Fondatrice de l'Institut des Sœurs de Notre-Dame (? 1816)
A 7 ans, elle transmettait déjà le catéchisme à ses camarades.
A 16 ans, elle travaillait aux champs pour venir en aide à ses parents.
Paralysée à 22 ans, elle fonda, malgré cela, la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame pour l'enseignement et l'éducation des jeunes filles pauvres.
Des difficultés avec les autorités diocésaines l'obligèrent à transférer sa Communauté d'Amiens à Namur.
"Julie Billiart est née le 12 Juillet 1751 au bourg de Cuvilly près de Compiègne dans le diocèse de Beauvais, de parents modestes. Très pieuse dès son plus jeune âge, elle est admise à la première Communion à l'âge de neuf ans.
Miraculeusement guérie d'une paralysie l'ayant clouée au lit durant de longues années, elle fonde la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame en 1804, dont le but principal est l'enseignement et l'éducation Chrétienne des jeunes filles pauvres.
En 1809, des difficultés l'obligent à transférer sa Communauté d'Amiens à Namur où elle décède au milieu des Sœurs le 8 Avril 1816." Site de l'Église catholique en Oise.
À Namur en Belgique, l’an 1816, Sainte Julie Billiart, vierge, qui suscita l’Institut des Sœurs de Notre-Dame, pour l’éducation Chrétienne des jeunes filles et propagea beaucoup la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus. Martyrologe romain
Sa devise:
"Une grande Foi, vivre un Amour sans borne, une simplicité d'enfant".
Portrait de Mère Julie.
« En 1813, Mère Julie, cédant aux instances de la Co-Fondatrice, avait permis à un artiste, Monsieur Jacquin, de fixer ses traits sur la toile. Namur et quelques maisons (les deux Fondations à Gand et à Gembloux) en possédèrent des originaux, des copies furent reproduites et distribuées dans toutes les maisons. »
Ici se trouve l’original de Gand, celui de Namur ayant brûlé lors des bombardements de la 2ème guerre mondiale (lien ci-dessous).
Sainte Julie Billiart Vierge et Fondatrice de l'Institut des « Sœurs de Notre-Dame » (1751-1816)
Julie Billiart naquit le 12 Juillet 1751 à Cuvilly (France).
À seize ans, elle se mit à travailler aux champs pour venir en aide à ses parents.
À 22 ans, se retrouva les jambes paralysées.
Beaucoup de personnes font le voyage pour se faire recommander dans ses Prières et pour prier avec elle.
Lors de la Révolution, elle est transportée de cachette en cachette pour fuir les sans-culottes qui la surnomment « la fanatique ».
Malgré la situation, elle va fonder l'Institut des « Sœurs de Notre-Dame ». Cette action lui vaudra le miracle de retrouver l'usage de ses jambes.
Sainte Julie Billiart, née Marie-Rose-Julie Billiart le 12 Juillet 1751 à Cuvilly, près de Compiègne, dans l'Oise et décédée le 08 Avril 1816 à Namur (Belgique) est une Religieuse française, Fondatrice des Sœurs de Notre-Dame.
Béatifiée par le Pape Pie X, le 13 Mai 1906, Julie Billiart est canonisée par le Pape Paul VI le 22 Juin 1969.
Liturgiquement elle est commémorée le 08 Avril (ou, dans certains pays, le 13 Juillet).
Famille et jeunesse
Née le 12 Juillet 1751, à Cuvilly, un village au nord de Compiègne (en France), Julie est le sixième des sept enfants de Jean-François Billiart et Marie Debraine.
A l’âge de sept ans, elle connaissait son cathéchisme par cœur et prenait plaisir à réunir d’autres enfants autour d'elle pour le leur faire réciter.
Pour le reste, son éducation se limite à des rudiments d’alphabétisation acquis à l'école de village tenue par son oncle, Thibault Guilbert.
Mais en matière spirituelle elle montre une telle dévotion et maturité que le Curé, le père Dangicourt, n’hésite pas à lui autoriser sa Première Communion et Confirmation à l’âge de 9 ans.
Elle fait un vœu privé de chasteté cinq ans plus tard.
A vingt-trois ans (1774) Julie Billiart subit un grave choc nerveux, causé par un coup de pistolet tiré sur son père par un ennemi inconnu (sans doute un rival en affaires commerciales).
