Vendredi 31 Mai 2024 : Fête de Saint Félix de Nicosie, Frère lai (Frère Mineur) chez les Capucins de Sicile (1715-1787).
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11759/Saint-Felix-%28Jacques-Amoroso%29.html
Saint Félix (Jacques Amoroso)
Frère Mineur Capucin en Sicile (? 1787)
Filippo Giacomo Amoroso ou Giacomo Felice Amoroso de Nicosie, Frère Mineur Capucin en Sicile.
Né en 1715 dans une famille nombreuse, modèle d’obéissance, il ne faisait rien sans permission.
Pendant quarante ans, il vécut d'aumône et, bien qu'analphabète, par sa Charité et son Humilité, il eut un apostolat fructueux.
Béatifié par le Pape Léon XIII le 12 Février 1787, Canonisé le 23 Octobre 2005 par Benoît XVI.
Biographie: Felice de Nicosia (1715-1787) site du Vatican
Saint Felice da Nicosia aimait répéter en toutes circonstances, joyeuses ou tristes: 'Ainsi soit-il pour l'Amour de Dieu'.
Nous pouvons ainsi comprendre combien était intense et concrète en lui l'expérience de l'Amour de Dieu révélé aux hommes dans Le Christ.
Cet humble Frère Capucin, illustre fils de la terre de Sicile, austère et pénitent, fidèle aux plus authentiques expressions de la Tradition Franciscaine, fut progressivement modelé et transformé par l'Amour de Dieu, vécu et réalisé dans l'Amour du prochain.
Frère Felice nous aide à découvrir la valeur des petites choses qui rendent la vie plus précieuse et nous enseigne à percevoir le sens de la famille et du service à nos frères, en nous montrant que la Joie véritable et durable à laquelle aspire le cœur de tout être humain est fruit de l'Amour. (Homélie du pape Benoît XVI pour sa Canonisation).
À Nicosie en Sicile, l’an 1787, Félix (Jacques Amoroso), Religieux, qui, après dix ans de refus, finit par être admis chez les Capucins et vécut parmi eux en accomplissant avec simplicité et innocence du cœur les emplois les plus humbles.
Martyrologe romain
'Ainsi soit-il pour l'Amour de Dieu'
https://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20180602&id=15378&fd=0
Saint Félix de Nicosie
Frère lai chez les Capucins de Sicile
(1715-1787)
Dans le Martyrologe Romain la date de la mémoire est celle de la naissance au Ciel (dies natalis) : le 31 Mai.
L’Ordre des Frères Mineurs le commémore le 2 Juin.
Felice (Felix), au Baptême Filippo Giacomo, naît à Nicosie, en Sicile, le 5 Novembre 1715, de Filippo Amoroso et Carmela Pirro.
A vingt ans, en 1835, il alla frapper à la porte du Couvent pour être accueilli en tant que Frère lai.
Comme il était analphabète, il essuya tout d’abord un refus. Mais il revint à diverses reprises pour renouveler sa demande sans se lasser et sans chercher une autre voie : une vocation « pas facile, éprouvée, mûrie, amplement pesée, et désirée ».
Après huit ans d’attente, il fut finalement accueilli à Mistretta, dans l’Ordre des Frères Mineurs conventuels et reçut le nom de Frère Félix de Nicosie.
Après un an de noviciat, il fit profession Religieuse et il fut envoyé à Nicosie où il fut chargé de demander l’aumône pour ses Frères.
Chaque jour, il parcourait les rues en frappant aux palais des riches en les invitant à partager leur bien-être, et aux demeures des pauvres, il apportait réconfort et secours dans leurs besoins quotidiens.
Il remerciait chacun en disant : « Que ce soit pour l’Amour de Dieu ».
« Il avait compris, soulignait le postulateur, que le secret de la vie, capable d’ouvrir et d’éclairer tout événement, ne consiste pas à indiquer avec force à Dieu notre volonté, mais dans le fait de faire la sienne joyeusement ».
« Cette découverte simple lui a toujours permis, précisait le P. Tessari, partout et en dépit de tout, de voir Dieu et son Amour, particulièrement là où c’est plus difficile de le découvrir.
Il cherchait seulement à se laisser envahir et remplir par Dieu, il allait immédiatement au cœur des choses, à la racine de la vie ; où tout se recompose dans son harmonie originelle ».
« Pour faire cela, précisait-il, il ne faut pas beaucoup de science, ni tant de paroles. Il suffit de la sagesse essentielle du cœur là où L’Esprit habite, parle et agit.
