- Accueil
- Vie des saints
- DECEMBRE
- Saint Étienne, le Protomartyr (Ier s.). Fête le 26 Décembre.
Saint Étienne, le Protomartyr (Ier s.). Fête le 26 Décembre.
Mardi 26 Décembre 2023 : Fête de Saint Étienne, le Protomartyr (Ier s.).
La lapidation de Saint-Étienne par Gabriel-Jules Thomas (1824–1905), 1863, lunette du portail de l'église Saint-Étienne-du-Mont, à Paris.
Le Martyre de Saint Étienne, par Gabriel-Jules Thomas (1863), fronton de la grande porte de l'église.
(Pour voir en grand format : stoning-st-stephen-saint-etienne-du-mont.jpg).
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/315/Saint-%C9tienne.html.
Saint Étienne
Diacre et premier Martyr (+ 35)
Étienne qui porte un nom grec (stephanos, le couronné) apparaît parmi les disciples des apôtres dans la première Communauté Chrétienne de Jérusalem.
Quand des disputes (ce sont les premières mais, hélas pas les dernières dans l'histoire de l'Église) s'élèvent au sujet des veuves hellénistes et des veuves juives, on pense tout de suite à lui et il devient le premier des sept diacres chargés du service des tables.
Il s'en acquitte à merveille sans pour autant se trouver exclu du service de la Parole. Ce n'est pas en effet pour son service de Charité qu'il est arrêté mais bien pour avoir, devant des représentants de la "synagogue des Affranchis", proclamé avec sagesse l'Évangile de Jésus, Le Christ.
On le conduit devant le sanhédrin. Il parle. On l'écoute longuement sans l'interrompre. Toute la prédication des apôtres défile dans son discours qui se termine par une vision Divine: "Je vois les Cieux ouverts et le Fils de l'Homme debout à la droite de Dieu."
C'en est trop. On se saisit de lui, on l'entraîne, on le lapide sous les yeux d'un certain Saul. Étienne meurt comme son Maître, Pardonnant et s'abandonnant entre les mains du Père. Il est le premier martyr et, de ce grain tombé en terre, le premier fruit sera la conversion de Saul sur le chemin de Damas, pour qui le Ciel s'est ouvert aussi. Paul en fut aveuglé parce qu'il n'avait pas encore reçu la Grâce du Baptême.
Saint Étienne, premier martyr et saint patron du diocèse - Eglise catholique de Seine et Marne - diocèse de Meaux : Étienne est le premier martyr. Aussi son témoignage a-t-il toujours gardé une valeur exemplaire dans l’Église.
Choisi comme chef de file des Sept qui devaient décharger les Apôtres des tâches matérielles, il prit aussi sa part dans l’annonce de la Bonne Nouvelle.
C’est en témoin du Christ Ressuscité et en imitateur de sa Passion qu’il mourut lapidé à Jérusalem.
Saint Étienne, témoin courageux (source: VIS 091228 -300):
Le 26 décembre 2009, le Pape a dit que "celui qui se trouve dans la mangeoire, est le Fils de Dieu fait homme, qui nous demande de témoigner avec courage de son Évangile, comme l'a fait saint Étienne".
Premier martyr Chrétien "rempli de L'Esprit Saint, il n'a pas hésité à donner sa vie par Amour de Son Seigneur. Il meurt, comme son maître, en Pardonnant ses persécuteurs et nous fait comprendre comment la venue du Fils de Dieu dans le monde donne naissance à une nouvelle civilisation, la civilisation de l'Amour, qui ne se rend pas devant le mal et la violence et qui abat les barrières entre les hommes en les rendant frères dans la grande famille des fils de Dieu".
"Le témoignage d'Étienne, comme celui des martyrs Chrétiens, montre à nos contemporains souvent distraits et désorientés, sur qui doit reposer leur confiance pour donner un sens à leur vie.
