Jeudi 04 Juillet 2024 : Fête de Saint Andreï Roublev, Moine et iconographe (env.1360-1427).
Il est sans doute le peintre iconographe le plus connu. Moine au Monastère d'Andronik de Moscou, il se déplaça sans doute beaucoup pour peindre, toujours accompagné de Daniel dit "le noir", Moine comme lui, et des membres de son atelier.
C'est probablement aux alentours de 1425 qu'ils se rendirent au célèbre Monastère de la Trinité, fondé par Saint Serge de Radonège, pour en décorer la nouvelle église.
C'est pour l'iconostase de celle-ci qu'il peignit sa plus célèbre icône, l'icône de la Trinité.
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Fêté le 4 Juillet (17) : Vénérable Saint André Roublev l'Iconographe
Saint-André Roublev, le plus grand Iconographe russe, est né près de Moscou quelque part entre 1360 et 1370.
Alors qu'il était encore très jeune, il se rendit au Monastère de la Sainte Trinité, et fut profondément impressionné par Saint-Serge de Radonège (25 Septembre).
Après la mort de Saint-Serge en 1392, Saint Nikon (17 Novembre) lui succéda comme Higoumène.
Saint-André est devenu un novice dans le Monastère sous Saint Nikon. Peu avant 1405, il s'installe au Monastère Spaso-Andronikov fondée par Saint Andronicus (13 Juin), avec la Bénédiction de Saint Nikon.
Là Saint-André a reçu la tonsure monastique et a été enseigné par l'iconographie Théophane le Grec et le Moine Daniel, Ami de Saint-André et co-ascéte.
Saint-André est d'abord mentionné dans les chroniques en 1405, quand il a, avec Théophane, et Prochore peint la Cathédrale de l'Annonciation.
Son prochain projet important, dont il a entrepris avec le Moine Daniel, était de peindre les fresques de la Cathédrale de la Dormition à Vladimir en 1408.
Saint Nikon de Radonège a demandé Saint-André et Daniel pour peindre la nouvelle église dans le Monastère reconstruit de la Sainte Trinité, qui avait été détruite par les Tatars en 1408.
A cette époque Saint-André a peint son icône la plus célèbre : la Sainte Trinité (En fait, l'Hospitalité d'Abraham).
St André s'endormit dans le Seigneur entre 1427-1430, et fut enterré dans le Monastère Andronikov.
Il avait plus de 70 ans au moment de sa mort.
Le Moine Daniel, décédé avant Saint-André, est apparu à son ami et lui a demandé de le rejoindre dans la Béatitude éternelle.
http://www.histoire-russie.fr/icone/saints_fetes/textes/andre_roublev.html
Saint Andreï Roublev
Saint André Roublev a été Canonisé en 1988. Sa Fête est célébrée le 4 Juillet chaque année en Russie.
Une exposition permanente lui est consacrée à la Galerie Trétiakov, et un musée André Roublev a été ouvert à Moscou dans l’ancien Monastère Saint- Andronic.
Plusieurs monographies sont venues compléter sa bibliographie, οn a tourné sur son œuvre un film très populaire de Tarkovski !
Le 4 Juillet, οn commémore solennellement en Russie le Jour du grand iconographe André Roublev.
Du 1 au 7 de ce mois, des colloques réunis au Kremlin et à l’Académie des Arts vont étudier l’art de Roublev et de son époque ; des excursions ont été organisées aux lieux οù s’est déployée son activité.
L’homme lui-même reste très mystérieux. Οn ne sait pas οù il est né et l’οn situe approximativement la date de sa naissance entre 1360 et 1370.
Οn sait qu’il fut Moine au Monastère Saint-Andronic à Moscou. Τoutefois le début de son activité est lié au premier essor du Monastère de la Trinité fondé par Saint Serge de Radonège.
Sans doute a-t-il fait son apprentissage dans l’atelier d’icônes de ce Monastère, car il est souvent appelé « l’iconographe de Radonége ».
