Mercredi 15 Mai 2024 : Fête de Saint Isidore, le Laboureur, patron de la ville de Madrid et des laboureurs (1070-1130).
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1129/Saint-Isidore-le-Laboureur.html.
Saint Isidore, le Laboureur
Paysan (? 1130)
Lui et sa femme, Maria Toribia furent toute leur vie domestique de ferme chez le seigneur Vergas dans la région de Madrid.
Chaque Dimanche, après la grand-Messe dont il chantait la liturgie au lutrin, il passait sa journée en Prière.
Chaque jour il prenait sur son sommeil le temps d'aller à la Messe avant de se rendre à son travail.
Son maître voulut se rendre compte qu'il ne perdait pas ainsi des heures précieuses. Il vint un matin et, tandis qu'Isidore était en extase, il vit les bœufs continuant leur travail, comme s'ils étaient conduits par deux anges.
C'est au roi Philippe III d'Espagne que l'on doit d'avoir un laboureur authentique dans le calendrier, car il avait été guéri par son intercession.
Le 12 Mars 1622, le Pape Grégoire XV Canonisait simultanément Saints Ignace de Loyola, Sainte Thérèse d'Avila, Saint François Xavier, Saint Philippe Néri et... Saint Isidore!
Il fait partie des Saints patrons des JMJ de Madrid.
À Madrid, vers 1130, Saint Isidore, le laboureur. Avec son épouse, la Bienheureuse Turibia, il travailla la terre avec ardeur et recueillit avec patience davantage les fruits du Ciel que ceux de la terre, offrant le modèle d’un paysan Chrétien très pieux.
Martyrologe romain
https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/ce308412-cde5-429b-8f64-3d5595e965b9
Saint Isidore, le laboureur
Modèle d’un paysan Chrétien très pieux
(1070-1130)
Isidore naquit à Madrid, en Espagne, de parents très pauvres qui ne purent le faire étudier, mais lui apprirent à aimer Dieu et à détester le péché.
L'enfant devint bientôt très habile dans cette science, la meilleure de toutes. Quand il fut en âge de travailler, il se plaça comme laboureur chez un riche habitant de la ville, nommé Jean de Vargas.
Plus tard, il épousa une femme aussi pauvre et aussi vertueuse que lui, et il eut un enfant auquel il enseigna le service de Dieu.
Un jour, cet enfant tomba dans un puits ; ses parents, désolés, adressèrent au Ciel de si ferventes prières, que l'eau du puits s'élevant jusqu'en haut, y apporta cet enfant plein de vie et de santé. En reconnaissance, les deux époux se séparèrent et vouèrent à Dieu une continence perpétuelle.
Quoiqu’occupé du grossier travail de mener la charrue, Isidore n'en avait pas moins des heures fixes et réglées pour ses exercices de piété.
Les jours ordinaires, après avoir passé une partie de la nuit en oraison, il se levait de grand matin et s'en allait visiter les principales églises de Madrid ; les jours de fête étaient entièrement consacrés à suivre les offices et à prier.
Jamais il ne négligeait en rien son travail ; malgré cela, ses compagnons l'accusèrent auprès du maître, qui voulut s'assurer par lui-même de la vérité ; il regarda Isidore travailler, et vit deux Anges qui l’aidaient.
Dès lors, Jean de Vargas conçut la plus grande estime pour son serviteur, et les Bénédictions du Ciel se répandirent sur sa maison.
Isidore opéra des miracles en sa faveur ; il rendit la vie à un cheval dont on avait grand besoin; la fille de Jean de Vargas étant morte à la suite d'une maladie douloureuse, il la ressuscita.
Un jour, en frappant du pied la terre, il fit jaillir, afin d'étancher la soif de son maître, une fontaine qui coule encore. À la suite de ces miracles, Jean de Vargas se déchargea sur Isidore du soin de sa maison.
Isidore était pauvre, et cependant il trouvait le moyen de se montrer libéral envers les indigents ; il partageait avec eux son dîner, et un jour qu'il avait tout donné, il pria sa femme d'aller voir s'il ne restait pas quelque chose : celle-ci trouva le plat qui venait d'être vidé, aussi plein que si personne n'y eût touché.
Une autre fois, il avait été invité à un dîner de confrérie, et ses dévotions le retinrent si longtemps, qu'il arriva quand tout était fini.
Une multitude de pauvres le suivaient comptant sur ses restes. Les confrères lui dirent, d'assez mauvaise humeur, qu'on lui avait gardé sa part, mais qu'il n'y avait rien pour les mendiants. « C'est assez, répondit-il, cela suffira pour moi et pour les pauvres de Jésus-Christ. »
En effet, on trouva un repas entier là où on n'avait mis de côté que quelques morceaux.
Saint Isidore, le Laboureur et son épouse sainte Marie de la Cabeza.
Façade de la collégiale Saint-André. C'est dans cette collégiale
qu'est conservé le corps incorrompu de Saint Isidore. Madrid.
La femme d’Isidore, de son côté, donnait des marques d'une sainteté aussi grande que celle de son mari.
Elle aussi faisait des miracles. Retirée dans un petit héritage, près de l'ermitage de Caraquiz, elle avait à traverser une rivière pour se rendre à une église de la Sainte Vierge qu'elle fréquentait assidûment.
