ne nous racontent rien d'autre à son propos, mais dans ce silence est contenu le style même de sa mission: une existence vécue dans la grisaille de la vie quotidienne, mais avec une Foi assurée dans la Providence.
3. Chaque jour, saint Joseph dut subvenir aux besoins de sa famille par le dur travail manuel. C'est pourquoi l'Église l'indique à juste titre comme le patron des travailleurs.
La Solennité d'aujourd'hui constitue donc une occasion propice pour réfléchir également sur l'importance du travail dans l'existence de l'homme, dans la famille et dans la communauté.
L'homme est le sujet et le protagoniste du travail et, à la lumière de cette vérité, on peut bien percevoir le lien fondamental existant entre personne, travail et société.
L'activité humaine - rappelle le Concile Vatican II - dérive de l'homme et a l'homme pour objectif.
Selon le dessein et la volonté de Dieu, elle doit servir au bien véritable de l'humanité et permettre « à l'homme en tant qu'individu ou membre de la société de cultiver et de réaliser sa vocation intégrale » (Gaudium et spes; n. 35).
Pour mener à bien cette tâche, il est nécessaire de cultiver une « spiritualité éprouvée du travail humain » ancrée, par de solides racines, à « l'Évangile du travail » et les croyants sont appelés à proclamer et à témoigner la signification chrétienne du travail dans leurs diverses activités professionnelles (cf. Laborem exercens, n. 26).
4. Que Saint Joseph, un saint si grand et si humble, soit un exemple auquel les travailleurs chrétiens s'inspirent, en l'invoquant en toute circonstance.
Je voudrais aujourd'hui confier au sage gardien de la sainte Famille de Nazareth les jeunes qui se préparent à leur future profession, les chômeurs et ceux qui souffrent du fait des difficultés liées à la crise du chômage, les familles et le monde du travail tout entier avec les attentes et les défis, les problèmes et les perspectives qui le caractérisent.
Que Saint Joseph, Patron universel de l'Église, veille sur toute la communauté ecclésiale et, en tant qu'homme de paix qu'il était, obtienne pour toute l'humanité, en particulier pour les peuples menacées en ces heures par la guerre, le précieux don de la concorde et de la paix.
Aussi, j’aimerais apporter ici un témoignage de Jésus (révélé à Maria Valtorta) qui rétabli cet oubli sur Saint Joseph (et sur la vie de La Sainte Famille).
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 1, chapitre 21 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…
"Joseph est placé comme un 'sceau sur un sceau', comme l'Archange au seuil du Paradis".
Jésus dit :
"Que dit le livre de la Sagesse, en chantant ses louanges ? "Dans la Sagesse, se trouve en effet l'esprit d'intelligence, saint, unique, multiple, subtil". Il continue en énumérant ses qualités et termine avec ces paroles : "...qu'elle peut tout, qu'elle prévoit tout, qu'elle comprend tous les esprits, qu'elle est intelligente, pure, subtile.
La sagesse pénètre tout par la pureté, c'est une émanation de l'esprit de Dieu... et donc en elle, il n'y a rien d'impur... c'est une image de la bonté divine. Tout en étant unique, son unité peut tout, immuable comme elle est, elle renouvelle toutes choses. Elle se communique aux âmes saintes et forme les amis de Dieu et les Prophètes".
Tu as vu comment Joseph, non par culture humaine mais par surnaturelle instruction, sait lire dans le livre scellé de la Vierge sans tache, et comment il frôle par sa "vue" les vérités prophétiques en voyant un mystère surhumain là où les autres ne voient qu'une grande vertu. Imprégné de cette sagesse, qui s'exhale de la Vertu de Dieu et qui est une émanation certaine de la Toute Puissance, il se dirige d'un esprit tranquille et sûr dans la mer de ce mystère de grâce qu'est Marie, se rencontre avec Elle en des échanges spirituels où, plutôt que les lèvres, ce sont deux esprits qui se parlent dans le silence sacré des âmes où ils n'entendent que la voix de Dieu et ne la reçoivent que ceux qui sont agréables à Dieu, parce qu'ils Le servent fidèlement et sont remplis de Lui.
