Mercredi 03 Avril 2024 : Fête de Saint Louis Scrosoppi, Prêtre italien, Fondateur des Sœurs de la Divine Providence (1804-1884).
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11565/Saint-Louis-Scrosoppi.html
Saint Louis Scrosoppi
Prêtre italien, Fondateur des Sœurs de la Divine Providence (? 1884)
Canonisé par le Pape Saint Jean-Paul II à Rome le 10 Juin 2001.
"Charité! Charité!: cette exclamation jaillit de son cœur au moment de quitter le monde pour le Ciel.
Il exerça la Charité de façon exemplaire, en particulier à l'égard des jeunes filles orphelines et abandonnées, entraînant un groupe d'éducatrices, avec lesquelles il fonda l'Institut des Sœurs de la Divine Providence.
La Charité fut le secret de son apostolat long et inlassable, nourri d'un contact permanent avec Le Christ, contemplé et imité dans l'humilité et dans la pauvreté de sa naissance à Bethléem, dans la simplicité de sa vie laborieuse à Nazareth, dans la complète immolation sur le Calvaire, dans le silence éloquent de l'Eucharistie.
C'est pourquoi l'Église le présente aux Prêtres et aux fidèles comme modèle d'une synthèse profonde et efficace entre la communion avec Dieu et le service aux frères.
Le modèle, en d'autres termes, d'une existence vécue en intense communion avec la Très Sainte Trinité."
Homélie du pape Jean-Paul II le 10 juin 2001.
"Sœurs de la Providence engagées dans un généreux service selon le charisme de leur Fondateur, saint Louis Scrosoppi." (Benoît XVI lors de sa visite à la polyclinique san Matteo de Pavie le 22 Avril 2007)
Biographie en italien
À Udine en Vénétie, l’an 1884, Saint Louis Scrosoppi, Prêtre de l’Oratoire, qui fonda les Sœurs de la Divine Providence pour la formation des jeunes filles dans un esprit Chrétien.
Martyrologe romain.
https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/03ecb935-c119-4d89-ab7d-7fb4b5774177
Saint Luigi Scrosoppi
Prêtre et Fondateur de la Congrégation
“Sœurs de la Providence”
Luigi Scrosoppi naît le 04 Août 1804 à Udine (ville italienne située dans la région Frioul-Vénétie julienne). Son père Domenico était orfèvre, sa mère Antonia était issue d'une famille aisée.
Le foyer était très Chrétien et très pieux, l'éducation religieuse y tenait une grande place, d'ailleurs, les deux frères, Carlo et Giovanni Battista, de Luigi devinrent Prêtres comme lui.
Dans les années 1814-1816, la région du Frioul avait connu de grands désordres climatiques, fragilisant une population pauvre qui avait subi disettes et épidémies.
De nombreux orphelins avaient été ainsi laissés à l'abandon après la mort de toute leur famille.
Le petit Luigi, voyant la misère des gens qui l'entouraient, décida de consacrer toute sa vie à ces pauvres.
À l'âge de 12 ans il entra au petit séminaire. Et le 31 mars 1827 il reçut lui aussi l'Ordination Sacerdotale.
Il collabora à l'œuvre entreprise par son frère Carlo, qui venait en aide aux orphelines abandonnées, s'adonnant aux tâches les plus humbles, quêtant dans la rue pour l'éducation des petites filles qu'ils avaient rassemblées.
Il consacra tous ses biens à son œuvre, ralliant aussi d'autres Prêtres et des professeurs, afin d'éduquer ces enfants pour qu'ils aient une vie digne de ce nom.
C'est ainsi que naquit la Congrégation des “Sœurs de la Providence”, le 1er Février 1837, placée sous la protection de Saint Gaetano de Thiene (1480-1547), misant sur la tendre providence qui n'abandonne jamais ceux qui se confient à elle.
Tenté par la pauvreté et la fraternité universelle de Saint François d'Assise, il suivra pourtant les pas de St Filippo Néri (1515-1595) et, en 1846, devint Oratorien.
Luigi Scrosoppi consacra toute sa vie à son œuvre, formant les jeunes maîtresses, fondant de nombreuses maisons, étant le guide spirituel de tous et de toutes dans la plus grande humilité et l'anonymat le plus total.
Non content d'avoir fondé la Congrégation des Sœurs de la Providence, Luigi participait à toutes les autres œuvres du diocèse, s'occupait des séminaristes pauvres, et créait un institut de sourds-muets.
Atteint d'une grave maladie de la peau, il mourut dans la nuit du 3 Avril 1884, ses dernières paroles furent « Charité, charité ! ».
Quant aux Sœurs de la Providence, elles œuvrent encore aujourd'hui dans diverses parties du monde : au Brésil, en Uruguay, en Afrique, en Inde, en Bolivie, en Roumanie, en Birmanie et bien sûr en Italie.
Déclaré Vénérable le 12 Juin 1978, par le Bx Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978), Luigi Scrosoppi à été Béatifié le 04 Octobre 1981 et Canonisé le 10 juin 2001, à Rome, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojty?a, 1978-2005).
Au cours de la même cérémonie ont été Canonisés : Rafqa Pietra Choboq Ar-Rayès, première Sainte du Liban ; Bernardo de Corleone (1605-1667), du Tiers-Ordre des Capucins ; Agostino Roscelli (1818-1902), Prêtre italien du diocèse de Gênes et Teresa Eustochio Verzeri (1801-1852), Fondatrice de l'Institut des filles du Sacré-Cœur de Jésus (>>> Homélie du pape Jean-Paul II le 10 juin 2001).
Luigi Scrosoppi a été déclaré protecteur des malades atteints du SIDA.
