Saint Vincent Ferrier, Frère Dominicain, Missionnaire. Fête le 05 Avril.

Mercredi 05 Avril 2023 : Fête de Saint Vincent Ferrier, Frère Dominicain, Missionnaire (1350-1419).

St vincent ferrer dominican friar died in vannes 1419adhttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/922/Saint-Vincent-Ferrier.html

Saint Vincent Ferrier

Frère Dominicain (? 1419)

Confesseur.
Né à Valence en Espagne, Vincent entre chez les Dominicains à 17 ans. En ce temps là l'Église d'Occident était déchirée par le Grand Schisme: un Pape à Avignon, un Pape à Rome.
Maître en théologie, Vincent soutient d'abord les Papes d'Avignon.
Mais pour que se fasse l'unité, il adjura Benoît XIII, dernier Pape avignonnais, de renoncer à sa charge pour que l'Église puisse se rassembler autour d'un nouveau Pape.
Prédicateur populaire, il sillonne la France, l'Italie et la Suisse.

Les foules le suivent. Il les exhorte à se convertir: le retour du Christ est proche, les calamités du temps (la Grande Peste!) l'annoncent.
Vincent est, dans l'imagination populaire, "le prédicateur de la fin du monde". Il meurt à Vannes en Bretagne.
Partout où il a prêché, les populations, qui le vénéraient déjà de son vivant, l'invoquent après sa mort.

"En janvier 1418, il arrive en Bretagne. Il parcourt le duché à dos d'âne ; il prêche à Nantes d'abord, puis, entre autres villes, à à Pontivy, Quimperlé, Saint-Pol de Léon et Morlaix.
Partout la foule est si dense qu'il lui faut prêcher sur les places publiques.
D'après Albert Le Grand, il prêchait en sa langue maternelle, "néanmoins nos bas-bretons l'entendaient aussi bien que s'il eût parlé à chacun d'eux en son propre langage."

Le périple de Vincent Ferrier se termine à Vannes. Il y tombe malade; la duchesse de Bretagne elle-même accourt à son chevet.
Vincent s'éteint le 5 Avril 1519, son corps est inhumé dans la Cathédrale. On y vénère toujours ses reliques." (diocèse de Quimper et Léon - Saint Vincent Ferrier)

A Aix, Saint Vincent Ferrier vient prêcher en 1401 et le Bienheureux André Abellon en 1415, durant la peste qui ravage le pays. (Diocèse d'Aix et Arles - Une histoire)

Mémoire de Saint Vincent Ferrier, Prêtre de l’Ordre des Prêcheurs. Né à Valence en Espagne, il ne cessa de parcourir les diverses régions de l‘Occident, soucieux de la paix de l’Église et de son unité, prêchant inlassablement, à travers villes et routes, l’Évangile de la pénitence et la venue du Seigneur à des foules innombrables, remuées par sa parole véhémente et simple, accompagnée de miracles et de prodiges, jusqu’à sa mort à Vannes, en 1419, au terme d’un Carême qu’il prêchait dans cette ville.

Martyrologe romain.

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Le tableau Saint Vincent-Ferrier prêchant l’Apocalypse restitué à Perpignan

C’est l’une des très rares représentations de Saint Vincent-Ferrier dans le département : une huile sur toile du XVIIIè siècle montrant le saint en train de prêcher l’Apocalypse. Propriété de la commune de Perpignan, ce tableau avait été récupéré à l’église Saint-Jacques dans les années 60 puis stocké au Palais des rois de Majorque. Il sera restitué à Perpignan ce vendredi 7 avril 2017.
https://www.le-journal-catalan.com/le-tableau-saint-vincent-ferrier-prechant-lapocalypse-restitue-a-perpignan/41122/

https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/3168226a-a52c-4db0-9a03-f58349a1bed4

Saint Vincent Ferrier (Vicente Ferrer)
Missionnaire

Commémoration :
Martyrologium Romanum le 05 Avril (dies natalis).
Ordo Fratrum Praedicatorum le 05 Mai.

Vincent naît le 23 Janvier 1350 à Valence, en Espagne. Sa mère, avant sa naissance, eut révélation de son avenir.
Inquiète, elle consulta un saint personnage et en reçut l'assurance que cet enfant prédestiné serait un grand saint, dont l'éloquente parole ferait fuir les loups et ramènerait au bercail les brebis égarées.

