Jeudi 15 Février 2024 : Fête de Saint Onésime, converti par Saint Paul († 95).
Icône d’Onésime
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/654/Saint-Onesime.html
Saint Onésime
Porteur d'une lettre de Saint Paul (? 95)
L'esclave fugitif que saint Paul renvoya à son maître Philémon, porteur d'une lettre qui fait autant d'honneur à son auteur qu'à son destinataire. La tradition veut qu'il soit mort Martyr à Rome.
'j'ai quelque chose à te demander pour Onésime, mon enfant à qui, dans ma prison, j'ai donné la vie du Christ.'
'Cet Onésime, dont le nom signifie «utile», ne t'a pas été bien utile dans le passé, mais il l'est maintenant pour toi comme pour moi.'
Lettre de saint Paul Apôtre à Philémon - Chapitre 1
Commémoraison de Saint Onésime, que l’Apôtre Saint Paul a recueilli esclave en fuite, qu’il a engendré dans la Foi du Christ alors que lui-même était en prison, comme il le dit dans sa lettre à Philémon.
Martyrologe romain.
http://nouvl.evangelisation.free.fr/onesime_dephese.htm
Onésime d’Éphèse
Évêque, Saint
(+ 95)
Esclave d'un citoyen de Colosse nommé Philémon que saint Paul avait converti, Onésime, après avoir mal servi son maître, le vola et s'enfuit.
Lorsqu'il eut dissipé tout ce qu'il avait pris, il vint se cacher à Rome; la bonté de Dieu l'y amenait pour le délivrer d'une servitude plus triste que celle dont il avait voulu s'affranchir par la fuite.
Il y rencontra saint Paul, captif.
L'Apôtre, qui considérait également les maîtres et les esclaves comme des frères rachetés en Jésus-Christ, lui montra la gravité de sa faute, l'instruisit, le convertit et le Baptisa.
Depuis ce temps-là, il le regarda toujours comme son fils, d'autant plus cher qu'il l'avait engendré à Dieu dans les chaînes.
Voulant le réconcilier avec Philémon, il le lui renvoie avec une lettre où il demande le pardon et même la liberté du fugitif:
« Paul, prisonnier de Jésus-Christ, et Timothée, son frère, à Philémon, notre bien-aimé et coopérateur,... grâce à vous et paix de la part de Dieu notre Père et de Notre-Seigneur Jésus-Christ...
La prière que je vous adresse est pour mon fils Onésime, que j'ai enfanté dans mes chaînes... Je vous le renvoie; recevez-le comme si c'était moi-même...
Et non plus comme un esclave, mais comme un esclave, devenu un frère... J'avais pensé d'abord à le garder auprès de moi; mais je n'ai rien voulu faire sans votre consentement...
S'il vous a fait tort ou qu'il vous soit redevable de quelque chose, mettez-le à mon compte.
C'est moi, Paul, qui vous le rendrai...
Oui, mon frère, procurez-moi cette joie dans Le Seigneur... Que la grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ soit avec votre esprit. Ainsi soit-il. »
Philémon reçut Onésime avec charité et le renvoya à Rome pour assister Saint Paul dont il devint le compagnon fidèle.
L'apôtre lui confia, ainsi qu'à Saint Tychique, sa lettre aux Colossiens; il le nomma Évêque d'Éphèse après la mort de Saint Timothée.
Onésime eut le bonheur de saluer à Smyrne, Saint Ignace d'Antioche qui se rendait à Rome pour y être exposé aux bêtes. Dans sa lettre aux Éphésiens, le Martyr loue la charité de l'Évêque d'Éphèse.
Le procureur d'Asie, voyant qu'Onésime, malgré la persécution, prêchait avec courage, le fit arrêter et l'envoya à Tertulle, gouverneur de Rome, ennemi personnel d'Onésime. Celui-ci le soumit à la torture et le fit lapider l'an 95.
Frères des Écoles Chrétiennes, Vie des Saints, p. 72-73