Les « Récits sur les Saints icοnοgraphes » mentionnent : « Le Saint Père André de Radonége, iconographe surnommé Roublev, peignit un grand nombre d’icônes, toutes miraculeuses... »
Roublev vécut à une époque tumultueuse de l’histoire russe. La victoire sur les Τartares, en 1380, à Κοulikovo, avait exalté les forces du peuple russe qui désormais pouvait espérer sa libération définitive.
C’est l’époque des progrès décisifs de l’unité autour de Moscou, et d’un grand essor de la conscience nationale.
Et c’est en même temps l’âge d’or de la sainteté russe, le moment où le monachisme, sans toutes ses formes, connaît une éclatante renaissance, où la culture et l’art s’épanouissent autour des Monastères.
Εn un mot, c’est l’époque de Saint Serge de Radonège, car elle est réellement illuminée par la sainteté particulière de Serge, par son style personnel de spiritualité. On pourrait définir celle- ci comme la forme russe du grand courant mystique orthodoxe connu sous le nom d'hésychasme.
Saint Serge mourut le 25 Septembre 1392. Il laissait dans l'Église russe un grand nombre de disciples.
André Roublev était son contemporain plus jeune et sans doute le connut-il personnellement.
En tout cas il vécut constamment au contact des disciples directs du grand Saint, de ceux qui continuaient son ouvre et mettaient en pratique jusqu'au bout ses enseignements: l'humilité, l'amour, le désintéressement et la solitude contemplative orientée vers la purification de l'esprit et l'union avec Dieu dans la prière perpétuelle.
Au centre de cette spiritualité est l'Amour -inséparablement vertu de l'homme et participation à la grâce incréée -, l'Amour pour Dieu et pour le prochain.
Dans les sources les plus anciennes, André Roublev et son ami plus âgé, son «compagnon de jeûne» Daniel surnommé «le Noir», avec qui il collaborait, sont caractérisés comme «des hommes parfaits en vertu»; Roublev est décrit comme très humble, «plein de joie et de clarté».
Et tout son art est à l'image de cette humilité, tout son art est plein de joie et de clarté.
Sa peinture est d'une extraordinaire profondeur de contenu, mais, en même temps, elle est comme enfantine à force de joie, de légèreté, de paix que rien ne trouble, de ferveur.
C’est en 1405 que les chroniques mentionnent pour la première fois le nom de Roublev : quand fut décorée la Cathédrale de l’Annonciation au Kremlin de Moscou.
Ιl y participe au sein d’une équipe de peintres que dirige le célèbre Théophane le Grec.
Cependant malgré l'immense influence de celui-ci sur l'art russe de l'époque, malgré son autorité incontestée et méritée, Roublev suivit sa voie propre, inspirée par l'entourage spirituel de Saint Serge.
Au contraire de Théophane, dont le coloris est comme «assourdi», les couleurs de Roublev sont lumineuses, joyeuses et claires.
Il a plus de légèreté, de souplesse, de chaleur. L'accent chez lui, ne porte pas sur le pesant labeur de la vie ascétique, mais sur la joie dont la grâce vient le couronner.
«Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cour, et vous trouverez soulagement pour vos âmes. Car mon joug est doux et mon fardeau léger» : tel est le principe de la vie et de l'art de Roublev, dont son ouvre porte témoignage.
Les jours de Fête, lorsqu'ils ne peignaient pas, Roublev et son ami Daniel «s'asseyaient devant les vénérables et divines icônes; et regardant celles-ci sans distraction..., ils élevaient constamment leur esprit et leur pensée dans la lumière immatérielle et divine».
Cette lumière, à la contemplation de laquelle il s'ouvrait, Roublev sut la manifester et la transmettre dans son art, tout particulièrement et avec une force incomparable dans son icône de la Trinité.
Par ailleurs, en étudiant d'anciennes icônes, il retrouva avec une grande perspicacité esthétique, à travers l'héritage byzantin, les fondements mêmes de l'art antique.
En 1408, André Roublev décore avec Daniel la Cathédrale de l’Assomption à Vladimir. Peu après 1422, le disciple bien-aimé de Saint Serge, l’higoumène Nikon, l’invite au Monastère de la Trinité Saint Serge pour décorer la nouvelle église de la Trinité construite pour remplacer l'église primitive brûlée par les Tartares.
