Mercredi 24 Avril 2024 : Fête de Saint Benoît Menni, Prêtre et Fondateur des Sœurs Hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus (? 1914).
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Saint Benoît Menni
Fondateur des Sœurs Hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus (? 1914)
Le Père Benoît Menni naît le 11 Mars 1841 à Milan.
En 1858, lors de la bataille de Magenta, il aide au transport de grands blessés dirigés sur l'hôpital des Frères de Saint Jean de Dieu.
C'est là que se dessine sa vocation hospitalière. Sa forte personnalité est bien vite reconnue par ses supérieurs qui le désignent pour l'Espagne où, avec les encouragements de Pie IX, il restaure l'Ordre auquel il appartient.
Séduit par l'Amour Miséricordieux de Dieu, il consacre sa vie aux plus pauvres et, en 1881, il donne à l'Église une nouvelle famille religieuse: la Congrégation des Sœurs Hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus.
Dieu n'épargne pas son fidèle serviteur : les épreuves de toutes sortes l'accompagnent jusqu'à sa mort survenue à Dinan (France), le 24 Avril 1914.
Sa Béatification a été célébrée à Rome par le Pape Saint Jean-Paul II le 23 Juin 1985, et sa Canonisation le 21 Novembre 1999.
Sur le site du Vatican: Benedict Menni, O.H. (1841-1914) Photo Biography [English, Italian, Spanish]
À Dinan en Bretagne, l’an 1914, Saint Benoît (Ange Menni), Prêtre de l’Ordre de Saint-Jean-de-Dieu, qui fonda la Congrégation des Sœurs Hospitalières du Cœur de Jésus.
Martyrologe romain.
Benoît Menni, notre Fondateur
Benoît Menni a dédié sa vie au bien de l'humanité.
Si vous voulez le connaître, si vous désirez savoir quel était son style et le trait le plus marquant de sa personnalité emblématique, prenez une Bible et lisez l'Evangile selon Saint Luc :
" Un homme voyageait de Jérusalem à Jéricho. Il fut attaqué par des bandits. {...} Un samaritain qui passait par là eut pitié de lui ; il s'approcha de lui et versa de l'huile et du vin sur ses blessures ; il le mit sur sa monture et le conduisit à une auberge où il prit soin de lui."
Cet homme, ce bon samaritain de l'Évangile, est le portrait le plus fidèle et le plus juste qu'on peut faire de Benoît Menni.
Il naît le 11 Mars 1841 à Milan (Italie), 5eme d'une famille de quinze enfants, d'un couple formé par Luis Menni et Luisa Figini.
Outre l’environnement familial, qui marque la vie de tout homme, quatre épisodes interviennent dans sa décision de devenir Frère de Saint Jean de Dieu :
- Des exercices spirituels à 17 ans
- Les conseils d’un ermite de Milan
- Sa prière journalière face à un tableau de la Vierge
- L’exemple des Frères de Saint Jean de Dieu prenant soin des soldats blessés qui arrivaient à la station de Milan en provenance de Magenta, service également pratiqué par Menni en personne.
En 1858, lors de la bataille de Magenta, il aide au transport de grands blessés dirigés sur l'hôpital des Frères de Saint Jean de Dieu.
C'est là que se dessine sa vocation hospitalière. Sa forte personnalité est bien vite reconnue par ses supérieurs qui le désignent, pour l'Espagne où, avec les encouragements de Pie IX, il restaure l'Ordre auquel il appartient.
En 1860, il rejoint l'Ordre Hospitalier de Saint Jean de Dieu et change son nom Angel Hércules, reçu à son Baptême, en Benoît.
Il suit des études philosophiques et théologiques ; au Séminaire de Lodi d'abord et au Collège Romain (Université Pontificale Grégorienne de Rome) ensuite.
Il est ordonné Prêtre en 1866.
Pie IX lui confie la délicate mission de restaurer l'Ordre Hospitalier en Espagne, tâche qu'il commence en 1867.
La restauration de l'Ordre en Espagne est suivie, à la fin du XIX° siècle, par la restauration de ce même Ordre au Portugal et, au début du XX° siècle, au Mexique.
Séduit par l'Amour Miséricordieux de Dieu, il consacre sa vie aux plus pauvres et, le 31 Mai 1881, il donne à l'Église une nouvelle famille religieuse: la Congrégations des Sœurs Hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus.
Dieu n'épargne pas son fidèle serviteur: les épreuves de toutes sortes l'accompagnent jusqu'à sa mort survenue à Dinan (France) le 24 Avril 1914.
Benoît Menni fut un homme animé par une charité inépuisable et doté de dons exceptionnels pour gouverner.
A sa mort, il avait créé 22 grands centres entre les orphelinats, les hôpitaux généraux et les hôpitaux psychiatriques.
