Jeudi 04 Juillet 2024 : Fête de la Bse Maria Crocifissa Curcio, Fondatrice de la Congrégation : « Carmélites Missionnaires de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus » (1877-1957).
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Bienheureuse Maria Crocifissa Curcio
Fondatrice de la Congrégation :
« Carmélites Missionnaires de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus »
(1877-1957)
Maria Crocifissa (au Baptême : Rosa), septième des dix enfants de Salvatore Curcio et Concetta Franzò, naît le 30 Janvier 1877 à Ispica, dans le sud-est de la Sicile (diocèse de Noto) dans une famille dont le niveau culturel et social étaient élevés.
Elle manifesta très tôt une vive intelligence, un caractère joyeux et déterminé, mûrissant dès le début de son adolescence une nette tendance à la piété, à l'attention et à la solidarité envers les plus faibles et les laissés-pour-compte.
En 1890, à l'âge de 13 ans, elle obtint la permission de son père de s'inscrire dans le Tiers Ordre Carmélite récemment fondé à Ispica, éprouvant une intense dévotion pour la Mère du Carmel, qui « avait ravi son cœur dès l'enfance ».
Voulant partager l'idéal d'un Carmel Missionnaire unissant la dimension Contemplative à celle plus spécifiquement apostolique, elle commença une première expérience de vie Communautaire avec plusieurs compagnes Tertiaires dans une maison appartenant à sa famille.
Elle se transféra ensuite à Modica, où lui fut confiée la direction de l'institution « Carmela Polara » pour l'accueil et l'assistance des jeunes filles orphelines ou indigentes, afin de les aider à mener une vie digne.
En 1925, elle choisit de s'établir avec ses consœurs à Santa Marinella, près de Rome, et le 16 Juillet de la même année, elle reçut le décret d'affiliation de sa petite Communauté à l'Ordre du Carmel, scellant ainsi pour toujours son appartenance à Marie du Carmel.
En 1930, elle obtint la reconnaissance de son institut par l'Église, sa Communauté étant érigée sous le nom de Congrégation des « Carmélites Missionnaires de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus ».
Conduire des âmes à Dieu était l'objectif qui animait les multiples œuvres éducatives et d'assistance qu'elle fonda par la suite en Italie et à l'étranger.
En 1947, après la guerre, elle envoya quatre Sœurs au Brésil, avec pour seul mandat « de ne pas oublier les pauvres ».
Marquée au cours de toute sa vie par une santé précaire et un fort diabète, elle passa ses dernières années dans la souffrance, continuant à prier et à se donner à ses Sœurs, auxquelles elle offrait un précieux exemple de vertus toujours plus lumineuses.
Le 4 Juillet 1957, elle s'éteignit à Santa Marinella, rejoignant pour toujours Le Christ son époux.
Maria Crocifissa Curcio a été déclaré Bienheureuse le 13 Novembre 2005, dans la Basilique de Saint Pierre, par le Cardinal José Saraiva Martins (>>> Homélie), Préfet de la Congrégation pour la cause des Saints, qui représentait le Pape Benoît XVI.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10156/Bienheureuse-Maria-Crocifissa-Curcio.html
Bienheureuse Maria Crocifissa Curcio
Congrégation des Carmélites Missionnaires de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus (? 1957)
(1877-1957) Fondatrice.
En 1930, elle obtint la reconnaissance de son institut par l'Église, sa Communauté étant érigée sous le nom de Congrégation des Carmélites Missionnaires de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus.
"Conduire des âmes à Dieu" était l'objectif qui animait les multiples œuvres éducatives et d'assistance qu'elle fonda par la suite en Italie et à l'étranger.
Site du Vatican:
- Biographie
- Messe et Béatification des serviteurs de Dieu: Charles de Foucauld, Maria Pia Mastena, Maria Crocifissa Curcio, homélie du cardinal José Saraiva Martins, Basilique vaticane, Dimanche 13 Novembre 2005
- "Son existence fut une prière perpétuelle même lorsqu'elle se rendait au service des personnes, en particulier des jeunes filles pauvres et indigentes. Que, du ciel, la Bienheureuse Maria Crocifissa Curcio continue à veiller sur la Congrégation qu'elle a fondée et sur tous ses disciples."
Paroles du pape Benoît XVI au terme de la béatification
- Photo
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0721.htm
Bienheureuse Maria Crocifissa CURCIO
Nom: CURCIO
Prénom: Rosa
Nom de religion: Maria Crocifissa
Pays: Italie
Naissance: 30.01.1877 à Ispica (diocèse de Noto – Sicile)
Mort: 04.07.1957 à Santa Marinella (près de Rome)
Etat: Religieuse – Fondatrice
Note: Après beaucoup de tâtonnements elle fonde en 1930 la Congrégation des Carmélites Missionnaires de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, au service des filles pauvres.
