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Vénérable Marthe Robin, vierge, Fondatrice et Mystique (1902-1981). Fête le 06 Février.
Lundi 06 Février 2023 : Fête de la Vénérable Marthe Robin, vierge, Mystique stigmatisée et Fondatrice de l'Association des Foyers de Charité, « victime » offerte pour l’Amour de Dieu (1902-1981).
http://www.peintre-icones.fr/PAGES/CALENDRIER/Fevrier/6.html
Vénérable Marthe Robin
Elle naquit et vécut toute sa vie à Châteauneuf- de-Galaure. Elle tomba malade jeune, d'une maladie évolutive qui la rendit aveugle et complètement paralysée au bout de vingt ans.
Elle ne quittait pas son lit, ne pouvant ni dormir ni manger, seule l’Eucharistie la nourrissait.
Mais elle recevait, consolait et guidait ses innombrables visiteurs.
En 1936 elle demanda, “de la part de Dieu”, à un Prêtre lyonnais, le Père Finet, la Fondation d’un premier Foyer de Charité : plus d’une soixantaine suivront.
"Seigneur, fais taire en moi ce qui n’est pas de Toi, ce qui n’est pas Ta Présence, toute pure, toute paisible.
Impose silence à mes désirs, à mes caprices, à mes rêves d’évasion, à la violence de mes passions.
Couvre par ton silence ma nature trop impatiente à Te parler, trop encline à l’action extérieure et bruyante.
Impose même ton silence à ma prière.
Rends-la gratuite et vraiment confiante en Ta seule grâce.
Fais descendre Ton silence jusqu’au fond de mon être, et fais remonter ce silence en pur élan vers Toi, en hommage d’Amour."
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/12922/Venerable-Marthe-Robin.html
Vénérable Marthe Robin
Fondatrice de l'Association des Foyers de Charité (? 1981)
Marthe Robin, laïque, Fondatrice de l'Association des Foyers de Charité (1902-1981)
Marthe Robin et Jeanne Mance, nouvelles Servantes de Dieu, décret du 8 novembre 2014
Mystique née le 13 Mars 1902 et morte le 6 Février 1981; elle a fondé avec l'Abbé Georges Finet les Foyers de Charité en 1936.
Marthe Robin est née dans une famille de petits agriculteurs, à la ferme des Moilles à Châteauneuf de Galaure dans la Drôme.
Handicapée à partir de l’âge de 16 ans, elle a une Vie Mystique intense, tout en étant très présente à la vie du monde et de l’Église et à tous ceux qui venaient lui demander conseils.
Au cœur de sa souffrance, elle fait l'expérience de l'Amour et de la Bonté de Dieu, bénéficiant de Grâces mystiques intenses.
Le rayonnement de sa vie attire à elle de nombreux visiteurs...
- Marthe Robin, le site officiel
- Communiqué de presse du 8 novembre 2014
- Portrait de Marthe Robin par Mgr Marchand
- Portail officiel des Foyers de charité
- Vie de Marthe Robin, Une vie simple, brisée et donnée...
- Trois prières de Marthe Robin
- diocèse de Valence
"Il y a rarement de grandes choses à faire.
Il y en a beaucoup de petites.
Il faut être ambitieux pour les petites."
L’essentiel sur Marthe Robin
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Biographie de Marthe ROBIN :
Marthe Robin, née le 13 Mars 1902 à Châteauneuf-de-Galaure (Drôme), dans le quartier de Moïlles, et décédée le 6 Février 1981, était une Mystique française, inédique et stigmatisée.
Elle était le sixième enfant de Joseph Robin et d’Amélie-Célestine Chosson, agriculteurs.
De 1909 à 1916 son état de santé ne lui permit plus de fréquenter l’école que de façon irrégulière.
En 1911, elle fit sa première Communion et en 1916 quitta l'école pour travailler à la maison et dans les champs comme c'était alors le cas pour les filles de son âge.
En 1918, elle est victime d'une encéphalite léthargique (résultant de la fameuse grippe espagnole qui fit plus de ravages en Europe entre 1918 et 1930 que la guerre de 14-18 elle-même) qui la laisse dans le coma pendant 27 mois.
