Sainte Hélène, Impératrice byzantine et mère de l’empereur Constantin. Fête le 18 Août.

Dimanche 18 Août 2024 : Fête de Sainte Hélène, Impératrice byzantine et mère de l’empereur Constantin (? 329).

0 statue de sainte helene par andrea bolgi basilique st pierre vatican 11Statue de Sainte Hélène dans la basilique Saint-Pierre de Rome.
Photo de Jean-Pol GRANDMONT

http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1687/Sainte-Helene.html

Sainte Hélène

Impératrice byzantine (? 329)

Impératrice et mère de l'empereur Constantin.
Fille de domestiques et servante d'auberge, elle avait été choisie comme épouse de second rang par le centurion Constance Chlore qui la répudia vingt ans plus tard lorsqu'il devint César.
Il la laissa dans un exil doré à Trèves avec son fils, né en Serbie à Nish. Il épousa une princesse impériale, mais se montra toujours bon pour Sainte Hélène.

Quand ce fils fut porté au trône impérial de Rome par ses légions stationnées en Gaule sous le nom de Constantin, le nouvel empereur ne cessa de combler d'honneurs sa mère et la fit venir à Rome, lui construisant un palais magnifique, lui conférant des monnaies frappées à son effigie, couronnée du diadème royal.

Chrétienne, elle se rendit en pèlerinage en Palestine où elle veut recueillir les précieuses reliques de la Passion et où elle lance la construction de trois Basiliques pour protéger les Lieux Saints et les 'grottes mystiques' chères aux Chrétiens: celle de Bethléem, celle où Le Christ fut déposé dans l'attente de la Résurrection, celle des enseignements.
Elle meurt à Nicomédie au retour de la Terre Sainte.
Elle fut transportée à Rome où l'on voit encore au Vatican le sarcophage de porphyre qui contient ses reliques.

À Rome, sur la voie Labicane, vers 329, Sainte Hélène, mère de l’empereur Constantin le Grand.
Elle subvenait aux besoins de toute sorte de personnes et, mêlée à la foule, aimait à visiter pieusement les églises.
Elle fit le pèlerinage de Jérusalem pour rechercher les lieux de la Nativité, de la Passion et de la Résurrection du Christ et fit construire des Basiliques pour honorer la Crèche et la Croix du Seigneur.

Martyrologe romain.

Caputshelenae 0578aReliquaire contenant le chef de Sainte Hélène dans la crypte de la Cathédrale de Trèves.
Photo de Túrelio.

https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/ce472ba2-8e68-4cbe-9b9e-15a57af5b7fc

Sainte Hélène
Impératrice
(† 329)

Hélène naît vers le milieu du IIIe siècle. Voici ce que dit Saint Ambroise :
« Hélène, première femme de Constance Chlore, qui ceignit depuis la couronne impériale, était, paraît-il, une humble fille d'étable. Noble fille d'étable, qui sut mettre tant de sollicitude dans la recherche de la Crèche sacrée !
Noble fille d'étable, à qui fut réservé de connaître l'Étable de Celui qui guérit les blessures de l'humanité déchue !
Noble fille d'étable, qui préféra les abaissements du Christ aux dignités trompeuses du monde !
Aussi le Christ l'a-t-il élevée de l'humilité de l'étable au sommet des grandeurs humaines. »

La gloire de Sainte Hélène c'est d'avoir été la mère du grand Constantin.
« Constantin, dit Saint Paulin de Nole, doit plus à la piété de sa mère qu'à la sienne d'avoir été le premier empereur Chrétien. »
Contrairement aux autres empereurs, Constance Chlore reconnaissait le vrai Dieu. Les Prêtres Chrétiens étaient admis à sa cour et y vivaient en paix.
Une telle bienveillance ne peut être attribuée qu'à l'influence de l'impératrice sur le cœur de son époux.

Sainte Hélène a donc joué un grand rôle dans la fin des persécutions, puisqu'elle fut l'épouse et la mère des deux hommes qui, sous son influence, protégèrent le Christianisme.
Qui sait même si les prières d'Hélène ne méritèrent point à Constantin l'apparition miraculeuse de la Croix, par laquelle il remporta la victoire et devint seul maître de l'empire?

