Jeudi 28 Mars 2024 : Fête de la Bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé, Veuve, Tertiaire Franciscaine, Pénitente à Tours (? 1414).
Statue de Sainte Jeanne-Marie de Maillé, paroisse Saint-Laud, Angers
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/878/Bienheureuse-Jeanne-Marie-de-Maille.html
Bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé
Tertiaire Franciscaine, Pénitente à Tours (? 1414)
Ses parents l'engagèrent dans le mariage alors que son cœur était pour la virginité. Les jeunes époux prirent les commandements de Dieu comme règle de conduite et ces châtelains adoptèrent trois enfants pauvres.
La maladie frappa Jeanne-Marie. Leur château fut pris d'assaut par les Anglais après la défaite de Poitiers en 1356.
Son époux mourut après seize années de bonheur conjugal.
Refusant de se remarier, Sainte Jeanne-Marie se retira à Tours, se préoccupa des malades, des indigents, des mendiants.
Elle donna tous ses biens, ses terres et seigneuries au Monastère du Liget. Repoussée par les riches comme insensée, elle se fit humble servante à l'hôpital de Saint Martin.
C'est là qu'elle connut de nombreuses Grâces Mystiques.
Peu à peu, sa sainteté fut reconnue. Elle pria et œuvra pour l'extinction du grand Schisme d'Occident.
Tertiaire de Saint François, elle vint habiter près du Couvent des Cordeliers de Tours et, de cette pauvre demeure terrestre, elle s'en fut vers la Cité Céleste.
"Jeanne de Maillé était née à Luynes en 1332 et fut enterrée à Tours en 1414. Elle a vécu à Tours, Sillé le Guillaume et en Anjou.
Elle fut Tertiaire Franciscaine. Elle vécut, dit-on, dans la Prière et la Charité envers les pauvres."
La paroisse Bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé du diocèse de Tours en fait mémoire.
Un vitrail datant de 1883 dans la Collégiale Notre Dame de l'Assomption à Sillé le Guillaume retrace la vie de Jeanne-Marie de Maillé, baronne de Sillé de 1347 à 1414. (Conseil général de la Sarthe)
À Tours, en 1414, la Bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé, veuve. Son mari mort à la guerre, sa famille la rendit responsable de la perte de leurs biens; elle fut expulsée du château de Sillé, réduite à la misère, repoussée des siens, et vécut à peu près recluse dans une cellule près du Couvent des Mineurs, mendiant son pain, mais mettant toute sa confiance en Dieu seul.
Martyrologe romain.
Statue de Sainte Jeanne-Marie de Maillé, paroisse Saint-Laud, Angers.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne-Marie_de_Maill%C3%A9
Bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé, (née le 14 Avril 1331, morte le 28 Mars 1414, à Tours), Religieuse française. L'Église Catholique la fête le 28 Mars.
Biographie
L'abbé Angot ne sait pas par suite de quelles circonstances elle fut élevée dans l'intimité du jeune Robert II de Sillé, dont elle connut la piété, et auquel elle sauva la vie par ses Prières quand il était en danger de se noyer.
Aussi quand elle eut douze ans et qu'il fut question de la fiancer avec ce compagnon de ses jeux et de ses pieux exercices, ne fit-elle aucune difficulté pour l'agréer comme futur époux, sachant qu'il serait le protecteur de sa vertu.
De fait, dans sa vie de combats, captif, longtemps infirme, se prêtant à toutes les pratiques de Piété et de Charité de sa sainte femme, il semble aussi méritant qu'elle-même.
Pendant seize ans, ils vivent leur mariage dans leur continence.
Mais blessé en combattant les Anglais, son mari meurt.
Jeanne de Maillé survécut longtemps à son époux dans un genre de vie qui paraît imité de celui de Sainte Élisabeth de Hongrie : traitée durement par les siens, cherchant d'asile en asile, dans les Couvents, les hôpitaux, les églises où elle passait une grande partie de sa vie, un aliment pour sa piété, des occasions d'exercer sa charité envers les pauvres et les malades, rejetée des uns, mais estimée des plus grands qui s'édifiaient de sa vie et se recommandaient à ses Prières, autant que des plus humbles qui recevaient ses aumônes et ses soins.
Elle mourut à quatre-vingt-trois ans.
Les Cordeliers, dont elle suivait la règle dans le Tiers-Ordre Franciscain, qui avaient été ses conseillers et ses amis, l'enterrèrent dans leur Couvent.
http://nouvl.evangelisation.free.fr/jeanne_marie_de_maille.htm
JEANNE-MARIE DE MAILLÉ
Veuve, Franciscaine, Bienheureuse
1332-1414
Jeanne-Marie de Maillé naquit en 1332, au château de La Roche (Luynes, près de Saint-Quentin de Touraine), de très noble famille : son père Hardoin était baron de Maillé, sa mère Jeanne, fille des ducs de Montbazon.
Dès le plus jeune âge elle se faisait remarquer par sa piété, surtout envers Marie qui lui apparut tenant dans ses bras l’enfant Jésus.
Sa mère lui recommanda comme confesseur un Frère Franciscain du Couvent de Tours. Bien qu’elle désirât garder la continence, elle fut mariée, malgré elle, au jeune baron Robert de Silly qui était lui aussi pieux et respectueux des engagements de son épouse.
Tous deux menèrent une vie vertueuse et soucieuse de partage avec les pauvres.
Devenue veuve, après seize ans de mariage, Jeanne-Marie fut chassée du château de Silly par la famille de son mari qui lui reprochait de dilapider la fortune.
Elle se réfugia au château paternel, elle y continua plus que jamais sa vie de Charité et de Prières.
Elle bénéficia de plusieurs apparitions, de la Vierge Marie, puis de Saint François et de Saint Yves qui lui recommandèrent d’adhérer au Tiers-Ordre de Saint François.
Elle renonça à tous ses biens et s’en alla vivre dans une cabane adossée au Couvent des Frères Mineurs de Tours, où elle mena une vie de Pénitence, de Contemplation continuelle et de Pauvreté, jusqu’à mendier son pain.
Beaucoup de personnes, y compris des nobles de sa parenté, recourraient à ses conseils et à son intercession.
Ainsi le roi de France, Charles VI, de passage à Tours, vint consulter la célèbre Pénitente qui l’invita à libérer certains prisonniers, à accorder aux autres les secours d’un aumônier.
En 1395, elle vint à Paris où elle rencontra à nouveau le roi de France, Charles VI, et son épouse Isabeau de Bavière ; elle en profita pour reprocher à la cour le luxe et les modes licencieuses des courtisans.
À Paris, elle visita la sainte Chapelle pour y vénérer les reliques de la Passion du Christ.
Revenue à Tours, elle y décéda à l’âge de 82 ans, le 28 Mars 1414, et fût inhumée dans l’église des Cordeliers. Mais son tombeau fût profané par les Calvinistes, lors des guerres de Religion.
Son culte immémorial fut approuvé par le Pape Pie IX, en 1871.