Le martyr, en effet, est celui qui meurt avec la certitude de se savoir aimé de Dieu, et, sans rien faire passer avant l'Amour du Christ, sait qu'il a choisi la meilleure part". Benoît XVI a ajouté que "l'Église, en nous présentant le diacre saint Étienne comme modèle, nous montre aussi, dans l'accueil et dans l'Amour envers les plus pauvres, un des chemins privilégiés pour vivre l'Évangile et témoigner aux hommes de façon crédible du Règne de Dieu qui vient".
Après avoir souligné que la Fête de Saint Étienne "nous rappelle aussi tous ces croyants qui, à travers le monde, sont mis à l'épreuve et souffrent à cause de leur Foi", le Pape a demandé de s'engager "à les soutenir par la Prière et à être fidèles à notre vocation Chrétienne, en mettant toujours au centre de notre vie Jésus-Christ que nous contemplons, en ces jours, dans la simplicité et l'Humilité de la crèche".
Les Églises orientales ont fêté Marie, en son mystère d'être la "Theotokos", la Mère de Dieu, la toujours Vierge, le 26 décembre, au lendemain de la Nativité. Elles reportent la célébration de Saint Étienne au 27 décembre.
Fête de Saint Étienne, premier martyr, vers l’an 34. Homme rempli de Foi et d’Esprit-Saint, premier des Sept que les Apôtres choisirent comme coopérateurs de leur Ministère, il fut aussi le premier des disciples du Seigneur à verser son sang à Jérusalem, portant témoignage au Christ Jésus, qu’il affirma voir debout dans la Gloire à la droite du Père et, pendant qu’on le lapidait, il priait pour ses persécuteurs.
Martyrologe romain.
Cologne Cathedral - "Bayern Window" - Stoning of Saint Stephen.
Téléversé par Raymond
https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/f1baf08d-61bb-4fee-b03e-cf34948411ff
Saint Étienne
Premier Martyr
(Ier siècle)
Étienne fut-il disciple de Jésus-Christ ou converti par les prédications des Apôtres ? On l’ignore, mais il est certain qu'il se fit promptement remarquer par ses vertus, et mérita d'être le chef des sept diacres élus par les Apôtres pour les aider dans les fonctions secondaires de leur ministère.
Le récit de son élection, de sa prédication et de son martyre lui attribue cinq plénitudes :
1. Il était plein de Foi, parce qu'il croyait fermement tous les mystères et qu'il avait une grâce spéciale pour les expliquer.
2. Il était plein de Sagesse, et nul ne pouvait résister aux paroles qui sortaient de sa bouche.
3. Il était plein de Grâce, montrant dans tous ses actes une ferveur toute Céleste et un parfait Amour de Dieu.
4. Il était plein de Force, comme son martyre en fut la preuve éloquente.
5. Enfin il était plein du Saint-Esprit, qu'il avait reçu au cénacle par l'imposition des mains des Apôtres.
Tant de vertus ne tardèrent pas à produire dans Jérusalem d'abondants fruits de Salut. Étienne, élevé à l'école de Gamaliel, dans toute la science des Juifs, avait même une autorité spéciale pour convertir les Prêtres et les personnes instruites de sa nation. Ses miracles ajoutaient encore au prestige de son éloquence et de sa sainteté.
De tels succès excitèrent bientôt la jalousie ; on l'accusa de blasphémer contre Moïse et contre le Temple.
Étienne fut traîné devant le Conseil, répondit victorieusement aux attaques dirigées contre lui, et prouva que le Blasphème était du côté de ses adversaires et de ses accusateurs.
À ce moment le visage du Saint diacre parut éclatant de lumière comme celui d'un ange. Mais il avait affaire à des obstinés, à des aveugles. Pour toute réponse à ses paroles et au prodige Céleste qui en confirmait la vérité, ils grinçaient des dents contre lui et se disposaient à la plus noire vengeance.
Afin de rendre leur conduite plus coupable, Dieu fit un nouveau miracle ; le Ciel s'entrouvrit et le saint, levant les yeux en haut, s'écria avec ravissement : « Je vois les Cieux ouverts et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu. »
À ces mots ses ennemis ne se contiennent plus ; ils poussent des cris de mort, entraînent le martyr hors de la ville et le lapident comme un blasphémateur.