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0223.htm
Saint Louis SCROSOPPI
Nom: SCROSOPPI
Prénom: Louis
Pays: Italie
Naissance: 04.08.1804 à Udine (Frioul)
Mort: 03.04.1884 à Udine
Etat: Prêtre - Oratorien – Fondateur
Note: Il fonde la Casa delle Derelitte (Maison des délaissés ou Institut de la Providence), la Casa Provedimento, l'œuvre pour sourds-muets, l'institut des Sœurs de la Providence sous la protection de Saint Gaétan de Thiene.
Béatification: 04.10.1981 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 10.06.2001 à Rome par Jean Paul II
Fête: 3 Avril (5 Octobre)
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1981 n.37 - n.41 - n.42 p.3 - 2001 n.24 p.1.4 - n.25 p.4
Réf. dans la Documentation Catholique: 1981 p.951
Notice
Luigi (Louis) Srosoppi naît en 1804 à Udine, ancienne capitale de la Province du Frioul, région de Vénétie au Nord-Est de l'Italie.
Il grandit dans une atmosphère familiale de Foi et de Charité. A 12 ans il entre au petit séminaire.
En 1827 il reçoit l'Onction Sacerdotale; deux Prêtres l'entourent, ses frères Charles et Jean-Baptiste.
A cette époque la région du Frioul est dévastée par la famine, la guerre et la peste. Avec d'autres Prêtres et un groupe de jeunes professeurs, il rassemble les petites filles abandonnées de la ville et des environs pour les éduquer.
Il a de grands biens qu'il consacre totalement à son action charitable, allant même jusqu'à quêter pour son œuvre.
Il a une grande confiance en la Providence, trait qui le distinguera toute sa vie: cette "tendre providence qui n'abandonne jamais ceux qui se confient en elle", et il inculque cette confiance à ses filles ainsi qu'aux jeunes femmes qui se dévouent pour leur éducation.
Dans le cœur de ses collaboratrices mûrit alors la décision de consacrer leurs biens à l'œuvre commune et de vivre la pauvreté.
Ainsi naît tout simplement, le 1er Février 1837, la Congrégation des "Sœurs de la Providence" que Louis met sous la protection de Saint Gaétan de Thiene.
(Saint Gaétan de Thiene - 1480-1547 - est originaire du Nord de l'Italie et se voue aux malades et aux pauvres; il fonde la Congrégation des Théatins qui se distingue par une confiance absolue dans la providence).
Issus de différents milieux, pauvres ou fortunées, instruites ou illettrées, ces femmes partagent toutes la même condition de "Sœurs".
Luigi, père de la Communauté, les exhorte à aimer leurs filles "comme la prunelle de leurs yeux", de les éduquer en leur manifestant la mansuétude de la divine providence et de leur apprendre tout ce qui est nécessaire pour mener une vie digne: elles leur enseignent non seulement couture et broderie, mais aussi la lecture, l'écriture et le calcul.
Pour ce qui concerne sa vie spirituelle, Louis se sent attiré par la pauvreté et la fraternité universelle de Saint François d'Assise, mais les circonstances l'amènent à suivre les pas de Saint Philippe Néri, le chantre de la joie.
En 1846, à 42 ans, il devient donc Oratorien. Sa spiritualité est christocentrique : sans cesse il Contemple Le Christ, cherchant à l'imiter dans tous ses états de vie: l'humilité de son Incarnation, la simplicité et le travail de la vie cachée à Nazareth, son immolation sur le Calvaire, son silence éloquent dans le Sacrement de l'Eucharistie.
Et toujours la même confiance en la providence qui ne saurait nous abandonner si l'on recherche d'abord le Royaume de Dieu et sa justice; tout le reste nous sera donné par surcroît selon la promesse évangélique.
Il prophétise: "J'ouvrirai 12 maisons", et cela se réalise en effet, mais il ne se contente pas de cette sphère d'activité; il participe à toutes celles du diocèse et il est toujours disponible là où un appel se fait entendre.
Il crée une œuvre pour les sourds-muets et s'occupe des séminaristes, spécialement de ceux qui sont pauvres.
Avec l'âge et la maladie, il doit réduire peu à peu ses activités et il a la sagesse de passer la main aux Sœurs.
Mais il les rassure: c'est la providence qui a entrepris cette œuvre, c'est elle qui pourvoira à son avenir.
Aux approches de la mort, il écrit un dernier mot: la Communauté connaîtra une période de crise: Après quoi elle retrouvera une nouvelle vie.
Puis de son cœur jaillit ce cri: "Charité! Charité!"
Il meurt en 1884. Toute la population d'Udine et des environs se hâte de le voir une dernière fois pour implorer sa protection.
"La Charité fut le secret de son apostolat long et inlassable, nourri d'un contact permanent avec Le Christ. C'est pourquoi l'Église le présente aux Prêtres et aux fidèles comme modèle d'une synthèse profonde et efficace entre la communion avec Dieu et le service des frères." (Jean Paul II)
Un malade guéri du Sida par Louis Scrosoppi
En Zambie, le Sida est une des principales causes de mortalité. Un jeune Zambien, Peter Changu Shitima, atteint de ce mal en 1994, est en phase terminale en 1996.
De l'avis des médecins de l'hôpital, il n'y a plus aucun espoir et on le renvoie chez lui.
Sa famille et la Communauté de l'Oratoire de Saint Philippe Néri (dont dépend le jeune homme) demandent sa guérison par l'intercession du Bienheureux Louis Scrosoppi.
Le 10 Octobre 1996, après avoir rêvé la nuit du Bienheureux, le jeune Changu se sent bien tout à coup et constate qu'il est complètement guéri.
Il retourne alors au séminaire de l'Oratoire en vue de devenir Prêtre de cette Congrégation. Ce miracle a servi à la Canonisation du Bienheureux Louis à laquelle assiste le miraculé.