Cela entraine une grave maladie qu’elle supporte avec courage.
Huit ans plus tard (1782) , nouvelle épreuve physique. Julie est victime d’une épidémie. Mal soignée par le médecin de village (qui lui fait de nombreuses saignées aux pieds) elle reste paralysée des membres inférieurs.
Les années qui suivent, elle reste confinée à son lit et est frappée d'incapacité partielle pendant 22 ans.
Elle reçoit quotidiennement la Sainte Communion et peut laisser libre cours à son inclination pour la Prière: elle y passe plusieurs heures par jour.
Cependant, jamais fermée sur elle-même, elle rend service à l’église paroissiale en confectionnant du linge d’autel.
Et surtout elle continue à domicile la catéchisation des enfants du village qu’elle rassemble autour de son lit, en accordant une attention particulière à ceux qui se préparent à leur Première Communion.
Formation du groupe à Amiens
A Amiens, où elle s’est réfugiée avec la comtesse Baudoin durant la période révolutionnaire, un petit groupe se forme autour d’elle fait de Françoise de Gizaincourt, Françoise Blin de Bourdon (38 ans) qui avaient échappé de peu à la Terreur et d’autres.
Elles se réunissent dans la chambre de la ’sainte’ handicapée qui les forme à une vie intérieure plus profonde et au service de Dieu et des pauvres.
Quelques exercices religieux de vie communautaire sont également pratiqués Mais ce groupe ne se soudera pas.
Seule Françoise Blin de Bourdon restera avec Julie Billiart.
Fondation de l’institut
En 1803, suivant les indications de son guide spirituel le Père Joseph Varin, supérieur des « Pères de la Foi », elle propose à l’Évêque d’Amiens la Fondation d’un institut qui s’appellerait « Sœurs de Notre-Dame », ayant pour objet principal le Salut des enfants pauvres.
Les statuts sont rédigés avec l’aide du père Varin. Plusieurs jeunes personnes animées du même idéal s’offrent pour assister les deux Fondatrices Julie et Françoise. Par ailleurs huit orphelins sont reçus.
En la Fête du Sacré-Cœur, le 1er Juin 1804, à la suite d’une Neuvaine faite en obéissance à son Confesseur le Père Varin, Julie Billiart est guérie de son infirmité.
Quelques mois plus tard, le 15 Octobre 1804, elles sont quatre à prononcer leurs premiers de Religion dans le nouvel institut religieux: Julie Billiart, Françoise Blin de Bourdon, Justine Garson et Victoire Leleu. Leur travail sera l’éducation des jeunes filles, et la formation d’enseignants Chrétiens.
Une règle provisoire (pour une période d’essai) leur est fournie par le Père Joseph Varin. Elle est si clairvoyante et ouverte que pour l’essentiel elle n’a pas subi de modification majeure au cours des deux siècles d’existence de l’institut.
Elle est inspirée des Constitutions de la Compagnie de Jésus. Le gouvernement est assuré par une supérieure générale qui visite régulièrement chaque maison, et désigne les responsables locales, tout en correspondant directement, quand nécessaire, avec les membres dispersés.
La distinction séculaire (et très ‘Ancien Régime’) entre ‘Sœurs de chœur’ et ‘Sœurs converses’, n’existe pas.
Cette égalité de rang permet que chaque Religieuse reçoive un travail adapté à sa formation et ses capacités.
Une grande importance est accordée à la formation des Sœurs destinées aux écoles, ce en quoi elle est grandement aidée par Françoise Blin de Bourdon (devenue ‘Mère Saint-Joseph’) qui elle-même avait reçu une excellente éducation.
Lorsque la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame reçoit l’approbation impériale officielle (19 juin 1806) elle compte une trentaine de membres.
Des Fondations ont été faites dans plusieurs villes de France, ainsi qu’à Gand et Namur, en Belgique.
Mère Saint-Joseph est la première supérieure de la maison de Namur.
D’Amiens à Namur
En l’absence du Père Varin, le Confesseur de la Communauté, l'Abbé Louis de Sambucy Sainte Estève, ancien Prêtre réfractaire et fort marqué de l’esprit de ‘Restauration’ postrévolutionnaire, tente d’imposer aux Religieuses des changements aux statuts et règles de la nouvelle Congrégation afin d’en ramener l’esprit et la vie aux anciens Ordres Monastiques. Il parvient à en convaincre l'Évêque d’Amiens, Jean-François de Mandolx.