André passa surtout de longues années au Monastère Saint-Andronic, fondé par le métropolite de Moscou Saint Alexis.
Dans les années 20 du XVème siècle, il y participe à l’édification de l’église de la Transfiguration s'intéressant aux plans, contribuant aux frais de construction.
C’est là qu’il meurt le 9 Janvier 1430. Οn ne connaît plus le lieu où il fut enseveli. Sa pierre tombale existait encore au XVIII siècle, puis elle disparut.
Dans l'art liturgique de l'Église Orthodoxe, l'œuvre de Roublev manifeste par l'image la sainteté et l'héritage spirituel de Saint Serge de Radonège, cette pacification intime qui lui était propre et s'étendait à tous ses domaines d'activité, cette unité d'amour à l'image de la Trinité divine dont l'expression artistique suprême reste la célèbre icône de la Sainte Trinité.
Roublev la peignit justement à la gloire de saint Serge et pour son église. Dans un inventaire des peintures de la Laure de la Trinité- Saint Serge, G.Olsoufiev caractérisait ainsi, en 1920, cette icône: «on peut la dire sans pareille pour la synthèse parfaite d'une conception théologique sublime et du symbolisme artistique qui l'exprime par la structure des rythmes et des lignes, des couleurs et d'une plastique qui se transcende.
Cette icone est par excellence ontologique, non seulement dans sa conception, mais aussi dans tous ses détails ».
La profondeur de la vision spirituelle de Saint André trouva son expression par la grâce d'un don artistique exceptionnel.
Et l'icône de la Trinité, où culmine son ouvre reste, au point de vue artistique comme au point de vue théologique, le sommet de l'art orthodoxe.
Roublev est décrit comme très humble, « plein de joie et de clarté ». Et tout son art est à l’image de cette humilité, tout son art est plein de joie et de clarté.
Sa peinture est d’une extraordinaire profondeur de contenu, mais, en même temps, elle est pleine de joie, de légèreté, de paix.
Εn Occident, Roublev est surtout connu pour sa célèbre icône de la Τrinité. La précieuse icône de Roublev a été peinte vers 1411 pour le Monastère de la sainte Trinité de Zagorsk1.
Le peintre, né vers 1340, est alors au sommet de son art. Sa maîtrise du trait et des couleurs diaphanes ont fait de cette icône un chef d’œuvre.
Bien des savants commentateurs se sont penchés sur l’icône de la Trinité d’Andreï Roublev.
Ils ont déployé des trésors d’ingéniosité et de sagacité pour identifier chacune des trois personnes dans les trois personnages ailés assis, contemplatifs, autour d’une petite table.
Les personnages sont identiques tous les trois, seules les couleurs de leurs vêtements permettent de les distinguer.
Une composition géométrique hardie et rigoureuse préside à l’ensemble de la scène, qui est toute faite de calme, d’équilibre et de symétrie.
Les représentations de la sainte Trinité doivent permettre de souligner tout à la fois l’unité divine et la singularité des trois personnes.
Le choix des trois messagers angéliques envoyés à Abraham permet d’éviter bien des obstacles.
Aussi cette icône trinitaire n’a-t-elle rien de comparable avec les représentations traditionnelles de l’hospitalité d’Abraham, telle qu’on la trouve dans l’iconographie antérieure, par exemple dans une icône du XIVème siècle conservée au Musée Bénaki d’Athènes.
Les artistes mettaient alors en valeur le signe miraculeux, l’enfant annoncé pour le couple de vieillards stériles.
Il est clair que Roublev a audacieusement tourné le dos à cette tradition.
La tradition Chrétienne a relevé dans ces trois anges une représentation de la Sainte Trinité, et c’est pourquoi la scène représentée par Roublev est appelée Trinité : trinité des voyageurs, trinité des anges, mais aussi Trinité Sainte de Dieu, Le Seigneur un en trois personnes.
C’est pourquoi les explications ingénieuses qui ont voulu identifier chacune des trois personnes entre Le Père, Le Fils et L’Esprit ne m’ont jamais pu satisfaire.
La volonté de l’artiste est que les trois personnes soient indissociables et semblables.
