Mardi 27 Août 2024 : Fête de Sainte Monique, Mère de Saint Augustin et Patronne des mères Chrétiennes (332-387).
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Sainte Monique
Mère de Saint Augustin
(332-388)
À l'heure où sont trop oubliés les devoirs de la jeune fille, de l'épouse et de la mère Chrétienne, il est utile de rappeler les vertus de cette admirable femme. Ce que nous en savons nous vient de la meilleure des sources, son fils Augustin.
Monique naquit à Tagaste, en Afrique, l'an 332. Grâce aux soins de parents Chrétiens, elle eut une enfance pure et pieuse, sous la surveillance sévère d'une vieille et dévouée servante. Encore toute petite, elle aimait aller à l'église pour y prier, elle cherchait la solitude et le recueillement; parfois elle se levait même la nuit et récitait des prières.
Son cœur s'ouvrait à l'amour des pauvres et des malades, elle les visitait, les soignait et leur portait les restes de la table de famille ; elle lavait les pieds aux pauvres et aux voyageurs. Toute sa personne reflétait la modestie, la douceur et la paix.
À toutes ces grâces et à toutes ces vertus, on aurait pu prévoir que Dieu la réservait à de grandes choses.
Dieu, qui a ses vues mystérieuses, permit cependant qu'elle fût donnée en mariage, à l'âge de vingt-deux ans, à un jeune homme de noble famille, mais païen, violent, brutal et libertin, presque deux fois plus âgé qu'elle, et dont elle eut beaucoup à souffrir, ainsi que de sa belle-mère.
Dans cette situation difficile, Monique fut un modèle de patience et de douceur; sans se plaindre jamais, elle versait en secret les larmes amères où se trempait sa vertu.
C'est par ces beaux exemples qu'elle conquit le cœur de Patrice, son époux, et lui obtint une mort Chrétienne, c'est ainsi qu'elle mérita aussi de devenir la mère du grand Saint Augustin.
Monique, restée veuve, prit un nouvel essor vers Dieu. Vingt ans elle pria sur les débordements d'Augustin, sans perdre courage et espoir.
Un Évêque d'Afrique, témoin de sa douleur, lui avait dit : « Courage, il est impossible que le fils de tant de larmes périsse ! »
Dieu, en effet, la récompensa même au-delà de ses désirs, en faisant d'Augustin, par un miracle de grâce, l'une des plus grandes lumières de l'Église et l'un de ses plus grands Saints.
Monique, après avoir suivi Augustin en Italie, tomba malade à Ostie, au moment de s'embarquer pour l'Afrique, et mourut à l'âge de cinquante-six ans. Augustin pleura longtemps cette mère de son corps et de son âme.
Le corps de Sainte Monique a été transporté à Rome dans l'église de Saint-Augustin, en 1430. Cette femme illustre a été choisie comme patronne des mères Chrétiennes.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Icône peinte par Marice Satiola (Australie)
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1095/Sainte-Monique.html
Sainte Monique
Mère de Saint Augustin d'Hippone (? 387)
Née en Afrique du Nord dans une famille Chrétienne, Monique est mariée très jeune à un notable païen de Thagaste, Patricius.
Elle sera une épouse modèle pour ce mari infidèle et violent que sa douceur et son silence sous les reproches finiront par convertir.
Elle a de lui trois enfants, dont le futur saint Augustin.
Veuve en 371, elle se dévoue à ce fils qui semble "mal tourner". Tout d'abord, il vit maritalement avec une femme dont il a un fils.
Mais le plus douloureux reste l'adhésion à la secte manichéenne, si opposée à la Foi Chrétienne.
Que de larmes cet enfant coûte-t-il à sa mère. Des larmes importunes pour cet esprit libre.
Pour y échapper, Augustin s'enfuit en Italie et Monique le rejoint à Milan où elle se met à l'école de l'Évêque saint Ambroise.
C'est alors qu'elle a la joie immense d'assister à la conversion et au Baptême du fils chéri.
Désormais elle ne sera plus un reproche vivant, mais une aide et même une disciple quand s'affirmera l'ampleur intellectuelle et spirituelle du futur Père de l'Église.
Un soir, à Ostie, ils ont le bonheur de partager une expérience spirituelle intense qu'Augustin n'évoquera qu'à demi-mots dans ses "Confessions". Elle mourra quelques jours plus tard, mère comblée de ce fils qui l'avait tant fait pleurer.
"C'est en 1586 que la mémoire de Sainte Monique, décédée à Ostie près de Rome à l'automne 387 fut inscrite au calendrier romain à la date du 4 Mai veille de la Fête de la conversion de son fils Augustin.
La mémoire actuelle est fixée au jour qui précède la seule Fête de Saint Augustin placée par le calendrier le 28 Août." (source: Les saints du calendrier romain: prier avec les saints dans la liturgie ... par Enzo Lodi)
Mémoire (En Afrique du Nord: Fête) de Sainte Monique. Au sortir de l’adolescence, ses parents la marièrent à un païen du nom de Patrice à qui elle donna quatre enfants.
