Dimanche 30 Juin 2024 : Fête de Saint Martial, Évêque à Limoges, Évangélisateur du Limousin († vers 250).
Icône de Saint Martial et Saint Eutrope.
Saint Martial, 1er Évêque de Limoges, et Saint Eutrope, 1er Évêque de Saintes
Saint Martial est fêté le 30 Juin et Saint Eutrope le 30 Avril. Ils font partie des sept Saints Fondateurs de la Gaule. Icône française contemporaine du Monastère de Lavardac, aujourd'hui transféré à Lectoure (collection privée).
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1412/Saint-Martial-de-Limoges.html
Saint Martial de Limoges
Évêque de Limoges (3ème s.)
Nous avons sur lui deux biographies aussi fantaisistes l'une que l'autre, écrite l'une au VIIIe siècle, l'autre au XIe.
Il serait le cousin de saint Pierre. Petit enfant, c'est lui que Jésus avait montré aux apôtres comme modèle sur le chemin du Ciel.
Il vint en Gaule prêcher cette Bonne Nouvelle qui avait marqué son enfance. La réalité historique est sans doute mieux servie si l'on considère qu'il y eut un Saint Martial, Évêque de Limoges dans la deuxième partie du IIIe siècle, dont on ne sait que peu de choses. La vérité est meilleure que les imaginations légendaires.
Premier Évêque de Limoges en France, Martial était le célèbre apôtre du Limousin, et selon St Grégoire de Tours, un des sept Missionnaires envoyés de Rome pour évangéliser la Gaule.
"On sait très peu de choses sur Saint Martial. Originaire sans doute d’Orient, envoyé par un pontife romain, il arrive en Limousin, il prêche à Toulx-Sainte-Croix, à Ahun.
Parvenu à Limoges, il s’y fixe, fonde un centre Chrétien, convertit un certain nombre d’habitants appartenant notamment à la haute société, installe un sanctuaire hors de l’agglomération.
Il réalise quelques voyages d'évangélisation mais pénètre peu les campagnes qui restent païennes.
Il meurt à Limoges et est inhumé dans un tombeau situé hors de la ville.
La légende de Saint Martial est constituée au Xe siècle par les Moines de l’Abbaye de Saint Martial qui veulent accroître le prestige de leur Saint patron en en faisant un disciple du Christ, envoyé en Gaule par Saint Pierre.
Cette légende est combattue au XVIIe et XIXe siècles, cependant Saint Martial est bien un des premiers Missionnaires de la Gaule et le Fondateur de l’Église de Limoges." (Source: Les débuts du christianisme en Limousin - diocèse de Limoges)
Le même jour sont fêtés Alpinien et Austriclinien qui étaient 2 de ses Prêtres. Alpinien est le Saint patron de la commune de Saint-Alpinien - 23200 près d'Aubusson, diocèse de Limoges.
"Saint Martial, Évêque de Limoges, est un des Saints les plus populaires de l'Aquitaine.
Aujourd'hui encore vingt-trois villages portent son nom, et de nombreuses paroisses lui sont dédiées.
Il est généralement reconnu comme évangélisateur du Limousin et comme le Fondateur du siège épiscopal de Limoges.
Mais on a longtemps discuté sur son origine, sur l'époque durant laquelle il a vécu et sur le déroulement des principaux événements de sa vie, en particulier sur ses relations directes avec le Christ dont il aurait été l'un des disciples.
Aujourd'hui son histoire, débarrassée de légendes qui s'étaient accumulées au cours des âges, apparaît plus clairement.
A la suite de Grégoire de Tours on admet qu'il fut un des sept Évêques envoyés de Rome en Gaule vers les années 250.
En effet les informations fournies par Grégoire de Tours ont été confirmées par les fouilles menées à Limoges en 1960-1961.
Elles ont permis de retrouver la crypte de Saint Martial contenant deux sarcophages monolithiques en granit, que les archéologues ont daté de la période allant du IIIe au Ve siècle: l'un serait celui de Saint Martial, l'autre celui d'un des Prêtres qui le secondait.
Ces découvertes recoupent la chronologie établie par Grégoire dans son 'Histoire des Francs' (I,30).
Saint Martial était particulièrement honoré à Bordeaux. On conservait à la Basilique Saint-Seurin son bâton pastoral que l'on portait en procession durant les épidémies.
Une église de la ville lui est dédiée et un village de la Gironde porte son nom." (Histoires de la sainteté en Gironde - diocèse de Bordeaux - texte en pdf)
Un internaute nous écrit: "Je me suis retrouvé de manière providentielle dans une église dédié à St Martial.
Cette église se situe en Ariège, aux Cabannes sur la route de l'Andorre. Dans le chœur 5 grandes fresques murales relatent la vie de St Martial.
