Mercredi 27 Mars 2024 : Fête du Bienheureux François Faà Di Bruno, Officier d'état-major, mathématicien, physicien, astronome, musicien et compositeur, Prêtre et Fondateur des “Sœurs Minimes de Notre-Dame du Suffrage” (1825-1888).
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/6308/Bienheureux-Francois-Fa%E0-Di-Bruno.html
Bienheureux François Faà Di Bruno
Prêtre (? 1888)
Originaire d'Alessandria dans le nord de l'Italie, il entra à l'Académie militaire de Turin et devint officier d'État-major d'un haut niveau de compétence.
Durant la guerre d'indépendance, à Novare, il est marqué par la souffrance et la peur des jeunes soldats mourants.
Il change de carrière et se lance dans les études scientifiques. Insatisfait, il devient Prêtre à cinquante et un ans pour accomplir en quelques années une œuvre merveilleuse de promotion sociale, humaine et spirituelle, en particulier l'œuvre de sainte Zita pour les filles-mères, les apprenties, les femmes âgées, organisant même une véritable "cité de la femme".
Il a été Béatifié en Septembre 1988.
"La vie du Bienheureux Francesco Faà di Bruno, que j'ai eu la joie d'élever aux honneurs des autels le 25 Septembre 1988, fut une vie imprégnée d'espérance.
Toujours animé par une ardeur intérieure à coopérer au Salut de ses frères, il se préoccupa de leur fin dernière.
L'ultime destination de l'homme est en effet la rencontre avec Dieu, rencontre à laquelle il faut se préparer dès maintenant à travers un engagement constant à l'ascèse, en rejetant le mal et en faisant le bien."
(Message de Jean-Paul II à la révérende Mère Supérieure générale de l'Institut des Sœurs minimes de Notre-Dame du Suffrage)
À Turin, dans le Piémont, en 1888, le Bienheureux François Faà di Bruno, Prêtre, qui sut allier les sciences mathématiques et physiques avec le zèle des œuvres de Charité.
Martyrologe romain.
https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/427bc047-da4f-41c2-86ed-ab2266c83b25
Bienheureux François Faà di Bruno
Officier d'état-major, mathématicien,
physicien, astronome, musicien et compositeur
Prêtre et Fondateur des :
“Sœurs Minimes de Notre-Dame du Suffrage”
Francesco da Paola Virgilio Secondo Maria (François de Paule Virgile Second Marie) Faà di Bruno naît à Alessandria (Alexandrie, Italie) le 29 Mars 1825, dans une famille noble piémontaise ; il est le dernier de douze enfants.
Élevé chez les Pères Somasques, il entre à 15 ans à l’Académie militaire de Turin.
Francesco hésite entre la carrière militaire et la prêtrise. Il participe avec ardeur à la première guerre d’indépendance italienne (1848).
Très doué pour les mathématiques, il est nommé officier d’état-major, spécialisé en géographie et en cartographie.
Mais lors de la défaite de Novare (1849), il est témoin de la souffrance et de l’angoisse des jeunes soldats blessés ou mourants et cela refroidit son enthousiasme ; il est lui-même blessé.
Décoré, il est nommé capitaine. À la suite d’une vexation, il est provoqué en duel et refuse ; le duel est formellement interdit, mais en fait, il est admis par tous et considéré comme un devoir moral.
Faà di Bruno est alors tenu à l’écart. Ses supérieurs militaires l’envoient se perfectionner au point de vue scientifique à la Sorbonne à Paris où il travaille sous la direction du célèbre mathématicien Alfred Cauchy, lequel admire chez lui, non seulement le génie, mais la Foi et la philanthropie.
C’est pourtant l’époque où la recherche scientifique et la Foi paraissent incompatibles.
Faà travaille aussi avec Le Verrier (les calculs de ces deux savants avaient conduit à la découverte de la planète Neptune par Galle en 1846).
De retour à Turin, il obtient sa mise en congé; il quitte l’armée en 1853 à 28 ans. Continuant ses recherches en mathématiques, il découvre en 1859 une formule qui porte son nom.
Déjà diplômé à Paris, il est docteur de l’université de Turin en 1861. Il professe à l’académie militaire et à l’université, mais jamais comme professeur en titre, à cause du climat anticlérical de l’époque.
Il ne sera nommé qu’en 1876, et comme professeur extraordinaire seulement.
Pour l’une de ses sœurs, aveugle, il invente le « bureau pour aveugle » et un réveil électrique pour scander les heures de la journée.
