Vendredi 15 Mars 2024 : Fête du Bienheureux Artémide Zatti, Religieux Salésien italien (1880- ? 1951).
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Bienheureux Artemide Zatti (1880-1951)
Artémide Zatti naquit à Boretto (Reggio Emilia). Dès l`âge de neuf ans, il devait gagner sa journée en travaillant comme ouvrier agricole.
Poussée par la pauvreté, sa famille émigra en Argentine au début de 1897. Là il rencontre des Salésiens et entre à 20 ans dans leur Ordre.
On lui confia, entre autres tâches, celle d`assister un jeune Prêtre tuberculeux, qui mourut en 1902.
Artémide lui-même contracta la maladie, réputée à cette époque comme incurable. A l'hôpital, il fut suivi spécialement par le Prêtre médecin, don Evasio Garrone.
Avec lui, il demanda à Marie Auxiliatrice, et obtint d`elle, la grâce de la guérison en échange de la promesse de consacrer toute sa vie à soigner les malades.
Il guérit et tint promesse.
Il s`occupa d`abord de la pharmacie attenante à l`hôpital. Après la mort du P. Garrone, il assuma la responsabilité totale de l`hôpital. Il fut entièrement dévoué à ses malades.
En 1950 il fit une chute dans un escalier et fut contraint au repos. Quelques mois plus tard apparurent les symptômes d`un cancer.
Il s`éteignit le 15 Mars 1951.
Son corps repose aujourd`hui dans la chapelle des Salésiens, à Viedma.
"Les seuls cinq jours de repos qu'il ait eu furent ceux passés en prison, parce qu'il fut soupçonné de complicité avec un évadé pour l'avoir accueilli dans son hôpital. Ce fut un homme humble, affable et infatigable. Un homme de Dieu."
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10750/Bienheureux-Artemide-Zatti.html
Bienheureux Artémide Zatti
Religieux Salésien italien (? 1951)
Quand sa famille émigra en Argentine, il fut poussé par un tel zèle missionnaire, qu'il partit pour les détroits de Patagonie au sud de l'Argentine, à Viedma, renonçant au Sacerdoce pour mieux assurer sa vocation d'infirmier auprès des malades.
Durant toute sa vie, il vint en aide dans les hôpitaux de cette ville, aux besoins des pauvres, avec beaucoup de grandeur d’âme, de patience et d’humilité.
Béatifié le 14 Avril 2002 par Saint Jean-Paul II.
"Ses presque cinquante années de vie à Viedma présentent l'histoire d'un Religieux exemplaire, ponctuel dans l'accomplissement de ses devoirs communautaires et entièrement consacré au service des indigents." Homélie (site du Vatican)
"Les seuls cinq jours de repos qu'il ait eu furent ceux passés en prison, parce qu'il fut soupçonné de complicité avec un évadé pour l'avoir accueilli dans son hôpital. Ce fut un homme humble, affable et infatigable. Un homme de Dieu."
Biographie (site du Vatican)
"Une vie débordante de bonté et de douceur, au point que tous appellent cette belle figure de salésien coadjuteur 'un ange qui se fit infirmier'!… Grandes figures Salésiennes.
À Viedma en Argentine, l’an 1951, le Bienheureux Artémis Zatti, Religieux Salésien. Poussé par un zèle Missionnaire, il partit pour les détroits de Patagonie et, durant toute sa vie, vint en aide dans les hôpitaux de cette ville, aux besoins des pauvres, avec beaucoup de grandeur d’âme, de patience et d’humilité.
Martyrologe romain.
Bienheureux Artémide Zatti. Il est admis le 11 Janvier 1908 comme Frère laïc ("coadjuteur") et fait sa Profession perpétuelle le 8 Février 1911.
https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/86c271fd-457f-45ce-a5d3-3ae219c45d08
Bienheureux Artemide Zatti
Religieux s.d.b. († 1951)
Artemide Zatti naît à Boretto en Emilie-Romagne (Italie) le 12 Octobre 1880. Les Zatti émigrèrent en 1897 en Argentine.
