Mardi 13 Février 2024 : Fête du Bienheureux Ange Tancrède, Frère Mineur (? 1257).
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10706/Bienheureux-Ange-Tancrede.html
Bienheureux Ange Tancrède
Frère Mineur (? 1257)
Un des premiers disciples de Saint François d'Assise, premier chevalier à le rejoindre comme Frère Mineur.
Avec Bernard, Léon, et Ruffin, Angelo Tancredi était à côté de François au cours des deux dernières années de sa vie.
Avec Léon et Ruffin, il écrivit la 'légende des trois compagnons', souvenirs de la vie laïque de François, de sa conversion et de l’Ordre dont il est l’origine et le fondement.
Sa tombe se trouve dans la Basilique d'Assise.
Recherches faites par une internaute: Bienheureux Ange Tancrède, de Rieti (Angelo Tancredi, dit aussi Agnolo) texte en pdf
Bienheureux ANGE TANCREDE, de RIETI
(Angelo Tancredi, dit aussi Agnolo)
Sources, tirées de Saint François d’Assise, Documents,
Les Editions Franciscaines 2002 :
Vita Prima, Thomas de Celano 31 et nota 9, 102 et nota 1
Légende des trois compagnons 1
Légende de Pérouse 92, 100
Le Miroir de Perfection 67, 85, 123
Les Fioretti 16
Considération sur les Stigmates 1, 3
François, peu de temps après sa conversion et recherchant sa vocation -prier seulement ou prêcher aussi-, interrogea Sœur Claire et Frère Sylvestre qui lui répondirent de prêcher pour convertir beaucoup de monde.
« Alors Saint François, ayant entendu cette réponse et connu par elle la volonté du Christ, se leva dans une très grande ferveur et dit : Allons au Nom de Dieu.
Et il prit pour compagnons Frère Massée et Frère Ange, deux hommes saints. »
(Fioretti)
François « disait que serait un bon Frère Mineur celui qui réunirait en lui la vie et les mérites de ces saints frères : la Foi du Frère Bernard [...]; la simplicité et la pureté du Frère Léon [...] ; la courtoisie du Frère Ange qui fut le premier chevalier qui entra dans l’Ordre et fut rempli de courtoisie et de bienveillance ; [...] ».
Le Miroir de Perfection François, malade, « avait confié le soin de sa personne à quelques Frères qui étaient, à juste titre, ses préférés.
C’étaient des hommes vertueux, généreux, aimés par les hommes et faisant la joie des Saints ; c’étaient les quatre piliers sur lesquels s’appuyait le Bienheureux Père François.
Je passerai leurs noms sous silence pour épargner leur modestie, vertu qui est l’amie et la compagne familière de ces hommes de L’Esprit [...].
A tous quatre cette vertu était commune, mais chacun se distinguait par des qualités propres : l’un était d’une discrétion remarquable, le second d’une patience admirable, la simplicité faisait la gloire du troisième ; quant au dernier, il unissait la vigueur corporelle à la douceur de l’âme. » (Thomas de Celano, Vita Prima)
D’après la tradition, ces quatre Frères seraient respectivement Ange Tancrède, Bernard de Quintavalle, Léon et Ruffin.
Après le don du Mont Alverne par Roland de Chiusi à Saint François, ce dernier s’y rendit avec « Frère Massée de Marignan d’Assise, qui était un homme de grande sagesse et de grande éloquence, Frère Ange Tancrède de Rieti, qui était un noble gentilhomme et avait été chevalier dans le siècle, et Frère Léon [...].
Plus tard, après avoir reçu les stigmates, St François appela « à lui Frère Massée et Frère Ange, et après beaucoup de paroles et de saints enseignements, il leur recommanda, avec autant de force qu’il le put, cette sainte montagne, en leur disant qu’il lui fallait retourner à Sainte Marie des Anges. » (Première considération sur les stigmates).
Au moins Ange rejoignit François à la Portioncule : sachant sa mort approcher, François « fit approcher ses deux Frères et fils préférés ; il leur donna l’ordre, puisque sa mort, ou plutôt sa Vie, était si proche, de chanter à haute voix et d’une âme joyeuse, les louanges du Seigneur. »
(Thomas de Celano, Vita Prima)
Il s’agit d’Ange Tancrède et de Léon.
La Légende de Pérouse (*) reprend cet épisode : « Le Bienheureux François, malgré l’accablement où le tenait la maladie, loua Le Seigneur dans un grand élan joyeux du corps et de l’âme, puis il dit à son compagnon : « Puisque je dois bientôt mourir, qu’on fasse venir Frère Ange et Frère Léon, pour qu’ils me chantent notre Sœur la Mort ».
Tous deux arrivèrent et, refoulant leurs larmes, chantèrent le Cantique de Frère Soleil et des autres créatures, que le Saint avait composé dans sa maladie pour la Gloire de Dieu et pour la consolation de son âme et de celle des autres.
A ce cantique, avant la dernière strophe il ajouta quelques vers sur notre Sœur la mort : [...] »
Ange Tancrède, Léon et Ruffin écrivirent La Légende des Trois Compagnons, souvenirs de la vie laïque de François, de sa conversion et de l’Ordre dont il est l’origine et le Fondement.
(*) Ne pas oublier qu’alors, légende signifie récit écrit destiné à être lu, et non fiction.