Julie Billiart n’a d’autres choix que de quitter le diocèse d’Amiens. Par ailleurs, fort satisfait du travail accompli dans son diocèse par les Sœurs de Notre-Dame qui s’y trouvent déjà, Mgr Joseph Pisani de La Gaude, Évêque de Namur, s’empresse d’inviter Julie Billiart à faire de sa ville épiscopale le centre de sa Congrégation.
Avant de quitter Amiens Mère Julie Billiart présente la situation aux membres de la Congrégation.
Elles sont libres de la suivre à Namur ou de rester à Amiens. Toutes sauf deux choisissent de l’accompagner à Namur.
Ainsi, au cours de l’hiver 1809, le Couvent de Namur devient la maison-mère de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame, ce qu’elle est encore aujourd’hui.
Reconnaissant son erreur Mgr de Mandolx fait tout pour que les Sœurs reviennent dans son diocèse.
La Mère Julie Billiart lui rend visite mais constatant que les obstacles à leur épanouissement apostolique n’étant pas encore entièrement levés retourne définitivement à Namur.
Sept dernières années
Les sept dernières années de sa vie se passent à consolider la jeune Congrégation, y formant ses filles à une piète solide et vie intérieure intense, dont elle est elle-même le modèle. Maurice de Broglie, Évêque de Gand, dira de Julie Billiart qu'elle a sauvé plus d'âmes par sa vie intérieure d’union intense à Dieu que par son activité apostolique.
En l'espace de douze ans (de 1804 à 1816) la Mère Julie Billiart a fondé 15 Couvents et, comme supérieure générale, fit plus d’une centaine de voyages pour les visiter régulièrement – souvent dans des conditions pénibles de transport – et entretenu une correspondance suivie avec ses filles spirituelles. Des centaines de ces lettres sont conservées aux archives de la maison-mère.
En 1815, la Belgique est le champ de bataille des guerres napoléoniennes, ce qui donne beaucoup d’anxiété à la supérieure générale car plusieurs de ses Couvents se trouvent sur les chemins des armées, mais ils sortent de la tourmente sans dommage majeur.
En janvier 1816, Julie Billiart tombe malade.
Trois mois plus tard, le 8 Avril 1816, elle meurt au couvent de Namur qu'elle avait fondé plusieurs années auparavant.
Son corps y repose dans la chapelle. Elle avait 65 ans.
Vénération et souvenir
Le procès en vue de sa Béatification est ouvert en 1881. Béatifiée le 13 Mai 1906 par le Pape Pie X, elle est Canonisée en 1969 par le Pape PaulVI.
Liturgiquement elle est commémorée le 08 Avril (ou, dans certains pays, le 13 Juillet).
Citations
« Quand je me réveille, ce qui se présente d'abord à moi, c'est un sentiment d'admiration et de reconnaissance de la bonté de Dieu qui veut bien me donner encore un jour pour le glorifier ».
« Je dois bien mettre ma confiance en Dieu dans mes voyages ; je vois si visiblement la Providence dans tant d'événements dont je ne saurais comment me tirer et, toutes les fois que je suis embarrassée, le Bon Dieu vient à mon secours ; aussi je ne m'inquiète de rien. Vous savez que je n'ai pas d'esprit ; il faut que le Bon Dieu fasse tout ».
Sainte Julie Billiart - Sœur Julie, jeune fille au cœur pur.
Mise en ligne le 20 janv. 2012
Mil Marie Mougenot
avec Monelle, Talitha Koum, et les Sœurs de Notre Dame de Namur
Sœur Julie, jeune fille au cœur pur
(Un chant retraçant la vie de Sainte Julie Billiart)
Paroles et musique : Mil Marie Mougenot
Avec la participation de : Monelle
Enregistré avec le collectif Chrétien Talitha Koum
avec la participation des Sœurs de la Congrégation Notre Dame de Namur,
notamment des Sœurs de Notre-Dame de Namur (Belgique) et Cuvilly (France) :
Sœur Paul-Thérèse, Sœur Marie-Rose - Sœur Christiane, Sœur Georgette, Sœur Albertine.