Il trouva dans le Prêtre Salésien Dom Carlo Cavalli un directeur spirituel qui l'orienta vers sa Communauté.
Il entra à 20 ans au séminaire de Bernal (Province de Buenos Aires). Mais en soignant un jeune Prêtre, il contracta la tuberculose.
Dom Cavalli l'envoya dans la Maison Salésienne de Viedma (Province de Rio Negro), pourvue d'un hôpital Missionnaire.
Le Père Garrone, infirmier Salésien, lui conseilla de prier Marie Auxiliatrice, avec cette promesse: « Si Elle te guérit, tu consacreras toute ta vie à ces malades ».
Il crut, il promit, il guérit.
Sa voie était désormais tracée. Renoncer au Sacerdoce était pour lui un vrai sacrifice, mais il l'accepta avec enthousiasme.
Il fut admis le 11 Janvier 1908 comme Frère laïc, et émit sa profession perpétuelle le 8 Février 1911.
Il se consacra totalement à l'hôpital.
En 1913, il assuma la responsabilité de l'hôpital, dont il devint vice-directeur, administrateur et infirmier-en-chef.
Sa réputation se répandit rapidement, et des malades, qu'il soignait toujours gratuitement, arrivèrent de toute la Patagonie.
Il voyait Jésus souffrant dans chaque malade, lui consacrant toujours toute son attention.
Les seuls cinq jours de repos qu'il ait eu furent ceux passés en prison, parce qu'il fut soupçonné de complicité avec un évadé pour l'avoir accueilli dans son hôpital.
Ce fut un homme humble, affable et infatigable. Un homme de Dieu.
Il meurt le 15 Mars 1951, entouré par l'affection de toute une population.
Artemide Zatti a été Béatifié le 14 Avril 2002, à Rome, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojty?a, 1978-2005), avec 5 autres Serviteurs de Dieu: Gaetano Errico, Lodovico Pavoni e Luigi Variara, presbiteri; María del Tránsito de Iesús Sacramentado, vergine; María Romero Meneses, vergine.
http://www.sdb.org/index.php?linguanewsletter=4&ids=12&sott=18&detsot=8&ty=2
BIENHEUREUX ARTÉMIDE ZATTI (1880-1951)
Les premières années
Artémide Zatti naquit à Boretto (Reggio Emilia) le 12 octobre 1880. Il connut rapidement la dureté du sacrifice; dès l`âge de neuf ans, il devait gagner sa journée en travaillant comme ouvrier agricole.
Poussée par la pauvreté, sa famille émigra en Argentine au début de 1897; elle s`installa à Bahía Blanca.
Là, Artémide commença à fréquenter la paroisse desservie par les Salésiens; il entra en confiance avec le curé, don Carlo Cavalli.
Répondant au conseil de se faire Salésien, il fut accepté comme aspirant par Mgr Cagliero et il entra à l`aspirandat de Bernal; il avait 20 ans.
Tuberculose - et une promesse
On lui confia, entre autres tâches, celle d`assister un jeune Prêtre tuberculeux, qui mourut en 1902.
Artémide lui-même contracta la maladie, réputée à cette époque comme incurable. C`est pourquoi il fut envoyé à l`hôpital Saint Joseph, à Viedma.
Là, il fut suivi spécialement par le Prêtre médecin, don Evasio Garrone. Avec lui, il demanda à Marie Auxiliatrice et obtint d`elle la grâce de la guérison en échange de la promesse de consacrer toute sa vie à soigner les malades. Il guérit et tint promesse.
Responsabilité pour la pharmacie
Il s`occupa d`abord de la pharmacie attenante à l`hôpital. Après la mort du P. Garrone, il assuma la responsabilité totale de l`hôpital.
L`hôpital: c`est là qu`il y gagna la sainteté. Il fut entièrement dévoué à ses malades.
Une journée dans la vie de ...
Quelqu`un a décrit ainsi une de ses journées: « Debout dès 4h30. Méditation et Messe. Visite de tous les pavillons.