Un jour, elle trouva cette rivière débordée, et, avec une entière confiance dans la puissance de Dieu, elle détacha son tablier, l'étendit sur les eaux, et, à l'aide de cette barque d'un nouveau genre, passa tranquillement à l'autre bord.
Isidore mourut avant sa femme, en 1170, et on l'enterra sous une gouttière, dans le cimetière de Saint-André, où il fut oublié quarante ans.
Alors il apparut à une dame vertueuse pour la presser de procurer l'élévation et la translation de son corps.
Quand on l'eut retiré de terre, il fut trouvé aussi frais et aussi sain que s'il venait de mourir ; un parfum de délicieuse odeur embauma les airs, et toutes les cloches sonnèrent d'elles-mêmes. L'église de Saint-André fut choisie pour recevoir ses saintes reliques ; on y vit un grand concours de peuple ; de nombreux miracles s'opérèrent et firent croître et grandir la dévotion à saint Isidore.
Une procession fameuse se fait chaque année à Madrid où l'on porte le corps incorrompu de Saint Isidore par toute la ville.
Autre source :
http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2008/05/07/9-mai-saint-isidore-le-laboureur-patron-de-la-ville-de-madri.html
http://www.pastourisme71.com/saints/saint%20Isidore.pdf
Saint Isidore, patron des laboureurs.
Isidore est né à Madrid en Espagne. Dans une famille pauvre il ne peut pas étudier mais ses parents lui apprennent à aimer Dieu et à prier.
Dès son adolescence il est placé chez le seigneur Vargas, un riche paysan, pour les travaux de la terre.
Plus tard Isidore épousa Maria Toribia et ils eurent un fils. Malencontreusement l’enfant tomba un jour dans un puits.
La ferveur des prières de ses parents amenèrent un miracle, l'eau monta dans le puits jusqu'à ce que l'enfant surnageant puisse être repêché sain et sauf.
Un jour, suspectant qu'Isidore passait plus de temps à la prière qu'au travail de labourage, son maître vint le surveiller.
Il vit alors l'attelage de bœufs tirer la charrue comme conduits par des anges.
Dès ce moment le seigneur Vargas eut une complète confiance en son employé et celui-ci multiplia les miracles pour lui dont la guérison de sa fille, le jaillissement d'une source,...
La générosité d'Isidore fut vite connue et les pauvres le suivaient, par miracle les plats se remplissaient pour rassasier ceux qui l'avaient suivi.
Isidore meurt en 1170, il est Canonisé par le Pape Grégoire XV le 12 Mars 1622 en même temps que Sainte Thérèse d'Avila, Saint Ignace de Loyola et Saint François-Xavier.
Saint Isidore est le patron des laboureurs, on le trouve souvent représenté en statue avec une charrue comme à Saint Marcel (près de Chalon-sur-Saône) ou à Tavernay avec une bêche.
Il est le patron de l'Espagne et l'un des saints patrons des JMJ de Madrid.
Statue de Saint Isidore qui est portée
chaque année en procession à Madrid.
http://prophetesetmystiques.blogspot.com/2011/06/animaux-et-saints-3eme-partie.html.
SAINT ISODORE, LE LABOUREUR
Il rendit la vie à un cheval dont on avait grand besoin ; la fille de JEAN DE VARGAS étant morte à la suite d'une maladie douloureuse, il la ressuscita.
Un jour, en frappant du pied la terre, il fit jaillir, afin d'étancher la soif de son maître, une fontaine qui coule encore.
À la suite de ces miracles, JEAN DE VARGAS se déchargea sur saint ISIDORE du soin de sa maison.
Très généreux envers les plus pauvres que lui, il l’était aussi avec les animaux, et un jour d’hiver où il portait un sac de blé au moulin voisin, il eut pitié des nombreux oiseaux, perchés sur les arbres d'un petit bois, exposés au grand froid et mourant presque de faim.
ISIDORE déblaye la neige la neige épaisse avec ses mains et ses pieds, dépose son sac à terre, l'ouvre et répand sur le sol gelé une grande partie des grains de blé que les pauvres petits affamés viennent aussitôt becqueter.
Son compagnon moins charitable lui fit ce reproche :
- «Mais tu deviens fou ! Tu es en train de dilapider la moitié de ton fardeau !»
- «Ce sont les oiseaux du Bon DIEU. Tu vois bien que cette épaisse couche de neige leur dissimule toute nourriture !»
- «Comme il te plaira. Quant à moi, je ne gaspillerai pas un seul grain pour ces bêtes inutiles !»
Et ils arrivèrent au moulin.
Le meunier commença son travail.
Prenant en mains le sac de notre saint, il lui fit cette remarque :
- «On ne dirait pas qu'il est à moitié vide ; il pèse aussi lourd que celui de ton camarade»
Et il mit les grains à moudre. Au grand étonnement des trois amis, le sac rendit deux fois plus de farine que le précédent !
Les deux compagnons se regardèrent abasourdis. Ils avaient compris que la Providence, qui apprécie les actions charitables, avait voulu remercier notre généreux Saint de son bon geste.