Dimanche 21 Juillet 2024 : Fête de Saint Victor de Marseille, Martyr à Marseille (? v. 303).
Sculpture de Saint Victor de Marseille à Nooit Gedagt (Pays-Bas).
Photo de SterkeBak.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1548/Saint-Victor-de-Marseille.html
Saint Victor de Marseille
Martyr à Marseille (? v. 303)
Son culte est très ancien puisqu'on construisit en 415, à Marseille, un Monastère portant son nom.
Il aurait été un brillant officier, mais il refusa de trahir Le Christ. Arrêté, il fut traîné sur le dos par les rues de la ville, afin de permettre à la populace de l'accabler d'outrages grossiers et de coups.
Reconduit à la prison, il convertit ses gardiens, Longin, Alexandre et Félicien. Ils furent tous trois décapités, et Saint Victor fut broyé sous une meule à l'entrée des bains publics.
Il figure au propre du diocèse de Marseille comme Fête patronale de la ville.
L'Abbaye Saint Victor de Paris fut pendant des siècles un des plus importants centres Monastiques et universitaires (900e anniversaire de sa fondation).
"Très probablement, Victor était Évêque de l'Église de Marseille. Il n'y a pas à s'étonner qu'à ce titre il ait été particulièrement visé car l'historien Eusèbe de Césarée décrit ainsi le début de la persécution en l'an 303: On détruit les Églises jusqu'à leur Fondation, on jette les Écritures au feu, on proclame déchus ceux qui sont revêtus de quelques fonction, et peu après on ordonne de livrer partout aux fers les chefs d'Église, puis de les forcer à sacrifier.
Les Évêques sont les premiers visés.
Pour Victor, on a probablement conservé un récit de visite quand il était en prison. C'est le fondement d'un récit ultérieur de sa passion, dont le texte a été publié récemment.
On y rapporte que Victor avait été menacé d'être traîné à la suite du Juge dans sa tournée, pour que son procès soit refait plusieurs fois avant qu'il soit exécuté.
On avait quelques souvenirs de Victor. Aussi est-il devenu le patron principal du sanctuaire où il était enterré.
Ce sanctuaire est maintenant Paroisse. Et Victor y est vénéré en un lieu où la piété médiévale a vénéré aussi la Sainte Vierge Marie parce qu'elle a prié pour que les martyrs soient fidèles à leur Foi et la confessent devant leur juge, d'où son titre de Notre-Dame de Confession." (source: Histoire du diocèse de Marseille)
"Le 21 Juillet 303 ou 304, le préfet Euticius siège au tribunal à Marseille quand on lui présente un soldat nommé Victor: ce soldat est effronté.
Il ne veut plus percevoir sa solde et il clame qu’il est Chrétien.
En entendant cela le préfet dit à Victor: 'Pourquoi n’acceptes-tu pas la solde habituelle?' Saint Victor lui dit: 'Parce que désormais, je ne veux plus militer dans le siècle'.
Le préfet Euticius lui dit: 'Victor, sacrifie'. Victor lui dit: 'Je ne sacrifie pas aux faux dieux'..." (Abbaye saint Victor Marseille)
À Marseille, vers 292, Saint Victor, Martyr.
Martyrologe romain
Membres du Corps Mystique du Christ, nous ne pouvons échapper à ce que le Corps du Christ souffrit en ses membres durant sa Passion et sur la Croix.
A nous d’accepter de nous voir broyés pour devenir comme le blé qui deviendra ce pain lui-même consacré au Corps du Christ au Sacrifice de la Messe en vue de la Résurrection.
(Lectionnaire Emmaüs).
Retable de la chapelle Saint-Victor-de-Marseille de l'église Saint-Malo, Dinan, France.
Photo de EdouardHue.
http://viechretienne.catholique.org/saints/2790-saint-victor-de-marseille
Saint Victor de Marseille
Le Martyre de Saint Victor nous montre d'une manière éclatante combien les héros du Christ sont supérieurs aux héros de nos armées.
Saint Victor naquit vers le milieu du IIIème siècle, d'une noble famille de Marseille.
Ses parents en firent un Chrétien, et quand il fut en âge de choisir une profession, il choisit le métier des armes, où il servit les empereurs avec honneur et vaillance.
Victor ayant appris que l'empereur Maximien arrivait à Marseille pour persécuter les chrétiens, au lieu de cacher sa Foi, il sentit s'accroître en lui son zèle pour la défendre.
Il parcourait hardiment les rangs de ses compagnons chrétiens pour les encourager à ne pas faiblir.
Jour et nuit il se rendait de maison en maison, exhorter les fidèles à souffrir généreusement pour Jésus-Christ ; il allait même accompagner les martyrs jusque dans leurs supplices, pour les fortifier dans le combat suprême.