En 1921, après avoir reçu l’extrême-onction, son état s'améliora et elle put marcher avec des béquilles.
Elle a 20 ans lorsqu'elle vit une première expérience mystique et ressent un appel à offrir sa vie pour « la conversion des pécheurs et la sanctification des âmes ».
Elle accomplit alors deux pèlerinages, commençant à se découvrir une vocation particulière à la souffrance.
Le 15 Octobre 1925, elle écrivit sa Consécration totale à Dieu : « Je me remets à Vous sans réserve et sans détour ».
En 1926, elle tomba gravement malade et à partir du 25 Mars 1928, ses jambes restèrent définitivement paralysées.
Depuis ce jour-là, il lui fut impossible d'absorber de la nourriture, si ce n’est la Communion, ni de dormir.
Après le 2 Février 1929, ses bras aussi furent paralysés.
En 1930, elle entre dans le Tiers-Ordre Franciscain. Un mois plus tard, Jésus lui apparaît.
Dans le même temps, elle reçoit les stigmates et, à partir de là, vécut régulièrement, du Jeudi au Vendredi, la Passion du Christ d’une façon si intense que le sang lui sortait du front et des yeux.
À seize ans, elle aurait dit à son père, (parlant d'elle-même...), en lui montrant une simple Croix de bois vide du Christ: « il n'y a personne, on s'y mettra ».
A partir de 1940, elle est paralysée des quatre membres et a perdu la vue.
Elle vit recluse dans la chambre de la ferme familiale, alitée en permanence, ne boit pas, ne dort pas et ne se nourrit que d'Hosties Consacrées jusqu'à son décès en 1981.
Sous son impulsion, fut ouverte le 12 Octobre 1934 une école chrétienne pour filles, suivie plus tard d’un collège et d’une école ménagère.
Le 10 Février 1936, elle exprima le désir que fussent construits des Foyers de Charité qui devaient être des Communautés de Prêtres et de laïcs, réunis pour des exercices spirituels, qui porteraient témoignage de la Lumière, de l’Amour du prochain et de l’Amour de Dieu par une Vie de prière et de travail dans le monde.
Les premiers exercices pour femmes commencèrent à l'école le 7 Septembre de la même année.
Par la suite furent proposés des exercices auxquels participaient hommes et femmes, ce qui était alors une grande nouveauté.
Le 17 Mai 1948, un bâtiment propre était construit à Châteauneuf-de-Galaure pour le Foyer de Charité.
Quasi inconnue sa vie durant, après son enterrement, (le 12 Février 1981, auquel assistèrent 6 Évêques et environ 7 000 personnes), les consignes de discrétion autour de Marthe Robin furent implicitement levées, et des récits de sa vie furent largement diffusés de par le monde.
Une enquête diocésaine en vue de sa Béatification est ouverte en 1991, et déposée à Rome en 1996.
De nombreux Foyers de Charité furent construits d’abord en France et plus tard dans le monde entier, comme par exemple en Suisse (1969 à Bex) et en Allemagne (1972 à Gunzenbach, dans la commune de Mömbris).
En 2002 existaient plus de 70 établissements. En 2004 on commença à construire deux foyers en Autriche.
Les réflexions et les prières, qu'elle rédigeait elle-même au début et dictait par la suite, sont très connues surtout dans le Catholicisme français.
Elle recevait de nombreuses visites de personnes qui appréciaient ses conseils, comme Estelle Satabin, Jean Guitton, Marcel Clément, Marie-Dominique Philippe, Thomas Philippe... et c’est ainsi qu’elle exerça une grande influence dans l'apparition de nouvelles Communautés, comme par exemple la Communauté Saint Jean, la Communauté de l'Arche, la Communauté de l'Emmanuel et la Communauté des Béatitudes.
Marthe Robin recevait l'Hostie au maximum deux fois par semaine. Il est dit qu'elle ne l'avalait pas.
Des médecins auraient constaté, ainsi que ceux qui étaient présents auprès d'elle, que Mme Robin, n'avait pas de métabolisme.
Ces témoins affirment que l’Hostie se précipitait des doigts du Prêtre vers Mme Robin et disparaissait immédiatement au contact de sa bouche.
