Samedi 15 Juin 2024 : Fête de Sainte Germaine Cousin, vierge (1579-1601).
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1324/Sainte-Germaine-Cousin.html
Sainte Germaine Cousin
Laïque (? 1601)
Elle était née scrofuleuse, laide et difforme. Sa mère mourut quelque temps après sa naissance et son père n'avait qu'aversion pour elle.
Il se remaria et la belle-mère la haïssait. Ils l'obligèrent à coucher sous l'escalier sur des sarments, lui donnant le minimum de nourriture et lui faisant défense d'adresser la parole aux enfants de sa belle-mère.
Il en fut ainsi de l'âge de neuf ans jusqu'à celui de vingt-deux ans où elle mourut. Elle passait son temps avec les bêtes, aux champs.
Ne sachant pas lire, elle récitait son chapelet. Mais tous les matins, elle entendait la Sainte Messe laissant son troupeau qui jamais ne causa de dégâts chez les voisins, restant dans les limites qu'elle lui marquait avant de partir. Elle parlait avec Dieu et cela était pour elle toute joie.
Un matin son père la trouva morte sous l'escalier et, à partir de ce moment, les miracles ne cessèrent d'authentifier sa sainteté.
Elle fut Canonisée en 1867.
A l'aube du grand siècle de Louis XIV, Sainte Germaine Cousin meurt en 1601 à Pibrac, après avoir vécu dans la plus extrême pauvreté. (Diocèse d'Auch - Quelques Saints gersois L'Eglise du Gers et son histoire - texte en pdf)
La vie de Germaine Cousin - Ville de Pibrac
Sainte Germaine est très honorée dans le département du Lot. Rares sont les églises où on ne trouve pas un souvenir de notre bergère sous forme de vitrail, statue, reliquaire ou même cloche baptisée Germaine. (site dédié à Sainte Germaine réalisé grâce aux documents qui font partie du patrimoine de la Paroisse de Pibrac.)
À Pibrac au diocèse de Toulouse, en 1601, Sainte Germaine Cousin, vierge. Elle fut, dès son enfance, astreinte à une vie de servitude et frappée de maladies.
Elle endura toutes sortes d’épreuves avec courage et un visage joyeux, et mourut pieusement à l’âge de vingt-deux ans.
Martyrologe romain
Église de Gimont
http://fr.wikipedia.org/wiki/Germaine_de_Pibrac
Germaine de Pibrac
Germaine Cousin dite Sainte Germaine de Pibrac, (°1579 - † 1601), vierge et Sainte Catholique, fêtée le 15 Juin.
Sa vie
Fille d'un modeste laboureur, Laurent Cousin et de son épouse Marie Laroche, Germaine naît à Frouzins petit village près de Toulouse, en 1579.
Atteinte de scrofules (adénopathie tuberculeuse), elle a aussi une main atrophiée. Sa mère meurt alors qu'elle était encore très jeune.
Son père se remarie et dès lors, elle subira les humiliations de sa belle-mère, acariâtre, et sera reléguée dans un appentis, loin de la vie familiale.
Elle persuada son père de l'envoyer garder les troupeaux, où là, dans la nature, elle pouvait réciter son chapelet et trouver le réconfort dans la prière.
Tous les jours elle allait à la messe.
Elle donnait le peu de pain qu'elle avait aux pauvres.
Un jour de 1601, son père la trouva morte dans le réduit où on l'obligeait à dormir. Elle avait 22 ans.
Elle fut enterrée dans l'église de Pibrac, et peu à peu tout le monde oublia l'existence de cette sépulture.
Les miracles de son vivant
- Elle plantait sa quenouille en terre et la quenouille gardait les moutons ; jamais une brebis ne s'égara, et jamais non plus les loups, pourtant nombreux dans la région à cette époque, n'attaquèrent le troupeau.
- Pour aller à l’église, elle devait passer un gros ruisseau. Un jour que le ruisseau était en crue, des paysans qui la voyaient venir se demandaient, d’un ton railleur comment elle ferait pour passer. Les eaux s’ouvrirent devant elle et elle traversa sans même mouiller sa robe.
- Un jour, sa marâtre l'accusa de voler du pain. Elle la poursuivit afin de la frapper et de la confondre, malgré l'insistance de voisins qui voulaient la retenir. Quand celle-ci rattrapa Germaine et lui fit ouvrir son tablier, à la place du pain qu'elle pensait y trouver s'étalait une brassée de roses. Son père fut alors ébranlé, il interdit à sa femme de frapper Germaine et lui demanda de réintégrer la maison ailleurs que dans le grabat qu'elle occupait. Elle refusa.
