Mardi 18 Juin 2024 : Fête de la Vénérable Jeanne Mance, Fondatrice de l'hôpital de l'Hôtel-Dieu à Montréal et Co-Fondatrice de la ville de Montréal au Québec (1606 -? 1673).
Cette statue de Jeanne Mance fait partie du Monument à Maisonneuve.
Jeanne Mance, figure du Monument à Maisonneuve, œuvre de Louis-Philippe Hébert, Place d'Armes, Montréal.
Jeangagnon Travail personnel. CC BY-SA 3.0
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/12921/Venerable-Jeanne-Mance.html
Vénérable Jeanne Mance
Fondatrice de l'hôpital de l'Hôtel-Dieu à Montréal (? 1673).
Jeanne Mance, laïque, Fondatrice de l'hôpital de l'Hôtel-Dieu à Montréal au Québec, Canada (1606-1673).
Marthe Robin et Jeanne Mance, nouvelles Servantes de Dieu, décret du 8 Novembre 2014.
Née le 12 Novembre 1606 à Langres, morte le 18 Juin 1673 à Montréal.
Co-Fondatrice de Montréal, Jeanne Mance y fonda l'Hôtel-Dieu, un des plus anciens hôpitaux du pays.
À Langres, sa ville natale, Jeanne Mance avait soigné des blessés de la guerre de Trente Ans (1618-1648) et des malades atteints de la peste.
Forte de ses expériences comme infirmière, elle dirige le dispensaire installé dans le fort.
Arrivée à Ville-Marie avec Paul de Chomedey de Maisonneuve en 1642, elle en est la seule infirmière jusqu'à ce quelle fasse venir les Hospitalières de Saint-Joseph en 1659.
A l'époque où les affrontements avec les Iroquois sont nombreux, elle soigne les blessés et les malades avec compassion et diligence, tout en multipliant ses efforts pour recruter de nouveaux colons.
Première infirmière laïque au Canada, Jeanne Mance demeure toujours une source d'inspiration pour qui se destine à cette profession.
- Personnage historique national de Jeanne Mance, Montréal, Québec
- biographie, lycée professionnel Jeanne Mance, Troyes
- biographie, site du patrimoine culturel du Canada
- biographie, site du Dictionnaire biographique du Canada
L'exposition permanente du musée vise à faire connaître une histoire dont l'origine remonte à Jérôme Le Royer, véritable visionnaire, qui choisit Paul de Chomedey et Jeanne Mance pour établir dans l'île de Montréal une colonie d'évangélisation et un Hôtel-Dieu.
Une histoire qui se poursuit avec l'arrivée, en 1659, des Hospitalières de Saint- Joseph à l'Hôtel-Dieu de Montréal.
(Musée des Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Montréal)
Jeanne-Mance la vénérable
Vous connaissez Jeanne-Mance? Saviez-vous qu’en plus d’avoir cofondé la ville de Montréal avec Paul de Chomedey de Maisonneuve, elle a aussi fondé et dirigé l’Hôtel-Dieu, le premier hôpital de la Nouvelle-France?
Le 17 Mai 1642, Jeanne Mance fait partie du premier groupe de Français conduit par Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve, qui arrive à Montréal.
Dans un petit dispensaire, Jeanne Mance soigne les ouvriers qui bâtissent le fort, les soldats et quelques Indiens.
Les Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph, fidèles complices de Jeanne-Mance dans l’établissement de l’Hôtel-Dieu, ont poursuivi sa mission après sa mort.
Pendant près de deux siècles, l’Hôtel-Dieu est le seul hôpital de Montréal et un pilier de sa communauté.
Nous devons beaucoup au courage et à la détermination de cette femme exceptionnelle.
Pour en savoir plus sur Jeanne-Mance, le Musée des Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Montréal (situé juste à l’arrière de l’Hôpital) présente une exposition permanente sur sa vie.
Jeanne Mance au secours d'un blessé. Bronze de Louis-Philippe Hébert placé devant l'Hôtel-Dieu de l'avenue des Pins à Montréal.