Il repose à la Maison-Mère de Ciempozuelos (Madrid).
Le 23 Juin 1985, le Père Menni est Béatifié par le Pape Saint Jean-Paul II, et Canonisé le 21 Novembre 1999.
L’Église reconnaît ainsi l’héroïcité de sa sainteté.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Beno%C3%AEt_Menni
Benoît Menni
Benoît Menni (né le 11 Mars 1841 à Milan et mort le 24 Avril 1914 à Dinan) est un Religieux Catholique italien de la fin du XIXème et du début du XXème siècle, Fondateur de la Congrégation des Sœurs hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus et s'est occupé toute sa vie des enfants malades et des malades mentaux.
Enfance et vocation
Ercole Angelo Menni est né à Milan le 11 Mars 1841, dans une famille de 15 enfants dont il était le cinquième.
Son père était commerçant, toute sa famille était très pieuse.
Le chapelet était dit tous les jours en commun, on s'occupait des pauvres et des malades et Ercole (surnommé Ercolino) récitait son rosaire et Communiait aussi tous les jours.
De plus, il priait longuement devant un tableau de la Madone, ce qui sera peut-être à l'origine de sa particulière dévotion mariale.
Il avait 18 ans quand, en juin 1859, lorsque la ville de Milan accueillit les blessés de la Bataille de Magenta.
Il se porta alors volontaire comme brancardier, et c'est à ce moment-là, qu'il prit la décision d'orienter sa vie future vers les malades et tous ceux qui souffrent.
Ercole entra en 1860 chez les Frères de Saint-Jean-de-Dieu, où il reçoit le nom de Frère Benoît (Benito en italien).
Rapidement, il demanda au Père Général de l'Ordre d'aller achever ses études de théologie à Rome parce qu'il avait un grand respect et une grande dévotion pour le Saint Père. « Ce que dit le Pape vient du Ciel » affirmait-il.
Benoît est ordonné Prêtre en 1866, et le Père Général de l'Ordre le prend comme secrétaire.
Dès 1867, observant ses grandes qualités, il lui demande, en accord avec le Pape, d'aller restaurer l'Ordre hospitalier de saint Jean de Dieu en Espagne.
Benoît était jeune, il n'avait que 26 ans, et ne parlait pas du tout l'espagnol, le Pape l'encouragea en lui disant : « Va en Espagne, mon fils, avec la Bénédiction du Ciel; va restaurer l'Ordre à son berceau même ».
Son œuvre en Espagne
À cette époque, l'Espagne était en plein troubles religieux et politiques. Les lois anticléricales avaient pratiquement détruit l'Ordre.
Toutefois, Benoît put, dès son arrivée à Barcelone en octobre 1867, créer un petit hôpital asile pouvant accueillir une douzaine de malades.
Il dut aussi subir bon nombre de péripéties douloureuses, vivre dans la clandestinité, menacé d'être expulsé, tous épisodes en rapport avec les guerres carlistes qui sévissaient.
En 1877, Benoît parvint à ouvrir un hôpital psychiatrique à Ciempozuelos, nanti d'équipements modernes et pratiquant des thérapies de pointe.
Il eut le soin de s'entourer de personnels tout à fait compétents, et surtout s'efforça de changer la vision que l'on avait encore de la maladie mentale, maudite et incurable, que l'on ne comprenait pas et savait encore moins soigner.
Il recommandait à propos des malades mentaux : « Soignez-les comme des enfants mais considérez-les comme des personnes ».
C'est au même endroit, en 1881 qu'avec deux jeunes filles originaires de Grenade, il fonda la Congrégation des Sœurs hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus.
Les débuts furent très difficiles, la première supérieure sera assassinée par une malade mentale, le travail est énorme, les bonnes volontés rares.
Malgré tout, les vocations et les fondations se multiplient, 15 pour les Sœurs, 24 pour les Frères, et s'étendent au Portugal, en France et au Mexique.
Quant au Père Benoît, il est réélu quatre fois de suite comme Provincial d'Espagne, et n'hésite pas à se dépenser pour ses Fondations et à veiller à toute défaillance.
La fin de sa vie
En 1911, par un Motu proprio, le Pape Pie XI nomme Benoît Menni Général de l'Ordre.
Ce dernier dut alors affronter une grave et vindicative contestation tant à l'extérieur qu'à l'intérieur de l'Ordre.
Sans perdre son calme et son espérance, il donna sa démission à l'assemblée générale des provinciaux de 1912 et se rendit à Rome pour en informer le Pape.
Il dut alors s'exiler en France, à Paris, mais les persécutions continuaient. Il fut alors envoyé à Dinan, où il mourut en 1914.
Son corps fut ramené à Ciempozuelos, où il repose près de la maison mère des Sœurs et où la ferveur populaire l'accompagne encore.