Étienne, calme et souriant, invoquait Dieu et disait : « Seigneur, reçois mon esprit !... Seigneur, ne leur impute point ce péché. »
Saul, le futur St Paul, était parmi les bourreaux. « Si Étienne n'avait pas prié, dit St Augustin, nous n'aurions pas eu St Paul. »
Bas-relief représentant le martyre de Saint Étienne.
Téléversé par Priscille Leroy
Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :
>>> Étienne, le Protomartyr
[Allemand, Anglais, Croate, Espagnol, Français, Italien, Portugais]
BENOÎT XVI
AUDIENCE GÉNÉRALE
Mercredi 10 Janvier 2007
Étienne, le Protomartyr
Chers frères et sœurs,
Après la période des fêtes, nous revenons à nos catéchèses. J'avais médité avec vous sur les figures des douze Apôtres et de saint Paul.
Puis nous avons commencé à réfléchir sur les autres figures de l'Eglise naissante et ainsi, nous voulons aujourd'hui nous arrêter sur la figure de saint Etienne, fêté par l'Eglise le lendemain de Noël.
Saint Étienne est le plus représentatif d'un groupe de sept compagnons. La tradition voit dans ce groupe la semence du futur ministère des "diacres", même s'il faut souligner que cette dénomination est absente dans le Livre des Actes.
L'importance d'Étienne découle dans tous les cas du fait que Luc, dans son livre important, lui consacre deux chapitres entiers.
Le récit de Luc part de la constatation d'une sous-division établie au sein de l'Eglise primitive de Jérusalem: celle-ci était certes entièrement composée de Chrétiens d'origine juive, mais certains d'entre eux étaient originaires de la terre d'Israël et étaient appelés "Hébreux", tandis que d'autres de foi juive vétérotestamentaire provenaient de la diaspora de langue grecque et étaient appelés "Hellénistes".
Voici le problème qui se présentait: les plus démunis parmi les hellénistes, en particulier les veuves dépourvues de tout soutien social, couraient le risque d'être négligés dans l'assistance au service quotidien.
Pour remédier à cette difficulté, les Apôtres, se réservant la Prière et le Ministère de la Parole comme devoir central propre, décidèrent de charger "sept hommes de bonne réputation, remplis de l'Esprit et de Sagesse" afin d'accomplir le devoir de l'assistance (Ac 6, 2-4), c'est-à-dire du service social caritatif.
Dans ce but, comme l'écrit Luc, sur l'invitation des Apôtres, les disciples élirent sept hommes. Nous connaissons également leurs noms. Il s'agit de: "Etienne, homme rempli de Foi et de L'Esprit Saint, Philippe, Prochore, Nicanor, Timon, Parménas et Nicolas prosélyte d'Antioche. On les présenta aux Apôtres et, après avoir prié, ils leur imposèrent les mains" (Ac 6, 5-6).
Le geste de l'imposition des mains peut avoir diverses significations. Dans l'Ancien Testament, ce geste a surtout la signification de transmettre une charge importante, comme le fit Moïse avec Josué (cf. Mb 27, 18-23), désignant ainsi son successeur.
Dans ce sillage, l'Eglise d'Antioche utilisera également ce geste pour envoyer Paul et Barnabé en mission aux peuples du monde (cf. Ac 13, 3).
C'est à une imposition analogue des mains sur Timothée, pour lui transmettre une fonction officielle, que font référence les deux Epîtres de Paul qui lui sont adressées (cf. 1 Tm 4, 14; 2 Tm 1, 6).
Le fait qu'il s'agisse d'une action importante, devant être accomplie avec discernement, se déduit de ce que l'on lit dans la Première Epître à Timothée: "Ne te hâte pas d'imposer les mains à qui que ce soit. Ne te fais pas complice des péchés d'autrui" (5, 22).
Nous voyons donc que le geste d'imposition des mains se développe dans la lignée d'un signe Sacramentel.
