Jeudi 20 Juillet 2023 : Fête de Sainte Marguerite (ou Marine) d’Antioche, Vierge, Martyre (284-305).
Fouesnant : église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul, statue de Sainte Marguerite (Marguerite d'Antioche), représentée avec un dragon à ses pieds.
Photo de Moreau.henri
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1542/Sainte-Marguerite-d-Antioche.html
Sainte Marguerite d'Antioche
Martyre sous Dioclétien (? v. 275)
ou Marine.
C'est sainte Jeanne d'Arc qui donna une existence historique à cette Martyre inconnue qui aurait été originaire d'Antioche et qui fut très populaire au Moyen Age.
(Jeanne d’Arc : Fille d'humbles paysans de Lorraine, ("on m'appelait Jeannette") elle entendit des voix mystérieuses alors qu'elle n'avait que 13 ans.
Saint Michel, Sainte Catherine et Sainte Marguerite, pendant trois ans lui demandèrent de libérer la France et de faire sacrer le roi à Reims…
Jeanne avait treize ans quand l'Archange Saint Michel lui apparut une première fois, vers midi, dans le jardin de son père, lui donna des conseils pour sa conduite et lui déclara que Dieu voulait sauver la France par elle.
Les visions se multiplièrent; l'Archange protecteur de la France était accompagné de Sainte Catherine et de Sainte Marguerite (ou Marine) d’Antioche, que Dieu donnait à Jeanne comme conseillères et comme soutien.
En Orient, elle est connue sous le nom de Sainte Marine.
À Antioche de Pisidie, sans doute au début du IVe siècle, Sainte Marine ou Marguerite, dont on rapporte qu’elle consacra son corps au Christ par sa virginité et son Martyre.
Martyrologe romain.
Statue de Sainte-Marguerite (église Saint-Germain-des-Prés de Paris), œuvre de Jacques Bourlet, Religieux de l'Abbaye.
Photo de Mbzt
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marguerite_d%27Antioche
Marguerite d'Antioche
Marguerite d'Antioche de Pisidie ou Sainte Marine ou Sainte Marina (morte vers 305) est une vierge Martyre du IVème siècle. C'est une Sainte Chrétienne fêtée le 20 Juillet.
Hagiographie
Cette Sainte légendaire est née à Antioche. Convertie au Christianisme, elle fait vœu de virginité et repousse les avances du gouverneur romain Olibrius.
La légende veut qu'elle fut avalée par un monstre et qu'elle en transperça miraculeusement le ventre pour en sortir au moyen d'une Croix et qu'elle s'en sorte indemne.
C'est pourquoi on la représente généralement « hissée sur le dragon ». Pour Jacques de Voragine dans la Légende dorée, elle l'aurait piétiné et vaincu ainsi.
Son Martyre se poursuit et elle meurt décapitée.
Attributs
Les attributs de la Sainte sont : les perles, le dragon et la Croix.
Iconographie
(Liste non exhaustive) Sainte Marguerite est figurée un dragon à ses pieds ou sortant du ventre ou de la gueule de ce dernier.
Elle est souvent associées à trois autres Saintes ayant fait, elles aussi, vœux de virginité : Sainte Barbe, Sainte Catherine d'Alexandrie et Sainte Geneviève.
Sainte Marguerite est figurée un dragon à ses pieds ou sortant du ventre ou de la gueule de ce dernier.
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome02/095.htm
SAINTE MARGUERITE
Théotime *, homme érudit, a écrit sa légende
* Ce Théotime aurait été, dit-on, témoin oculaire des faits rapportés ici. Un bréviaire espagnol les raconte aussi sous le nom de Sainte Marine qui serait la même que Sainte Marguerite (Cf. Bivar sur Dexter).
Marguerite, citoyenne d'Antioche, fut fille de Théodose, alias Edesius, patriarche des gentils. Elle fut confiée à une nourrice; et quand elle eut atteint l’âge de raison, elle fut Baptisée et c'est pour cela qu'elle était grandement haïe de son père.
Parvenue à l’âge de quinze ans, elle gardait un jour, avec d'autres jeunes vierges, les brebis de sa nourrice, quand le préfet Olibrius, passant par là et voyant une jeune personne si belle, s'éprit d'amour pour elle et lui dépêcha ses esclaves en disant:
« Allez et saisissez-vous d'elle: si elle est de condition libre, je la prendrai pour ma femme ; si elle est esclave, j'en ferai ma concubine. »
Quand elle eut été amenée en sa présence, il s'informa de sa famille, de son nom et de sa religion.
Or, elle répondit qu'elle était noble de naissance, Marguerite de nom, et Chrétienne de religion.