La Sagesse du Juste, qui s'accroît par l'union et la présence de la Toute Grâce, le prépare à pénétrer dans les secrets les plus hauts de Dieu pour pouvoir les protéger et les défendre des pièges humains ou démoniaques. Et tout lui est occasion de renouvellement. D'un juste elle en fait un saint, et d'un saint le gardien de l'Épouse et du Fils de Dieu.
Sans soulever le sceau de Dieu, lui le chaste, qui maintenant porte sa chasteté à un héroïsme angélique peut lire la parole de feu écrite sur le diamant virginal par le doigt de Dieu et il y lit ce que dans sa prudence il ne dit pas, mais qui est bien plus grand que ce que Moïse a lu sur les tables de pierre.
Et, pour qu'un œil profane ne déflore pas le mystère, il se place, sceau sur le sceau, archange de feu sur le seuil du Paradis, dans lequel l'Éternel prend ses délices "se promenant à la brise du soir" et en parlant avec Celle qui est son amour, Bois de lys en fleurs, Brise parfumée d'arômes, Brise fraîche matinière, belle Étoile, Délices de Dieu.
La nouvelle Ève est là, devant lui non pas os de ses os ni chair de sa chair, mais compagne de sa vie. Arche vivante de Dieu dont il en reçoit la tutelle et qu'il doit rendre à Dieu pure comme il l'a reçue.
"Épouse à Dieu" il était écrit dans ce livre mystique aux pages immaculées... Et quand le soupçon de l'épreuve lui souffla son tourment, lui, comme homme et comme serviteur de Dieu, souffrit, comme personne au monde, pour le sacrilège soupçonné. Mais ce fut là l'épreuve future.
A présent, en ce temps de grâce, il voit et il se met au service plus vrai de Dieu. C'est ensuite que viendra l'orage de l'épreuve, comme pour tous les saints, pour être éprouvés et pour être rendus coadjuteurs de Dieu.
Que lit-on dans le Lévitique ? "Dis à Aaron, ton frère, de ne pas entrer en tout temps dans le sanctuaire qui se trouve derrière le Voile, devant le Propitiatoire qui couvre l'Arche, pour ne pas mourir lorsque J'apparaîtrai dans la nuée au-dessus de l'oracle, de ne pas entrer sans qu'il n'aura fait d'abord ces choses: il offrira un veau, sacrifice pour le péché, et un mouton en holocauste; il revêtira la tunique de lin et avec les caleçons de lin couvrira sa nudité. "
Et réellement Joseph entre, quand Dieu le veut et autant que Dieu le veut, dans le sanctuaire de Dieu, au-delà du voile qui cache l'Arche sur laquelle plane l'Esprit de Dieu, et s'offre et offrira l'Agneau, holocauste pour le péché du monde et l'expiation de ce péché.
Et cela, il le fait, vêtu de lin avec son corps mortifié par son vœu pour en abolir les instincts qui, un jour, au commencement des temps ont triomphé, lésant les droits de Dieu sur l'homme, et que maintenant il sera piétiné dans le Fils, dans la Mère et dans le père putatif, pour que les hommes retournent à la Grâce, et qu'il soit rendu à Dieu son droit sur l'homme. Il fait cela avec sa chasteté perpétuelle.
Joseph n'était pas au Golgotha ? Il vous semble qu'il ne soit pas parmi les corédempteurs ? En vérité, je vous dis qu'il en fut le premier et pour cela il est grand aux yeux de Dieu. Grand par le sacrifice, la patience, la constance, la Foi. Quelle Foi plus grande que la Foi de celui qui a cru sans avoir vu les miracles du Messie ?
Louange à mon père putatif, exemple pour vous de ce qui vous manque le plus: pureté, fidélité, amour parfait.