Le silence, plus que le bruit, est toujours le gardien de cela, de façon privilégiée.
Une sagesse que le Frère Félix connaissait, et surtout qu’il vivait. Pour lui, tout existait en Dieu, source de Vie, d’harmonie et de paix.
Et à part Dieu, il n’existait plus rien, rien qui comptât vraiment. Il avait tout parié sur Dieu, et sûrement tout lui-même.
Sa vie fut apparemment faite de rien et au contraire capable de transformer tout dans le Tout.
Et ainsi, là où sa vie risquait de s’enliser, il la transfigurait par l’Amour de Dieu, et l’enflammait d’infini ».
Frère Félix tomba malade à la fin du mois de Mai 1787 et mourut le 31 Mai.
L’Ordre des Capucins mit en route sa cause de Béatification le 10 Juillet 1828. Le procès apostolique se conclut le 12 Juillet 1848 à Nicosie.
Le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878) proclama l’héroïcité de ses vertus le 4 Mars 1862.
Felice da Nicosia a été déclaré Bienheureux le 12 Février 1888, par le Pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903), et Canonisé à Rome le 23 Octobre 2005, par le Pape Benoît XVI (Joseph Alois Ratzinger).
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0709.htm
Saint Félix de Nicosia
Nom: AMOROSO
Prénom: Jacques (Giacomo)
Nom de religion: Félix de Nicosia (Felice da Nicosia)
Pays: Italie
Naissance: 05.11.1715 à Nicosia (Sicile)
Mort: 31.05.1787 à Nicosia
Etat: Frère lai Capucin
Note: Cordonnier, illettré, il entre chez les Capucins à 28 ans. Profession comme Frère lai le 10.10.1744. Frère quêteur.
Béatification: 12 02 1888 à Rome par Léon XIII
Canonisation: 23.10.2005 à Rome par Benoît XVI
Fête: 2 juin
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2005 n.43 p.1-3.24
Réf. dans la Documentation Catholique:
Notice
Au terme du synode des Évêques sur l’Eucharistie, clôturant l’Année Eucharistique voulue par Jean Paul II, le Pape Benoît XVI, son successeur, Canonise le Dimanche 23 Octobre 2005 (Dimanche des Missions) cinq Bienheureux qui se sont distingués par leur dévotion Eucharistique, notamment Saint Félix de Nicosia.
Filippo Giacomo (Philippe Jacques) Amoroso est né à Nicosia en Sicile, en 1715. Son père, cordonnier, meurt avant sa naissance.
C’est une famille pauvre et pieuse. Félix grandit dans la mouvance des Capucins établis dans la ville.
Comme son père défunt, il exerce le métier de cordonnier.
A 18 ans, il demande à entrer au Couvent, mais il essuie d’abord un refus car il est illettré et sa famille a besoin de lui.
Il revient à la charge pendant 10 ans et finalement on l’accepte et on l’envoie faire son noviciat au couvent de Mistretta.
Au bout d’un an, il fait profession comme Frère lai (non Prêtre) et revient à Nicosia, où pendant 43 ans il exerce d’humbles fonctions, notamment de Frère quêteur.
Il arpente les rues, parfaitement recueilli et mortifié, toujours en silence et le rosaire à la main.
Il frappe à la porte des riches pour nourrir ses pauvres, et le Dimanche, il visite les prisons. Il a un don de guérison pour les âmes et pour les corps et d’autres charismes.
Quand il ne demande pas l’aumône on est sûr de le trouver dans l’église du Couvent, devant le Saint Sacrement.
Bien qu’il ne sache pas lire, il est cependant formé à la doctrine Chrétienne, car il écoute les prêches avec ferveur et garde en mémoire les passages des Écritures lus au Couvent pendant les repas.
Très mortifié, il aime méditer la Passion du Christ.
En toutes circonstances, joyeuses ou tristes, il aime à répéter : “que ce soit pour l’Amour de Dieu”.
Il se distingue par sa candeur, son humilité, sa patience. Son confesseur et directeur l’humilie souvent et l’affuble de sobriquets que l’on répète en Communauté.
Lui-même se nomme ‘l’âne du couvent’.
Il se distingue surtout par son obéissance à tel point qu’au jour de sa mort, le 31 Mai 1787, il demande à son supérieur la permission de mourir.
A la troisième demande, le supérieur accepte. Il susurre une dernière fois : “Que ce soit pour l’Amour de Dieu” et il s’éteint en souriant.