Quand son fils Augustin se détourna de la Foi de son enfance, ses larmes montèrent vers Dieu comme une Prière silencieuse et la conversion d’Augustin à Milan l’emplit de Joie.
Au moment de retourner en Afrique, en 387, elle quitta cette Terre, au port d’Ostie, dans un grand désir du Ciel.
Martyrologe romain.
Ary Scheffer, Saint Augustin et Sainte Monique, Musée de la Vie romantique.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Monique.
Monique, appelée Sainte Monique, née en 331 ou en 332 à Thagaste (actuelle Souk-Ahras, Algérie) et morte en 387 à Ostie (Italie), berbère, Chrétienne, est la mère d'Augustin d'Hippone, reconnue Sainte par l'Église catholique romaine et l'Église orthodoxe.
Elle est fêtée le 27 août.
Elle avait dû se marier très jeune à un païen du nom de Patrice qu'Augustin, qui a beaucoup écrit sur ses parents ensuite, décrivait comme un homme autoritaire et porté à l'adultère.
Monique n'aurait cessé toute sa vie de prier pour la conversion aussi bien de son fils et de son mari.
Ce dernier attendit l'année précédant sa mort pour exaucer ses vœux ; pour sa part, Augustin s'était converti lorsqu'il est entré à l'école de Saint Ambroise, à Milan.
Ambroise de Milan aurait consolé Monique en lui disant : "Le fils de tant de larmes ne saurait être perdu".
Les fouilles du XIXe siècle à Ostie ont retrouvé la plaque de marbre commémorative de Monique.
Statue en marbre de Sainte Monique (1918) par Louis Noël (1839-1925) (pendant de la statue de Saint Augustin du même sculpteur, église Saint-Augustin, nartex, Paris (8e arrond.).
Photo de Rotatebot
http://www.histoire-russie.fr/icone/saints_fetes/textes/monique.html
SAINTE MONIQUE
mère de Saint Augustin
Modèle des épouses et des mères Chrétiennes, Sainte Monique naquit dans une famille pieuse d'Afrique du Nord romaine.
Mariée à un païen bienveillant mais de caractère irascible, elle parvint, grâce à sa patience et à sa douceur, à le gagner à Dieu sur la fin de ses jours.
Restée veuve, elle ne voulut pas contracter de secondes noces, afin de se consacrer à une vie pieuse et à l'éducation de son fils Augustin.
Elle suivit avec patience, larmes et prières, les égarements du jeune homme qui finit par tomber dans l'hérésie manichéenne.
Lorsqu'elle l'apprit, elle pleura davantage sur la mort de son âme que s'il avait cessé de vivre, mais dans un songe Dieu la consola et l'assura de la future conversion de son fils.
Comme elle avait demandé à un Évêque versé dans les Saintes Écritures de convaincre Augustin par les arguments de la raison, celui-ci, préférant laisser le jeune homme tourmenté trouver lui-même la Vérité, répondit à Monique :
« Allez, laissez-moi. Il est impossible que le fils de tant de larmes soit perdu ! »
Augustin s'enfonçait cependant de plus en plus dans les désordres et, ayant décidé de quitter Carthage pour Rome, la capitale des vices, il réussit à tromper sa mère qui voulait le suivre, et à s'embarquer sans elle.
Lorsqu'il commença sa carrière de rhéteur à Milan, Monique vint le rejoindre et elle accueillit dans un transport de joie la nouvelle de sa conversion, sous la Bienheureuse influence de Saint Ambroise.
Et quand il reçut finalement le Baptême, à Pâques 387, les pleurs de la pieuse mère se transformèrent en larmes de joie.
Quelque temps plus tard, alors que parvenus ensemble à Ostie avec le projet de regagner l'Afrique, Monique et son fils s'entretenaient des promesses de la Vie éternelle, elle lui dit :
« Mon fils, rien ne m'attache plus à cette vie. Qu'y ferais-je et pourquoi y demeurer ? La seule raison pour laquelle je désirais voir ma vie se prolonger un peu c'était pour te voir Chrétien orthodoxe avant de mourir.
Dieu m'a surabondamment exaucée, puisque je te vois maintenant mépriser les félicités de cette Terre pour te vouer à Son service. Que fais-je encore ici? »
Cinq jours plus tard, elle fut prise de fièvre et s'alita.
Entourée de ses deux fils à son chevet, elle se montrait désormais étrangère aux choses terrestres et leur disait que peu importait le lieu de sa sépulture, dans sa patrie ou en Italie, car Dieu saurait bien le lieu où Il devrait la ressusciter à la fin des temps; elle leur demandait seulement de se souvenir d'elle au moment de Célébrer la Divine Liturgie.
Elle s'endormit quelques jours plus tard, dans sa cinquante-sixième année.
Peinture de Sainte Monique et Saint Augustin à Stockholm.