Sa maladie aurait atrophié son œsophage à plusieurs périodes de sa vie lui interdisant d'avaler quoi que ce soit.
Il est prétendu que des médecins ont étudié le cas de Marthe Robin, de son inédie et de ses stigmates.
L'Église est prudente sur ces phénomènes Mystiques. On pense également à Thérèse Neumann, pour laquelle a été introduit auprès du Vatican un procès en Béatification.
Le charisme de Marthe Robin procédait, entre autre, du discernement : Elle pénétrait les cœurs et les âmes, trouvait le mot juste, le conseil, l'encouragement des petits et des grands qui venaient chercher une direction de vie auprès d'elle.
Elle avait également des lumières particulières sur la façon dont le monde tournerait : la guerre, une nouvelle pentecôte sur l'Église, la place de la France dans le monde...
La France tombera très bas. Plus bas que les autres nations, à cause de son orgueil […]. Il n'y aura plus rien.
Mais dans sa détresse, elle se souviendra de Dieu et criera vers Lui, et c'est la Sainte Vierge qui viendra la sauver.
La France retrouvera alors sa vocation de Fille aînée de l'Église, elle sera le lieu de la plus grande effusion de L'Esprit Saint, et elle enverra à nouveau des Missionnaires dans le monde entier.
http://prophetesetmystiques.blogspot.com/2010/01/propheties-marthe-robin.html
MARTHE ROBIN (†1981) stigmatisée, paralytique de Châteauneuf-de-Galaure, Drôme. Elle n'aurait jamais rien mangé ni bu et ni dormi durant 50 ans. (D'après JOACHIM BOUFLET) Réf : JEAN GUITTON, M. DE HUERTAS, R. PEYRET, ÉPHRAÏM, M. CLÉMENT, etc.
MARTHE ROBIN est née le 13 mars 1902 à Châteauneuf de Galaure, petit village du Nord du département de la Drôme.
Ses parents, JOSEPH ROBIN et CÉLESTINE CHOSSON, y possédaient, au quartier des Moïlles, une modeste maison construite en pisé, entourée de 13 hectares de terres.
Il fallait travailler dur pour subvenir aux besoins d'une famille de 6 enfants, dont elle était la cadette.
En 1903, la famille ROBIN connut l'épreuve d'une épidémie de fièvre typhoïde. Parmi les enfants atteints, l'avant-dernière, CLÉMENCE, en mourut, et MARTHE en resta fragile.
Ses parents étaient connus pour leur sociabilité et leur simplicité. Son enfance fut celle d’une fillette ordinaire de la campagne.
En 1909, MARTHE prit le chemin de l'école, au bas du village de Châteauneuf. Elle fut vraisemblablement bonne élève, faisant preuve d’une mémoire et d’une curiosité d’esprit au-dessus de la moyenne.
Elle était souvent malade, ainsi sa santé ne lui permit pas d'accomplir une scolarité suivie : aussi elle ne put passer le Certificat d'Études, mais cela n’affectait en rien sa gaieté naturelle.
A la paroisse de Châteauneuf-de-Galaure, MARTHE ROBIN reçut le Sacrement de Confirmation en 1911, fit sa première Communion, le 15 Août 1912.
Dès son enfance, elle a eu, pour la SAINTE VIERGE une affection filiale et c'est bien souvent qu'elle la prie.
MARIE sera toujours pour elle Mère et Éducatrice. En 1914, elle quitte l'école du village et prend part aux travaux de la maison et de la ferme.
En 1918, MARTHE ROBIN ressent les premiers effets de la maladie qui ne la quittera plus : une encéphalite.
MARTHE commence à souffrir de maux de tête, suivis rapidement d’évanouissements, puis d’une paralysie des deux jambes.
Elle entre souvent dans un sommeil profond, soulagement durant des journées de souffrance, pendant presque deux ans.
Un début de guérison se produit à 19 ans, le jour de l’ANNONCIATION : la compagne de MARTHE dans sa chambre est réveillée par un grand bruit, voit une grande lumière.
MARTHE lui confie avoir également vu à cet instant la SAINTE VIERGE. Mais sa santé reste très précaire, et elle passe ses journées dans l’immobilité, lisant et brodant.