Un autre événement remarquable dans la vie de Sainte Hélène, c'est la découverte de la vraie Croix du Sauveur.
Hélène vivait sans étalage de grandeurs. Nourrir les pauvres, donner aux uns de l'argent, aux autres des vêtements, à d'autres une maison ou un coin de terre, c'était son bonheur.
Sa bonté s'étendait aux prisonniers, aux exilés, à tous les malheureux.

Le peuple ne pouvait voir sans une joie mêlée de larmes son impératrice venir en habits simples et communs prendre sa place à l'église dans les rangs des fidèles : une telle conduite n'a sa source que dans l'Évangile.
Hélène eut, avant sa mort, la consolation de voir Constantin, non seulement protecteur de la Religion de Jésus-Christ, mais Chrétien lui-même.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

410Sainte Hélène et la vraie Croix.

Invention de la Sainte Croix
en 326

L'empereur Constantin, vainqueur par la Croix, lui rendait tous les honneurs dus à ce signe sacré du Salut des hommes.
Sa mère, Sainte Hélène, ne le cédait en rien à la piété de son fils.
Inspirée par un mouvement d'en Haut, elle résolut, malgré son grand âge de près de quatre-vingts ans, de visiter les Lieux Saints et de chercher le bois salutaire sur lequel Le Sauveur avait répandu Son Sang.
L'entreprise ne manquait pas de difficultés; les païens avaient visé à transformer les lieux à jamais vénérables, témoins de la mort de Jésus-Christ, en y établissant le culte de Vénus et de Jupiter.

Hélène ne se laissa point décourager; elle enleva les traces détestables du paganisme et fit faire des fouilles au pied du Calvaire avec tant de soin et d'ardeur, que bientôt on découvrait trois Croix, avec les clous qui avaient percé les mains et les pieds du Rédempteur et le titre que Pilate avait fait placer au-dessus de Sa tête.

Mais comment reconnaître laquelle de ces trois Croix était celle du Sauveur? L'Évêque de Jérusalem eut l'heureuse pensée de les faire transporter chez une dame qui était sur le point de mourir; l'approche des deux premières croix ne produisit aucun résultat, mais dès que la malade eut touché la troisième, elle se trouva guérie.
Un autre miracle plus éclatant encore vint confirmer le premier, car un mort qu'on portait en terre ressuscita soudain au contact du bois sacré.

L'impératrice, au comble de la joie, fit bâtir sur le lieu même une magnifique église où fut déposée la plus grande partie de cette Croix; elle envoya l'autre partie à Constantinople, où Constantin la reçut en triomphe.

Plus tard, le roi des Perses, après avoir pillé Jérusalem, emporta la Croix vénérée; mais elle fut bientôt reconquise par l'empereur Héraclius.
La Croix retrouvée donna lieu à la Fête de l'Invention de la Sainte Croix, qui se célèbre le 3 Mai; la Croix reconquise donna lieu à la Fête de l'Éxaltation de la vraie Croix, qui se célèbre le 14 Septembre.

Dès ces époques reculées, la dévotion à la vraie Croix se répandit, avec les précieuses parcelles de l'instrument de notre Salut, dans tout l'univers.
On suppose même qu'une telle diffusion n'a pu se produire sans une multiplication merveilleuse.
C'est ainsi que cet instrument de supplice, autrefois infâme, est devenu un signe de gloire et de triomphe.

Que de fois, depuis l'apparition de la Croix à Constantin, le gage sacré de la Rédemption n'est-il pas miraculeusement apparu à la terre!
La Croix éclate partout à nos yeux, au sommet de nos édifices Chrétiens, sur nos voies publiques, sur nos autels, dans nos maisons, sur nos poitrines.
La Croix est la reine du monde.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

St constantine and st helena fresco in the church of st nicholas in mramorec 11Saint Constantin et Sainte Hélène. Fresque dans l’église de Saint Nicolas à Mramorec, village de la municipalité de Debarca (République de Macédoine).
Photo de ??

http://www.icrsp.org/Calendriers/Le%20Saint%20du%20Jour/invention_de_la_sainte_croix.htm

Invention de la Sainte Croix

Leçon du Bréviaire Romain

Après l’éclatante victoire remportée sur Maxence par l’empereur Constantin qui avait reçu de Dieu le signe de la Croix du Seigneur, Hélène (née en 250), sa mère, avertie en songe, vint à Jérusalem avec l’ardent désir d’y trouver la Croix.