- La nuit de sa mort, on raconte que deux Religieux en route pour Pibrac à la nuit tombée, virent passer en direction de la maison de Laurent Cousin deux jeunes filles vêtues de blanc. Le lendemain matin, alors qu'ils reprenaient leur route, ils virent ressortir trois jeunes filles, dont l'une, encadrée par les deux autres, était couronnée de fleurs.
Les miracles après sa mort
En 1644, alors que le sacristain se préparait à organiser des funérailles en creusant une fosse, il tomba sur un corps enseveli dont la fraîcheur le stupéfia. Même les fleurs que la morte tenait étaient à peine fanées.
A la difformité de sa main, aux cicatrices des ganglions de son cou, on reconnut Germaine Cousin.
Toutefois, son corps fut déposé dans un cercueil de plomb, offert par une paroissienne guérie par l'intercession de la Sainte, et déposé dans la sacristie où il demeura, à nouveau oublié, encore seize ans.
Le 22 Septembre 1661, le vicaire général de l’Archevêque de Toulouse, Jean Dufour, vint à Pibrac.
Il s'étonna de voir ce cercueil resté dans la sacristie, le fit ouvrir, et découvrit que la Sainte présentait toujours le même état de fraîcheur.
Il fit creuser tout autour de là où le corps avait été trouvé, et tous les morts enterrés au même endroit n'étaient plus que des squelettes. Ébranlé par ce miracle, le vicaire général demanda la Canonisation de Germaine en 1700.
Sa dépouille subit encore de nombreuses pérégrinations accompagnées de plusieurs miracles.
À Pibrac, une Basilique a été élevée en son honneur. La maison natale de Germaine Cousin existe toujours.
Elle est située à environ 2 kilomètres du village de Pibrac. Récemment restaurée, on peut la visiter.
Canonisation
Germaine fut Béatifiée par Pie IX le 07 Mai 1854, puis Canonisée en 1867.
Patronage
- Sainte Germaine est la patronne des faibles, des malades, des déshérités.
- Elle est aussi la patronne des bergers.
Iconographie
On la représente avec sa quenouille, accompagnée d'un mouton, mais aussi avec son tablier ouvert sur un bouquet de roses.
https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/5c7eaaff-c568-42ed-8ddc-ca3401066f97
Sainte Germaine Cousin
Vierge
(1579-1601)
Germaine Cousin naquit à Pibrac, non loin de Toulouse. Sa courte vie de vingt-deux ans est une merveille de la grâce.
Fille d'un pauvre laboureur, percluse de la main droite, scrofuleuse, elle fut, pour comble de malheur, privée de sa mère, à peine sortie du berceau.
La petite orpheline devint l'objet de la haine et du mépris d'une belle-mère acariâtre et sans cœur ; la douleur, née avec elle, devait être sa compagne jusqu'à la mort.
Cette pauvre ignorante fut instruite par Dieu même dans la science de la prière.
Bergère des troupeaux de la famille, elle passait son temps en conversations avec le Ciel ; le chapelet était son seul livre ; la Sainte Vierge était sa mère, les anges ses amis, l'Eucharistie sa vie.
Souvent on la vit agenouillée dans la neige, traversant à pied sec le ruisseau voisin sans se mouiller, pour se rendre à l'église, où elle assistait chaque jour au Saint Sacrifice et Communiait souvent, pendant que ses brebis paissaient tranquilles autour de sa quenouille plantée en terre.
Charitable pour les pauvres, elle leur donnait son pauvre pain noir, ne vivant guère que de l'amour de Dieu ; et, un jour, le Ciel renouvela pour elle le miracle des roses devant les yeux de son impitoyable marâtre.
À sa mort, les anges et les vierges célestes chantèrent au-dessus de sa maison. Quarante ans plus tard, on trouva, comme par hasard, mais providentiellement, son corps intact avec un bouquet de fleurs fraîches, sous les dalles de l'église de sa paroisse.
Elle est devenue un des grands thaumaturges et une des Saintes les plus populaires de la France.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Pour un approfondissement biographique :
>>> Sainte Germaine Cousin
http://carmina-carmina.com/carmina/Mytholosaintes/germaine.htm
Sainte Germaine Cousin
La maltraitée de Pibrac
La famille Cousin dont le père s’appelait Laurent et la mère Marie Laroche vivait à Pibrac, vers l’an 1579, dans un petit village à quelques kilomètres de Toulouse.
Quand Germaine naquit, la pauvre petite avait des scrofules et, comme on dirait aujourd’hui, elle était handicapée de sa main droite qui était atrophiée*.
