Vendredi 17 Mai 2024 : Fête de la Bienheureuse Antonia Mesina, Martyre à Orgolosa en Sardaigne (? 1935).
Antonia Mesina (née le 21 Juin 1919 à Orgosolo (Sardaigne, Italie) et morte le 17 Mai 1935 dans cette même localité) est une vierge Martyre Catholique.
Fille de famille pauvre, elle subit, en allant chercher du bois, une tentative de viol, et comme elle se défendait, elle fut tuée à coups de pierres (Elle n’avait pas encore 16 ans).
Elle a été Béatifiée en 1987 par le Pape Saint Jean-Paul II et proclamée martyre de la pureté.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/6969/Bienheureuse-Antonina-Mesina.html
Bienheureuse Antonina Mesina
Martyre à Orgolosa en Sardaigne (? 1935)
Martyre à Orgolosa en Sardaigne pour avoir défendu sa virginité. Son agresseur la tua alors qu'elle venait de la Messe où elle avait Communié.
Il la frappa de soixante-quatorze coups de pierre. Elle n’avait pas encore 16 ans.
Béatifiée le 4 Octobre 1987 par Saint Jean-Paul II à Rome en même temps que deux autres jeunes laïcs, Marcel Callo et Pierina Morosini.
À Orgasolo en Sardaigne, l’an 1935, la Bienheureuse Antonie Mesina, vierge et martyre. Dévouée aux œuvres de l’Église, elle défendit sa chasteté jusqu’à la mort, à l’âge de seize ans.
Martyrologe romain
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0290.htm
Bienheureuse Antoinette MESINA
Nom: MESINA
Prénom: Antoinette (Antonia)
Pays: Italie
Naissance: 21.06.1919 à Orgosolo (Nuoro en Sardaigne)
Mort: 17.05.1935 à Orgosolo (forêt d’Obadduthal)
Etat: Laïque - Martyre
Note: Fait partie de la Jeunesse Féminine de l'Action Catholique. Tuée à coups de pierres par un jeune homme qui voulait abuser d'elle.
Béatification: 04.10.1987 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 17 mai
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1987 n.41
Réf. dans la Documentation Catholique: 1987 p.983
Notice
Au début du Synode sur les laïcs, le 4 Octobre 1987, le Saint-Père Béatifie trois jeunes laïcs martyrs, dont Antonia (Antoinette) Mesina.
Elle naît en 1919 à Orgosolo, dans le diocèse de Nuoro, en Sardaigne. Dans sa famille, très pieuse, on récite le chapelet tous les soirs.
Deuxième de dix enfants, elle ne va que quatre années à l’école car elle doit aider sa mère. Elle le fait de bon cœur.
De constitution robuste, elle est la première au travail : jardin potager, lessivage à la rivière, ramassage du bois pour le feu, etc. Après avoir fait sa première Communion à 7 ans, elle va à la Messe presque tous les jours.
A dix ans, elle fait déjà partie des ‘Benjamines’ de l’Action catholique. Plus tard, elle en devient un membre actif, invitant ses amies à en faire partie.
Elle a un caractère réservé et décidé, typique de cette région montagneuse de Sardaigne, le Barbagio (720 m) situé au pied de la montagne Gennargentu (1834 m).
L’Action catholique fait des campagnes pour la pureté, évoquant le Martyre de Maria Goretti (+1902).
Antonia confie qu’en une telle occasion, elle agirait de même.
Et à sa mère, à propos de drames semblables qui ont eu lieu récemment dans la région, elle dit : « Si cela devait m’arriver, je me ferais tuer plutôt de consentir au mal. »
Nous sommes en 1935, un mois avant que cela lui arrive. Elle a 15 ans. Sa mère, de plus en plus affaiblie, lui a confié ses deux derniers, deux frères jumeaux qui viennent de naître.
Le 17 Mai, après avoir assisté de grand matin à la Messe et Communié, elle rentre chez elle en ce jour où elle doit pétrir le pain.
Pour chauffer le four, elle ressort chercher du bois dans la forêt au lieu dit Obadduthal.
Annette, une fillette de 13 ans, l’accompagne. Tandis qu’elle se penche pour ramasser du bois, Jean Ignace Catgiu, âgé de 20 ans, la surprend par derrière et tente de la renverser.
Devant sa résistance, il la frappe à coups de pierres.
Par deux fois, elle arrive à se dégager et tente de s’enfuir, déjà gravement blessée et perdant son sang.
Mais lui continue à la frapper et l’achève avec un plus gros caillou.
Sa compagne affolée est retournée pour chercher du secours. Bien sûr, il est trop tard quand on arrive sur les lieux. Elle est déjà morte, portant sur son corps 74 blessures.
Dans l’homélie de Béatification, Jean-Paul II conclut de façon poétique en disant : « La brassée de bois ramassée pour alimenter le four à pain de sa maison, en ce jour de Mai 1935, reste dans la montagne à côté de son corps déchiré par des dizaines et des dizaines de coups de pierre.
Ce jour-là, s’allume un autre feu et se prépare un autre pain pour une famille bien plus nombreuse »
Quant au meurtrier d’Antonia, il sera exécuté, mais, comme le meurtrier de Maria Goretti, il a reçu le pardon de la famille et s’est converti.