À celui qui a merveilleusement lu le Livre scellé, instruit par la Sagesse, pour savoir comprendre les mystères de la Grâce, à celui que Dieu a choisi pour protéger le Salut du monde contre les embûches de tous ses ennemis."
J’aimerais aussi apporter ici un témoignage de Marie (révélé à Maria Valtorta) qui rétabli cet oubli sur Saint Joseph.
Extrait des Révélations de Marie à Maria Valtorta (tome 1, chapitre 41 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…
"Si Joseph avait été moins saint, Dieu ne lui aurait pas accordé sa lumière".
Marie dit :
Mon Joseph aussi a eu sa Passion. Et elle commença à Jérusalem quand il se rendit compte de mon état, et elle a duré des jours comme pour Jésus et pour moi. Et spirituellement elle ne fut pas moins douloureuse. C'est uniquement par la sainteté de Joseph, mon époux, qu'elle s'est maintenue sous une forme tellement digne et secrète qu'elle est passée peu connue à travers les siècles.
Oh ! Notre première Passion ! Qui peut en dire l'intime et silencieuse intensité ? Qui peut en dire ma douleur en constatant que le Ciel ne m'avait pas encore exaucée en révélant à Joseph le mystère ?
Qu'il l'ignorait, je l'avais compris en le voyant à mon égard simplement respectueux comme à l'ordinaire. S'il avait su que je portais en moi le Verbe de Dieu, il aurait adoré ce Verbe en mon sein, avec des actes de vénération dus à Dieu, et il n'aurait pas manqué de les faire, comme moi je n'aurais pas refusé de les recevoir, non pas pour moi, mais pour Celui qui était en moi, que je portais comme l'Arche d'Alliance portait les tables de la Loi et les vases de la manne.
Qui peut dire mon combat contre le découragement qui tentait de m'accabler pour me persuader que j'avais espéré en vain dans le Seigneur ?
Oh ! Je crois que ce fut une rage de Satan ! Je sentais le doute me saisir aux épaules et allonger ses tentacules pour emprisonner mon âme et l'arrêter dans sa prière.
Le doute, si dangereux, mortel pour l'esprit. Mortel car c'est bien la première attaque de la maladie qui se nomme "désespoir" et contre laquelle l'esprit doit réagir de toutes ses forces pour ne pas voir périr son âme et perdre Dieu.
Qui pourrait dire avec une exacte vérité la douleur de Joseph, ses pensées, le trouble de ses affections ?
Comme une petite embarcation prise dans une grande bourrasque, il se trouvait dans un tourbillon d'idées opposées, de réflexions plus pénibles et plus cruelles l'une que l'autre.
En apparence, c'était un homme trahi par sa femme. Il voyait crouler en même temps son bon renom et l'estime du monde à cause d'elle, il se voyait déjà montré du doigt et l'objet de la compassion du pays.
Il voyait l'amour et l'estime qu'il avait pour moi tomber morts devant l'évidence du fait.
Ici sa sainteté resplendit encore plus que la mienne, et j'en témoigne avec mon amour d'épouse, car je veux que vous l'aimiez, mon Joseph, cet homme sage et prudent, patient et bon, qui n'est pas étranger au mystère de la Rédemption, auquel il a été intimement lié, parce qu'il usa sa douleur et lui-même pour celui-ci, en sauvant le Sauveur au prix de son sacrifice et par sa grande sainteté.
S'il avait été moins saint, il aurait agi humainement en me dénonçant comme adultère pour me faire lapider et faire périr avec moi le fruit de mon péché.
S'il avait été moins saint, Dieu ne lui aurait pas donné la lumière pour le guider en une telle épreuve.
Mais Joseph était saint. Son esprit, toute pureté, vivait en Dieu. La charité en lui était ardente et forte.
Et par sa charité, il vous sauva le Sauveur, tant en ne me dénonçant pas auprès des anciens, qu'en laissant tout par une prompte obéissance pour emmener Jésus en Égypte.