Le préfet lui dit : « Les deux premières qualités te conviennent fort bien, savoir : que tu sois noble, et que tu sois réellement une très belle marguerite; mais la troisième ne te convient; pas, savoir: qu'une jeune personne si belle et si noble ait pour Dieu un crucifié. »
« D'où, sais-tu, répondit Marguerite, que Le Christ a été crucifié ? » Olibrius reprit : « Je l’ai appris des livres des Chrétiens. »
Marguerite lui dit : « Puisque tu as lu le châtiment et la gloire de J.-C., pourquoi rougirais-tu de croire un point et de rejeter l’autre? »
Et comme Marguerite avançait que J.-C. avait été crucifié de son plein gré pour nous racheter, et qu'elle affirmait qu'il vivait maintenant dans l’éternité, ce préfet en colère la fit jeter en prison; mais le lendemain, il la fit appeler en sa présence et lui dit : « Jeune fille frivole, aie pitié de ta beauté, et adore nos Dieux pour que tu sois heureuse. »
Elle répondit: « J'Adore celui devant lequel la terre tremble, la mer s'agite, et toutes les créatures sont dans la crainte. »
Le préfet lui dit : « Si tu ne m’obéis pas, je ferai déchirer ton corps. »
Marguerite répondit : « J.-C. s'est livré à la mort pour moi; eh bien ! Je désire aussi mourir pour Lui. »
Alors le préfet la fit suspendre au chevalet; puis il la fit battre d'abord avec des verges, ensuite avec des peignes de fer, si cruellement, que ses os étaient dénudés, et que le sang ruisselait de son corps comme de la fontaine la plus limpide.
Or, ceux qui étaient là pleuraient et disaient : « O Marguerite, vraiment nous avons compassion de toi, en voyant déchirer si cruellement ton corps. Quelle beauté tu as perdue à cause de ton incrédulité! Cependant il en est temps encore, crois, et tu vivras. »
Elle leur répondit : « O mauvais conseillers, retirez-vous, et vous en allez ; ce tourment de la chair est le salut de l’âme », et elle dit au préfet : « Chien impudent et lion insatiable, tu as pouvoir sur le corps, mais J.-C. se réserve l’âme. »
Or, le préfet se couvrait la figure avec sa chlamyde, car il ne pouvait supporter la vue d'une telle effusion de sang.
Il la fit ensuite détacher et ordonna de l’enfermer dans une prison, où une clarté merveilleuse se répandit.
Pendant qu'elle était dans son cachot, elle pria Le Seigneur de lui montrer, sous une forme visible, l’ennemi avec lequel elle avait à combattre ; et voici qu'un dragon effroyable lui apparut ; comme il s'élançait pour la dévorer, elle fit un signe de Croix, et le monstre disparut : ou bien, d'après ce qu'on lit ailleurs, il lui mit sa gueule sur la tête et la langue sur le talon et l’avala à l’instant; mais pendant qu'il voulait l’absorber, elle se munit du signe de la Croix; ce qui fit crever le dragon, et la vierge sortit saine et sauve.
Mais ce qu'on rapporte du dragon qui la dévora et qui creva est regardé comme apocryphe et de peu de valeur.
Le diable vint encore pour tromper Marguerite, en prenant une forme humaine. A sa vue, elle se mit en Prières, et après s'être levée, le diable s'approcha d'elle et lui prenant la main : « Tout ce que tu as fait, lui dit-il, est bien suffisant : ne t'occupes plus donc de ma personne. »
Mais Marguerite le prit par la tête, le jeta par terre sous elle; et lui posant le pied droit sur le crâne, elle dit : « Sois écrasé, superbe démon, sous les pieds d'une femme. »
Le démon criait : « O bienheureuse Marguerite, je suis vaincu ! Si un jeune homme l’avait emporté sur moi, je ne m’en serais pas préoccupe ; mais me voici vaincu par une jeune fille et j'en suis d'autant plus affligé que ton père et ta mère ont été mes amis. »
Alors elle le força à dire pour quel motif il était venu. Il répondit qu'il était venu pour lui conseiller d'obéir aux avis du président:
Elle le força encore à dire pourquoi il employait tant de manières pour tenter les Chrétiens. Il répondit qu'il avait naturellement de la haine contre les hommes vertueux, et bien qu'il en fut souvent repoussé; il était acharné à les séduire : et comme il était jaloux, à l’égard des hommes de la félicité qu'il avait perdue, sans pouvoir la recouvrer, il n'avait cependant pour but que de la ravir aux autres.
Et il ajouta que Salomon renferma une multitude infinie de démons dans un vase, et qu'après sa mort ces esprits malins jetaient du feu de ce vase; les hommes, dans l’idée qu'un grand trésor y était renfermé, le brisèrent: et les démons qui en sortirent remplirent les airs.