* Il s’agit d’adénopathie fistulisée le plus souvent d’origine tuberculeuse mais aussi syphilitique - Le mot “écrouelles” vient de “scrofules” qui vient du latin “scrofa” qui signifie “truie”.
La désignation par “scrofules” viendrait du fait que la maladie provoque des petites enflures qui ressemblent à des dos de truies.
Il existe une plante : la scrofulaire, censée guérir des scrofules.
Les rois de France héritaient, lors de leur intronisation du don de guérir les scrofules. Ils faisaient toujours, au lendemain de leur consécration, un pèlerinage à Saint Marcoul grand patron des scrofuleux et de toutes les maladies du cou. (Voir au 1er mai)
C’est là qu’ils recevaient le pouvoir sacré de guérison.
Jean Lemaire des Belges (15e s.) désignait par “grande truie” une sorte de vérole qui atteint les cordes vocales.
Le malade pousse des cris rauques et perçants comme ceux de l’animal.
De plus, elle était à peine née que sa mère mourut. Ca commence bien !
Peu de temps après, son père se remaria et eut des enfants de la seconde femme. Celle-ci n’eut, pour Germaine, que des regards de haine. Ainsi, Germaine, déjà orpheline fut placée sous le joug d’une cruelle marâtre.
Pour nous consoler, les Petits Bollandistes écrivent “Elle aima la douleur comme une sœur née avec elle, placée avec elle dans le berceau, et qui fut sa constante et unique compagne depuis son premier cri jusqu’à son dernier soupir.”
Sous prétexte que Germaine avait des scrofules et que c’était contagieux, la belle-mère ne voulait pas que Germaine vive avec ses propres filles.
Elle persuada son mari de lui faire garder les troupeaux. Comme ça, elle serait toujours dehors et loin de ses demi-sœurs. Quand elle était à la maison, elle devait manger dans l’étable ou par terre au fond du couloir.
Il lui était interdit d’avoir des contacts avec ses sœurs que pourtant, paraît-il, elle aimait tendrement.
Elle n’avait aucune jalousie des préférences dont ses sœurs étaient l’objet. Mais que faisait donc son père ?
Elle était donc toujours par monts et par vaux, gardant les moutons par tous les temps, supportant le froid comme la chaleur.
Tous les jours elle allait à la Messe. Elle plantait sa quenouille en terre et la quenouille gardait les moutons. Les loups étaient nombreux dans la région mais jamais un loup ne lui enleva de mouton.
Malgré cela, la marâtre n’arrêtait pas de lui reprocher sa négligence lorsqu’elle allait à l’église en laissant ses moutons.
Pour aller à l’église, elle devait passer un gros ruisseau. Mais rien ne l’arrêtait. Un jour que le ruisseau était extrêmement gonflé, des paysans qui la voyaient venir se demandaient, d’un ton railleur comment elle ferait pour passer.
O surprise ! Les eaux s’ouvrirent devant elle et elle traversa sans même mouiller sa robe.
Bien qu’elle n’avait pas beaucoup de nourriture, elle les partageait avec des pauvres. Sa marâtre l’accusa de voler le pain de la maison.
Un jour de plein hiver, la marâtre croit s’apercevoir que Germaine avait emporté du pain dans son tablier.
Elle courut après, en furie, avec un bâton. Des voisins la virent et devinèrent ses intentions. Ils s’empressèrent de la rattraper avant qu’elle puisse frapper Germaine.
Ils la rejoignirent et il fallut qu’elle ouvre son tablier. Mais à la place de pain, apparut un joli bouquet de roses.
Les voisins allèrent raconter le fait au village. Depuis, son père interdit à sa femme de battre Germaine.
Il lui proposa même de loger dans la maison mais elle refusa et continua à dormir dans son appentis, sous l’escalier. (Cf. Saint Alexis au 17 février)
Un matin que son père ne l’avait pas vu sortir comme d’habitude, il alla voir sous l’escalier et la trouva morte sur son lit de sarment.
Elle avait 22 ans.
On raconte que la nuit même de sa mort, deux Religieux qui allaient vers Pibrac, furent surpris par l’obscurité et s’arrêtèrent dans les ruines du château.
Ils virent passer deux jeunes filles, vêtues de blanc, qui se dirigeaient vers la ferme Cousin. Quelques instants plus tard, les apparitions reprirent le chemin inverse mais à la place de deux, il y en avait trois dont l’une était couronnée de fleurs.
Elle fut enterrée dans l’église de Pibrac, en face de la chaire, sous les dalles du sol, sans aucune inscription.