Tout est fait pour la soigner : visites à plusieurs médecins, soins, cure de bains résineux à Saint Péray en Ardèche.
Pour pouvoir acheter les médicaments prescrits, MARTHE ROBIN coud et brode pour quelques personnes qui lui demandent de travailler pour elles, car son travail est toujours particulièrement soigné.
Dix ans de luttes contre la maladie, avec espoirs de guérisons et rechutes désespérantes.
La découverte d’un livre dans un grenier fait basculer sa vie, lorsque ses yeux tombent sur une phrase qui la marque à tout jamais :
«c’est à la souffrance qu’il faut te préparer».
Elle sait à ce moment là que pour elle, c’est ce chemin qui a été choisi. Elle a vingt ans, et décide de tout donner à DIEU.
Elle devait se rendre à Lourdes, pour un pèlerinage plein d’espoir de guérison, mais elle cède sa place à une autre malade de Châteauneuf, s’oubliant elle-même.
C’est à partir de ce moment, MARTHE l’a confié elle-même à une amie, que la SAINTE VIERGE commence à la combler de grâces.
A l’âge de 23 ans, elle s’abandonne entièrement à la Volonté divine, et offre sa vie à DIEU, dans un texte extraordinaire de Consécration.
Et c’est à partir de ce moment que sa vie de souffrance s’intensifie. Elle tombe moins d’un an après dans le coma, pendant 3 semaines.
C’est pendant ces moments que SAINTE THÉRÈSE DE LISIEUX lui apparaît trois fois, et lui révèle sa mission pour le monde entier.
Mais le corps plongé dans toute cette souffrance, elle conserve inébranlablement son humour, sa joie intérieure, baignée par l’Amour de son Seigneur.
Elle devient paralysée des jambes, et grabataire, elle est condamnée à restée constamment alitée, dans sa chambre.
Elle a 26 ans, et y restera jusqu’à sa mort à 78 ans.
A partir de cette période, elle ne mangera plus, n’absorbant pour seule nourriture, qu’une hostie qu’on lui apporte une à deux fois par semaine. L’hostie, par un phénomène étrange, n’est pas déglutie, mais entre comme happée.
Les apparitions de la SAINTE VIERGE se font de plus en plus fréquentes dans la chambre de MARTHE.
Mais la contrepartie ne se fait pas attendre, et le démon s’attaque à MARTHE, lui causant même des dommages physiques (dents cassées, coups...).
A 27 ans, un an après sa paralysie des jambes, MARTHE perd l’usage de ses mains.
A 28 ans, JÉSUS apparaît à MARTHE, et lui demande :
«Veux-tu être comme Moi ?».
Est-il besoin d’imaginer sa réponse ? Quelques mois plus tard, les marques de la crucifixion apparaissent sur son corps.
Elle saigne des pieds, des mains, et du cœur.
Puis une autre fois, elle saigne abondamment de la tête, sa couronne d’épines lui ayant été enfoncée par Jésus dans une vision.
Puis «enfin», elle se sentit une autre fois complètement disloquée, comme placée sur la croix.
Le vendredi qui suivit, MARTHE commença à vivre la Passion de JÉSUS.
Cet événement se renouvela chaque semaine, pendant 50 ans... avec pour seule nourriture l’EUCHARISTIE.
Chaque jeudi, commençaient les souffrances de la Passion. Ainsi que les attaques du démon.
Mais irrémédiablement, elle entrait ensuite dans une phase d’identification totale avec JÉSUS, et parlait au PÈRE... puis entrait dans une extase profonde.
Vie de souffrance, vie de service à tous ceux qui ont eu le privilège de l’approcher.
Ses visions de la vie de JÉSUS, son Amour total pour la création du PÈRE, son sacrifice permanent au bonheur des autres, au cours d’une vie hors du commun.
Dans cette chambre de prières et de souffrances, elle reçoit plus de 1.000.000 de personnes !
Elle a connu quelques-unes des personnalités les plus remarquables de son temps.
Elle a changé la vie de centaines de gens, éclairant, consolant, encourageant, en restant une âme simple, avenante, directe, pourvue d'un bon sens, d'un humour, et, d'une intelligence du cœur et des choses qui en faisait un être exceptionnel.