Journées peu nombreuses, mais terribles par leur intensité, celles de la passion de Joseph et de ma passion, de cette première passion dont je dus souffrir.
Car je comprenais sa souffrance et ne pouvais la lui enlever aucunement pour rester fidèle à l'ordre de Dieu qui m'avait dit : "Tais-toi !"
Et quand à notre arrivée à Nazareth, je le vis me quitter après un laconique salut, courbé et vieilli, pour ainsi dire, en peu de temps, quand je vis qu'il ne venait pas chez moi le soir comme il en avait l'habitude, je vous le dis, mes fils, mon cœur éploré eut à souffrir une douleur aiguë.
Enfermée dans ma maison, seule, dans la maison où tout me rappelait l'Annonciation et l'Incarnation, et où tout me ramenait au cœur le souvenir de Joseph uni à moi dans une virginité sans tache, je dus résister au découragement, aux insinuations de Satan et espérer, espérer, espérer.
Et prier, prier, prier. Et pardonner, pardonner, pardonner à Joseph son soupçon, sa révolte de juste indigné.
Mes fils : il faut espérer, prier, pardonner, pour obtenir que Dieu intervienne en notre faveur. Vous aussi vous avez à vivre votre passion. Vos fautes l'ont méritée.
Je vous enseigne comment la surmonter et la transformer en joie. Espérez sans mesure, priez sans défiance, pardonnez pour qu'il vous soit pardonné.
Le pardon de Dieu, mes fils, sera la paix a laquelle vous aspirez.
Statue de St Joseph à Fakarava en Polynésie française. Auteur de la photo : Deneb.star. (Pour voir en grand format, cliquer sur la photo ou ouvrir le lien : Stjosephfakarava2 (1.22 Mo)).
Notre Pape François, lors de son premier Angélus, s'est consacré à des sujets religieux dans son Angélus, insistant sur l'importance de la Miséricorde et du Pardon.
"Dieu ne se fatigue jamais de nous Pardonner, c'est nous qui nous fatiguons de lui demander Pardon", a-t-il dit avant d'affirmer: "Un peu de Miséricorde change le monde, rend le monde moins froid et plus juste".
"Le message de Jésus c’est la Miséricorde. Pour moi, je le dis humblement, c’est le message le plus fort du Seigneur: la Miséricorde".
N’oublions pas cette parole : Dieu ne se lasse jamais de Pardonner, jamais ! "Eh, père, quel est le problème?".
Eh, le problème est que nous, nous nous lassons, nous ne voulons pas, nous nous lassons de demander Pardon.
Il ne se lasse jamais de Pardonner, mais nous, parfois, nous nous lassons de demander Pardon. Ne nous lassons jamais, ne nous lassons jamais !
Il est le Père amoureux qui toujours Pardonne, qui a un cœur de Miséricorde pour nous tous. Et nous aussi, apprenons à être Miséricordieux avec tous. Invoquons l’intercession de la Vierge qui a eu entre ses bras la Miséricorde de Dieu fait homme.
Statue de St Joseph à Fakarava en Polynésie française. Auteur de la photo : Deneb.star. (Pour voir en grand format, cliquer sur la photo ou ouvrir le lien : Stjosephfakarava3 (1.07 Mo)).
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 1, chapitre 63 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…
"Je n'ai pas voulu m'affranchir bruyamment des règles de la croissance".
Jésus dit :
"Je t'ai consolée, mon âme, avec une vision de ma petite enfance heureuse dans sa pauvreté, parce que entourée de l'affection de deux saints, les plus grands que le monde ait possédé.
On dit que Joseph fut mon nourricier. Bien sûr, il n'a pas pu, puisqu'il était homme, me donner le lait comme Marie qui m'en a nourri, mais il s'est fatigué au travail pour me procurer le pain et des aliments fortifiants.
Il a eu pour Moi la tendresse d'une vraie mère. J'ai appris de lui - et jamais élève n'eut un meilleur maître - tout ce qui d'un bambin fait un homme et un homme qui doit gagner son pain.