Dans le cas d'Etienne et de ses compagnons, il s'agit certainement de la transmission officielle, de la part des Apôtres, d'une charge et, dans le même temps, d'une façon d'implorer la Grâce de Dieu pour qu'ils l'exercent.
La chose la plus importante à souligner est que, outre les services caritatifs, Etienne accomplit également une tâche d'évangélisation à l'égard de ses compatriotes, de ceux qu'on appelle "hellénistes".
Luc insiste en effet sur le fait que celui-ci, "plein de grâce et de puissance" (Ac 6, 8), présente au nom de Jésus une nouvelle interprétation de Moïse et de la Loi même de Dieu, il relit l'Ancien Testament à la lumière de l'annonce de la mort et de la Résurrection de Jésus.
Cette relecture de l'Ancien Testament, une relecture Christologique, provoque les réactions des Juifs qui perçoivent ses paroles comme un Blasphème (cf. Ac 6, 11-14).
C'est pour cette raison qu'il est condamné à la lapidation. Et saint Luc nous transmet le dernier discours du saint, une synthèse de sa prédication.
Comme Jésus avait montré aux disciples d'Emmaüs que tout l'Ancien Testament parle de lui, de sa Croix et de sa Résurrection, de même saint Etienne, suivant l'enseignement de Jésus, lit tout l'Ancien Testament d'un point de vue Christologique.
Il démontre que le mystère de la Croix se trouve au centre de l'histoire du Salut raconté dans l'Ancien Testament, il montre que réellement Jésus, le Crucifié et le Ressuscité, est le point d'arrivée de toute cette histoire.
Et il démontre donc également que le culte du Temple est fini et que Jésus, le Ressuscité, est le nouveau et véritable "Temple".
C'est précisément ce "non" au Temple et à son culte qui provoque la condamnation de saint Etienne, qui, à ce moment-là - nous dit saint Luc -, fixant les yeux vers le Ciel vit la Gloire de Dieu et Jésus qui se trouvait à sa droite.
Et voyant le Ciel, Dieu et Jésus, saint Etienne dit: "Voici que je contemple les Cieux ouverts: Le Fils de l'Homme est debout à la droite de Dieu" (Ac 7, 56).
Suit alors son martyre, qui, de fait, est modelé sur la Passion de Jésus Lui-même, dans la mesure où il remet au "Seigneur Jésus" son esprit et qu'il prie pour que les péchés de ses meurtriers ne leur soient pas imputés (cf. Ac 7, 59-60).
Le lieu du martyre de Saint Étienne à Jérusalem est traditionnellement situé un peu à l'extérieur de la Porte de Damas, au nord, où s'élève à présent précisément l'église Saint-Etienne, à côté de la célèbre Ecole Biblique des Dominicains.
La mort d'Étienne, premier martyr du Christ, fut suivie par une persécution locale contre les disciples de Jésus (cf. Ac 8, 1), la première qui ait eu lieu dans l'histoire de l'Eglise.
Celle-ci constitua l'occasion concrète qui poussa le groupe des Chrétiens Juifs d'origine grecque à fuir de Jérusalem et à se disperser.
Chassés de Jérusalem, ils se transformèrent en missionnaires itinérants: "Ceux qui s'étaient dispersés allèrent répandre partout la Bonne Nouvelle de la Parole" (Ac 8, 4).
La persécution et la dispersion qui s'ensuit deviennent mission. L'Evangile se diffusa ainsi en Samarie, en Phénicie et en Syrie, jusqu'à la grande ville d'Antioche, où selon Luc il fut annoncé pour la première fois également aux païens (cf. Ac 11, 19-20) et où retentit aussi pour la première fois le nom de "Chrétiens" (Ac 11, 26).
Luc note en particulier que les lapidateurs d'Etienne "avaient mis leurs vêtements aux pieds d'un jeune homme appelé Saul" (Ac 7, 58), le même qui, de persécuteur, deviendra un éminent apôtre de l'Evangile.