Avec le Père GEORGES FINET, elle fonde les Foyers de Charité, dont le premier à Châteauneuf en septembre 1936.
«Oh VIERGE MARIE, faites que je sois chaque jour plus docile, plus patiente, plus simple. Qu’on m’ignore et qu’on m’oublie.
Je ne demande pas que DIEU fasse en moi des choses visibles, mais uniquement d’être une humble enfant, douce et humble de cœur»
«De mon DIEU, je suis le calice : ma mission est de Le faire aimer en débordant d’amour, il faut donc que je saisisse toutes les occasions pour répandre lumière et vérité.».
Écoutons le Père FINET qui a vécu ses derniers instants :
«C’était un vendredi. J’étais venu dans sa chambre, la veille, à dix-sept heures.
Depuis quelques semaines, MARTHE était plus douloureuse que jadis. Mais personne ne pensait qu’elle allait mourir.
Elle me disait qu’il (Lucifer) lui faisait la vie dure, qu’elle était projetée jusqu’à terre. De fait, en entrant dans sa chambre, je la trouvai étendue sur le sol, ce qui n’était jamais arrivé.
Je priais la personne qui était dans la pièce voisine de venir m’aider à la relever. Son bras était déjà froid.
Et j’entendis MARTHE me dire :
« Il m’a tuée».
(…) À nous deux, nous la prîmes et nous la posâmes sur le lit. Son second bras était aussi froid que le premier.
Je mis un miroir sur ses lèvres, je ne recueillis aucun souffle. Alors, on alla prévenir le médecin.
Il arriva vers huit heures du soir et il dit :
«Elle est morte».
MARTHE ROBIN meurt le Vendredi 6 Février 1981. Sa cause de Béatification fut introduite en 1991.
MARTHE ROBIN voulait absorber l’impureté du monde pour l’en délivrer. Comme SAINTE THÉRÈSE DE LISIEUX, elle s’est offerte en holocauste sur l’autel du monde.
Le terme Holocauste (du grec : «brûler tout entier») est une traduction du terme hébreu olah qui signifie «ce qui est offert en sacrifice».
Dans l’holocauste la créature est entièrement consumée ; elle est comme vidée de son sang.
C’est dans l’holocauste que peut se réaliser la plus parfaite donation de soi-même.
JEAN GUITTON dit de MARTHE ROBIN qu’elle était plongée dans le mystère du sang.
.
En écrivant sur MARTHE ROBIN, JEAN GUITTON a pris conscience de l’importance de la question du sacrifice qui heurte tellement la conscience moderne, et de la nécessité de la soumettre à une réflexion approfondie.
C’est pourquoi son portrait contient de longs développements sur ce thème majeur.
«Je souffre, disait-elle, mais je suis heureuse de pouvoir offrir mes souffrances pour la patrie, pour les pécheurs et pour l’Église.»
De ces visions, nous citons l’avenir glorieux qu’elle a prophétisé :
«Je joue avec les projets des hommes ; ma main droite prépare des miracles et mon Nom sera glorifié dans le monde entier.
Plus la terre sera hostile à tout ce qui est surnaturel, plus je me complairai à briser l’orgueil des impies, le fait en sera autant plus admirable et extraordinaire.
En lieux et place du trône de la bête seront dressés deux trônes glorieux : celui du Sacré-Cœur de JÉSUS et celui du Cœur immaculé de MARIE.
On reconnaîtra que ni le pouvoir humain, ni les démons, ni le génie de l’industrie ne mettront fin à la guerre, mais celle-ci ne se terminera que lorsque la réparation sera consommée.
Prend courage ! Car le Royaume de DIEU approche. Il commencera par quelque chose d’aussi soudain qu’inespéré.»
Et en 1936, MARTHE confie cette prophétie concernant la FRANCE, au Père FINET, le co-fondateur des Foyers de Charité :
«La FRANCE tombera très bas, plus bas que les autres nations, à cause de son orgueil et des mauvais chefs qu'elle se sera choisie.
Elle aura le nez dans la poussière. Il n'y aura plus rien.
Mais dans sa détresse, elle se souviendra de DIEU. Alors elle criera vers lui, et c'est la SAINTE VIERGE qui viendra la sauver.