Il est présenté effectivement comme l'enfant montré en exemple aux Apôtres, mais aussi comme celui qui tenait le panier contenant les pains et les poissons lorsqu'ils furent bénis par le Christ, mais encore comme celui qui tenait le linge servant à essuyer les pieds des Apôtres après que Jésus les ait lavés, également comme celui qui fut envoyé en Gaule par St Pierre et enfin, à un âge avancé, Le Christ lui serait apparu pour lui annoncer que le soir même il l'aurait rejoint dans les Cieux.
J'ignore quelles sont les sources du peintre, mais il ne me semblait pas inutile de vous relater cette anecdote."
À Limoges, vers 250, Saint Martial, Évêque.
Martyrologe romain.
https://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20180630&id=4989&fd=0
Saint Martial
Évêque à Limoges
Évangélisateur du Limousin
(† vers 250)
Soumis par César, après la chute d’Alésia (52 av JC), le pays des Lémovices est rattaché sous l’Empire à la province de l’Aquitaine. C’est dans ce Limousin gallo-romain que Martial est venu prêcher l’évangile.
On sait très peu de choses sur Martial. Il est généralement reconnu comme évangélisateur du Limousin et comme le Fondateur du siège épiscopal de Limoges.
Mais on a longtemps discuté sur son origine, sur l'époque durant laquelle il a vécu et sur le déroulement des principaux événements de sa vie, en particulier sur ses relations directes avec Le Christ dont il aurait été l'un des disciples.
Aujourd'hui son histoire, débarrassée de légendes qui s'étaient accumulées au cours des âges, apparaît plus clairement.
On admet qu'il fut envoyé de Rome en Gaule.
Parvenu à Limoges, il s’y fixe, fonde un centre Chrétien, convertit un certain nombre d’habitants appartenant notamment à la haute société, installe un sanctuaire hors de l’agglomération.
Il réalise quelques voyages d'évangélisation mais pénètre peu les campagnes qui restent païennes.
Il meurt à Limoges et est inhumé dans un tombeau situé hors de la ville.
http://www.maria-valtorta.org/Personnages/Margziam.htm
Margziam (Martial)
Jabé, le jeune disciple prodige
L’histoire d’une confusion. D’après les révélations de Jésus à Maria Valtorta, il y aurait eu un autre Martial (et sans doute, beaucoup d’autres jusqu’au 3ème siècle).
C’est le petit-fils d’un des paysans de Doras de Doras, un synhédriste dur (3.52). Il est orphelin : ses parents (Jean et Marie) et ses frères ont été tués dans un éboulement de terrain près d’Emmaüs (3.59). Son grand-père le recueille et le cache dans les bois. Il le confie à Jésus, de passage.
De son nom d’origine Jabé (Yabesh), il reçoit de la Vierge Marie, le nouveau nom de Margziam (Marjiam - Maarhgziam). (3.59) ce qui est le nom de Mariam écrit dans l’ancienne langue (3.60).
Il est adopté par l’apôtre Pierre et sa femme Porphyrée, un couple sans enfant.
Malgré son jeune âge, il suit occasionnellement la troupe apostolique où il révèle des dons exceptionnels que cultive Jésus.
Margziam, qui rencontra Jésus à l’âge de 12 ans et fut adopté par Saint Pierre (devenant son fils adoptif) et qui suivit ainsi la troupe apostolique.
À l’Ascension, Margziam prend le nom de Martial en souvenir d'un petit romain martyrisé : "Et ce nom, ô Martial, t’indique ton futur destin : sois apôtre en des terres barbares et conquiers-les à ton Seigneur comme mon amour a conquis le jeune romain pour le Ciel." (10.23).
Il deviendra martyr : « Un jour viendra où Simon Pierre se réjouira en sachant emprisonné, frappé, flagellé, mis en péril de mort son Margziam, et où il aurait le courage de l'étendre de sa main sur le gibet pour le revêtir de la pourpre des Cieux et pour féconder la terre de son sang de martyr, enviant son sort et souffrant pour un seul motif : de n'être pas à la place de son fils » (5.35).
Margziam, devenu Martial, suivra en effet Pierre lors de la dispersion des apôtres consécutive aux premières persécutions (10.35).
Après la dispersion des apôtres consécutive aux premières persécutions d’Agrippa 1er, il évangélise l’Aquitaine et plus particulièrement Limoges où la tradition le confond avec un homonyme du IIIème siècle (voir ci-dessus le dossier).
La vie et le martyre de Saint Martial interfère avec celle d'un homonyme du IIIème siècle, apôtre de l'Aquitaine et du Limousin en France.
Elle aboutit à une biographie incohérente qui en devient, logiquement, légendaire.