Ensuite, à vélo, visite de tous les malades dispersés en ville. Après le déjeuner, partie de boules animée avec les convalescents.
De 14h à 18h, visites des malades internes et externes de l`hôpital. Jusqu`à 20h., travail à la pharmacie.
Nouveau passage dans les couloirs. Jusqu`à 23h, étude et lectures ascétiques. Enfin, repos souvent interrompu par un appel ».
Un exemple de coadjuteur Salésien
En 1913, il anima la construction du nouvel hôpital, qui plus tard, en 1941, fut détruit à son grand regret; il fallait faire de la place à l`évêché du nouveau diocèse de Viedma.
En 1950, il fit une chute dans un escalier et fut contraint au repos. Quelques mois plus tard apparurent les symptômes d`un cancer.
Il s`éteignit le 15 Mars 1951. Son corps repose aujourd`hui dans la chapelle des Salésiens, à Viedma.
Bergoglio: Ma relation avec le Bienheureux Zatti et la vocation du Religieux laïc
(ANS – Roma) – Le Père Juan Edmundo Vecchi, VIIIème successeur de Don Bosco, dans sa Lettre « Béatification du Salésien Coadjuteur Artémide Zatti : une nouveauté explosive », a recueilli le témoignage du Père Jorge Mario Bergoglio, devenu aujourd’hui le Pape François, qui eut l’occasion de connaître le Bienheureux.
Voici le passage concerné de la Lettre du Père Vecchi (ACG 376).
Il ne sera certainement pas inutile d’écouter quelqu’un qui a fait l’expérience de l’intercession efficace d’Artémide Zatti, précisément à propos de la vocation du laïc Consacré et qui a eu la délicatesse de nous raconter cette expérience.
Il s’agit de Son Ém. le Cardinal Jorge Mario Bergoglio, aujourd’hui Cardinal Archevêque de Buenos Aires, et Provincial des Jésuites à l’époque où il nous a communiqué le témoignage suivant.
Je transcris ici le texte de la lettre écrite au P. Cayetano Bruno, SDB, datée du 18 Mai 1986 à Buenos Aires.
« Cher Père Bruno. Pax Christi !
Dans votre lettre du 24 Février, vous me demandiez d’essayer d’écrire quelque chose sur l’expérience que j’ai vécue avec M. Zatti (dont je suis devenu un grand ami), en rapport avec les vocations de confrères coadjuteurs. [...]
« Nous connaissions une très grande pénurie de confrères coadjuteurs (Jésuites). Je me réfère à l’année 1976, au cours de laquelle j’ai eu connaissance de la vie de M. Zatti.
Cette année-là, le plus jeune confrère coadjuteur avait 35 ans, était infirmier et devait mourir quatre ans plus tard d’une tumeur au cerveau.
Celui qui le suivait en âge avait 46 ans, et celui qui venait après en avait 50. Les autres étaient tous très âgés (beaucoup continuaient à travailler effectivement comme rameurs, malgré leurs 80 ans).
Ce “cadre démographique” des confrères coadjuteurs dans la Province argentine poussait un bon nombre à penser qu’il pouvait s’agir d’une situation irréversible, et qu’il n’y aurait pas d’autres vocations.
Certains s’interrogeaient même sur “l’actualité” de la vocation du confrère coadjuteur dans la Compagnie, vu qu’en raison des faits, il semblait qu’elle était en voie de disparition.
En outre, on faisait en divers endroits des efforts pour définir une “nouvelle image” du confrère coadjuteur et voir s’il était possible par là d’obtenir une demande plus forte de jeunes qui suivraient cet idéal.
« D’autre part, le Père Général, Pedro Arrupe, S.J., insistait fortement sur la nécessité du confrère coadjuteur pour l’ensemble de la Compagnie.
Il allait jusqu’à dire que la Compagnie n’était plus la Compagnie sans les confrères coadjuteurs.
Les efforts déployés par le Père Arrupe sur ce terrain ont été énormes. La crise ne touchait pas seulement l’une ou l’autre Province, mais toute la Compagnie (en fait de vocations de coadjuteurs).