Si mon intelligence de Fils de Dieu était parfaite, il faut réfléchir et croire que je n'ai pas voulu m'affranchir bruyamment des règles de la croissance.
Rabaissant donc la perfection de mon intelligence divine au niveau de la compréhension humaine, je me suis assujetti à avoir pour maître un homme et à avoir besoin d'un maître.
Que si par la suite j'ai appris rapidement, cela ne m'enlève pas le mérite de m'être mis sous la dépendance d'un homme, ni à cet homme juste le mérite d'avoir nourri ma petite intelligence des connaissances nécessaires à la vie.
Les doux moments passés à côté de Joseph qui comme en jouant m'amenait à être capable de travailler, je ne les oublierai pas, même maintenant que je suis au Ciel.
Et, quand je revois mon père putatif, et le petit jardinet et l'atelier enfumé, il me semble voir apparaître la Maman avec son sourire qui rendait le logis merveilleux et me comblait de joie.
Combien les familles auraient à apprendre de cette perfection d'époux qui s'aimèrent comme nuls autres ne se sont aimés !
Joseph était le chef. Indiscutée et indiscutable son autorité dans la famille.
Devant elle s'inclinait respectueusement celle de l'Épouse et Mère de Dieu et le Fils de Dieu s'y assujettissaient.
Tout était bien fait, de ce que Joseph décidait de faire, sans discussions, sans objections, sans résistances. Sa parole était notre petite loi que nous suivions. Et, malgré cela, en lui quelle humilité !
Jamais un abus de pouvoir, jamais un vouloir déraisonnable venant du fait de son autorité. L'épouse était sa douée conseillère et si dans son humilité profonde elle se considérait comme la servante de son conjoint, lui tirait de la sagesse de Celle qui était pleine de Grâce, la lumière qui le guidait en toutes circonstances.
Et Moi, je grandissais comme une fleur protégée par deux arbres vigoureux, entre deux amours qui s'entrelaçaient au-dessus de Moi, pour me protéger et m'aimer.
Non, tant que ma jeunesse me fit ignorer le monde, je ne regrettais pas le Paradis. Dieu le Père et le Divin Esprit n'étaient pas absents parce que Marie en était remplie, et les anges avaient là leur demeure car rien ne les éloignait de cette maison.
L'un d'eux, pourrais-je dire, s'était incarné et c'était Joseph, âme angélique, libérée du poids de la chair uniquement occupé à servir Dieu et ses intérêts et à l'aimer comme l'aiment les séraphins.
Le regard de Joseph ! Tranquille et pur comme la lumière d'une étoile qui ignore les concupiscences de la terre. C'était notre repos, notre force.
Beaucoup s'imaginent que je n'ai pas humainement souffert quand s'éteignit le regard de ce saint qui veillait sur notre maison.
Si j'étais Dieu et si je connaissais comme tel le sort heureux de Joseph, et si, pour cette raison, je n'étais pas affligé de son départ, qui après un court séjour aux Limbes lui devait ouvrir le Ciel, comme Homme, j'ai pleuré dans la maison privée de son affectueuse présence.
J'ai pleuré sur l'ami disparu.
Et n'aurais-je pas dû pleurer sur ce saint qui m'était si proche, sur le cœur duquel j'avais dormi tout petit et qui pendant tant d'années m'avait entouré de son amour ?
Enfin je fais observer aux parents comment sans le secours d'une formation pédagogique, Joseph sut faire de Moi un brave travailleur.
À peine arrivé à l'âge où je pouvais manier les outils, il ne me laissa pas moisir dans l'oisiveté, il me mit au travail, et de mon amour pour Marie il se fit le premier auxiliaire pour m'encourager au travail.
Confectionner des objets utiles pour la Maman, c'est ainsi qu'il inculquait le respect dû à la maman que tout fils devrait avoir.