Cela signifie que le jeune Saul devait avoir entendu la prédication d'Etienne, et qu'il connaissait donc ses contenus principaux.
Et Saint Paul était probablement parmi ceux qui, suivant et entendant ce discours, "s'exaspéraient contre lui, et grinçaient des dents" (Ac 7, 54).
Et nous pouvons alors voir les merveilles de la Providence Divine. Saul, adversaire acharné de la vision d'Etienne, après sa rencontre avec Le Christ ressuscité sur le chemin de Damas, reprend la lecture Christologique de l'Ancien Testament effectuée par le Protomartyre, il l'approfondit et la complète, et devient ainsi l'"Apôtre des Nations".
La Loi est accomplie, ainsi enseigne-t-il, dans la Croix du Christ. Et la Foi en Christ, la communion avec l'Amour du Christ est le véritable accomplissement de toute la Loi. Tel est le contenu de la prédication de Paul.
Il démontre ainsi que le Dieu d'Abraham devient le Dieu de tous. Et tous les croyants en Jésus Christ, en tant que fils d'Abraham, participent de ses promesses. Dans la mission de saint Paul s'accomplit la vision d'Étienne.
L'histoire d'Étienne nous dit beaucoup de choses. Par exemple, elle nous enseigne qu'il ne faut jamais dissocier l'engagement social de la Charité de l'annonce courageuse de la Foi.
Il était l'un des sept, chargé en particulier de la Charité. Mais il n'était pas possible de dissocier la Charité et l'annonce.
Ainsi, avec la Charité, il annonce Le Christ Crucifié, jusqu'au point d'accepter également le martyre.
Telle est la première leçon que nous pouvons apprendre de la figure de saint Etienne: Charité et annonce vont toujours de pair.
Saint Étienne nous parle surtout du Christ, du Christ Crucifié et Ressuscité comme centre de l'histoire et de notre vie.
Nous pouvons comprendre que la Croix reste toujours centrale dans la vie de l'Eglise et également dans notre vie personnelle.
Dans l'histoire de l'Église ne manquera jamais la passion, la persécution. Et c'est précisément la persécution qui, selon la célèbre phrase de Tertullien, devient une source de mission pour les nouveaux Chrétiens.
Je cite ses paroles: "Nous nous multiplions à chaque fois que nous sommes moissonnés par vous: le sang des chrétiens est une semence" (Apologetico 50, 13: Plures efficimur quoties metimur a vobis: semen est sanguis christianorum).
Mais dans notre vie aussi la Croix, qui ne manquera jamais, devient Bénédiction. Et en acceptant la Croix, en sachant qu'elle devient et qu'elle est une Bénédiction, nous apprenons la Joie du Chrétien également dans les moments de difficulté.
La valeur du témoignage est irremplaçable, car c'est à lui que conduit l'Évangile et c'est de lui que se nourrit l'Église. Que Saint Étienne nous enseigne à tirer profit de ces leçons, qu'il nous enseigne à aimer la Croix, car elle est le chemin sur lequel le Christ arrive toujours à nouveau parmi nous.
Église collégiale Saint-Étienne de Gorze (Moselle, France). Tympan du portail occidental : lapidation de Saint Étienne.
Téléversé par Fab5669
http://missel.free.fr/Sanctoral/12/26.php.
Saint Étienne
Homélie pour la Fête de Saint Étienne
Hier, nous avons Célébré la naissance temporelle de notre Roi éternel ; aujourd'hui, nous célébrons la passion triomphante de son soldat.
Hier, en effet, notre Roi, revêtu de notre chair, sortant du palais d'un sein virginal, a daigné visiter notre monde ; aujourd'hui le soldat sortant de la tente de son corps, est parti pour le Ciel en triomphateur.
Notre Roi, alors qu'il est le Très-Haut, est venu vers nous dans l'humilité, mais il ne pouvait pas venir les mains vides.
Il apportait à ses soldats un don magnifique, non seulement pour leur confier une richesse considérable, mais pour les rendre absolument invincibles dans le combat.