La FRANCE retrouvera alors sa vocation de Fille aînée de l’Église, elle sera le lieu de la plus grande effusion de l'ESPRIT-SAINT, et elle enverra à nouveau des Missionnaires dans le monde entier.»
PAROLES DE MARTHE ROBIN
Certains croient qu'ils n'ont plus la Foi,
mais ils l'ont sous des cendres.
Il faut souffler pour raviver la flamme.
Il y a rarement de grandes choses à faire.
Il y en a beaucoup de petites.
Il faut être ambitieux pour les petites.
On ne croit plus quand on ne prie plus.
Foi, espérance, charité sont données au Baptême.
Il faut cultiver ce don par la prière.
C'est la SAINTE VIERGE qui nous l'apprendra.
Par l'amour le cœur se dilate,
par l'amour l'âme triomphe,
par l'amour notre vie est fortifiée, affermie.
Chercher DIEU c'est la Foi...
le trouver, c'est l'espérance...
le connaître, c'est l'amour...
le sentir, c'est la paix...
le goûter, c'est la joie...
le posséder, c'est l'ivresse....
La paix,
c'est un sentiment suave et profond dans l'âme,
lequel ne vient que de DIEU...
La paix durable et profonde
naît dans la prière
elle est semblable à un ruisseau qui coule,
limpide, calme et paisible entre deux rives fleuries.
La prière est le parfum qui charme,
la fraîcheur qui captive,
l'aimant qui attire,
la grâce qui enivre,
la douceur qui enchante.
Si l'âme est triste, elle la relève,
si elle dort, elle l'éveille,
si elle est joyeuse, elle la modère,
si elle est dans les ténèbres, c'est le rayon divin
qui doucement descend sur elle
et la ravit en DIEU.
Aimer ! C'est sans retour se dévouer sans cesse, c'est se laisser trahir sans jamais se venger, c'est plus que se donner, c'est faire avec noblesse l'abandon de soi-même et ne jamais changer.
Aimer ! C'est ennoblir sa pensée et son être, c'est réchauffer son cœur et c'est le ranimer, c'est un parfum si pur qu'il charme, qu'il pénètre, c'est un ravissement qu'on ne peut exprimer.
Aimer ! C'est accomplir un vœu de la nature, qui trace la route au but mystérieux.
C'est obéir à DIEU qu'aimer sa créature, de tous les sentiments, c'est le plus glorieux.
C'est dans la souffrance que la Foi est lumière, que l'espérance s'affirme, que l'amour grandit.
MARTHE ROBIN
Vierge, Fondatrice et Mystique.
(1902-1981).
Marthe Robin est née le 13 Mars 1902 à Chateauneuf de Galaure dans la Drôme. Elle a été marquée de Dieu dès son enfance. Dès sa communion privée ; elle avait dix ans ; Jésus l'a appelée à n'être qu'à Lui.
Son enfance et son adolescence ont été marquées de maladies pénibles. Elle avait dix-neuf ans lorsque la Sainte Vierge lui apparut.
Peu à peu, peu à peu, elle vécut, pratiquement sans se servir de ses jambes, assise dans un fauteuil, faisant de la broderie.
En 1925, elle a écrit un acte d'offrande sans réserve à la volonté de Dieu.
C'est par Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus que Marthe, très malade et presque à l'agonie, a su qu'elle avait le choix : d'aller au Ciel tout de suite, ou d'accepter une mission d'expiation des péchés, mission de souffrances unies à celles du Christ pour un renouveau dans l'Église, un renouveau chrétien de la France.
Le Père Finet son « Père » spirituel, commente :
« Il ne manque rien, à la Passion du Christ dans l'ordre du mérite, et nul ne peut rien ajouter en ce domaine ... Mais dans l'ordre de l'application de ses mérites, les membres de Son Corps mystique sont appelés à laisser faire en eux ce qu'Il a fait, le premier, Lui, la Tête.
Marthe souffre dans son corps et dans son âme pour ceux qui n'ouvrent pas leur cœur et refusent plus ou moins d'aimer, et donc de souffrir en Jésus.