C'était sur ce levier du respect et de l'amour qu'il s'appuyait pour former le futur charpentier.
Saint Joseph dans la chapelle votive de l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal à Montréal (Québec).
https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/fa0ac1f2-4d3b-43a7-9ab1-308eea2d1c1e
SAINT JOSEPH
Époux de la Très Sainte Vierge Marie
Patron de l'Église universelle
Saint Joseph descendait de la race royale de David. On croit généralement qu'en vue de la mission sublime que le Ciel lui destinait, il fut sanctifié avant sa naissance. Nul ne peut douter que Joseph ne fût préparé à son sublime ministère, quand la Providence, qui dirige tous les événements, unit son sort à celui de Marie.
L'Évangile est très sobre de détails sur Saint Joseph, et on y voit tout résumé en ces mots: "Il était juste." Mais que ces mots couvrent de merveilles, puisque les docteurs s'accordent à dire que saint Joseph tient le premier rang après Marie parmi tous les Saints!
Son père l'éleva, d'après la tradition, dans l'état modeste de charpentier; il pouvait avoir, selon de sérieux auteurs, une cinquantaine d'années, et il avait gardé une chasteté parfaite, lorsque la Volonté de Dieu lui confia la Très Sainte Vierge. Cette union, belle devant les anges, dit saint Jérôme, devait sauvegarder l'honneur de Marie devant les hommes.
Dieu voulut que le mystère de l'Annonciation demeurât quelques temps caché à Saint Joseph, afin de nous donner, dans le trouble qui plus tard s'empara de lui, lorsqu'il s'aperçut de la grossesse de Marie, une preuve de la virginité de la Mère et de la conception miraculeuse du Fils. L'avertissement d'un ange dissipa toutes ses craintes.
Qui dira ce que Joseph, depuis lors, montra de respect, de vénération, de tendresse pour Celle qui bientôt allait donner au monde le Sauveur? Combien Joseph fut utile à Marie dans le voyage de Bethléem! Combien plus encore il Lui fut utile dans la fuite en Égypte! Joseph se montra pour la Mère de Dieu l'ami fidèle, le gardien vigilant, le protecteur dévoué.
Imaginons-nous les progrès en vertu que dut faire Saint Joseph, vivant dans la compagnie de Jésus et de Marie. Quel délicieux intérieur! Quelle sainte maison que cette modeste demeure! Que de mystères dans cette vie cachée où un Dieu travaille sous la direction d'un homme, où un homme se sanctifie sous l'influence d'un Dieu visible à ses yeux et devenu son Fils adoptif! Après la plus heureuse des vies, Joseph eut la plus heureuse des morts, car il rendit son dernier soupir entre les bras de Jésus et de Marie.
Il est permis de croire, après Saint François de Sales qui l'affirme, que Saint Joseph est dès maintenant au Ciel en corps et en âme, avec Jésus et Marie. C'est à bon droit que Saint Joseph porte le titre glorieux de Patron de l'Église universelle, et que son nom, dans la dévotion chrétienne, est devenu inséparable des noms de Jésus et de Marie.
On l'invoque aussi comme Patron de la bonne mort.
Icône de Saint Joseph réalisée par Alain Chenal.
Copie d’une icône de l’atelier St Luc. St Joseph époux de la Vierge Marie avec les attributs de charpentier et le bâton qui a fleuri le désignant comme époux de la vierge Marie selon tradition. Bénie 19 Mars 1985, Fête de St Joseph, Messe à l’église St Michel de Dijon. Dim. : 19x25 cm - chez l’auteur.
http://iconesalain.free.fr/Icones/04.Saint.Joseph.jpg
Date de dernière mise à jour : 19/03/2024
Commentaires
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1 carpentier c Le 02/11/2019
dans la TOB on parle que joseph et marie eurent des relations sexuelles après la naissance de jésus. Est-ce crédible?parrot pierre Le 02/11/2019
NON, Marie est l'éternelle Vierge et Joseph aussi est resté vierge
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