Lundi 04 Décembre 2023 : Fête de Sainte Barbe (ou Barbara), vierge et Martyre (273-290).
Elle est la patronne de tous ceux que le métier expose à la mort subite : artificiers, armuriers, pompiers, fondeurs, charpentiers et maçons, mineurs.
« Sainte Barbe (ou Barbara) une des saintes patronnes d'armes du diocèse aux armées (artilleurs, artificiers, démineurs, marins pompiers, pompiers de Paris) Vierge et Martyre (? 235) de Nicomédie dont le culte fut largement répandu dès le Ve siècle tant en Orient qu'en Occident.
Son bourreau aurait été frappé par la foudre d'où l'origine de la dévotion populaire qui l'invoque contre les dangers d'une mort subite provoquée par le feu ou l'électricité.
Le Culte de la Sainte est ancien. Son intercession protégeait de la mort subite. Elle était aussi invoquée contre la foudre et, très tôt, elle fut prise comme patronne par les arquebusiers ; c'est le cas à Florence, dès 1529, puis par les canonniers, et par tous ceux qui ont un rapport avec le feu et les explosifs.
Les artilleurs contemporains, de même que les artificiers, les sapeurs et les pompiers du Génie, n'ont fait que s'inscrire dans cette tradition. »
(Patronne des artilleurs, des pompiers, des mineurs et des artificiers...).
Elle fut tuée, selon la Tradition, par son père lui-même, qui n'acceptait ni sa conversion, ni son vœu de virginité.
Elle est la patronne des artilleurs, des fabricants d'explosifs (feux d'artifices, etc.) parce que la légende veut aussi que son père ait été frappé par la foudre au moment de son forfait.
https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/9b721855-7c26-430a-9e00-de5d2dad37b7
Sainte Barbe
Vierge et Martyre
(273-290)
Barbe naquit aux environs de Nicomédie. Son père, nommé Dioscore s'aperçut qu'elle était Chrétienne au moment où elle refusa obstinément un riche mariage.
Saisi de fureur, il se précipita sur elle pour la transpercer ; mais Barbe s'enfuit. Peu après, la courageuse vierge, découverte dans la retraite ou elle s'était cachée, fut amenée à Dioscore, qui la conduisit lui-même à Marcien, préteur de la ville.
Barbe fut frappée d'abord à coups de nerfs. Le lendemain, sa fermeté la fit condamner à être déchirée avec des peignes de fer et brûlée avec des torches ardentes. La douce victime endura tout, le sourire sur les lèvres.
La foule des païens commençait à s'émouvoir d'un si étonnant spectacle. Le juge résolut donc de tenter un supplice plus horrible que tous les autres pour la pudeur de la vierge.
Il la fit dépouiller complètement pour lui faire traverser avec ignominie les rues de la ville, pendant que les bourreaux la fouetteraient cruellement.
Puis le juge ordonna de lui trancher la tête. Mais Dioscore, son père, s'écria : « C'est à moi de la frapper ! » et saisissant son épée, il tranche la tête de l'innocente victime agenouillée devant lui.
Sainte Barbe est la patronne de tous les corps de métiers qui ont à redouter la foudre ou le feu ; on l'invoque aussi contre la mort subite et imprévue.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/213/Sainte-Barbe.html.
Sainte Barbe
Vierge et Martyre à Nicomédie (+ 235)
ou Barbara, illustre martyre de Nicomédie dont le culte fut largement répandu dès le Ve siècle tant en Orient qu'en Occident.
Sa vie est surtout faite de traditions pour ne pas dire de légendes. Son bourreau aurait été frappé par la foudre d'où l'origine de la dévotion populaire qui l'invoque contre les dangers d'une mort subite provoquée par le feu ou l'électricité.
Il semble que cette barbare (Barbara) fut introduite dans le cirque de Nicomédie sans que les spectateurs, parmi lesquels se trouvaient des Chrétiens, ne connaissent son nom. Sommée une dernière fois de sacrifier l'encens à l'empereur, elle refusa.
Quand les Chrétiens vinrent demander son corps, ils ne purent la nommer que "une jeune femme barbare", Barbara.
Il en est d'ailleurs de même pour beaucoup d'autres Martyrs: René (rené par le Baptême), Christian (un chrétien), Christophe (un porte-Christ) etc..