« En 1976, je crois que c’était aux environs de septembre, lors d’une visite canonique aux missionnaires jésuites du nord de l’Argentine, je m’arrêtai quelques jours à l’archevêché de Salta.
Là, entre deux conversations de fin de repas, Mgr Pérez me raconta la vie de M. Zatti. Il me donna aussi à lire sa biographie.
Son profil quasi parfait de coadjuteur retint mon attention. À ce moment, je sentis que je devais demander à Dieu, par son intercession, de nous envoyer des vocations de coadjuteurs. Je fis des neuvaines et je demandai aux novices d’en faire aussi. [...]
« À Salta, en diverses occasions, j’eus l’inspiration de recommander à Dieu et à la Madone du Miracle, l’augmentation des vocations dans la Province (en général, et pas spécialement de coadjuteurs, ce que je fis avec M. Zatti).
En outre, je fis une promesse : que les novices iraient en pèlerinage à la fête de N.-D. du Miracle si nous atteignions les 35 novices (ce qui eut lieu en Septembre 1979).
« Je reviens à la demande de vocations de coadjuteurs. En juillet 1977 est entré le premier jeune coadjuteur (il a aujourd’hui 32 ans). Le 29 octobre de cette année est entré le deuxième (actuellement 33 ans) ».
La lettre continue en présentant année par année la liste de seize autres coadjuteurs, entrés entre 1978 et 1986. Puis elle poursuit :
« Depuis le moment où nous avons commencé à prier M. Zatti, sont entrés dix-huit jeunes coadjuteurs qui persévèrent et cinq autres qui ont quitté au cours du noviciat ou du juvénat. En tout donc, vingt-trois vocations.
« Les novices, les étudiants et les jeunes coadjuteurs ont fait plusieurs fois la neuvaine en l’honneur de M. Zatti, pour demander des vocations de coadjuteurs.
Moi-même je l’ai faite. Je suis convaincu de son intercession dans notre problème, vu que ce nombre de nouveaux coadjuteurs est un cas exceptionnel dans la Compagnie. En reconnaissance, dans les 2e et 3e éditions de la Dévotion au Sacré-Cœur, nous avons ajouté la neuvaine pour demander la Canonisation de M. Zatti.
« Un fait intéressant est la qualité de ceux qui sont entrés et ont persévéré. Ce sont des jeunes qui veulent être des coadjuteurs comme le voulait saint Ignace, sans qu’on « leur dore la pilule ».
Pour nous la vocation de confrère coadjuteur est très importante. Le Père Arrupe disait que, sans eux, la Compagnie n’était plus la Compagnie.
Ils ont un charisme spécial qui se nourrit dans la prière et le travail. Ils font du bien à tout le corps de la Compagnie [...].
Ils sont pieux, joyeux, travailleurs, en bonne santé. Ils sont très énergiques et conscients de la vocation à laquelle ils ont été appelés. Ils se sentent la responsabilité spéciale de prier pour les jeunes étudiants jésuites qui se préparent au Sacerdoce.
En eux, on ne constate pas de “complexes d’infériorité” pour le fait de ne pas être Prêtres ; il ne leur vient pas non plus à l’idée d’aspirer au diaconat etc. Ils savent quelle est leur vocation et ils la veulent ainsi. C’est salutaire et ça fait du bien.
« Voilà dans ses grandes lignes l’histoire de ma relation avec M. Zatti concernant le problème des vocations de confrères coadjuteurs dans la Compagnie de Jésus. Je répète que je suis convaincu de son intercession, parce que je sais combien nous avons prié en le prenant comme avocat.
« Rien d’autre pour aujourd’hui. Je suis votre affectionné en Notre Seigneur et sa Très Sainte Mère.
« Jorge Mario Bergoglio, S.J. »
Voilà un magnifique encouragement à demander, nous aussi, l’intercession d’Artémide Zatti pour amener de bonnes et saintes vocations de Salésiens Coadjuteurs.
Publiée le 14/03/2013