Tout petit enfant, il réunissait ses camarades, leur parlait du bon Dieu et de la Sainte Vierge avec tant d'onction et d'amour, qu'ils en étaient touchés.

Après avoir édifié quelques années le couvent des Dominicains de Valence, il fit ses premiers essais dans la prédication, et l'on accourut bientôt de loin pour l'entendre.
Il puisait son éloquence dans les plaies sacrées du Sauveur et dans les lumières de l'Oraison.
Un jour qu'il devait prêcher devant un grand seigneur, il se prépara, contre son ordinaire, plus par l'étude que par la Prière ; son sermon fut remarquable.
Mais le lendemain, prêchant devant le même seigneur, après une longue préparation aux pieds du Crucifix, il parla avec beaucoup plus de chaleur et d'onction.
Le prince lui en demanda la raison : « Monseigneur, dit le Saint, c'est Vincent qui a prêché hier, et c'est Jésus-Christ qui a prêché aujourd'hui. »

Vincent avait quarante ans quand il entra pleinement dans sa vocation de Missionnaire, après avoir été guéri d'une grave maladie par Notre-Seigneur.
Un bâton d'une main, un Crucifix de l'autre, il parcourut à pied presque toutes les provinces de l'Espagne, de la France et de l'Italie, instruisant, édifiant, convertissant les foules ; il alla jusqu'en Angleterre, en Écosse et en Irlande, répandre la semence de la Parole Divine.

Les églises ne suffisant pas à contenir la foule de ses auditeurs, il prêchait ordinairement sur les places publiques et en pleine campagne.
On compte que ce prédicateur tout divin convertit vingt-cinq mille juifs et autant de musulmans, et retira du vice plus de cent mille pécheurs.
Dieu renouvela pour lui le miracle des premiers jours de l'Église : Vincent ne prêchait qu'en latin et en espagnol, et tous ses auditeurs, quels qu'ils fussent, le comprenaient dans leur langue.

Son triomphe était la prédication des fins dernières ; il fut l'apôtre du Jugement dernier, et les foules frémissaient dès qu'il répétait les paroles du prophète : « Levez-vous, morts, et venez au Jugement. »

Quand Vincent prêchait en quelque lieu, les marchands de disciplines, de cilices et autres instruments de mortification accouraient et ne pouvaient suffire à satisfaire les acheteurs.
Tous les jours, après le sermon, son compagnon sonnait les miracles, et on apportait les malades en foule.
Il mourut à Vannes (Bretagne) le 5 Avril 1419.

Vicente Ferrer a été Canonisé le 5 Juin 1455, à Rome, par le Pape Calixte III (Alonso de Borgia, 1455-1458).

Il est le saint patron des travailleurs de la construction en général, et plus particulièrement des constructeurs, fabricants de briques et de tuiles, poseurs de revêtements de sol.
Il est invoqué contre l'épilepsie et le mal de tête.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950 (« Rév. x gpm »).

Svfhttps://www.chemere.org/saints-patrons/

Saint Vincent Ferrier

Né en 1350 à Valence (Espagne), ce Dominicain est un apôtre des temps difficiles. Son siècle est bouleversé par de nombreuses guerres, la peste et le Grand Schisme qui divise la Chrétienté.
Vincent parcourt alors l'Europe ; il prêche aux peuples, pacifie les cités et combat pour l'unité de l'Église.
Sa sainteté, comme ses nombreux miracles, entraînent les foules.
Chrétiens, Juifs et Musulmans se convertissent à sa parole en flammée qui rappelle l'imminence du Jugement de Dieu.
Mort à Vannes le 5 Mai 1419, Saint Vincent laisse un chef-d'œuvre de spiritualité, son Traité de la vie spirituelle.

Un Saint pour temps de crise

Est-ce que Saint Vincent Ferrier (1350 - 5 avril 1419) a quelque chose à nous dire aujourd'hui ?