Quand il eut dit ces mots, la vierge leva le pied et lui dit: « Fuis, misérable », et aussitôt le démon disparut.
Marguerite resta rassurée; car puisqu'elle avait vaincu le chef, elle aurait sans aucun doute le dessus sur le ministre.
Le lendemain, le peuple étant rassemblé, elle fut amenée en la présence du juge, et comme elle refusait avec mépris de sacrifier, elle fut dépouillée, et son corps fut brûlé avec des torches enflammées; de telle sorte que tout le monde s'étonnait qu'une fille si délicate pût supporter autant de tourments.
Ensuite il la fit lier et jeter dans un bassin plein d'eau, afin que ce changement de supplice augmentât la violence de la douleur : mais à l’instant la terre trembla et la jeune fille en sortit saine, à la vue de tous.
Alors cinq mille hommes crurent et furent condamnés à être décapités pour le Nom de J.-C.
Le préfet, dans la crainte que les autres ne se convertissent, fit de suite couper la tête à Sainte Marguerite.
Elle demanda alors un instant pour prier : et elle pria pour elle-même, pour ses bourreaux, et encore pour ceux qui feraient mémoire d'elle et qui l’invoqueraient avec dévotion, ajoutant que toute femme en couches qui se recommanderait à elle enfanterait heureusement : et une voix se fit entendre du Ciel qui dit qu'elle pouvait être certaine d'avoir été , exaucée dans ses demandes.
Elle se leva ensuite et dit au bourreau : « Frère, prends ton épée et me frappe. » D'un seul coup il abattit la tête de Marguerite, qui reçut ainsi la couronne du martyre.
Or, elle souffrit le 16 des calendes d'août; ainsi qu'on le trouve en son histoire. On lit ailleurs que ce fut le 3 des ides de juillet.
Voici comment parle un Saint de cette Sainte vierge: « La Bienheureuse Marguerite fut remplie de la crainte de Dieu, douée de justice, revêtue de religion, inondée de componction, recommandable, par son honneur, et d'une patience insigne; on ne trouvait en elle ; rien de contraire à la Religion Chrétienne; haïe par son père elle était aimée de N.-S. J.-C.
Sainte Marguerite d'Antioche - église ND de Louviers – Eure
Photo de Theoliane
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsjuillet/juillet17.html.
Le 17 juillet en Orient et le 20 juillet en Occident, nous célébrons la mémoire de la Sainte et glorieuse Martyre MARINE1.
La Sainte Martyre Marine vécut sous le règne de l'empereur Claude (vers 270)2 . Elle était originaire d'Antioche de Pisidie et était fille d'un prêtre des idoles, Edésimos. Sa mère étant morte lorsqu'elle avait douze ans, elle fut confiée à une nourrice qui habitait à la campagne. La fréquentation des Chrétiens qui vivaient en cet endroit, associée aux bonnes dispositions naturelles de la jeune fille, firent bien vite germer la semence de la vraie foi en son cœur. Lorsqu'elle atteignit l'âge de quinze ans, elle était tellement consumée d'amour pour le Christ, qu'elle ne désirait et ne pensait qu'à une chose : communier elle aussi par l'effusion de son sang au sacrifice que les Saints Martyrs offraient pour l'amour de Dieu. Loin de garder secrète cette disposition, elle ne craignait pas de proclamer à haute voix qu'elle était Chrétienne, et elle proférait des injures à l'égard des idoles, ce qui provoqua la haine de son père qui la déshérita.
Le préfet d'Asie, Olybrios, étant en route pour Antioche, rencontra la Sainte, âgée alors de 15 ans, qui menait les troupeaux avec d'autres femmes du village. Charmé par sa beauté, il ordonna à ses hommes de la lui amener, afin de la prendre pour épouse. Parvenue au palais et présentée devant le magistrat, qui lui demanda de décliner son identité, la jeune fille déclara d'un ton assuré : « Je m'appelle Marine, fille de parents libres de Pisidie, mais je suis servante de Notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ, qui a créé le ciel et la terre. » Elle fut mise en prison, jusqu'au lendemain, où devait avoir lieu une grande fête païenne. De nouveau amenée au tribunal et invitée à sacrifier aux dieux avec le reste de la population, Marine répondit : « Je sacrifierai un sacrifice de louange à mon Dieu, mais jamais à vos idoles muettes et sans vie ! » Olybrios la pressa d'épargner sa jeunesse et sa beauté. Mais elle lui rétorqua que toute beauté charnelle se flétrit, alors que les tourments endurés au Nom du Christ embellissent l'âme et la préparent à des noces éternelles. Le magistrat, irrité par son audace, ordonna de l'étendre à terre, de la frapper de verges garnies d'épines et de lui lacérer les chairs au moyen d'ongles de fer. Le sang de la Sainte giclait à grand flot et rougissait la terre, mais elle ne poussait pas même un cri de douleur, restant imperturbable, comme si quelqu'un d'autre souffrait à sa place. Après l'avoir ainsi suppliciée pendant des heures, on la ramena en prison.