Car il leur apportait le don de la Charité qui conduirait les hommes à partager la vie Divine. Ce qu'il apportait, il l'a distribué ; mais lui-même n'y a rien perdu car, s'il a transformé en richesse la pauvreté de ses fidèles, lui-même est resté comblé de trésors inépuisables.
La Charité qui fait descendre le Christ du Ciel sur la terre, c'est elle qui a élevé saint Etienne de la terre jusqu'au Ciel. La Charité qui existait d'abord chez le Roi, c'est elle qui, à sa suite, a resplendi chez le soldat.
Étienne, pour obtenir de recevoir la couronne que signifie son nom, avait pour armes la Charité, et grâce à elle il était entièrement vainqueur.
Par l'Amour de Dieu, il n'a pas reculé devant l'hostilité des Juifs ; par l'Amour du prochain, il a intercédé pour ceux qui le lapidaient.
Par cette Charité, il leur reprochait leur erreur, afin qu'ils se corrigeassent ; par cette Charité, il priait pour ceux qui le lapidaient, afin que le châtiment leur fût épargné.
Fortifié par la Charité, il a vaincu Saul qui s'opposait cruellement à lui et, après l'avoir eu comme persécuteur sur la terre, il a obtenu de l'avoir pour compagnon dans le Ciel.
Sa sainte et persévérance Charité désirait gagner à lui par la Prière ceux qu'il n'avait pu convertir par ses avertissements.
Et voici que maintenant Paul partage la Joie d'Étienne, il jouit avec Étienne de la Gloire du Christ, il exulte avec Étienne, il règne avec lui.
Là où Étienne est allé le premier, mis à mort par la lapidation de Paul, c'est là que Paul l'a suivi, secouru par les Prières d'Étienne.
Saint Fulgence de Ruspe 1
http://www.maria-valtorta.org/Personnages/Etienne.htm.
Étienne
Élève de Gamaliel, disciple, diacre et premier Martyr
Jeune élève aimé de Gamaliel, ce qui explique la qualité de sa dialectique et de sa rhétorique (Actes 6,8-10) . Il suivra rapidement Jésus, sera l'un des 72 disciples.
Devenu l'un des premiers diacres de l'Église naissante, il en sera le premier martyr. Les lapidateurs mettront leurs vêtements au pied du futur Paul (récit ci-dessous et 10.30).
Son corps est abandonné sous le tas de pierres (probablement dans un quartier nord de Jérusalem).
La Vierge Marie et quelques apôtres viendront, la nuit, chercher le corps d'Étienne pour lui donner une sépulture, décente mais inconnue, proche de Béthanie sur la route de Jéricho (10.32).
Caractère et aspect
"Un homme jeune, d'environ vingt-cinq ans, brun, robuste, au regard intelligent et dont l'aspect est moins plébéien que la majorité des gens présents". (3.26 - p.116).
"Ton visage aussi est limpide. Tu es un de ceux qui restent tout petits..." - "Et qu'y a-t-il sur mon visage, Seigneur ?"
- "Charité, Foi, Pureté, générosité, Sagesse; et tout cela c'est Dieu qui te l'a donné et tu l'as cultivé et tu le feras davantage.
Enfin, d'après ton nom, tu as la couronne d'or pur et avec une grande gemme qui resplendit sur ton front.
Sur l'or et les pierres sont gravés deux mots : "Prédestination" et "Prémices". Sois digne de ton sort, Étienne. Va en Paix avec ma Bénédiction." (5.44)
Parcours apostolique
Témoin de l'Ascension où il est appelé dans les proches : "Toi, Étienne, fleur couronnée de Justice qui as quitté l’imparfait pour le parfait et qui seras couronné d’un diadème que tu ne connais pas encore mais que t’annonceront les anges" (10.23)
Il rencontre Jésus dès le début de la deuxième année de vie publique. Avec son compagnon Hermas, élève de Gamaliel comme lui, il se décide à suivre Jésus et fait partie désormais du groupe des soixante-douze (4.142)
Date de dernière mise à jour : 25/12/2023
Ajouter un commentaire