Vendredi 16 Février 2024 : Fête de Sainte Julienne de Nicomédie, Martyre en Bithynie (4ème s.).
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Sainte Julienne de Nicomédie (+305)
Fille du païen Africanus, elle est promise en mariage à un noble nommé Évilase.
Pour essayer de le décourager, elle exige qu’il devienne d’abord préfet de Nicomédie.
Lorsqu’il y parvient, elle lui demande ensuite de devenir Chrétien, sachant qu’il lui sera impossible de remplir cette condition.
Son père, qui déteste les Chrétiens, la force à changer d’avis, mais elle refuse toujours.
Comme ces événements se passent durant la période de persécutions de Maximin, Évilase la fait arrêter, traduire devant le tribunal, et elle est martyrisée.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/652/Sainte-Julienne-de-Nicomedie.html
Sainte Julienne de Nicomédie
Martyre en Bithynie (4ème s.)
Vierge et Martyre à Nicomédie en Asie Mineure, elle fut condamnée par son fiancé lui-même qui présidait le tribunal au nom et sous la pression impériale.
Un martyrologe du moyen âge résume ainsi ses supplices:
"Le plomb fondu la laisse intacte. Elle est balancée dans l'espace suspendue par les cheveux - elle puise de nouvelles forces dans l'eau bouillante où elle est plongée.
- Faible vierge, elle triomphe des forces infernales - et ne cesse de vivre qu'au moment où sa main cueille la dernière palme."
Elle vivait à Nicomédie quand ses parents voulurent la marier au préfet de la ville impériale.
Mais elle avait donné sa vie au Christ et cette jeune mondaine demeura inflexible.
Son amant devint son tortionnaire.
Il la fit mettre nue devant lui pour la flageller. "Voici mes caresses."
Il la fit pendre par les cheveux qu'elle en eût le cuir chevelu arraché. "Voici ta coiffure."
Ses bourreaux eux-mêmes en furent touchés et beaucoup devinrent disciples du Christ.
Ils furent sur le champ décapités.
Elle-même, à dix-huit ans, eut également la tête tranchée.
Aux XVIIIe et XIXe siècles, il existait au Val St Germain un pèlerinage très populaire, lié au culte de Sainte Julienne.
Sainte Julienne de Nicomédie fut martyrisée au troisième siècle en étant plongée dans une cuve de plomb fondu, devenu tiède à son contact, puis elle fut décapitée.
Cette Sainte était invoquée pour la guérison des fièvres, des épidémies, des maladies infantiles et de la stérilité. (diocèse d’Évry)
Chaque année, des centaines de pèlerins venus des paroisses environnantes venaient au Val-Saint-Germain pour offrir des «souches».
Ce sont de gros porte-cierges en général en bois sculptés et peints, témoignages d’un art populaire et naïf.
La légende dorée
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome01/045.htm
SAINTE JULIENNE
(Bollandus a démontré que les actes de Sainte Julienne sont authentiques).
Julienne qui avait été fiancée à Euloge, préfet de Nicomédie, ne voulut s'unir à lui qu'à la condition expresse qu'il recevrait la Foi de J.-C.
Son père la fit dépouiller, et frapper rudement, puis il la livra au préfet.
Celui-ci dit à sa femme. « Ma très chère Julienne, pourquoi m’as-tu trompé au point de me renier de cette façon? »
Elle lui répondit : « Quand tu adoreras Mon Dieu, j'acquiescerai à tes désirs, autrement tu ne seras jamais mon maître. »
Le préfet lui dit : « Ma maîtresse, je ne puis faire cela, parce que l’empereur me ferait couper la tête. »
Julienne reprit: « Si tu crains de la sorte un empereur mortel, comment veux-tu que je ne craigne pas un empereur qui est immortel?
Fais tout ce que tu veux, mais tu ne pourras pas me surprendre. »
Alors le préfet la fit très durement frapper de verges, et pendre par les cheveux pendant un demi-jour, puis il ordonna de lui verser sur la tête du plomb fondu.
Ce tourment, ne lui ayant fait aucun mal, il l’enchaîna et l’enferma dans une prison : Le diable la vint trouver sous la figure d'un ange, et lui dit: «Julienne, je suis l’ange du Seigneur qui m’a envoyé vers vous afin que je vous exhorte à sacrifier aux dieux, pour que vous ne soyez pas si longtemps tourmentée et que vous ne mouriez pas dans des supplices si cruels. »
Alors Julienne se mit à pleurer et elle pria en disant: « Seigneur Mon Dieu, ne me laissez pas périr; mais faites-moi connaître quel est celui qui me donne de semblables conseils. »
Une voix se fit entendre à elle et lui: dit de se saisir de lui, et de le forcer' à confesser qui il était.
Quand elle l’eut tenu et qu'elle lui eut demandé qui il était, il lui dit qu'il était le démon et que son père l’avait envoyé pour la tromper.
Julienne lui dit : « Et qui est ton père? »
Il répondit : « C'est Beelzébuth qui nous fait commettre toute sorte de mal, et nous fait fouetter rudement, chaque fois que nous avons été vaincus par les Chrétiens ; aussi je sais que je suis venu ici pour mon malheur, parce que je n'ai pu te dompter. »
Entre autres aveux, il dit qu'il était principalement tenu loin des Chrétiens quand on célébrait le mystère du Corps du Seigneur, comme aussi dans le moment des Prières et des prédications.
Alors Julienne 'lui lia les mains derrière le dos et le jetant par terre, elle le frappa très durement avec la chaîne qui lui servait de lien.
Le diable poussait des cris et la priait en disant: « Madame Julienne, ayez pitié de moi. »
Sur ces entrefaites le préfet, fit tirer Julienne de prison, et en sortant elle traînait derrière elle le démon lié ; or, celui-ci la priait en disant : « Ma dame Julienne, ne me rendez pas davantage ridicule; je ne pourrai plus désormais avoir le dessus sur qui que ce soit : on dit les Chrétiens miséricordieux et vous n'avez aucune miséricorde pour moi. » Elle le traîna ainsi à travers toute la place et ensuite elle le jeta dans une latrine.
Arrivée en présence du préfet, elle fut étendue sur une roue, d'une manière si brutale que tous ses os furent disloqués et que la moelle en sortait : mais un ange du Seigneur brisa la roue et la guérit en un instant.
Ceux qui furent témoins de ce prodige crurent et furent décapités, les hommes au nombre de cinq cents et les femmes de cent trente.
Après quoi Julienne fut jetée dans une chaudière pleine de plomb fondu; mais le plomb se changea en un bain tempéré.
Le préfet maudit ses dieux, de ne pouvoir punir une jeune fille qui leur infligeait une si grande injure.
Alors il ordonna de lui couper le cou. Comme on là conduisait à l’endroit où elle devait être exécutée, le démon, qu'elle avait battu, apparut sous la figure d'un jeune homme et criait en disant :
« Ne l’épargnez pas, parce qu'elle a méprisé vos dieux et qu'elle m’a frappé cette nuit avec violence ; rendez-lui donc ce qu'elle a mérité. »
Or, comme Julienne levait les yeux pour voir quel était celui qui parlait de la sorte, le démon s'écria en prenant la fuite : « Hélas! Hélas ! Que je suis misérable ! Je pense encore qu'elle veut me prendre et me lier. »
Après que sainte Julienne eut été décapitée, le préfet fut englouti au fond de la mer dans une tempête avec trente-quatre hommes.
Leurs corps, ayant été vomis par les flots, furent dévorés par les bêtes et les oiseaux.