Trahi par son zèle, il fut chargé de chaînes et conduit à l'empereur lui-même. Maximien employa successivement les promesses et les menaces pour l'engager à sacrifier aux dieux ; le Saint, inébranlable, confondit le tyran en démontrant la vanité des idoles et la Divinité de Jésus-Christ.
L'empereur crut qu'une grande humiliation pourrait triompher de Victor ; il le fit traîner par les pieds et poursuivre par les coups et les huées de la populace païenne.
Après ce premier tourment, Victor répondit aux nouvelles questions : « Je suis Chrétien, je méprise vos dieux et je confesse Jésus-Christ. » À ces mots, on l'étendit sur un chevalet, et son corps fut affreusement déchiré.
Pendant ce supplice, Jésus-Christ lui apparut la Croix à la main, en lui promettant une immortelle couronne, et cette vision adoucit le sentiment de ses douleurs.
La nuit suivante, dans sa prison, il fut visité par les Anges. Trois gardiens, frappés de voir le cachot resplendir d'une miraculeuse clarté, se convertirent, furent baptisés et reçurent le martyre avant Victor lui-même.
Trois jours après, Maximien rappela Victor devant son tribunal et lui ordonna d'adorer une idole de Jupiter. Victor, saisi d'horreur, poussa l'autel avec son pied et le renversa ainsi que l'idole.
Le tyran, pour venger son dieu, fit couper le pied au vaillant Chrétien. Victor offrit ce membre à Jésus-Christ comme les prémices de son sacrifice.
Ensuite il fut placé sous la meule d'un moulin pour être broyé, mais la machine se brisa ; il fallut, pour achever la victime, lui trancher la tête. En ce moment, une voix Céleste fit entendre ces paroles : « Victor, tu as vaincu ! »
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
LA VIE DE SAINT VICTOR (Abbaye Saint Victor Marseille).
A l’orée du IVème siècle, l’empire romain est bien évangélisé : la Foi a pénétré les diverses couches de la population, non seulement les esclaves et les pauvres, mais encore les magistrats et les grands dignitaires. Les chrétiens possèdent des cimetières, des lieux de cultes et de prière. C’est ainsi à Marseille.
Mais en février 303, sous le règne de Dioclétien et de son ami Maximien, une persécution éclate soudainement, brutale, systématique et générale :
Quatre édits se succèdent :
— Interdiction du culte, confiscation des livres et des vases sacrés, destruction des églises, privatisation de leurs charges et dignités pour les fidèles.
— Arrestation de tous les membres du clergé.
— Libération à ceux qui abjurent et condamnation à la torture à ceux qui refusent.
— Obligation pour tous à sacrifier aux dieux : le refus entraîne la mort ou le travail forcé dans les mines.
Cette persécution fit des milliers de victimes dans tout l’empire.
Le 08 Juillet 303 ou 304, le préfet Euticius siège au tribunal à Marseille quand on lui présente un soldat nommé Victor : Ce soldat est effronté. Il ne veut plus percevoir sa solde et il clame qu’il est Chrétien.
En entendant cela le préfet dit à Victor : « Pourquoi n’acceptes-tu pas la solde habituelle ? »
Saint Victor lui dit : « Parce que désormais, je ne veux plus militer dans le siècle ». Le préfet Euticius lui dit : « Victor, sacrifie ». Victor lui dit : « Je ne sacrifie pas aux faux dieux ». Alors le juge ordonne de lui lier les bras dans le dos et de le traîner au milieu de la cité.
Après ce premier supplice il est ramené devant le juge qui lui dit : « Sacrifie ». Il répond : « Je ne sacrifierai pas ; cela est dû au Créateur, non à une créature. En entendant cela le tribun Astérius lui donne une gifle et dit : « Toi qui n’est même pas digne de voir le jour, tu parles maintenant en philosophe ! Sacrifie aux dieux ». Victor dit : « Il n’est de Dieu qu’un seul, celui qui a tout fait de rien ».
Et tandis qu’il dit cela sous l’inspiration de l’Esprit-Saint, les soldats se succèdent pour le frapper à coups de gourdin.
Après cela, Asterius ordonne de le suspendre et de le martyriser avec des lanières de cuir. Puis ensuite il est descendu et renvoyé aux arrêts.
Visité par ses frères, il les console en disant : « Refusez d’être tristes pour moi, frères, car ceux qui luttent pour nous sont plus forts que ceux qui nous attaquent. Je n’aurai pas pu, de mes propres forces, supporter tant de souffrances, si la grâce de Dieu ne m’avait aidé. Car lorsque j’étais suspendu et flagellé au fouet de cuir, je vis près de moi un homme très beau, tenant en main une croix qui me disait d’une voix lente :
« C’est Moi, Jésus, qui subis les outrages et les tourments, en la personne de mes confesseurs. »
Le 21 Juillet, Victor est tiré des arrêts et traduit à nouveau devant le préfet Euticius. Il refuse à plusieurs reprises de sacrifier aux dieux. Le juge lui présente l’autel où il doit sacrifier. Mais Saint Victor ne supporte pas de regarder l’autel dédié aux faux dieux. D’un coup de pied, il le fait tomber de la main du prêtre, par terre. Pour ce fait, le juge en colère ordonne que le pied ayant donné le coup soit coupé.