Voilà 575 ans qu'il est dans la vision de Dieu, et il me semble que trois rayons de sa gloire peuvent venir nous réchauffer.
Oui, ce frère prêcheur du Moyen-âge finissant, déchiré par le schisme et une guerre centenaire, miné par la décadence philosophique qui engendra la Réforme, a un message très actuel pour aujourd'hui.
Tout simplement parce que notre monde post-chrétien et post-moderne est éminemment temps de crise comme le sien.

Vincent est ange du Jugement.
Au lieu de gémir sur les malheurs des temps, il soulève, du dedans, la tristesse d'un monde mauvais, par l'annonce d'une bonne nouvelle éternelle (Ap 14, 6).
Il rappelle sans se lasser que l'absurde ne triomphe que si nous acceptons de nous laisser séduire, que le mal est vaincu par la lumière dans les cœurs qui attendent Le Christ.
Craignez Dieu et rendez lui Gloire, car voici l'heure du Jugement (Ap 14, 7).

Vincent a prêché les grandes vérités qui nous bouleversent et ouvrent dans nos âmes, par le saisissement des immenses perspectives eschatologiques, les sources de la Pénitence et les chemins de l'Amour.
N'avons-nous pas besoin que le tonnerre de cette voix de prophète nous réveille, dans nos existences compliquées et pesantes dont est trop souvent absente la pensée de la Vie éternelle ?
Oui, le cri de Vincent nous juge sur l'Amour, parce qu'il annonce l'Époux (cf. Mt 25, 6).

Vincent est apôtre de Chrétienté.
Il a une conception totale de sa Foi. À une époque où tout craque, où les pouvoirs temporels et spirituels ne s'entendent plus, où la naissance des antagonismes nationaux désagrège le corps de la chrétienté, où les hommes de la pensée perdent le sain réalisme de l'être, Vincent ne se résigne pas.
Savant, nourri de Thomas d'Aquin, il enseigne sans relâche les clercs, conseille les princes, protège et convertit juifs et musulmans, apaise les querelles des cités.

Devenu « légat du Christ », il jette toutes ses forces dans une gigantesque croisade pacifique, où, durant vingt ans, il sillonne l'Europe pour prêcher la royauté du Christ sur toute la création et en particulier sur les sociétés humaines (CEC, n° 2105).
« Cette fameuse mission constitue l'un des faits les plus extraordinaires et les plus importants de l'histoire de l'Église » (Père Bernadot).
La Foi conquérante de Vincent fouette nos timidités, à l'heure où le profond désespoir de l'humanité contemporaine cache, « plus que nous ne le pensons, une silencieuse espérance qu'une Chrétienté renouvelée pourrait constituer une alternative »(cardinal J. Ratzinger).

Vincent est homme apostolique, à l'image de son père Dominique. Qu'est-ce à dire ? C'est un Contemplatif dont le cœur parle aux hommes.
Tous les jours, il marche sur les routes comme un pauvre, il chante la Messe (« l'œuvre la plus haute de la Contemplation », dira-t-il), puis il prêche.
Et les grands et les humbles, accourus écouter le bonhomme Vincent, cet homme qui ne parle que de Dieu ou qu'avec lui, le sentent tout proche d'eux, le comprennent et l'aiment.

C'est qu'il présente à tous, en même temps que l'Évangile de son maître Jésus, le miracle qui l'accrédite : lui-même, sa vie héroïque, son enthousiasme communicatif.
Il est bien de ces hommes évangéliques qu'il a décrits dans son Traité de la vie spirituelle, « très pauvres, très simples et très doux, ne pensant qu'à Jésus, ne parlant que de Jésus, ne goûtant que Jésus et Jésus crucifié ».
Se mettre au contact de l'âme de Vincent, c'est se laisser envahir de cette soif apostolique qui consumait son cœur, et dont on retrouve l'écho dans la Prière embrasée de Montfort.

On est confondu, n'est-ce pas, devant la confiance de ces saints en la Grâce Divine. C'est tout simplement qu'ils croient à l'Évangile.
Qu'est-ce qui nous empêche d'en faire autant, pour obtenir du Cœur de Jésus, par Marie, les artisans de la Nouvelle Évangélisation ?
Frère Louis-Marie de Blignières.