Jeangagnon Travail personnel. CC BY-SA 3.0
Pour un complément biographique
> > > Vénérable Jeanne Mance
Autre complément biographique
> > > Jeanne Mance, Fondatrice
Mance, Jeanne (1606 – 1673)
Jeanne Mance
Née en 1606 à Langres, dans la région de Champagne en France, Jeanne Mance est la fille de Charles Mance, procureur au bailliage, et de Catherine Émonnot.
Jeanne Mance entreprend ses études chez les Ursulines, dans sa ville natale. À la mort de sa mère, vers la fin des années 1620, elle prend en charge l'éducation de ses jeunes frères et sœurs. Elle participe également à différentes œuvres de charité et prend soin des malades et des blessés de guerre, lors de la guerre de Trente Ans.
En 1640, Jeanne Mance a un entretien avec son cousin Nicolas Dolebeau, chapelain de la Sainte-Chapelle, à Paris, qui lui parle de la Nouvelle-France et des religieuses missionnaires qui s'y rendent.
Elle désire partir pour la colonie française afin de travailler à la conversion des Amérindiens à la foi catholique.
Elle se rend d'abord à Paris où elle rencontre le père jésuite Charles Lalemant, procureur des missions du Canada, et Angélique Faure de Bullion, veuve du surintendant des Finances de France, qui la convainc de fonder un nouvel hôpital en Nouvelle-France et lui prête l'argent nécessaire.
En 1641, Jeanne Mance arrive à La Rochelle et fait la rencontre de Jérôme Le Royer de La Dauversière, l'un des fondateurs de la Société de Notre-Dame de Montréal.
Celui-ci l'invite à se joindre à l'association qui a comme objectif l'établissement d'une colonie missionnaire à Ville-Marie.
La même année, Jeanne Mance s'embarque pour la Nouvelle-France. Elle passe l'hiver dans la région de Québec en compagnie, notamment, de Paul de Chomedey de Maisonneuve, chef du projet et futur gouverneur de l'île de Montréal.
Le 17 Mai 1642, Maisonneuve, Jeanne Mance et leur groupe prennent possession de l'île de Montréal en s'installant à l'endroit qui sera connu sous le nom de Pointe-à-Callière. C'est la fondation de Ville-Marie.
Elle conseille le gouverneur en plus d'œuvrer à la fondation de l'Hôtel-Dieu de Montréal. Elle crée d'abord une petite infirmerie à l'intérieur du fort, avant de faire ériger un premier hôpital en 1644 et 1645, qui est agrandi entre 1654 et 1659.
En plus des malades, elle soigne les blessés des affrontements avec les Iroquois. Jeanne Mance est ainsi considérée comme la première infirmière laïque au Canada.
En 1649, Jeanne Mance se rend dans la métropole pour promouvoir les intérêts de Montréal. Elle rencontre les membres de la Société de Notre-Dame de Montréal, de même que Mme de Bullion, qui l'assure de son soutien financier.
En 1653, elle accueille Sœur Marguerite Bourgeoys à Montréal et aide à la Fondation d'une école.
Pour l'aider dans son œuvre, Jeanne Mance retourne en France, en 1658, chercher trois hospitalières de Saint-Joseph de La Flèche désignées par le Fondateur de la Communauté, Jérôme Le Royer de La Dauversière.
Les Religieuses arrivent à Montréal l'année suivante.
En 1662, Jeanne Mance est de retour en France afin de veiller à la désignation des Sulpiciens comme seigneurs de l'île de Montréal, à la suite de la dissolution de la Société de Notre-Dame.
De retour à Ville-Marie en 1663, elle continue de se consacrer au soin des malades et des blessés jusqu'à sa mort.
Elle est décédée à Montréal le 18 Juin 1673.
http://www.jeannemance.org/Biographie.php
Biographie de Jeanne Mance
Langres est une petite ville située à quelques kilomètres de Paris dans une région célèbre pour ses vins : La Champagne.
Sise comme une forteresse au sommet d'un plateau, Langres a connu une longue histoire de guerres et d'invasions.
Elle se glorifie d'être la patrie de Jeanne Mance, cette jeune infirmière qui partit pour le Canada et s'illustra dans la Fondation de Ville-Marie (Montréal).