Aussi obtient-elle des approfondissements de vie, des conversions. C'est évidemment un mystère ...
Mais vous connaissez le mot de Claudel : “Puissante est la souffrance, quand elle est aussi volontaire que le péché”.
Marthe souffre pour l'amour de ceux qui sont sans amour. Depuis 1928, elle est paralysée, ses deux jambes repliées sous elle.
Depuis à peu près la même époque, elle ne prend plus aucune nourriture, aucun liquide.
Depuis le début octobre 1930, Marthe a répondu “oui” à Jésus qui lui demandait : “Veux-tu être comme moi ?”
Aux alentours de la Fête de Sainte Thérèse le 3 octobre, Le Christ lui est apparu crucifié.
Et des flèches de feu partant du cœur de Jésus reproduisirent en Marthe les douleurs et des marques de la Crucifixion.
Depuis, Marthe ne dort plus, ni jour ni nuit.
Une fois par semaine, car elle entre en extase dès qu'elle a Communié. Mais, comme elle ne peut plus avaler, c'est l'hostie qui, d'elle-même, quitte les mains du Prêtre et est reçue par Marthe sans aucun mouvement de déglutition. »
« Marthe, après l'Armistice du 11 Novembre 1918, parlant à son curé, l'Abbé Payre, tout à coup s'arrêta au milieu d'une phrase, et pendant vingt-sept mois, resta sans pouvoir presque parler, nourrie uniquement d'un peu de café et de thé.
Après ces longs mois, elle reprit sa conversation avec son curé exactement là où elle l'avait laissée.
Que s'est-il passé entre Marthe et Jésus ? Certainement une très grande intimité qui lui avait fait écrire le 15 octobre 1925, en la Fête de sainte Thérèse d'Avila, sa Consécration de victime d'amour.
Dès 1926, Marthe dut s'aliter. Trois semaines durant, elle sera entre la vie et la mort, si bien que ses pauvres parents lui firent donner l'extrême-onction.
Pendant ce temps, sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus lui apparut trois fois, lui disant qu'elle, Marthe, prolongerait son œuvre dans le monde entier.
Plus tard, Marthe devait me dire que ce serait par la Fondation des foyers de Charité dans le monde.
Au bout de trois semaines, Marthe reprit la parole. Toutefois ses parents devaient constater que ses jambes étaient complètement paralysées.
Ils firent donc venir le médecin qui demanda qu’on la fit boire. Mais Marthe n'avait plus de déglutition, l'eau ressortait par le nez, si bien que depuis cette date, elle ne put jamais ni boire, ni manger.
Ses parents, voyant leur fille dans cet état, la portèrent dans un fauteuil, près de la fenêtre de la cuisine.
Là, malgré ses souffrances, elle put encore tricoter et broder.
Pour la fête de la Présentation, le 2 Février 1929, les deux bras de Marthe se paralysèrent à leur tour et l’on saura par Monsieur le Curé que Marthe avait offert ses mains à Dieu.
Désormais, elle ne peut plus ni écrire, ni broder. Son bras droit reste replié sur sa poitrine et le gauche le long du corps.
On l'étendit alors sur le divan qu'elle ne quitta plus.
À la fin du mois de septembre de la même année, Jésus lui demanda : « Veux-tu être comme moi ? »
À sa réponse positive, Celui-ci lui apparut le 2 octobre suivant, Lui-même en Croix.
Miraculeusement, Jésus lui a étendu ses deux bras, allongé ses deux jambes ; un dard de feu jailli du Cœur de Jésus et, se divisant en deux, la frappa sur ses deux mains.
Un autre dard de feu se divisa en deux et la frappa sur ses deux pieds.
Un troisième, sans se diviser, la frappa sur le côté gauche, faisant une plaie de six centimètres de longueur et assez profonde si bien que des pieds, des mains et du côté, le sang se mit à couler.
Ce n'est pas tout. Jésus lui enfonça profondément dans sa tête sa couronne d'épines, si bien qu'elle sentit même les épines contre le globe de ses yeux.
De la tête, le sang s'est mis à couler et dès ce moment-là, toutes les nuits et quelquefois le jour, Marthe versait du sang par ses yeux.