Juan de juanes st vincent ferrer

http://missel.free.fr/Sanctoral/04/05.php

Saint Vincent Ferrier

La Vie spirituelle

Pour la Gloire de Notre-Seigneur Jésus-Christ je vous indiquerai les remèdes contre quelques tentations spirituelles que Dieu permet très communes en ce temps pour la purification et l'épreuve des élus.
Elles n'attaquent ouvertement aucun des principaux articles de la Foi, mais l'homme clairvoyant comprend vite quelles vont tout de même à détruire ces fondements de notre religion et qu'elles préparent à l'Antéchrist sa chaire et son trône.
Je ne les exposerai pas en détail pour n'être à personne une occasion de scandale ou de chute, mais je vous dirai de quelle prudence vous devez user pour en triompher.
C'est tentations surgissent de deux côtés : d'abord des suggestions et illusions du diable qui trompe l'homme dans ses relations avec Dieu et dans tout ce qui se rapporte à Dieu ; ensuite de la doctrine corrompue et des mœurs de ceux qui sont déjà tombés dans ces tentations.
Je vous indiquerai donc quelle doit être votre conduite à l'égard des hommes, de leur doctrine et de leur manière de vivre.

I. - Tentations qui viennent des suggestions diaboliques
Voici donc les remèdes contre les tentations spirituelles que le diable soulève dans quelques âmes.

Ne pas désirer les grâces extraordinaires.
Premier remède. Ceux qui veulent vivre dans la volonté de Dieu ne doivent pas désirer obtenir par l'Oraison, Contemplation ou autres œuvres de perfection, des visions, des révélations ou des sentiments surnaturels dépassant l'état ordinaire de ceux qui ont pour dieu une crainte et un amour très sincères.
Car un pareil désir ne peut venir que d'un fonds d'orgueil et de présomption, d'une curiosité vaine à l'égard de Dieu et d'une Foi trop fragile.
La grâce de Dieu abandonne l'âme prise de ce désir et la laisse tomber dans ces illusions et ces tentations du diable qui la séduit en des visions et des révélations trompeuses. C'est la tentation la plus commune de notre temps.

Consolations spirituelles et humilité
Deuxième remède. Quand vous priez ou que vous contemplez, ne supportez jamais dans votre âme aucune consolation, même la moindre, si vous voyez qu'elle se fonde sur la présomption et l'estime de vous-même, si elle vous porte à désirer honneur et réputation et à vous croire digne de louange et de gloire en ce monde ou des joies du Paradis.
L'âme qui prend plaisir à pareille consolation tombe dans plusieurs erreurs funestes. Par un juste Jugement Dieu permet au démon d'accroître ces consolations, de les renouveler et de faire naître dans cette âme des sentiments tout à fait faux et dangereux qu'elle prend pour des communications divines.

Visions, Foi et Pureté
Troisième remède. Tout sentiment, même très élevé, toute vision même sublime, du moment qu'ils vous disposent contre un article de Foi, contre les bonnes mœurs, surtout contre l'humilité et la pureté, ayez-les en horreur : certainement ils sont l'œuvre du diable.
Même si votre vision ne vous inspire rien de semblable et vous apporte la certitude qu'elle est de Dieu et vous pousse à faire la volonté divine, cependant, ne vous appuyez pas sur elle.

Conseils des visionnaires.
Quatrième remède. Quelle que soit la piété, la sainteté de vie, l'élévation d'intelligence et autres qualités d'une personne, ne suivez jamais ses conseils ou ses exemples, si vous avez des raisons de croire que ses conseils ne sont pas selon Dieu ou la prudence Chrétienne et qu'ils ne vous engageraient pas dans la voie tracée par Jésus-Christ et les saints et éclairée par les Saintes Ecritures.

Ne pas fréquenter les visionnaires.
Cinquième remède. Fuyez la société et la familiarité de ceux qui sèment et répandent ces tentations comme de ceux qui les défendent et les louent.
 N'écoutez ni leurs récits ni leurs explications. Ne cherchez pas à voir ce qu'ils font. Car le démon ne manquerait pas de vous faire voir en leurs paroles et leurs gestes des signes de perfection auxquels peut-être vous ajouteriez Foi pour tomber et vous perdre avec eux.

II. Tentations qui viennent de fausses doctrines et mauvais exemples
Je vais vous indiquer aussi les remèdes à employer contre la doctrine et les exemples de quelques personnes qui propagent ces tentations.