Chacune d’entre elles, par le geste, par la couleur, par la direction du regard, possède quelque trait de toutes les trois personnes.
Chacune d’elle a tout à la fois sa personnalité individuelle et des traits qui peuvent permettre de désigner toutes les trois personnes, Père, Fils et Esprit.
Il y a surtout un cercle des regards qui peut permettre de penser que le personnage central regarde celui qui se trouve sur sa droite, qui fixe le personnage opposé.
Icône de la Trinité ou Les trois anges à Mambré (1410), Galerie Tretiakov, Moscou (pour voir l’icône en grand format : angelsatmamre-trinity-rublev-1410.jpg)
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Angelsatmamre-trinity-rublev-1410.jpg.
Andreï Roublev (en russe : ?????? ??????) ou Saint André l'Iconographe est un moine et peintre d'icônes russe du XVe siècle.
Il est né vers 1360-1370 et mort entre 1427 et 1430, probablement le 17 octobre 1428. Il a été Canonisé en 1988, date du millénaire de la Foi chrétienne en Russie.
Nous ne savons pas grand chose de la vie de Roublev, sinon qu'il était moine au monastère Andronikov près de Moscou et qu'il fut l'élève et l'assistant de l'iconographe d'origine grecque Théophane le Grec.
Les Églises Orthodoxes font aujourd’hui mémoire d’Andreï Roublev, Moine et iconographe.
Né autour de 1360, Roublev fut initié à l’art de l’iconographie par Théophane le Grec. Selon la tradition, il devint moine à une date imprécisée entre 1380 et 1405 et résida d’abord à Moscou, au monastère du Sauveur Miséricordieux, fondé par un disciple de Serge de Radonège.
Son existence fut profondément marquée par le désir de traduire dans les icônes qu’il peignait une intense vie intérieure de communion avec le Père, le Fils et l’Esprit saint.
A la Laure de la Trinité de Saint Serge, où il passera une grande partie de sa vie, Andreï réalisa ce qu’on considère unanimement comme son chef-d’œuvre : l’icône de la Trinité, actuellement conservée dans la Galerie Tretiakov de Moscou.
Dans cette icône, partant de la scène biblique de l’hospitalité offerte par Abraham aux trois anges du Seigneur, Roublev exprime l’amour qui lie les trois personnes divines grâce au mouvement circulaire suggéré par les visages inclinés des trois anges ; en même temps, par l’usage de la perspective inversée, convergeant au cœur de celui qui observe l’icône, la Trinité de Roublev rappelle à celui qui la contemple que tout homme est appelé à participer au mystère de la communion divine, au banquet nuptial de l’Agneau. Andreï Roublev mourut en 1427, et, en 1551, le Concile des Cent chapitres proclama sa Trinité « modèle de toute icône orthodoxe ».
Prière.
Resplendissant de Lumière Divine, tu as vu en Christ la Sagesse et la Force de Dieu, Saint Moine Andreï, et par l’icône de la Très Sainte Trinité tu as prêché au monde entier l’unité qui est dans La Trinité Sainte ; quant à nous, nous t’acclamons dans l’admiration et la joie : toi qui es dans le secret de La très Sainte Trinité, demande-lui d’illuminer nos âmes.
L'essentiel de ce que nous savons de ce Maître incontesté de l'Icône est dans ses oeuvres. Les éléments biographiques et manuscrits ne livrent rien de sa pratique ni du génie avec lequel il a développé son oeuvre (on le voyait prier plus souvent que travailler, mais cela semble désormais inconcevable !).
« La Sainte Trinité » est à elle seule un temple de la Géométrie Sacrée, qu'il rend littéralement "responsable" de son Icône en la signant d'un rectangle au front de son autel.
L'apport de Andreï Roublev à l'Art Sacré, tout autant qu'au développement de l'Image en tant que langage à part entière, est inestimable.
L'œuvre de Roublev perpétue la tradition byzantine, mais en introduisant plus de souplesse, de douceur.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/articles-divers/autre-icone-de-la-trinite-de-roublev-1ere-partie/. (pour voir l’icône en grand format : trinite1ba.jpg)
ICÔNE DE LA TRINITE DE ROUBLEV
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