Jeudi 04 Juillet 2024 : Fête de Sainte Berthe, Veuve, Fondatrice de Monastère (644-725).
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1438/Sainte-Berthe.html
Sainte Berthe
Abbesse de Blangy (? 725)
Elle vécut à la cour des rois mérovingiens. Devenue veuve, elle se retira, avec ses filles Gertrude, Emme et Déotille qui lui succéda, au Monastère de Blangy en Artois.
Elle en fut l'Abbesse quelques années, mais elle voulait vivre pleinement la solitude avec Le Christ.
Alors elle se fit emmurer au flanc de l'église abbatiale. La cérémonie de la réclusion fut très solennelle. Plusieurs Évêques y assistèrent puis se retirèrent laissant la recluse à la garde des saints anges.
Berthe naquit dans la région de Thérouanne. Après la mort de son mari, elle se consacra à Dieu et se retira avec deux de ses filles, Gertrude et Déotile à Blangy-sur-Ternoise où elle fonda un Monastère dédié à la Vierge Marie.
Elle y vécut en recluse dans la Prière et la Contemplation. Elle mourut le 4 Juillet 725. (Source: Saints du Pas de Calais - diocèse d'Arras)
À Blangy en Artois, vers 725, Sainte Berthe, Abbesse. Elle entra avec ses filles, Gertrude et Déotila, dans le Monastère qu’elle avait fait construire et, après quelques années d’abbatiat, elle vécut recluse dans une cellule.
Martyrologe romain.
https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/6a17701a-4285-4462-86ce-967a6d27d112
Sainte Berthe
Veuve, Fondatrice de Monastère
(644-725)
Berthe de Blangy est une nièce de Bathilde, Reine de France, fille de Rigobert et de Ursane.
Berthe eut pour père un comte du palais, sous Clovis II, roi de France. Le sang des princes et des héros coulait dans ses veines ; mais sa gloire est d'avoir eu deux Saintes pour filles.
La mère de Berthe ne voulut point confier à des mains étrangères le précieux trésor commis par Dieu à sa garde, et elle fit sucer à l'enfant, avec le lait de son sein, le lait de la piété et de la vertu de son cœur ; aussi cette tendre plante, cultivée par des mains si pures, donna-t-elle, dès les premiers printemps, les fleurs et les fruits les plus suaves de sainteté, au point qu'elle eut bientôt la réputation d'être la fille la plus belle, la plus aimable et la plus vertueuse de son siècle.
À 20 ans elle épouse le noble seigneur Sigefroi et ils eurent cinq filles : Gertrude, Deotile, Emme, Gose et Goste, ces deux dernières moururent peu après leur Baptême. Ayant été le modèle des jeunes filles, elle devint le modèle des épouses et des mères.
Après vingt ans d'une union que ne troublèrent jamais les nuages des passions, Berthe, devenue veuve, libre de toute entrave terrestre, résolut de se consacrer entièrement à Dieu dans la vie monastique.
À la mort de son mari elle fit bâtir un Monastère. Le démon sans doute voulut décourager la Sainte : elle eut révélation, pendant son absence, que son premier Monastère, bâti dans ses domaines, s'était écroulé entièrement.
Il s’effondra effectivement.
Sa soumission à la Volonté de Dieu fut parfaite, sa résolution resta inébranlable. Sous les conseils de sa cousine Rictrude de Marchiennes, elles font un jeûne de trois jours et un ange vint montrer à Berthe le lieu où son Monastère devait être reconstruit et le plan qu'elle devait adopter.
Il lui désigna un lieu marqué de quatre pierres formant une croix près de la rivière Ternoise.
Elle reconstruit donc un Monastère qui en 682 fut consacré par plusieurs Évêques. Ce Monastère deviendra l'Abbaye Sainte-Berthe…
Deux ans après, l'un des plus beaux couvents de l'époque s'élevait et recevait la Bénédiction de l'Église ; ce même jour, Berthe et ses filles, Gertrude et Déotile, recevaient le voile et se consacraient à Dieu, et bientôt le Monastère se remplissait d'âmes d'élite éprises de la Vie Religieuse.
Quelques années plus tard, Berthe renonçait à son titre d'Abbesse pour le transférer à sa fille Déotile, pendant qu'elle-même, emmurée dans une cellule voisine de la Communauté, menait une vie tout angélique et ne conversait plus qu'avec Dieu.
Quand elle sentit l'approche de la mort, elle fit appeler sa fille Gertrude (car Déotile avait quitté ce monde) et toutes les Religieuses, leur adressa les plus touchantes exhortations, et leur donna rendez-vous, après les épreuves de la vie, dans la Patrie éternelle.
Avant de mourir, elle aperçut un Ange gardien qui lui présentait une Croix lumineuse, et entendit un concert Céleste, prélude des harmonies Célestes.
Elle mourut emmurée en 725 à l'âge de 79 ans.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.