Elle fit abattre une Vénus de marbre, que les païens avaient érigée, depuis cent quatre-vingts ans à peu près, au lieu même de la Croix, pour abolir tout souvenir de la Passion du Christ.
Elle fit de même pour un Adonis, qui déshonorait la Crèche du Sauveur, et pour un Jupiter, au lieu de la Résurrection.

L’endroit de la Croix une fois déblayé, on découvrit trois Croix profondément enfouies, et l’inscription de celle du Seigneur, mais à part ; comme on ne voyait pas à laquelle des trois elle avait été fixée, un miracle mit fin au doute.

L’évêque de Jérusalem, Macaire, après avoir invoqué Dieu, fit toucher chaque Croix à une femme gravement malade ; les premières ne lui firent aucun bien, mais l’attouchement de la troisième Croix la guérit sur-le-champ.
A l’endroit même où elle avait découvert la Croix du Salut, Hélène éleva une église vraiment magnifique, où elle laissa une partie de la Croix dans une châsse d’argent, emportant à son fils Constantin l’autre partie, qui fut déposée dans l’église de Sainte-Croix en Jérusalem, construite à Rome sur l’emplacement du palais Sessorien.

Elle remit encore à son fils les clous qui avaient fixé le Corps très Saint de Jésus-Christ.
C’est à cette époque que Constantin promulgua une loi pour interdire que la Croix servît encore d’instrument de supplice.
Ainsi ce que l’on avait avili et méprisé devint glorieux et vénérable.

Estatua de santa helena 11Statue de Sainte Hélène à la Basilique Saint Pierre de Rome, par Andréa Bolgi.
Photo de Joseolgon

http://apotres.amour.free.fr/page4/helene.htm

SAINTE HELENE
249- 329
fêtée le 18 Août

Née vers l'an 249, dans la province romaine de Bithynie, au nord-ouest de l'Asie Mineure, au sein d’une famille modeste, Hélène devient la concubine de l’empereur Flavius Constantius, surnommé Chlore.
Elle sera la mère de Constantin qui deviendra empereur à la suite de son père et proclamera le Christianisme Religion officielle de l’empire romain.

Avec Constantin, Hélène devint la puissante protectrice des Chrétiens, puisant largement dans le trésor impérial pour construire ou doter de nombreuses églises, tout en secourant les pauvres, protégeant les opprimés et s’efforçant d’améliorer le sort des prisonniers, ce qui la fit vénérer du petit peuple.
Hélène meurt à Nicomédie au retour de la Terre Sainte.
Elle fut transportée à Rome où l'on voit encore au Vatican le sarcophage de porphyre qui contient ses reliques.

Actions de Ste Hélène au travers d'écrits
On doit la conversion des Nabatéens "premiers" Chrétiens du IV siècle, à Ste Hélène, l'une des pierres angulaires du Christianisme.
Connue pour avoir découvert à Jérusalem les restes de la Croix du Christ, on lui doit aussi d'avoir œuvré pour la construction de nombreux édifices Chrétiens en Terre Sainte et aussi en occident.
Le site archéologique d'Avdat(Israël) révèle d'ailleurs ses empreintes, par des marques éloquentes du Christianisme relevées sur les murs. (J.de C.)

Jérusalem - La Croix du Christ
Sainte Hélène est surtout connue, selon la tradition, pour la découverte de la Croix du Christ.

C'est à saint Ambroise que nous en devons le récit.
A la suite de drames familiaux, elle quitta Rome pour la Terre Sainte. Inspirée par L'Esprit, elle alla au Golgotha où avaient lieu des travaux, sur l'ordre de Constantin.
Elle creusa elle même le: sol et découvrit les trois Croix dont parlent les évangiles: celle de Jésus et celles des deux malfaiteurs crucifiés avec lui.
Elle ne savait pas quelle était celle du Sauveur.
C'est alors qu'elle se souvint de l'écriteau de Pilate : Jésus de Nazareth, roi des Juifs ; il s'y trouvait encore.
Elle fit construire une Basilique sur le Mont des Oliviers, et une autre à Bethléem. (D'après Marcel Driot, le Saint du jour).