Prudence et discrétion dans l'examen.
Premier remède. Ne faites pas grand cas de leurs visions, de leurs sentiments extraordinaires ni de leurs extases.
Bien plus, si elles vous disent quelque chose contre la Foi, la Sainte Ecriture ou les bonnes mœurs, ayez-en horreur : toutes ces visions et extases sont de pures folies, des fureurs diaboliques.
Mais si elles sont conformes à la Foi, à la Sainte Ecriture, aux exemples des saints et aux bonnes mœurs, ne les méprisez pas : vous vous exposeriez à mépriser ce qui vient de Dieu.
Ne vous y fiez pas non plus sans réserve, car souvent, surtout dans les tentations spirituelles, les faux se cache sous l'apparence du vrai, le mal sous l'apparence du bien : le diable peut ainsi répandre son venin mortel dans un plus grand nombre d'âmes sans défiance.

Réflexion et conseil avant d'agir
Deuxième remède. Si quelque révélation ou mouvement extraordinaire vous pousse à accomplir une œuvre, surtout une œuvre importante sortant de vos habitudes, et dont vous vous demandez si elle plaira à Dieu, attendez avant d'agir jusqu'à ce que vous ayez examiné toutes les circonstances, en particulier le but et que vous ayez la certitude d'être agréable à Dieu.
Toutefois n'en jugez pas par vous-même, mais autant que possible en suivant les règles tirées de la Sainte Ecriture et des exemples des saints que nous pouvons imiter.
Je dis : exemples que nous pouvons imiter, car saint Grégoire nous enseigne que plusieurs saints ont fait des choses qui ne sont pas imitables, quoique bonnes en elles-mêmes. Il suffit d'avoir pour elles respect et admiration.
Et si vous n'arrivez pas à connaître la volonté de Dieu, demandez à des personnes de vie et de doctrine sûres un conseil sincère.

Se réjouir de suivre la voie ordinaire
Troisième remède. Si vous êtes exempt de ces tentations au point de ne les avoir pas éprouvées, ou si les ayant éprouvées vous en avez triomphé, élevez votre cœur et votre esprit vers Dieu pour reconnaître humblement ce grand bienfait.
Remerciez souvent ou plutôt ne cessez de remercier de cette grâce. Prenez bien garde de ne pas attribuer à vos forces, à votre sagesse, à vos mérites, à votre conduite ou au hasard ce que vous avez gratuitement de la Bonté de Dieu.
Les saints enseignent que c'est surtout pour cela que Dieu nous retire sa grâce, et nous laisse en proie aux tentations et aux illusions du diable.

Ne rien faire dans le doute
Quatrième remède. Lorsque vous éprouvez quelque tentation spirituelle qui vous jette dans le doute, n'entreprenez de votre propre initiative rien de grave que vous n'ayez déjà coutume de faire.
Réprimez l'impulsion de votre cœur et de votre volonté : attendez humblement dans la crainte et le respect de Dieu qu'Il daigne vous éclairer.
Tenez pour certain que si dans le doute vous entrepreniez de vous-même une chose grave et inaccoutumée, vous n'aboutiriez à rien de bon.
Je ne veux parler que des choses graves et sortant de l'ordinaire sur lesquelles vous avez un doute.

Persévérez dans les pratiques communes.
Cinquième remède. Pour toutes ces choses extraordinaires ne laissez jamais un bien que vous avez entrepris avant qu'elles se produisent.
Surtout gardez-vous d'abandonner la Prière, la Confession, la Communion, les jeûnes et autres œuvres de piété et d'humilité, quand même vous n'y trouveriez aucune consolation.

Abandon à la divine volonté
Sixième remède. Dans ces occasions, élevez votre cœur et votre esprit vers Dieu en Le priant humblement de faire ce qui sera le plus utile à sa Gloire et au Salut de votre âme.
Soumettez votre volonté à sa divine volonté.
Si sa volonté est de vous laisser dans ces tentations, que la vôtre soit de ne jamais L'offenser.
Saint Vincent Ferrier.

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Pour un approfondissement biographique.
>>> Saint Vincent Ferrier, Frère Dominicain, Missionnaire

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> > > La pratique de la Vie spirituelle

Date de dernière mise à jour : 05/04/2023

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