Jeanne, née en 1606, était la fille de Charles Mance, agent des terres et fonctionnaire du roi. Deuxième enfant d'une famille qui en comptait douze, Jeanne dut prendre en charge ses frères et sœurs plus jeunes, à la suite du décès de sa mère.
Avec son dynamisme et sa joie de vivre, elle s'acquitta parfaitement de son rôle de maman et acquit très jeune le sens des responsabilités.
En 1635, la guerre qui divise l'Europe depuis près de trente ans, fait rage dans la région de Langres.
Jeanne Mance s'enrôle comme infirmière pour soigner les bléssés. Le travail est immense. Et voici qu'au fléau de la guerre vient s'ajouter l'épidémie de la peste qui fait près de cinq mille victimes dans la seule ville de Langres.
La guerre terminée, Jeanne a 34 ans. Elle ne songe ni à se marier, ni à entrer au Couvent. Elle attend, elle cherche sa voie.
A cette époque, en Europe, on parlait beaucoup du Canada. Champlain n'avait-il pas commencé, trente ans plus tôt, la colonisation de la Nouvelle-France ?
De toutes les régions de France partaient des individus et des familles en vue de s'établir au Canada.
Jeanne Mance eut l'idée de s'embarquer, elle aussi pour le Nouveau monde. Un matin de 1640, au milieu des souhaits et des larmes, elle quitte sa ville natale.
La rencontre avec Mme de BULLION :
Elle se rend à Paris et fait la rencontre de Madame Claude de Bullion, une riche veuve de Paris qui lui manifeste son désir de consacrer une partie de son argent au soulagement de la souffrance et plus précisément à la construction d'un hôpital à Ville-Marie.
Après avoir causé longtemps avec cette dame, Jeanne Mance s'entend poser la question : "Mademoiselle, accepteriez vous de diriger l'hôpital que je pense bâtir au Canada ?" Elle accepte.
Désormais sûre de sa mission, Jeanne Mance se rend à la Rochelle. En Juin 1641, un navire affrété par Monsieur de La Dauversière lève l'ancre.
Jeanne Mance est à bord. La traversée dure 3 mois de vie pénible à bord d'un voilier qui n'avance qu'au grès du vent.
Le 8 Août, Jeanne Mance débarque au Québec, monte sur un autre navire. Monsieur de Maisonneuve arrive quelques semaines plus tard parmi la population de Québec.
Beaucoup s'opposent à l'idée de fonder la colonie de Montréal. Même le Gouverneur se montre peu favorable à cette "folle entreprise", mais il s'incline devant la volonté de Jeanne Mance et de Monsieur de Maisonneuve.
Après avoir passé l'hiver à Québec, le groupe de pionniers remonte le fleuve au printemps 1642. Après neuf jours de navigation, soit le 1er mai, Monsieur de Maisonneuve, Jeanne Mance et les colons débarquent à l'île de Montréal.
Dès l'arrivée, ils dressent un autel et le décorent de fleurs des champs. Le père Vimont célèbre une Messe d'actions de grâce.
Montréal était un site boisé et la première tâche des arrivants fut de s'attaquer à la forêt afin de permettre la construction d'un fort.
Jeanne Mance se révéla alors le soutien de valeureux colons. Elle prépare et sert leur repas, s'ingéniant à faire oublier la famille et la patrie absentes. Elle redonne du courage à ceux qui parlent de retourner en France : "Nous ne sommes pas ici pour nous détruire ni faire un seul pas en arrière."
Quand le fort fut terminé, Jeanne Mance y organisa un dispensaire pour les malades et les victimes des combats avec les Iroquois.
Deux ans plus tard, elle fait construire à quelques distances de l'enceinte du fort, un bâtiment qui sera exclusivement l'hôpital.
En 1654, cet hôpital est devenu insuffisant pour les besoins et il est remplacé par une construction plus vaste.
En 1659, Jeanne Mance en confie la direction aux Sœurs hospitalières, mais elle en demeure l'administratrice jusqu'à sa mort en 1673.