Béatification: 13.11.2005 par Benoît XVI
Cérémonie à Rome présidée par le Cardinal José Saraiva Martins, préfet de la Congrégation pour les causes des Saints.
Canonisation
Fête: 4 juillet
Réf. dans l’Osservatore Romano: 2005 n.46 p.1-4
Réf. dans la Documentation Catholique:
Notice
Rosa Curcio naît à Ispica au sud-est de la Sicile dans le diocèse de Noto, en 1877. Sa famille, qui compte dix enfants, est d’un milieu aisé et cultivé. Rosa est intelligente, joyeuse et dynamique.
Mais santé sera vite compromise par un diabète qui la poursuivra toute sa vie. Elle ne suit donc l’école que pendant peu d’années, mais parachève son instruction grâce à de nombreuses lectures dans la bibliothèque familiale.
Dès l’âge de treize ans, en 1890, elle obtient de son père, non sans difficulté, la permission de s’affilier au Tiers-Ordre Carmélitain, récemment établi à Ispica.
Et cela, après avoir lu Thérèse d’Avila, qui a “ravi son cœur”. Peu à peu naît en elle le désir de réimplanter le Carmel à Ispica et dans d’autres pays.
À la vie Contemplative, elle aimerait joindre la vie active afin de pouvoir se consacrer aux jeunes filles pauvres et laissées pour compte.
En 1909, elle fait un essai de vie commune dans une maison appartenant à sa famille. S’ensuit un développement enchevêtré avec beaucoup de changements de lieux et de péripéties (pas toutes décrites ici), car comme pour toute œuvre spirituelle, sa Fondation connaît l’épreuve.
En 1912, déménagement à Modique. En 1913, nomination d’un nouvel Évêque qui ne comprend pas l’esprit de la future Fondatrice.
Rosa fait appel à l’Ordre Carmélitain et, en 1914, on la met en contact épistolaire avec le Père Lorenzo van Eerenbeemt. Elle ne le rencontrera qu’en 1924.
En 1925, Année Sainte décrétée par le Pape Pie XI, Rosa a la joie de venir à Rome pour la première fois, où elle assiste à la grandiose Canonisation de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus (17 mai 1925).
Et les choses se dénouent pour sa Fondation.
Dès le lendemain, 18 Mai, elle visite avec le Père Lorenzo un lieu possible d’implantation à Santa Marinella, près de Rome.
En juillet, elle y arrive avec ses premières compagnes, puis émet des vœux, mais privés seulement, entre les mains du Père Lorenzo, car elle n’a reçu qu’une permission orale de l’autorité diocésaine et “ad experimentum” seulement.
Mais, un nouvel Évêque ayant été nommé à la tête du diocèse en 1929, elle fait une nouvelle demande d’approbation, et en 1930, son institut est érigé en Congrégation de droit diocésain, sous le nom de “Congrégation des Carmélites Missionnaires de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus”.
Les premières Constitutions sont approuvées. À la suite de quoi, elle fait profession prenant le nom de Sœur Maria Crocifissa (Marie crucifiée).
Elle prie continuellement même au milieu de ses nombreuses occupations, notamment au service des jeunes filles pauvres.
Benoît XVI la décrit ainsi: « Elle met au centre de sa vie la présence de Jésus Miséricordieux, rencontré et adoré dans le Sacrement de l’Eucharistie.
Une passion authentique pour les âmes caractérise Sœur Maria Crocifissa qui cultive avec élan la ‘réparation spirituelle’ afin de répondre à l’Amour de Jésus pour nous ».
Elle-même jette un trait de lumière sur sa belle personnalité lorsqu’elle écrit dans son Journal spirituel. « La seule pensée de pâtir pour mes frères me remplissait l’âme de joie. (…)
Ma tendresse croît toujours (…) et c’est avec cette tendresse que j’aime les petites filles que la Providence m’a confiées, j’aime le monde entier, j’aime la nature avec toutes ses beautés » (4 avril 1928).
En bref, une âme simple et forte.
En 1943, les bombardements obligent les Sœurs à déménager encore. Après la guerre, en 1945, Sœur Marie Crucifiée est élue Supérieure Générale.
Sa passion Missionnaire se traduit par une première Fondation au Brésil (au Paracutu) en 1947, puis en Février 1957, dans l’île de Malte.
Le 4 Juillet de la même année, elle meurt, après avoir connu des années de souffrance qui n’ont fait que rendre plus lumineuses encore ses vertus.
La Congrégation a continué à essaimer au Canada, en Tanzanie, aux Philippines et en Roumanie.