Mercredi 21 Février 2024 : Fête de Didace Pelletier, Frère Franciscain Récollet canadien (1657- ? 1699).
(Il n’est ni Saint, ni Bienheureux, mais il est fêté au calendrier liturgique de la famille Franciscaine. Sa Fête est fixée au 21 Février).
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Didace Pelletier
Frère Franciscain canadien (? 1699)
Didace Pelletier, Récollet (1657-1699) Frère Franciscain canadien né à Ste-Anne de Beaupré, bon charpentier et bâtisseur d'églises, homme de Foi et de grande piété.
(diocèse d'Edmundston - Les saints de chez nous)
Sa Fête au calendrier liturgique de la famille Franciscaine est fixée au 21 Février.
(les Franciscains du Canada)
Frère Didace Pelletier, Récollet
(1657-1699)
Le Frère Didace Pelletier, Franciscain Récollet, naquit le 28 Juin 1657, à Sainte-Anne-de-Beaupré, du mariage de Georges Pelletier et de Catherine Vanier, originaires de Dieppe, en France.
Du fait qu’il n’y avait pas encore d’église sur la Côte-de-Beaupré, il fut Baptisé à la maison paternelle, par un Missionnaire Jésuite, André Richard.
Il reçut le nom de Claude.
Sa vie, réduite à quelques événements extérieurs, peut se résumer en peu de mots. Il fut confirmé par Mgr de Laval, le 28 Février 1666.
Assez tôt, l'enfant fréquenta l'école d'apprentissage fondée par Mgr de Laval et établie à Saint-Joachim, non loin de Sainte-Anne-de-Beaupré : il y apprit le métier de charpentier et de menuisier, dans lequel il excella.
Après une enfance et une jeunesse passées dans le travail, la piété et l'amour de l'innocence, il entra, à l'automne de 1678, chez les Récollets de Québec. Il avait 21 ans.
Le 3 Février 1679, il revêtit l'habit Franciscain, reçut le nom de Didace, en l'honneur de Saint Didace d’Ascala, espagnol, patron des Frères Convers.
Le 5 Février 1680, il prononça ses vœux de Religion.
Le Frère Didace demeura encore trois ou quatre ans au Couvent Notre-Dame des Anges, à Québec, puis accompagna le Père Joseph Denis, son Confesseur, durant 14 ans dans ses missions.
Son talent de menuisier et de charpentier l'amena à prendre une large part aux travaux de construction que les Récollets de cette époque firent exécuter.
Il fut envoyé à Percé et à l'île Bonaventure, en Gaspésie (1683-1689), à Plaisance, en l'île de Terre-Neuve (1689-1692), à Montréal (1692-1696) et enfin à Trois-Rivières (1696-1699)
C'est dans cette dernière ville, alors qu'il travaillait à la charpente de l'église des Récollets, qu'il contracta la pleurésie qui devait l'emporter.
Transporté d'urgence à l'hôpital des Ursulines, le malade réclama les derniers Sacrements, en dépit de l'avis du médecin qui déclarait le danger encore éloigné.
Après avoir répondu lui-même aux prières des agonisants, il expira sur les six heures du soir.
C'était le Samedi 21 Février 1699. En sa grande dévotion à la Vierge Marie, il avait toujours demandé de mourir un Samedi.
Il avait 41 ans, dont 20 passés chez les Récollets.
Le Père Odoric Jouve, qui a écrit sa vie, affirme qu’on lui attribue 22 faits miraculeux, dont l’un attesté par Mgr de Saint-Vallier.
Ces procès-verbaux ont été envoyés à Rome. La première enquête canonique eut lieu huit mois seulement après sa mort, et une autre en 1717.
Mais toujours, jusqu’à aujourd’hui, sa mémoire est demeurée vivante à Trois-Rivières et à Québec.
Le Bienheureux Frédéric Janssoone publia un livre sur lui en 1894, et la Revue franciscaine fit connaître ses miracles et sa vie, de 1891 à 1925.
Pour un approfondissement biographique
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