Selon une autre légende, comme elle était d'une grande beauté, son père l'enferme dans une tour. Elle y devient Chrétienne. Pour cela, son père la décapite lui-même, mais il meurt aussitôt foudroyé.
Attributs: une tour (trois fenêtres) à la main, ciboire et hostie, ou canon et barils de poudre.
Sainte Barbe, calcaire polychromé, Villeloup (Aube) vers 1520-1530->
Le Père Rouillard, de Wisques a résumé ainsi sa biographie: Elle aimait Dieu, beaucoup et trouvait inutile de se marier. Son père déçu lui coupa la tête, mais tomba foudroyé. En Orient, on ne sait plus quand.
Mais tout le monde sait que Sainte Barbe, à cause de la foudre, est patronne des artilleurs, des artificiers, des mineurs et des carriers; et à cause de son nom, des brossiers, des chapeliers et des tapissiers. On l'invoque même en Haute-Saône pour avoir des enfants frisés.. (source: Saints du Pas de Calais - diocèse d'Arras)
Le Culte de la Sainte est ancien. Son intercession protégeait de la mort subite. Elle était aussi invoquée contre la foudre et, très tôt, elle fut prise comme patronne par les arquebusiers (c'est le cas, façon attestée, à Florence, dès 1529), puis par les canonniers, et par tous ceux qui "jouent" avec le feu et les explosifs. Les artilleurs contemporains, de même que les artificiers, les sapeur et les pompiers du Génie, n'ont fait que s'inscrire dans cette tradition. (Diocèse aux Armées françaises)
Hormis la légende de son Martyre qui en a fait la patronne des artilleurs, des artificiers, des mineurs et des pompiers, on ne sait rien sur sainte Barbe. Cependant son Culte est répandu depuis un temps immémorial dans le pays messin dont elle est la patronne. (Source: Diocèse de Metz)
Des internautes nous écrivent:
- "Constructeurs de tunnels depuis plusieurs années l'AFTES, l'Association des travaux en souterrains fête sa sainte patronne: Ste Barbe. Lors du creusement du tunnel sous la Manche, il était travaillé 364/365 jours. Le seul jour non travaillé était le 4 Décembre, Fête de Ste Barbe."
- "Sainte Barbe est également fêtée le 3ème lundi de juillet à Roscoff en Bretagne; elle était la patronne des Johnnies (ces hommes qui depuis 1825 vont vendre les oignons rosés de la région dans le Royaume Uni)"
- "Sa légende parle d'une jeune fille très belle et très riche vivant au moyen-âge. Convertie au Christianisme contre la volonté de son père elle est emprisonnée dans une tour du château. Elle s'obstine et persévère néanmoins dans sa Foi.
Furieux, le père met le feu à la tour et, retrouvant sa fille indemne, la fait décapiter. Alors, c'est le feu du ciel qui tombe sur lui et le consume intégralement. Sainte Barbe est invoquée contre les morts violentes."
- "Sainte-Barbe est Libanaise. Sainte-Barbe est de Baalbeck, au Liban. La Sainte-Barbe est une fête nationale au Liban, avant qu'elle ne se répande dans le monde.
A la Sainte-Barbe au Liban, nous mangeons du blé cuit sucré en commémoration de Sainte-Barbe qui s'est cachée de son père, dans les champs de blé, au Liban.
De plus, à la Sainte-Barbe, les grands et les petits se déguisent dans les rues, et les enfants vont chercher des bonbons et des friandises dans les maisons."
Commémoraison de Sainte Barbe, Martyre à Nicomédie.
Martyrologe romain.
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsdecembre/dec04.html.
Le 4 Décembre, mémoire de la Sainte et Grande Martyre BARBARA
Fille d'un riche païen d’Héliopolis (aujourd'hui Baalbek au Liban) nommé Dioscore, Sainte Barbara vivait sous le règne de l'empereur Maximien (284-305). Son père, Dioscore, aurait été un riche édile païen descendant de satrapes perses.
Jaloux de sa remarquable beauté, Dioscore, sur le point de partir pour un lointain voyage, et pour protéger sa virginité ou la protéger du prosélytisme Chrétien, il l’enferma dans une tour à deux fenêtres. Mais un Prêtre Chrétien, déguisé en médecin, s’introduisit dans la tour et la Baptisa.