Elle y priait Dieu de ne pas l'abandonner dans l'épreuve et la confession de Foi, quand un tremblement de terre ébranla la prison, faisant sortir de son antre un dragon monstrueux : de ses yeux jaillissaient du feu et de la fumée, sa langue était rouge sang et il émettait un sifflement terrible en avançant vers la Sainte. Saisie d'une grande peur, Marine adressa sa prière au Dieu Sauveur, qui a réduit Satan à l'impuissance en libérant les morts de l'enfer par sa Croix.
Le dragon se changea alors en un gros chien noir et répugnant. La Sainte, désormais fortifiée par la grâce de Dieu, l'attrapa par le poil et saisissant un marteau qui traînait là, elle arrêta la bête en lui posant le pied sur la nuque, et la tua en la frappant sur la tête et à l'échine.
Une vive lumière resplendit alors dans le cachot, jaillissant d'une croix immense, sur laquelle était posée une blanche colombe. La colombe vint se placer à côté de Marine et lui dit : « Réjouis-toi, Marine, Colombe spirituelle de Dieu, car tu as vaincu le Malin et l'as couvert de honte. Réjouis-toi, fidèle servante du Seigneur, que tu aimes de tout ton coeur et pour qui tu as abandonné tous les plaisirs passagers de la terre. Réjouis-toi et exulte, car le jour est arrivé pour toi de recevoir la couronne de la victoire et d'entrer dignement vêtue, avec les vierges sages, dans la chambre nuptiale de ton Epoux et de ton Roi ! »
Au matin, Marine fut traduite pour la seconde fois au tribunal du gouverneur. Comme elle montrait une résolution plus ferme que jamais, Olybrios ordonna de la mettre à nu et de la brûler avec des torches. On lui applique donc des torches ardentes qui ne lui font aucun mal. Après ce supplice, on la jeta dans une cuve pleine d'huile bouillante la tête la première, d’où elle sort indemne. La colombe réapparut alors, portant dans son bec un rameau, et la croix lumineuse se dressa au-dessus de la cuve, d'où la Sainte ressortit libérée de ses liens. Et l'on put entendre la colombe dire : « Viens, Marine, pour jouir du repos réservé aux justes! » Devant ce miracle, un grand nombre de païens présents confessèrent le Christ et demandèrent à la Sainte à être instruits de la doctrine du Salut. Au comble de la fureur, le gouverneur ordonna alors de tous les décapiter avec Sainte Marine(3) .
Parvenue au lieu de l'exécution, Marine sollicita de ses bourreaux un délai pour prier, et se tournant vers l'Orient, elle supplia le Seigneur d'accorder la santé de l'âme et du corps à tous ceux qui auraient recours à son intercession. Ayant conclu sa prière, elle invita le bourreau à remplir son office. Mais celui-ci, saisi d'une pieuse crainte, confessa le Christ et refusa de porter la main sur la Sainte. Marine lui dit alors : « Tu n'auras pas part avec moi, si tu tardes à accomplir ce qui t'a été ordonné. » Et c'est la main tremblante qu'il lui trancha la tête. Un Chrétien nommé Théotime, qui avait apporté en secret de la nourriture à la Sainte lorsqu'elle était en prison, vint prendre son corps et alla l'ensevelir dignement. Jusqu'à l'époque des Croisades (1204), les Reliques de Sainte Marine étaient vénérées à Constantinople, dans l'église du Christ-Pantépopte.
1). Son culte a connu une grande diffusion en Occident, sous le nom de Ste Marguerite.
2). Selon d'autres, au temps de la persécution de Dioclétien.
3). Selon l'une des versions de la Passion, ils étaient au nombre de quinze mille, ce qui permet de les identifier avec les Martyrs commémorés le 16.
Comme me le précise si gentiment la mairie de Coulimer, ce dont je la remercie, il se trouve une chapelle dédiée à Sainte Marguerite d’Antioche à proximité du Manoir de Bray à Coulimer, construite par le seigneur de ce lieu à son retour de croisades au XII siècle.
A l'intérieur un retable surmonté d'une statue de la Sainte foulant du pied un dragon y figure.
Il est aussi à préciser qu’il doit y avoir de nombreux endroits dans le monde où se trouvent des chapelles et des statues dédiées à Sainte Marguerite d’Antioche.
Merci pour ce complément d’information.