Le Vendredi suivant de la même semaine, Marthe commença à vivre la Passion du Seigneur. En outre, Jésus l'ayant placée sur sa Croix brûlante, lui dit : « Je t'appellerai ma petite crucifiée d'Amour. »
Quelque temps après, de nouvelles souffrances l'attendaient. Jésus lui apparut et lui dit : « C'est toi que j'ai choisie pour vivre ma Passion le plus pleinement après ma Mère. En outre, personne après toi ne la vivra aussi totalement et pour que tu souffres jour et nuit, tu ne dormiras pas, jamais plus. »
À ce niveau du récit, le Père Finet rappela que Marthe Communiait une fois par semaine, mais que la douleur l’empêchait de le faire plus souvent les autres jours.
Et il ajouta encore, confirmant cette capacité de souffrir toujours davantage par amour :
« En 1940, en pleine guerre, Marthe offrit ses yeux pour le Salut du monde et Le Seigneur accepta.
Ne pouvant pas écrire elle-même, elle dictait des prières ; entre autres à deux de ses amies.
Jusqu'en 1942 elle fit ainsi, mais à ce moment-là, elle n'exprimait plus ses prières tout haut mais elle les prononçait tout bas. »
Le témoignage du Père Finet sur le retour au Père de Marthe :
« Le 1er Novembre 1980, le démon lui brisa la colonne vertébrale si bien qu'elle souffrait terriblement et ne pouvait plus bouger, ce qui n'empêchait pas le démon de la secouer dans tous les sens.
En plus, il lui faisait taper sa tête couronnée d'épines contre le meuble derrière son divan, souffrance terrible.
On voit encore sur ce meuble les quelques marques d'épines. En outre, quand le démon faisait cela plusieurs fois, moi-même ou Mgr Pic avons essayé de la retenir sous les deux bras mais elle s'échappait, et d'autres fois, j'arrivais difficilement à la retenir.
Pendant qu'elle connaissait ainsi cette souffrance, me voici arrivé au 3 février 1981, et cette fois le démon a tapé la tête de Marthe sur le plancher.
La Vierge Marie a tout remis en place et Marthe m'a demandé de mettre deux coussins pour que sa tête ne tapât pas sur le bois.
Marthe ne pouvait à peu près plus parler, le démon lui ayant dit depuis le mois de novembre passé : “Je t'aurai jusqu'au bout”.
J'ai pu lui donner la Communion comme chaque mercredi soir et dès le jeudi matin, je l'ai sortie de l'extase sans même qu'elle puisse me parler.
Lorsque je la quittai le jeudi soir après avoir prié auprès d'elle, j'étais très inquiet à cause des menaces du démon.
Et quand je suis revenu dans l'après-midi du vendredi, comme je le faisais chaque fois, j'ai trouvé Marthe jetée hors de son lit, sur le plancher, sa tête et son corps recouvert de sa chemise étaient étendus sur le sol.
J'ai appelé Henriette pour m'aider à la remettre sur son divan, ses deux bras étaient glacés. Là, j'ai cru entendre une parole intérieure : “Il m'a tuée”.
“Oh ! Me suis-je dit, le démon l'a tuée, la Sainte Vierge va nous la rendre”. Nous l'avons replacée sur son divan, son corps était raide, sa bouche restait ouverte sans que nous puissions la fermer.
Nous l'avons couverte de plusieurs couvertures pour la réchauffer et pendant deux heures de suite, j'ai prié la Sainte Vierge pour qu'elle nous la rende et comme rien ne changeait, j'ai pris un miroir et je l'ai placé devant sa bouche : elle ne respirait plus…
Le Vatican reconnait ses vertus héroïques
(Site officiel) > > > Vénérable Marthe Robin
Date de dernière mise à jour : 06/02/2023
Commentaires
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1 Réal Lauzon Le 07/02/2014
Marthe ,L"'Église ne la pas encore affirmée ,mais elle n'en pense pas moins et dans le fort intérieur de son coeur maternel,Oui!Elle célèbre déjà ta sainteté .Prie pour nous Marthe ,avec Marie veille sur tout les Foyers de charité en particulier celui de Sutton au Québec.Merci de m'y avoir accueilli,et prend soin du père Girouard.
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