Il fit enfermer sa fille en haut d'une tour élevée de son palais, afin qu'aucun homme ne la vît. Il avait pris soin de la combler de tous les biens et de lui donner une éducation raffinée, mais il n'avait pu empêcher la jeune fille d'exercer sa fine intelligence de manière conforme à l'image de Dieu déposée en chaque homme.
D'elle-même, en contemplant le reflet de la présence de Dieu dans la nature, elle était parvenue à la connaissance du Dieu Un dans la Trinité et, se détournant des vanités, elle ne sentait son cœur s'émouvoir que pour Le Christ, l'Epoux Céleste.
Dioscore avait fait entreprendre la construction d'un bain au pied de la tour et avait ordonné d'y faire seulement deux fenêtres.
En voyant la construction pendant l'absence de son père, Barbara commanda aux ouvriers d'en ouvrir une troisième, pour que la salle soit éclairée par une triple lumière, symbole de la triple Lumière du Père, du Fils et du Saint-Esprit, qui illumine tout homme venant en ce monde. Lorsque Dioscore rentra de son voyage avec des propositions d'un riche mariage, il s'opposa au refus de la jeune fille qui désirait consacrer au Christ sa virginité.
L'étonnement du méchant homme se changea en une violente colère lorsqu'il apprit l'ouverture de la troisième fenêtre sur l'ordre de sa fille. Comme il lui en demandait la raison, Barbara fit devant lui le signe de la Croix et, lui montrant ses trois doigts réunis, elle lui dit: «Le Père, le Fils et le Saint-Esprit, c'est par cette unique Lumière que toute la création est illuminée, et c'est par ce signe que les hommes sont sauvés».
Ne contenant plus sa fureur, Dioscore saisit son épée et voulut lui trancher immédiatement la tête; mais, heureusement, la jeune vierge s'échappa et se réfugia dans la montagne, où un rocher se fendit miraculeusement pour l'abriter.
A la suite d'une dénonciation, son père finit par la découvrir. Il s'en empara et la livra au gouverneur de la province, devant lequel la Sainte confessa ardemment Le Christ et méprisa les idoles.
Elle fut alors cruellement frappée, sa chair fut déchirée à coups d'épingles, ses côtés brûlés et sa tête meurtrie par de grosses pierres, de sorte que, jetée dans un sombre cachot, son corps n'était plus qu'une plaie sanglante.
Or, la nuit venue, Le Seigneur Jésus-Christ lui apparut entouré d'une radieuse lumière et, après avoir guéri toutes ses plaies, Il lui promit de l'assister jusqu'à la fin dans son combat.
Le lendemain, Barbara comparut une seconde fois devant le tyran stupéfait de la voir si soudainement rétablie.
On la soumit à de nouveaux supplices, et le juge ordonna de la dépouiller de ses vêtements et de la livrer nue à la risée publique.
Mais le Seigneur ne laissa pas les regards impudiques outrager la pureté de Sa vierge, et un globe de feu descendit soudain du ciel, recouvrant la jeune Martyre d'un vêtement de lumière.
Devant le spectacle de l'endurance de la Sainte et des Miracles par lesquels Dieu manifestait Sa faveur, une jeune femme du nom de Julienne se déclara elle aussi Chrétienne et résolue à partager le sort de Barbara.
On se saisit d'elle aussitôt et on lui fit partager les supplices de sa compagne. Le tyran décida finalement de faire décapiter les deux jeunes filles.
A la proclamation de la sentence, Dioscore, qui avait assisté impitoyable à toutes les tortures de sa fille, proposa au gouverneur de lui trancher la tête de ses propres mains.
Une fois rendues au sommet de la montagne où devait avoir lieu l'exécution, Julienne et Barbara offrirent en même temps leurs âmes au Seigneur: la première décapitée par un bourreau et la seconde par celui-là même qui lui avait donné le jour.
Mais la vengeance Divine ne tarda pas, dès qu'il prit le chemin du retour, le cruel Dioscore fut soudain frappé par un coup de foudre et fut réduit en cendres.
Quand les Chrétiens vinrent demander le corps de la jeune martyre, ne voulant pas utiliser son prénom perse et ne pouvant pas se dévoiler en utilisant son prénom de Baptême Chrétien, ils ne purent en parler que comme « la jeune femme barbare », d'où le nom de Sainte Barbara qui lui fut donné.