Son activité multiforme embrasse aussi la musique. Il crée une école de chant du Dimanche pour les domestiques, publie un magazine sur le chant et compose des mélodies simples et pacifiantes qui ont l’air de plaire à Franz Liszt.
De plus, il mène de front toutes ces activités, ainsi que le professorat, avec de nombreuses œuvres de charité; car il fait connaissance de don Bosco, l’éducateur des garçons pauvres, qui l’influence beaucoup.
Lui-même constate la situation sociale déplorable de l’époque, spécialement des femmes, fragilisées par leurs conditions de vie : domestiques, filles-mères, prostituées, femmes âgées ou infirmes.
Pour elles, il crée en 1859 une œuvre qu’il met sous le patronage de sainte Zita (patronne des domestiques), pour leur promotion sociale et spirituelle.
L’étoile qui le guide dans toute cette activité sociale, c’est son grand Amour de Dieu. Il nourrit cet Amour dans l’exercice constant de la Prière et de la Contemplation.
Il répète souvent : « Se donner à Dieu équivaut à s’adonner à une activité supérieure, qui nous entraîne comme les eaux gonflées et tumultueuses d’un torrent en crue ».
Pour l’aider dans ce travail en faveur des femmes, il crée la Congrégation des “Sœurs Minimes de Notre-Dame du Suffrage”.
Pour son œuvre appelée “Œuvre de sainte Zita”, il construit une église dédiée à Notre-Dame du Suffrage, appelée communément Sainte-Zita.
Il en fait les plans et lui donne notamment un clocher élevé où il place une horloge à 80m de hauteur, visible de toute la ville avec un cadran sur chacune des faces du clocher. Son but est que toutes les ouvrières puissent voir l’heure ... et qu’on ne puisse pas prolonger indûment leur temps de travail.
En 1869 a lieu la première prise d’habit des Sœurs de Notre-Dame du Suffrage, mais on se méfie un peu de l’œuvre du Fondateur et sa Congrégation n’est pas tout de suite reconnue.
À l’âge de 51 ans, influencé par don Bosco, il est ordonné Prêtre à Rome, le 22 Octobre 1876.
Il poursuit son inlassable Ministère mais, le 27 Mars 1888, âgé de 63 ans, il meurt brusquement, suite à une infection intestinale.
Son ami don Bosco l’avait précédé de deux mois (31 janvier 1888). Sa Congrégation sera enfin reconnue en 1893 avec les premières professions Religieuses.
Le Bienheureux Faà di Bruno a été déclaré patron des ingénieurs de l’armée.
Francesco Faà di Bruno a été Béatifié le 25 Septembre 1988 par le Pape Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojty?a, 1978-2005).
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0305.htm
Bienheureux François FAÀ DI BRUNO
Nom: FAÀ DI BRUNO
Prénom: François (Francesco)
Pays: Italie
Naissance: 09.03.1825 à Alessandria
Mort: 27.03.1888 à Turin
Etat: Prêtre – Fondateur
Note: En 1840 Académie militaire de Turin. En 1846 Officier d'état-major. Etudes de physique et de maths à Paris et à Turin. Quittant l’armée, il continue dans la recherche et l’enseignement. Pour le bien spirituel des jeunes travailleuses, il fonde de nombreuses œuvres qui favorisent la promotion de la femme, dont la Congrégation des Petites Sœurs de Notre-Dame du Suffrage. Prêtre à 51 ans.– [‘BRUNO’ est le lieu du château familial.]
Béatification: 25.09.1988
Canonisation:
Fête: 27 mars
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1988 n.39
Réf. dans la Documentation Catholique: 1988 p.1092
Notice brève
Né à Alessandria (Italie) le 9 Mars 1825, dernier de douze enfants et orphelin de mère à l’âge de neuf ans, Francesco Faà di Bruno entra en 1840 à l’Académie militaire de Turin et devint officier d’état-major en 1846.
L’armée l’envoya à Paris pour poursuivre des études de physique et de mathématiques. De retour en Italie, deux ans plus tard, il abandonna la carrière militaire et continua ses études à l’université de Turin, où il se distingua comme professeur et chercheur.
Ami de don Bosco et influencé par son exemple, il se consacra au bien spirituel des jeunes travailleuses et fonda de nombreuses œuvres pour la protection et la promotion de la femme, parmi lesquelles la Congrégation des Petites Sœurs de Notre-Dame du Suffrage.
Ordonné Prêtre sur le tard en 1876, il mourut à Turin le 27 Mars 1888.