Peu à peu, on l’oublia ainsi que le lieu exact où elle avait été enterrée.
Vers l’an 1644, à l’occasion de funérailles, le sonneur se disposait à creuser une fosse dans l’église.
A peine avait-il soulevé une première dalle qu’un corps enseveli se montra. Le sonneur effrayé se mit à crier.
Cela attira quelques personnes qui constatèrent que l’endroit du visage qui avait été touché par la pioche offrait l’aspect de la chair vive.
Le corps fut ensuite découvert complètement. Il était entier et préservé de la corruption. Les ongles des pieds étaient parfaitement adhérents. Même les fleurs qu’elle tenait dans sa main n’étaient que légèrement fanées.
A la difformité d’une de ses mains et aux blessures du cou, on reconnut le corps de Germaine Cousin qui était là depuis 43 ans.
On plaça le cadavre - tellement frais - debout près de la chaire, devant le banc des notables, exposé à la vue de tout le monde.
Un an plus tard, une des notables, Marie de Clément Gras, épouse de noble François de Beauregard, se mit à rechigner parce que Germaine était placée juste à côté du banc qu’elle occupait à l’église. Sans doute pas trop loin du poêle ! Elle ordonnât qu’on éloignât la Germaine.
Bien mal lui en prit. Elle attrapa un ulcère au sein et l’enfant qu’elle nourrissait devint malade et fut presque moribond.
On fit venir des médecins de Toulouse. Rien à faire. Alors, son mari lui rappela le mépris qu’elle avait eu pour la pauvre Germaine et se demanda si Dieu n’avait pas été offensé et voulait la punir par le mal dont elle souffrait.
Marie Gras demanda alors pardon. Durant la nuit suivante, elle se réveilla et vit une grande clarté dans sa chambre.
Elle crût voir Germaine qui lui prédit la guérison de son enfant. Elle regarda son sein. La plaie était presque fermée. Elle fit venir son enfant, il était guéri et téta abondamment le lait qu’il refusait depuis longtemps.
Le lendemain, elle offrit une caisse de plomb où l’on plaça le corps de Germaine. Il fut porté dans la sacristie.
Et on l’oublia encore. Germaine était décidément faite pour être délaissée et oubliée.
Le 22 Septembre 1661, le vicaire général de l’Archevêque de Toulouse, Jean Dufour, vint à Pibrac.
Il était entré dans la sacristie et fut étonné de voir un cercueil en pareil lieu. Il le fit ouvrir et l’on trouva Germaine aussi fraîche que 16 ans auparavant.
Alors on lui raconta tous les détails de sa vie et la manière dont elle avait été retrouvée. Il fit même creuser sous l’église, à l’endroit où Germaine avait été retrouvée. Il y avait d’autres corps à l’état de squelette.
On ne pouvait donc plus douter du miracle.
De fil en aiguille, à la suite de nombreux miracles, on demanda la Canonisation en 1700.
A la révolution, en 1793, un fabricant d’étain et quatre hommes enlevèrent le cercueil de Germaine pour en faire des balles.
Ils retirèrent le corps qu’ils enfouirent dans la sacristie en jetant dessus de l’eau et de la chaux vive.
Mais peu après, un des hommes fut paralysé d’un bras, l’autre devint difforme, son cou se raidit et sa tête se tourna vers l’une de ses épaules.
Le troisième fut atteint d’un mal de reins qui l’obligea à se plier en deux et porter cette infirmité jusqu’à son tombeau.
Les deux autres implorèrent Germaine pour obtenir son pardon, ce qu’elle fit.
Quelques temps après la révolution, le maire de Pibrac, Jean Cabriforce, à la demande de la population, fit ouvrir la fosse.
On découvrit une fois de plus Germaine, mais cette fois les chairs avaient été fort atteintes par la chaux. On mit notre Germaine dans un beau nouveau suaire et on la replaça dans la sacristie.
Quelques années plus tard, un pèlerinage attira les foules. Après bien des aventures turbulentes où le corps de Germaine fut “transbahuté” à différents endroits, et où l’on put dresser une liste impressionnante de miracles, le procès en Béatification reprit son cours et Germaine fut Béatifiée par Pie IX le 7 Mai 1854.
Il paraît qu’elle ne savait pas lire.
On la représente avec une houlette, un mouton, une quenouille et aussi avec un tablier sur lequel on peut voir un bouquet de roses.
Elle une des patronnes des bergers.
Église Sainte-Marie-Madeleine de Pibrac - « La mort de Sainte Germaine » par Raoul Du faure de Pibrac, huile sur toile 1910.
Didier Descouens — Travail personnel