Samedi 08 Juin 2024 : Fête de Saint Médard de Noyon, Évêque (v. 457 - v. 545).
Saint Médard à Saint-Médard-d'Eyrans
Elfabriciodelamancha — Face à la Mairie
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1293/Saint-Medard-de-Noyon.html
Saint Médard de Noyon
Évêque (? 560)
ou Mars.
Disciple de saint Remi, il devint Évêque de Vermand, près de Saint-Quentin. Son siège épiscopal ayant été détruit par les invasions barbares, il le transféra à Noyon.
En 531, il accueille la reine sainte Radegonde qu'il consacre à Dieu.
Il évangélisa la Flandre.
Tous les traits qu'on rapporte à son sujet sont des actes de bonté. Il donnait de larges aumônes à tous les indigents, y compris les paresseux.
Il ne se décida jamais à punir les chapardeurs qui venaient voler le miel de ses ruches, les œufs de ses poules et les fruits de son verger.
En France, plus de 33 localités se rangent sous sa protection.
Saint Médard est né vers 456 à Salency en Vermandois d’une famille franque de Picardie. Il étudie à Vermand et à Tournai. Remarqué par Alomer, l’Évêque de Vermand, ce dernier l’élève au Sacerdoce en 489.
Médard devient Évêque de Noyon en 530. C’est dans cette ville qu’il accueille la reine Sainte Radegonde et la consacre à Dieu dans des vœux perpétuels. (Diocèse de Beauvais)
Saint Médard manifeste une grande compassion pour les plus démunis dès sa plus tendre enfance.
On raconte qu'il donna un jour ses habits neufs à un mendiant aveugle presque nu et que lorsqu'on lui demanda ce qu'il avait fait de ses habits, il répondit qu'il avait été touché par la misère de ce pauvre homme et n'avait pu s'empêcher de lui donner ses habits... (diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin)
Près de Soissons, en 564, Saint Médard, Évêque du Vermandois. Quand la cité de Saint-Quentin fut ruinée, il transféra son siège dans la ville fortifiée de Noyon, d’où il mit tout son soin à détourner le peuple des superstitions païennes pour le tourner vers la doctrine du Christ.
Martyrologe romain.
https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/6832109c-e5e3-4a30-bdab-a992c64a623b
Saint Médard
Évêque de Noyon
Médard, l'un des plus célèbres pontifes de l'Église de France au VIe siècle, naquit vers l'an 457, à Salency, en Picardie, de parents profondément Chrétiens. Dieu les Bénit en leur donnant pour fils deux futurs Saints Évêques, Médard et Gildard.
La jeunesse de Médard fut remarquable par sa grande compassion pour les pauvres et les malheureux ; il s'assujettissait à des jeûnes rigoureux, afin de leur distribuer sa nourriture.
Un jour, il rencontra un mendiant aveugle qui était presque nu ; il se dépouilla de son habit pour l'en revêtir ; et comme on lui demandait ce qu'il en avait fait, il dut répondre qu'il l'avait donné à un pauvre aveugle dont la misère l'avait touché.
Un autre jour, son père, revenant de la campagne avec un grand nombre de chevaux, le chargea de les conduire dans un pré et de les y garder en attendant l'arrivée de ses domestiques.
Tout à coup Médard aperçut un villageois chargé de harnais qu'il portait à grand-peine : « Eh ! mon ami, lui dit l'enfant, pourquoi vous chargez-vous d'un si pesant fardeau ? - “C'est, répondit le paysan, que mon cheval vient de périr par accident ; j'emporte ses harnais, mais sans espoir de pouvoir acquérir un autre cheval.” »
L'enfant, ému de compassion, prit un des chevaux confiés à sa garde et le força de l'emmener.
Le Ciel témoigna par un prodige combien cet acte de charité lui était agréable ; car, après que Médard eu rendu compte à son père de son action, on trouva le nombre des chevaux complet.
De plus, tous les gens de la maison virent un aigle couvrir Médard de ses ailes pendant une grosse pluie qui était tout à coup survenue.
La vie de l'étudiant et du Prêtre répondit à de si admirables commencements ; toutes les œuvres de zèle auxquelles peut se livrer un ministre des âmes lui étaient connues et familières.
En 530, il fut élu Évêque et sacré par Saint Rémi. La dignité épiscopale ne lui fit rien retrancher de ses pénitences.
On vit ce Saint vieillard, à l'âge de soixante-douze ans, parcourir les villages, les bourgs et les hameaux, prêchant, consolant son peuple, administrant les sacrements avec un zèle infatigable.
Il étendit le règne de la Foi en quelques parties de son diocèse demeurées païennes ; et, par ses travaux comme par ses miracles, il eut la douce joie de sauver un grand nombre d'âmes. C'est de sa main que la reine Radegonde reçut le voile de Religieuse.
Enfin Médard, âgé de quatre-vingt-sept ans, plus chargé encore de vertus et de mérites que d'années, rendit son âme au Créateur, vers l'an 545.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Pour un approfondissement biographique
> > > Saint Médard, Évêque de Noyon.