Euticius lui dit : « Sacrifie tout de suite, maintenant ». Saint Victor lui répond : « Je ne sacrifie pas aux démons ». Alors Euticius ordonne de le mettre sous la meule du boulanger, entraîné par un animal, où le grain autrefois dispersé est habituellement moulu.
Et lui-même, ainsi contraint, rend l’âme.
Les Chrétiens de Marseille dérobent le corps, puis ils cachent les saintes reliques en hâte, en un lieu à flanc de colline, où ils creusent le rocher.
Voici ce que dit Ignace d’Antioche de Syrie ayant la passion de l’unité des Chrétiens, arrêté sous Trajan, et conduit à Rome pour y être martyrisé, dans une lettre aux Romains :
« Laissez-moi être la pâture des bêtes, par lesquelles il me sera possible de trouver Dieu. Je suis le froment de Dieu, et je suis moulu par les dents des bêtes, pour être trouvé un pur pain du Christ…
C’est maintenant que je commence à être un disciple…Feu et croix, troupeaux de bêtes, lacérations, écartèlements, dislocations des os, mutilation des membres, mouture de tout le corps, que les pires fléaux du diable tombent sur moi, pourvu seulement que je trouve Jésus-Christ . »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_de_Marseille
Victor de Marseille
Victor de Marseille (né à une date inconnue et mort le 21 juillet 303 (ou 304) à Marseille) était un militaire romain, officier dans la légion thébaine entièrement composée de Chrétiens, massacrée sous le règne des empereurs Dioclétien (285-305) et Maximien Hercule (285-305) à Agaune (aujourd'hui Saint-Maurice, en Suisse), selon Eucher, archevêque de Lyon au milieu du Ve siècle. Selon Amédée Thierry, historien au XIXe siècle, Victor, officier dans la garde de l'empereur, serait arrivé à Marseille à l'occasion d'une visite dans la ville de l'empereur Maximien Hercule
En février 303, dans un empire romain déjà bien christianisé, où la foi chrétienne a pénétré les diverses couches de la population, éclate une pérsécution soudaine, brutale et systématique, qui fera des milliers de victimes dans tout l'empire.
Rescapé du massacre de la légion thébaine, Victor sera l'une de celles-ci, à Marseille, où il subit le martyre pour avoir refusé d'abjurer sa Foi chrétienne.
Le 21 juillet, Victor est tiré des arrêts et traduit à nouveau devant le préfet Euticius. Il refuse à plusieurs reprises de sacrifier aux dieux. Le juge lui présente l’autel où il doit sacrifier. Mais Victor ne supporte même pas de regarder l’autel dédié aux faux dieux. D’un coup de pied, il le fait tomber de la main du prêtre, par terre. Le juge en colère ordonne que le pied ayant donné le coup soit coupé, puis, comme Victor refuse toujours de sacrifier, ordonne de le mettre sous la meule du boulanger, entraînée par un animal, où le grain est habituellement moulu.
Les Chrétiens de Marseille dérobèrent le corps de Victor, puis le cachèrent en hâte, en un lieu à flanc de colline, où ils creusèrent le rocher.
À cet emplacement, fut par la suite construite une Abbaye à laquelle son nom fut donné : l'abbaye Saint-Victor de Marseille, qui fut un des hauts lieux du catholicisme dans le sud de la France depuis la fin de l'Antiquité.
A ce sujet, Jean-Baptiste Grosson écrivit, en 1773, dans son « Recueil des antiquités et des monuments marseillais qui peuvent intéresser l’histoire et les arts » à propos des origines de l'abbaye :
« L'origine de cette Église est due à la piété des premiers Fidèles. Elle n'a d'abord été qu'une grotte ou caverne qui étant pour lors éloignée de la Ville, et dans l'emplacement des anciens Champs-Élysées, ou ossuarium des Marseillais, servait de retraite aux premiers Chrétiens, pour y aller célébrer les saints Mystères, et ensevelir les corps des Martyrs.
Il y a auprès de cette grotte, qui est aujourd'hui renfermée dans l'église inférieure, une chapelle dédiée à Notre-Dame de Confession, dont l'Autel fut construit sous l'empereur Antonin qui vivait l'an 140.
Victor, Officier des troupes Marseillaises, ayant souffert le Martyre sous Dioclétien, l'an 303, le 21 juillet, les Fidèles ensevelirent son corps dans cette grotte. »
Victor est fêté avec ses compagnons le 21 juillet.