Autre récit selon Rufin d’Aquilée
Hélène apprit, par révélation, que la Croix avait été enfouie dans un des caveaux du sépulcre de Notre Seigneur, et les anciens de la ville, qu'elle consulta avec grand soin, lui marquèrent le lieu où ils croyaient, selon la tradition de leurs pères, qu'était ce précieux monument ; elle fit creuser en ce lieu avec tant d'ardeur et de diligence, qu'elle découvrit enfin ce trésor que la divine Providence avait caché dans les entrailles de la terre durant tout le temps des persécutions, afin qu'il ne fût point brûlé par les idolâtres, et que le monde, étant devenu Chrétien, lui pût rendre ses adorations.

Dieu récompensa cette sainte impératrice beaucoup plus qu'elle n'eût osé l'espérer : car, outre la Croix, elle trouva encore les autres instruments de la Passion, à savoir les clous dont Notre Seigneur avait été attaché, et le titre qui avait été mis au-dessus de sa tête.

Cependant, une chose la mit extrêmement en peine les Croix des deux larrons, crucifiés avec Lui, étaient aussi avec la sienne, et l'Impératrice n'avait aucune marque pour distinguer l'une des autres.
Mais Saint Macaire, alors Évêque de Jérusalem, qui l'assistait dans cette action, leva bientôt cette nouvelle difficulté.
Ayant fait mettre tout le monde en prière, et demandé à Dieu qu'il lui plût de découvrir à son Église quel était le véritable instrument de sa Rédemption, il le reconnut par le miracle suivant :
une femme, prête à mourir, ayant été amenée sur le lieu, on lui fit toucher inutilement les deux croix des larrons ; mais dès qu'elle approcha de celle du Sauveur du monde, elle se sentit entièrement guérie, quoique son mal eût résisté jusqu'alors à tous les remèdes humains et qu'elle fût entièrement désespérée des médecins.
Le même jour, Macaire rencontra un mort qu'une grande foule accompagnait au cimetière. Il fit arrêter ceux qui le portaient et toucha inutilement le cadavre avec deux des croix ; aussitôt qu'on eut approché celle du Sauveur, le mort ressuscita.

Les Reliques de la Passion présentées à Notre-Dame de Paris sont - un morceau de la Croix conservée à Rome et ramené par Sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin - un clou de la Passion - enfin, la Sainte Couronne d'Épines.
Parmi ces reliques, la Sainte Couronne est, sans doute, la plus précieuse et la plus vénérée.

Saint Jean rappelle que les soldats romains, dans la nuit du Jeudi au Vendredi Saint, se moquèrent du Christ et de sa Royauté en le coiffant d'une couronne garnie d'épines (Jn 19 14).
Or, la couronne déposée à la Cathédrale Notre-Dame de Paris est un cercle de joncs tressés, de 21 cm de diamètre, dans lequel étaient plantés de longues et dures épines.

Ces épines ont été dispersées au cours des siècles par les dons effectués soit par les empereurs de Byzance, soit par les rois de France.
On en compte 70, de même nature, qui s'en affirment originaires.
L'allusion faite à la couronne d'épines et aux instruments de la Passion du Christ pendant les persécutions des premiers siècles n'est peut-être pas décisive ; mais, déjà en 409, St Paulin de Noie la mentionne parmi les reliques de la Basilique du Mont Sion à Jérusalem.

Et ce sont ces reliques qui sont transférées à Byzance dans la chapelle impériale, pour les mettre à l'abri de pillages semblables à ceux subis par le Saint Sépulcre lors des invasions perses.
En 1238, Byzance est gouvernée par Baudouin de Courtenay, un empereur latin. En grande difficultés financières, il décide de mettre les reliques en gage auprès des banquiers vénitiens pour en obtenir des crédits.
Saint Louis, roi de France, intervient alors, dédommage les Vénitiens et en 1239 accueille solennellement les Saintes Reliques à Paris où, pour les conserver, il édifie un reliquaire à leur mesure : la Sainte Chapelle.

Scala Santa
Par ailleurs, Ste Hélène aurait ramené aussi l'escalier sur lequel serait monté Jésus lorsqu'il se présenta à Pilate le jour de Sa Passion. Il est conservé à la Scala Santa, face à la Basilique St Jean à Rome.

Date de dernière mise à jour : 18/08/2024

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